Reprise du message précédent :

 
Merci.

c ce qu'il me semblait
Sincèrement, suis mon conseil, attends encore
Justement tu est en train de faire l'erreur que font bcp de personnes qui ont été sous anti-dépresseur : les symptomes disparaissent, donc je vais mieux, donc j'arrête. SURTOUT PAS ! En ce moment tu va mieux uniquement grâce à la béquille, mais la fracture a encore besoin de cicatriser.
En moyenne, un traitement doit-être de minimum 6 mois pour être efficace, donc maintient ta prescription initiale pendant encore au moins 3 mois. Bien sûr ce que je te dis est :
a/ un conseil
b/ à oublier si ton psy dis autre chose
 
Pense qu'un arrêt prématuré peut entrainer une rechute pire le mal initial... Et puis après tout, là tu vas mieux alors plutôt que de penser déjà au futur, à voler sans traitement, profite du bien être que tu ressents aujourd'hui et maintenant

 
J'ai été soigné l'année dernière pour une petite dépression, malgré des évènements difficiles (je ne suis pas du genre à me laisser abattre). Voyant que ça n'allait plus du tout, je suis d'abord allé voir mon généraliste, qui m'a bien écouté, et m'a juste prescrit du Xanax pour calmer les crises d'angoisse qui devenaient envahissantes et un somnifère pour retrouver un peu de sommeil. Puis en me disciplinant pour me redonner un mode de vie correct, je suis revenu à la surface en deux ou trois mois. Je suis allé voir une psy conseillée par mon généraliste, mais ça n'a pas eu beaucoup d'effet, en dehors de celui de me faire rire tellement je trouvais ça inutile et chiant.
 
De l'écoute, un peu d'aide médicamenteuse, de la volonté, et on s'en sort. C'est juste mon expérience perso, après chacun a sa manière d'encaisser, et d'aborder le problème.
 
Bon courage

Un généraliste peut te conseiller un psy, bien sûr. Mais savoir si ce psy te conviendra c moins sûr. Et le temps d'en trouver un qui te convienne ça peut te démotiver.
L'idéal c de te faire recommender un psy par ton entourage. Le bouche à oreille reste souvent le meilleur des guides pour trouver un bon psy.
Du point de vue médicamenteux, oui un généraliste pourra t'en prescrire, mais ne te lance pas là dedans à la lègère, c pas des bonbons

Oui, d'abord un généraliste, lui, selon ton cas, t'aiguillera soit vers un psy, soit vers traitement + psy, soit simplement traitement...

 
Perso, je suis directement allé voir un psy.
Ceci dit, étant aussi étudiant en psycho. je suis probablement moins "perdu" que les personnes ne connaissant pas ce milieu.
 
Je ne suis qu'au début, mais visiblement les AD me seront prescrit pour les examens et périodes difficiles ou importantes.
Au moins on touche aux médicaments, au mieux c'est je trouve.
Car en plus des effets secondaires, il ne faut pas oublier les risques -raisonnables, certes- de rechute à l'arrêt de la prise d'AD.

 
Pour trouver un psy qui vous conviens:  
1/ N'hésitez pas à lui demander ses références. Vous avez le droit de le savoir.
2/ Un même psy, même très bon, ne convient pas forcément à tout le monde. Si ca ne va pas du tout, si vous ne le "sentez" pas, n'hésitez pas à changer. A la rigueur, essayez en quelques un, et voyez avec qui ca va le mieux.
3/ Les centres possédant plusieurs psychiatres, psychologues sont intéressant, vu que différentes écoles et points de vues se cotoient.
 
Se rappeler que suivre une thérapie nécessite beaucoup de volonté et d'investissement personnel. Certaines personnes ont l'impression que c'est le psy qui va vous apporter la solution sur un plateau d'argent, oubliez ca, c'est à vous de faire l'effort, le psy va vous guider, montrer la voie, mais c'est à vous à avancer et à franchir les "portes".
Enfin, une thérapie est aussi une épreuve douloureuse, surtout au début du traitement. Pour pas mal de patients, c'est les instants les plus difficiles.

C'est bien mignon, tout ça, mais ça coûte cher
En ce qui concerne les psys, j'en ai un qui m'a dit "vous n'êtes pas dépressive" genre définitif, le suivant qui voulait limite me faire hospitaliser, le troisième qui était sûr que mes problèmes venaient du fait que je prenais ma maman dans mes bras (alors qu'elle était mourante)
Je rêve toujours de trouver un psy qui me corresponde

 
Je sais bien que ca coute cher et que c'est pas toujours facile de trouver celui/celle qui convient, sans compter que cette profession comme toute profession contient son lot d'abrutis fini et d'incompétents. (j'en ai honte parfois.)  Si il y avait une solution miracle, je la partagerais volontier.  
 
Perso, j'ai une préférence pour les centres pluridisciplinaires, dont les psy suivent régulièrement des séminaires et complètent constamment leur formation. C'est - à mon sens - gage d'une certaine "qualité".
 
Aussi, il ne faut pas hésiter à se renseigner, il est possible de trouver selon sa situation sociale/professionnelle des solutions adaptées. (Pour ma part par exemple, j'ai droit aux services liés à l'université, mine de rien, ca fait la consultation à 5? au lieu de +- 25?, sans ca, j'aurai pas la possibilité de m'offrir ces services).

 
 
mes consultations sont à 34,30 ? !    
 
mais bon, ça m'arrache pas, car j'avance bcp avec lui

 
nan c'est bon je crois. Il me semble que je reprend le controle sur ma vie là

 
Ca fait plaisir à entendre ca !    

tss tss tss
fais pas le couillon, ça serait trop domage que tu te vautres. Cette impression d'aller mieux, ben c normal que tu l'ai puisque c entre autre dans ce but que tu prends ton prozac, donc pense à la cicatrisation psychologique qui doit avoir lieu derrière
Et c vrai dans tous les traitements : on ne l'arrête pas quand les symptômes disparaissent, on l'arrête quand c guérri.

Merci a tous... personnellement ca fait 1 an ke je vais pas bien et ses dernieres semaines c'est pire ke tout je pourrai pas rester eternellement ds cette situation. J'ai le moral qui vascille. J'ai l'impression d'etre ds des montagnes russes. Mon moral peux changer d'1 heure à l'autre... d'1 euphorie à une grande angoisse ou/et à des crises de larmes.
 

Pour être tout à fait franche, et connaissant un peu la vie de Phenos, il y a effectivement de grandes améliorations de sa vie d'un point de vue purement objectif... c'est peut-être le moment d'arrêter et de surfer sur cette vague... Rien ne l'empêche de remprendre si ça marche pas

Sérieux, parles en à un généraliste...

 
Dans ce cas la, faut pas laisser trainer les choses. Faut se renseigner pour un psy ou aller voir ton généraliste si tu préfères débuter par la.
 
Bon courage !

Il me semble que c pas bon de jouer à prendre / arrêter /prendre /arrêter se type de traitement
Plutôt que de trop vouloir m'avancer et peut-être dire des bêtise, je laisse parler notre nouveau pingouin spécialiste dans le domaine

 
Ouais je croyais pouvoir m'en sortir seul... je le prends un peu comme un echec de + en fait

 
Wé, mais la clinique c'est pas mon truc, chui plutôt orienté Neurosciences cognitives, donc bon...mais pour revenir à Phenos,
je me demandes simplement ce que ton psy pense du fait que tu module toi même ta prise d'AD ?
Perso j'ai pas de données suffisantes pour dire si c'est une bonne ou mauvaise chose. si tu veux arrêter les AD, faut se sentir assez fort que pour pouvoir faire face a une situation difficile et la gérer, sans s'effondrer.
 
Mais la meilleure chose est d'en discuter avec ton psy. Il sera plus apte à juger.

et pourquoi ne pas le voir comme une meilleure prise de conscience de tes limites ? et maintenant que tu les connais, tu pourras progresser en apprenant à les repousser. Et comme un sportif avec son entraineur, tu vas faire cet apprentissage en étant guidé par un médecin.
 
Je veux pas trop "philosopher" car tu as pas trop besoin de ça, mais si je pouvais t'aider à un peu rationnaliser ce que tu vois comme un échec : on nous apprend depuis tout petit à nous en sortir seuls (je pense bien évidemment au cursus scolaire, avec les examens, etc...). C'est pour ça que tu vois ça comme un échec.
Pourtant, tu n'as jamais constaté que tu progressais plus vite dans une matière quand tu travailles à deux ou trois sur le même sujet (en étant sérieux, bien sûr ) ?  
Allez, tu m'enlèves cette idée de ta tête  

Ouhla, alors cette pensée est à virer de ton esprit le plus vite possible. De même que l'idée qu'on est tout puissant et qu'on est apte à se gérer en toute situation.
Nous n'avons pas la possibilité de tout contrôler y compris nous même, contrairement à ce qu'on veux bien nous faire croire.
( J'ai ce malaise de vivre depuis + de 10 ans, pendant toutes ces années j'ai cru faire avec. Résultat ? Ca s'est empiré et pourri mon existence pendant toute ces années, surtout les 2 dernières.)
 
Ce n'est pas être faible que de se sentir mal par moment ou d'éprouver des difficultés. Nous ne sommes pas infaillibles, simplement humains, et CA fait partie du genre humain, malheureusement.  
Il faut mettre son Ego et sa fierté de côté, et avancer...
 
EDIT : j'ai oublié un mot.  

Coet' et MiniPinguin > En fait c’est plus compliké que ca. J’ai bcp de mal à en parler irl, un peu moins sur le net koike pratikement personne ne connaît ce multi et ceux ki le connaissent ne postent plus ici ou très peu. Mes amis (irl) et mes proches ne savent rien de ce ke je vis, j’essaye au maximum de le cacher (je sais pas si c par fierté mal placée ou je ne sais quoi) alors en parler à un médecin . Je me suis tout de même fixé comme derniere limite septembre prochain pour voir si je vais mieux…

 
Dis toi bien une chose, le psy est la pour toi, il est la pour t'écouter. C'est aussi quelque chose que j'ai caché ( Maintenant mes amis et parents se rendent compte que'ils me connaissaient pour ainsi dire pas.) et je me demandais aussi comment je pourrais parler de ca au psy, ben à la première séance j'ai parlé comme rarement j'ai parlé.
 
Pour en revenir au psy, l'aventage c'est qu'il est la pour toi, tu peux tout lui dire -contrairement à ta famille ou tes proches, auprès desquels cela peux avoir des conséquences- et il peux tout entendre ( raisonnablement, hein, si tu l'insulte pendant 3 séances entières, je doute qu'il veuille continuer), et surtout, il n'est pas la pour te juger, ni te dire ce que tu dois faire.
Faut pas oublier que tu le paye pour ces services.
 
C'est un peu comme parler à un inconnu, ca ne comporte aucun risque de conséquence néfaste du genre : "qu'est-ce qu'il/elle va penser de moi dorénavant ?"
 
Pour le reste, je me suis déjà exprimé concernant l'idée d'attendre lorsqu'on va pas bien. (Au plus tôt on agit, au mieux c'est)

Je sais pas ce qui m'arrive, je suis retombé aussi vite que j'etais monté. Je suis hyper deprimé, j'ai même eu envie de mourir hier soir
 
je siufre c'est atroce

  je te comprend.  
je connais plus ou moins la meme chose. tout a ete a merveille ces 3 derniéres semaines et la c'est le debut de la redescente.  
mon psy m'a dit que c'etait normal .  
C'est du a mon monde de vie aussi, sans rentrer dans le 36/15 mylife, disons que je change tres reguliérement de lieu de residence, je vis dans trois villes a la fois. donc forcement quand je revient dnas celle que je n'aime pas ç'est plus dur .

 
Les bienfaits des anti-dépresseurs et des conseils d'un médecin généraliste de base. On voit le résultat.
La médecine généraliste (en générale, il y a heureusement de très bon médecins généralistes... trop peu nombreux), c'est un peu comme si: Tu as des canalisations ou passe habituellement de l'eau. Pour une raison X, il se met a passer, mélanger à l'eau, un produit corrosif. Petit à petit, des trous se forment dans les canalisations.
Dans ce cas, le "Généraliste de base" va colmater les trous. ça marche super bien pendant un temps; puis d'autres trous reviennent, et tu n'es pas plus avancé; car le problème n'est pas la fuite d'eau crée par le trou. Le problème vient du produit corrosif mélanger à l'eau.
 
La médecine généraliste et médicamenteuse, trop souvent, se cantonne à soulager la partie visible du problème, sans en chercher la cause première.
On voit ici le merveilleux résultat.
 
Va donc voir autre chose qu'un généraliste...  

je pense plutôt que ça vient de la baisse sauvage de son traitement.
 
Spad VIII :  

 
Je suis revenu a 1/jr mais je l'avais oublié hier

Je ne connais pas assez le sujet pour me prononcer, mais un médecin nous avait dit en cours qu'un oubli pouvait remettre à zéro le traitement.
 
maintenant, c'est pas une certitude non plus.

 
Tu n'as personne avec qui discuter ? Personne avec qui passer un peu de bon temps afin penser à autre chose ? Tu fais peur.

 
non, de toutes facons j'ai aucune envie de sortir de chez moi

 
Bah si tu avais un ou une amie a proximitée, cela pourrait te motiver. Au pire, le seul contact humain pourrait être relaxant. Il/elle vient avec des trucs sympa a grignoter, vous regarder une comedie sympathique à la télé. Bref, tu fais quelque chose de reposant.

 
J'ai jamais connu ce genre de situation

 
Tu as quand même des amis ? Tu habites ou ?

 
Personne dans le coin. J'habite lille

 
Ca c'est chiant...
Voyons voir... Si tu allais au cinéma ? Y a bien un truc super con a aller voir   .
Tu t'es inscrit à une activité sportive ou associative ? Tu pratique un sport?

Pas envie d'aller dehors, pas de thunes pour le ciné

 
Toi on voit que tu n'as jamais souffert de l'incompétence de certain toubibes...

 
La c'est plus une question de necessité. Si tu n'as pas d'argent il y a peu etre moyen de trouver un parc sympa sur lille avec un peu d'eau ? Il faut que tu t'oxygènes. Tu n'as pas de velo ?