Reprise du message précédent :
Un pote m'a affirmé que pour sortir de sa timidité il à fait la chose suivante : il se torche mais raisonablement (juste pour etre "bien" ) et il part en boite et en fait du fait de l'alcohol dans la sang il est "sorti" avec une fille juste un soir mais suffisament pour lui donner une confiance  de fou et maintenant il n'a plus aucun probleme pour aller voir des filles et engager des discussions etc .
Bon moi j'ai essayé et meme moitié bourré j'arrivais pas bien a approcher des filles -.- ...

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En général l'alcool peut effectivement améliorer les choses mais lorsque l'on est déjà en situation, que l'on a déjà accroché au groupe (avec la ou les personnes)...  
 
Moi, en tout cas, l'alcool tends à m'inhiber encore d'avantage...

Alors pour le transport on utilise le metro ou au pire si la soirée est pourrie et qu'on part tôt le bus .. et on marche ...
 
Il y va pas seul mais genre avec  2 ou 3 potes.
Et je dis pas que c'est que quand il a de l'alcohol dans le sang qu'il va vers les filles mais que c'est ça qui a fait qu'il s'est débloqué (maintenant il a plus besoin de boire pour oser aller voir une fille qui lui plait, heureusement ...)

alors à mon tour de donner mon avis, je pense qu'on ne peut vraiment pas faire du cas de ton pote un cas général, j'ai beau être ivre à en vomir, j'ai toujours les blocages du fait de ma timidité.

Oh ben chouette nouvelle tout ça Bonne continuation

salut les timides    
 
je me présente : j'ai 20 ans et je rentre en école d'ingénieur . j'ai lu vos témoignages et je me reconnais dans certains aspects de votre timidité .
 
quand j'étais jeune , je m'aurais mis dans la catégorie "extrêmement timide" mais là je me met en catégorie "assez timide" . comme quoi avec l'âge on arrive à progresser   .
 
moi je souffre aussi d'une timidité un peu variable . je suis quelqu'un de stressé en générale ce qui amplifie cette timidité .
 
avec mes potes et les mecs , je suis plutot normal pas trop timide . j'arrive à discuter normalement sans trop de prise de tête . dès qu'il y a des filles je suis je perds mes moyens   . j'ai vraiment une timidité différente que ce soit un mec ou une fille . j'aurais préféré le contraire ça aurait été plus en ma faveur   . sans parler de draguer  : bienvenue les conversations avec beaucoup de blanc ou t'as + envie de disparaitre qu'autre chose .
 
un autre problème qui induit cette timidité : j'ai un sentiment d'infériorité . quand je bouge en soirée et je veux m'approcher d'une fille et je vois un beaugosse sûr de lui qui viens l'attraper des hanches j'ai vraiment envie de me jetter d'un pont car j'ai l'impression que j'arriverais jamais à ce niveau ... du coup je suis dégouté après chaque soirée de revenir seul alors que plein de mecs ont chopé   .
 
autre problème : je me soucie beaucoup de  ce que peuvent penser les gens autour de moi . dès que je me promène dans la rue , je suis un peu en mode "parano".
 
paradoxalement en examen orale devant un jury j'arrive à me débrouiller en ayant un discours correct et convaincant . ma timidité est donc vraiment un peu variable suivant les situations , extrême quand je suis devant une fille mignonne et minimale quand je suis à côté de gens que je connais .
 
   

bienvenue

Rien d'insurmontable tout ça : manque de confiance (sentiment d'infériorité) -> parano (peur de mal faire permanente), plus spécialement avec les filles...

Le point très positif c'est que tu arrives a te "surpasser" à l'oral. En contexte scolaire d'accord, mais tu n'as pas de bloquage pour parler c'est un bon point de départ  
Difficile de ne pas trop appréhender l'image qu'on donne de soi aux autres : tout le monde y pense plus ou moins consciemment, certains en font "trop" en espérant qu'on les apprécie davantage, d'autres restent muets en groupe de peur de ne pas être "intéressants".

Ya pas de recette miracle mais l'expérience des échanges avec des personnes de milieux très différents aide à mieux appréhender ses rapports en société. Pour ma part "je me soigne" en ayant des fréquentations très diverses, voire diamétralement opposées, ça aide à relativiser et à se familiariser avec des états d'esprit différents.

Peut-être qu'une activité artistique pourrait t'aider à te servir de ton aisance orale pour être à l'aise dans tous les contextes : théâtre, cours de musique (qui adoucit les moeurs )...

Moi mon probleme c'est que ma vie est un desastre
Il n'y a rien pour me rendre heureux, en fait j'ai fait le point sur ma vie, et j'ai cherché a comprendre pourquoi rien ne me faisait sourir, je suis fatigué par la vie, au sens propre, autant physiquement que psychologiquement, comme un poid sur les epaules. Alors j'ai regardé en arriere, ça fait depuis maintenant plus de 9 ans que rien d'agreable ne m'ai arrivé, sur tous les plans. Comme si je n'avais pas le droit d'etre heureux, c'est reservé aux autres.
je ne vis pas au temps present, je vis en pensant au futur, en esperant qu'il se passe ça ou ça. Jusqu'a present je restais ambitieux, me dire qu'il faut passer le temps present, et attendre la suite. Seulement plus le temps passe, plus je me rend compte que ce que je voulais est tombé a l'eau, a raté.
Tout me tombe dessus continuellement, c'est comme une malediction qui me suit, y a rien a faire. Avec les filles, je les attirent durant 1 semaine, puis terminé, elles s'en vont. j'ai tout essayé. Pourtant pas specialement associable, mais elles viennent uniquement pour "voir" (j'ai pas dit que j'avais reussis a sortir avec)
 
Alors ma question est, est-il possible de vivre comme ça ?
ceux qui prennent des AD, c'est en permanence ? et pour quoi faire ?
je n'ai pas besoin d'AD, ils ne changeront rien, mis a part me faire sourir pour rien, une facade en somme, mais qui ne regle pas le probleme
plus le temps passe, plus je vieillis, plus ma jeunesse me passe devant.
Au debut je pensais que ça allait passer, seulement au bout de 9 ans je commence a douter. c'est le temps qui passe, pas les problemes.
1 soir me dire demain ça ira mieux, puis le lendemain pareil, 3 soirs, 4 soirs et en continu
alors cette vie, pour quoi faire ?

Tu pourrais nous dire qu'elle âge tu as? dans quel milieux tu evolues? quelles sont tes relations? des amis? en admettant que tu cherches de l'aide ici  
 
Sinon j'ai tendance à me retrouver un peu dans ce que tu dis, notement quand tu dis "c'est reservé aux autres" , mais je suis jeune encore, j'essaye de positiver autant que je peux, et je reste ambitieux tant que possible.

+1 , heureusement que j'ai des potes perso , o rigole on décone , mais étant partit a l'étanger pendant un an loin de mes potes ou ma vie se résumé a boulot / dodo  
c'était pas facile et vla la merde pour moi pour faire de nouvelle connaissance

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Timide aussi, et ca s'améliore pas avec l'age  

_synapse_ : sisi ca s'ameliore avec l'age
fais du theatre , assoc .... sport, va dans les bars seuls. t'as plein de solutions !
Le tout c'est d'y aller par etapes sinon tu te casses la gueule.

Perso, je le ferais pas. C'ets un lieu de rencontres préetabli. Tu peux faire des rencontres en y allant seul ?   Et quels genres ? Amicales ou plus intimistes ?    

oui bien sur BGC : il faut se mettre au comptoir. amicales ou intimistes . Il n'y pas de secret il faut bouger. Mais il faut y aller a son rythme. Faut pas brusquer un timide hein .
Je connais du monde pour qui c'est normal d'aller dans les bars seuls quand
ils ont rien a foutre dans la semaine.
 
 

Disons que pour moi, l'image du gars qui va au bar tout seul, c'est un peu le père de Jack dans LOST qui va au bar.
 

Je comprends pas si c'es de l'humour ou pas.
 En gros, c'est pour pécho, il faut s'accouder au bar, tandis que jeune demoiselle commande un martini et lui sortir une phrase qui tue qui la rendre dingue de toi?
- Ou on peut faire de simples rencontres amicales ? Parce que généralement, si toi t'es seul dans ce bar, les autres sont en groupe    

 
Aller en soirée et oser bouger c'est déjà beaucoup pour moi. Perso j'ai ma variable "fetes" à zéro, on peut même dire qu'elle n'est pas déclarée  

BGC : quand tu vas au bar tu peux y aller pour faire des rencontres amicales ou pour chopper. Tu fais comme tu le sens ! Tu te mets au comptoir et tu parles aux clients qui arrivent, au barman , au reguliers.
 
Le mieux pour eliminer sa timidite c'est encore dde postuler pour etre barman ou serveur.

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ils ont peut etre des filles de ton age
 
sinon, j'ai un peu evoluer depuis ma premiere intervention ici...
 
disons qu'il y a 2 parametres : je commence a me foutre completement de l'image que je peux donner aux autres, et puis ma condition de celibataire me convient bien, j'ai plus specialement l'envie d'avoir une copine (reflechissez a ca : ca apporte quoi, a part l'image d'un conformisme social?)
 
et au final, ben, ca fait l'inverse, j'en ai une (bien sous tout rapport) a qui j'ai du quasi explicitement dire non le mois dernier, et la il y en a une autre qui vient sonder le terrain, qui correspond a tous les criteres que je peux donner ('tain, je pensais meme pas que ca existait ), mais je sais pas si j'ai envie d'abandonner mon celibat
 
mais je reste toujours timide hein , c'est pas moi qui ferait le premier pas, voir meme adresserais la parole de moi meme...

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fac, et l'autre aux vendanges...
 
(super d'ailleurs les vendanges, faut juste tomber dans une bonne exploitation, mais meme sans chercher a tirer ton coup, on passe vraiment 10 jours super (mais on finit cassé) )

Tiens, j'ai une question.
Si en milieu scolaire, universitaire, on peut rencontrer quelqu'un, c'est normal, on fréquente un certain nombre de personnes pendant un an au moins par exemple.
Dans le milieu pro, c'est conseillé de ne jamais être avec une collègue mais dans ce cas, vous rencontrez comment les gens ?

Très bonne question qui me terrifiait à l'époque. J'ai pas la réponse, mais j'ai rencontré des gens via le net, donc cette question est un peu sortie de ma tete.

Chiant, parce que perso, je n'ai aucune envie de rencontrer quelqu'un par le net.
D'autres moyens ?

Ah ben si tu rencontres des gens QUE par la fac, ça va etre problematique.
Faut trouver une porte de sortie. Moi c'est le net.
 
Mais tu peux faire des activités pr rencontrer des gens (musique, sport, club quelconque). Un pote a repris des cours de musique, il rencontre du monde et prennent des verres ensemble.

Et bé, l'est mort ce topic...

Bon, le timide que je suis à vécu un truc rare il y a 2 jours :

Je rentrais sur Panam en TGV... avec une heure de retard... et du coup, à Madeleine, paf planté, plus de métro. Sauf que j'étais pas tout seul sur le quai :une jolie demoiselle (et un jeune couple ^^).
Après avoir echanger 3 mots sur l'horaire bizarre du dernier metro, on remonte en compagnie du couple qui nous devance, pour chercher un noctilien. Tous les 2, on discute un peu (pas trop non plus) en marchant...
Tjs pas de noctilien, et oh chance, on habite tous les 4 pas loin dans le meme quartier.
Donc taxi à 4, le couple s'arrete un peu avant nous 2.
J'habite presque dans la meme rue que la demoiselle, donc je la raccompagne chez elle (elle disait flipper un peu la nuit seule).
Et pis arrivé devant chez elle, pof, elle me claque la bise !
J'étais un peu décontenancé (en bien, mais comme j'ai trop pas l'habitude, voir pas du tout, ça doit etre la 1ere fois qu'un truc pareil se produit), donc ben... salut bonne année je rentre chez moi

Il faut aussi savoir qu'elle semblait un peu perdue (sens de l'orientation féminin ), noctiliens qu'elle a jamais du prendre, et pas très rassurée à l'idée de rentrer seule tard le soir.... et pis avec le chauffeur de taxi asiatique dont on ne comprenait pas 80% des mots, elle balisait un peu. Moi pas... (bon c cool )
Donc je l'ai un peu rassuré si j'puis dire, c'est ça qui a du permettre de communiquer assez bien. (en plus du fait qu'il était 1h du mat, apres 3h de TGV donc bien fatigué... et moi quand j'suis fatigué, ça me désinhibe, ça me debloque, je suis moins timide...).
Le fait que je la rassure, ça me donne un sentiment de "superiorité". Avec guillemets parce que faut pas le lire au sens premier. C'est juste que je me sens utile, présent. Ca doit couler de source chez les personnes pas du tout timide, mais pour moi, je le fais ressortir systematiquement qd un contact se passe bien, ou que j'ai une nouvelle copine (pas pour rien qu'elle ont tjs été bcp plus jeunes que moi, et que je suis attiré par celles qui ont un coté enfantin, marrant, "pas tres serieuses"...). (Et par exemple, au reveillon, j'étais à une soirée d'une pote avec 8 autres personnes que je connaissais pas, j'étais pas tres a l'aise, et j'ai pas eu ce sentiment de superiorité...)

Bref, donc ben là, je compte aller coller un mot dans son hall d'immeuble avec mon num, mon mail pour tenter de donner suite à cette rencontre.
Y'aurait pas eu de bise, j'aurais surement été moins emballé, mais là bon, ya p't'etre un truc à tenter.
Enfin bon sur le coup, c'etait limite irréel. C'est vraiment le truc qui ne m'arrive jamais ! (bien pour ça que je n'aurais jamais pu lui demander si on pouvait se revoir, sur le coup, avant ou apres la bise...)

Reactions et conseils sont les bienvenus

 

ça me fais penser à un épisode de ma vie également ça, mais il y a un peu plus d'un an....
 
A la fac, à la fin d'un cours d'un amphi, je vois une fille faisant des signes de la main dans ma direction, évidemment à ce moment je me dis que ce n'est évidemment pas pour moi, ne la connaissant pas... Mais 10s après (pendant que je rangeais mes affaires ; je suis archi rapide ) que vois-je ? Elle me parle : me dis "bonjour, comment vas-tu ? (me s'emble t'il...) et me demande si je pourrais lui passer mes cours la prochaine fois..." Donc je dis oui bien sûr, toujours prêt à rendre service... Mais un peu perdu et désorienté de cette situation je me dis que je ne l'a reverrai pas qu'elle a dû me confondre avec quelqu'un d'autre. La semaine suivante à la fin de ce même cours elle est à nouveau venue vers moi me demandant si j'avais bien les cours. Du coup je suis allé avec elle le temps qu'elle fasse des photocopies (moi assez inhibé, ne sachant pas trop quoi dire...) elle arrivait à me faire un peu parler pendant ce temps. Entre temps elle n'arrêtait pas de me dire que "j'étais trop sympas" et des "merci" qui n'en finissaient plus... Pis une fois les photocopies terminées, je lui ai dit "au revoir" et pis là elle a insisté pour me faire la bise également ("t'es trop sympas, faut que je te fasse la bise" ), et c'est là que je m'identifie à ton histoire, car ensuite je suis partis donc mais j'étais completement, à la fois : perdu, désorienté, infiniment surpris et euphorique d'une certaine façon.  
 
C'est ce genre de petites anecdotes qui nous font tenir le coup, mais je suis certain que celà "n'arrive pas qu'aux autres".
 
Bonne année 2008 à tous ! Et que vous réussissiez à prendre confiance en vous et à vous sentir bien dans votre corps (tout part de là), c'est le plus important !

Tout pareil
Ce sentiment d'infériorité, cette parano, à toujours se demander si on a pas l'air con, si ce qu'on fait on le fait bien, en fonction de ce que les autres veulent, etc... C'est une vraie cata, ça bloque tout. J'ai aussi le problème de toujours me comparer aux autres : tiens celui ci il est plus beau, tiens lui il dit des trucs plus intéressants, celui là il est à l'aise, il est drôle, etc... Comme toi j'ai aussi des périodes où au contraire ça se passe très très bien, j'me sens fort, drôle, presque beau , j'déconne, j'me sens à l'aise, mais c'est dans des cas particuliers, et c'est trop rare.
Pourtant je sens que j'peux y arriver quelques fois, donc c'est encore plus frustrant !

Perso ma timidité est vraiment gênante dans le sens où, avec mon problème d'anxiété, ça m'en rend malade physiquement. J'peux arriver à en gerber, et c'est relativement moyen
Le seul moyen que j'ai trouvé pour le moment, c'est à court terme l'alcool, puis les anxiolitiques et les anti-dépresseurs. D'un autre côté j'me force à faire des choses, j'suis parti voyager 9 mois avec un sac à dos en Asie, et là j'pars y travailler 2 ans. Bon j'pensais que ces 9 mois m'aideraient et que j'en reviendrais changer mais en fait c'est pas le cas. Là pour les 2 ans, va bien falloir que je sorte dans les bars, seuls, essayer de tchacher du monde, me retrouver dans des coins touristiques pour chopper des connaissances, etc... On verra bien si ça va bien se passer ou si ça va être la loose, parce que si c'est la loose, ça va être boulot/dodo, et ça va être infernal à tenir...

A tiens le topic est relancé    
 
Je vais vous faire part de mon histoire ça pourrait aider certains.
 
Pour situer vite fait le contexte, je suis rentré en fac de droit cette année, nouvelle ambiance, par chance je connaissais des gens qui connaissaient des gens ce qui fait que niveau amis je n'ai pas galéré. Mais là n'est pas le plus important.
Les cours ont demarré, amphi plein à craquer, beaucoup de filles comparé à mon ancienne promo, je commence à reprendre espoir de me caser un jour.  
 
C'était vers la mi-octobre environ, j'ai commencé à croiser le regard d'une fille dans l'amphi, son regard était insistant. Au fil des jours je me rends compte qu'elle ne me lâche pas des yeux, et ce où que je m'installe. Réaction normale de timide au début : "ce n'est pas moi, spas possible, doit y avoir un autre type derriere moi" etc etc et diverses autres excuses qu'on peut se trouver quand on a pas le courage de se lancer. Mais les jours passent et son petit jeu ne s'arete pas, un premier déblocage s'opère, je me met à jouer aussi et à essayer de supporter son regard.
 
La suite logique pour un non timide avec une telle abondance de signes serait d'aller aborder, ce n'est pas mon cas, je me sens de plus en plus mal au fil des jours de ne pas tenter ma chance. Excuse facile : elle est tout le temps avec son groupe d'amies.
 
Vient enfin le jour où la plus belle occasion s'est présentée. C'était lors d'un td un peu spécial qu'on a qu'une fois par mois, je ne savais pas qu'elle y était aussi. Les échanges de regards sont intenses. Vient la fin du td, on sort tous, moi je reste avec 2 potes, elle avec les siens, ils marchent devant nous vers la sortie de la fac. J'en deviens malade, je n'arrive à rien, je commence à desesperer. Mais un évènement imprévu va modifier la donne, elle dit au revoir à son groupe d'amis, et se dirige vers la BU. Petite réaction de ma part, je dis à mes potes "et si on allait prendre le bus un peu plus haut?", de ce fait on suit le même chemin que la fille. Mais rien ne se fait.
 
Elle rentre dans la BU, j'arrive à convaincre mes amis d'y rentrer aussi. Elle rentre seule section droit au rez de chaussée, nous on monte dans notre salle favorite au second étage, une salle avec des canapés ( ). On s'installe. Et le combat avec moi même commence.
 
Dans un premier temps, j'avais déjà le sentiment d'avoir échoué, le fait de ne pas avoir laissé mes amis quelques minutes est la preuve de mon echec. Mais à ma reflexion, elle est toujours en bas dans la section droit, probablement pas pour longtemps. Que doit-je faire? Le combat est rude, un million d'excuses viennent à ma tête.
 
A ce moment là, le declic se produit, je décide de complètement changer de mode de pensée. Et si je me levais? après tout ça n'engage à rien. Sorti de la salle, et si je decendais les étages? ça aussi ça n'engage à rien. Et puisque j'y suis autant aller à la section droit. J'y rentre, je suis fébrile, plus rien ne peut m'arêter, je me suis lancé. Je suis dans une sorte d'état second. Je la cherche, je regarde sur ma gauche dans les rayons de livres, elle est là au milieu des bouquins de droit constitutionnels et là, le drame je continue mon chemin au rayon suivant. "Merde je suis pas venu jusque là pour me planter comme ça". Je rebrousse vite chemin, je rentre dans le rayon, je ne peux plus reculer, elle m'a vu, elle me sourit.  
 
Elle : "Salut"
Moi "Salut, tu cherches les bouquins?" (     )
Elle : "Oui c''est la galère, ils se font toujours emprunté alors qu'on en a besoin"
 
*sourires, leger blanc*
 
Moi : "Au fait je peux te demander ton numéro?"
Elle : "ouiiii"
 
Je ressors de la section droit tout tremblant, je me sens capable de tout à présent, la vie est belle.
Mais c'était sans savoir ce que le futur me reservait.
 
Par la suite, j'ai naturellement trouvé de la confiance, ai tenté de la voir. Mais la timidité était toujours là, j'ai été incapable de lui faire une conversation decente dans les jours qui ont suivi. Elle m'a gentiment éconduit quelques semaines plus tard, justement à cause de ça. Pourtant, j'avais toutes mes chances, c'est elle même qui me l'a dit.
 
S'en est suivi un mois de dépression, dont je sors à peine. La belle histoire a eu une fin beaucoup moins belle, j'avais toutes mes chances, j'ai tout gaché. Aujourd'hui, je suis revenu au point mort, peut être même pire qu'avant, j'ai beau réussi à avoir abordé, je n'en étais pas moins incapable d'assurer. Je cherche un peu de confiance, j'arrive à la trouver, mais j'ai un a priori beaucoup plus fort qu'avant.
 
Je vous remercie si vous êtes arrivés à la fin de ce pavé, j'espère peu être avoir aidé quelqu'un, j'ai essayé pour cela de vous décrire ce qui s'est passé dans ma tête.
 
Réactions, commentaires et conseils sont les bienvenus

Quand t'as demandé : "Au fait je peux te demander ton numéro?" , t'étais pas tout rouge, à te liquéfier sur place ?
Parce que c'est l'état dans lequel j'aurais été...
 
Mais vous etes sorti ensemble au final, avant qu'elle te congédie ?

 
Etrangement, non. En tout cas, pas au point d'être liquéfié, j'étais dans une espèce d'état second, un peu comme si je n'étais plus dans mon corps. En revanche par la suite après avoir retrouvé mes esprits, oui , c'est justement pour ça que j'ai échoué d'ailleurs.
 
Et on est pas sortis ensemble    

Ah oui, état second, ça me le fait aussi ^^

C'est bizarre qd meme, parce que tu savais que tu lui plaisais, donc je sais pas, vous auriez du faire connaissance vite fait en qqs jours + le feeling lors des cours en commun. Pis apres, si vous vouliez la meme chose, ben l'affaire etait pliée.

Cela dit, je ne sais pas ce que ça fait que d'etre "la cible" d'une fille, de plaire direct comme ça.... peut etre que ça paralyse en effet, empechant le deroulement normal du cours des choses
C'est bien triste, mais j'espere que ça t'a fait progressé.

 
C'est bien ce feeling là qui me manque. J'ai bien essayé de faire connaissance, les 2 premiers jours j'ai pas vraiment eu de peine. Mais je suis incapable d'assurer correctement après, la peur prend toujours le dessus, je me transforme en véritable mur. Alors qu'entre amis j'ai pas ce soucis, c'est d'autant plus frustrant que en théorie je peux le faire, être interessant.
Une fois l'acte de gloire passé, la peur a repris le dessus, tout simplement. En effet on voulait la même chose, mais comment pouvait elle le savoir au vu de mon attitude?
 
Je ne pense pas que ce soit le fait d'être une cible qui a joué, c'est la même chose à chaque fois de toute façon, et pas besoin de ça pour être paralysé.
 
Par la suite, j'ai eu le sentiment d'avoir énormement régréssé, je me suis renfermé, j'ai déprimé. Maintenant, je sais plus vraiment où j'en suis, j'attends de voir, j'ose esperer avoir un peu retrouvé de confiance, mais un rien me refait sombrer, ça se traduit par des absences alors que les minutes d'avant je pouvais être jovial, ça surprend les potes aussi

Suite de mon histoire.
 
J'ai posé le mot à 18h, tout stressé, peur qu'elle me surprenne surement ^_^
Puis je repasse à minuit en velo, et le mot a disparu !  
Arrivé chez moi, je vois un mail d'elle :

       
 
Enfin... je pense que j'irai gratté l'amitié (sur msn p't'etre, elle a une adresse hotmail) plus tard, parce que j'suis pas non plus ouvert qu'aux histoires de coeur.

je vais surtout regarder plus attentivement les jolies demoiselles perdues dans le metro, au lieu de tripper dans ma musique tout seul
Mais c'est pas demain que je vais commencer à draguer direct... je serais p't'etre plus a l'aise, c'est tout.

C'est quoi ça ?! On dirait un robot, ou un mail automatisé de la part d'un SAV en VPC ! Bizarre cette manière de répondre même si elle se veut courtoise...  

Gné ?!

C'est juste une réponse professionnelle, pour ne pas trop me froisser je pense... J'ai vu pire comme texte "robotisé" (genre mon père quoi... lol !)

Le "Gné ?!" est déplacé