Reprise du message précédent :
On dirait mon daron

je suppose que ce genre de personnes ont beaucoup de points en commun

pour le groupe de parole je pense y aller prochainement, c'est axé sur les violences intra familiales  
ma seule crainte c'est d'entendre trop d'horreurs
point + éventuels : voir des gens qui s'en sortent bien, les conseils de la psychologue qui est présente

bon courage poutrella  

ben je sais pas, bon courage par rapport à ta situation, ta relation avec ton père qui a l'air tendue  

je mangerais bien une glace pas vous ?

Trop calorique.

J'ai rien mangé de solide depuis... hmm 48h environ. Aspirine, vitamines, café avec du sucre, de l'eau  
Je vais me forcer à manger quelques pâtes, mais bon pas faim.

 
Jeûner, c'est très bien, mais dans ce cas, faut pas prendre de café ou d'aspirine ! Tu vas te flinguer le bide !  
Juste de l'eau si tu ne manges pas (ou des bouillons, des trucs comme ça).

Euh, jeûner car j'ai absolument pas envie de sortir pour aller faire des courses ? Ne pas prendre d'aspirine pour mes maux de têtes à me taper la tête contre les murs ?
Pour le café, Senseo "fort" mais en très long et bien sucré, et que je laisse refroidir un moment car je ne supporte même plus de manger/boire le moindre truc "chaud". Alors bouillon faut pas que j'y compte dessus.
 
Et cette semaine c'était ensoleillée, chaud avec un peu de vent, la vraie merde pour moi... pollen et pollution à fond. D'où maux de tête.

 
Ah c'est pas parce que tu n'as pas faim ou pas envie de manger
C'est pas compliqué, tu te fais livrer
 
 
 
Oui

Euh mouais... je vais reformuler alors : j'ai pas faim car j'ai pas envie de sortir faire des courses et voir d'autres personnes.

jamais d'appétit non plus, j'espère que ça ira un peu mieux après mon déménagement
aujourd'hui j'ai mangé comme une grosse merde, que du gras et du très sucré

j'a l'impression d'avoir 70 ans    

On a des témoignages de gens qui s'en sont sorti et qui traînent toujours sur le topic ?
J’enchaîne les antidépresseurs sans changement positifs et je commence sérieusement à douter que l'on puisse s'en sortir de cette foutue dépression.

J'ai connu un gros épisode dépressif il y a 5 ans quand on s'est séparés avec ma copine. J'ai pris des antidépresseurs pour la première fois à ce moment là. Ca m'a fait beaucoup de bien, j'ai ressenti les effets positifs très vite.
 
Et maintenant ça va plutôt bien ! Je vois toujours ma psy (tous les 15 jours), c'est un petit luxe mais je l'apprécie beaucoup, je reprends des anti dépresseurs quand j'ai un coup de blues, et comme ça arrive tous les 6 mois, j'ai plus ou moins décidé de ne plus arrêter d'en prendre (sachant que je n'ai aucun effet secondaire et que je prends des très petites doses). C'est un peu le bémol de l'affaire. Une histoire de sérotonine je crois.

Présent

Sans AD, sans alcool, ou drogues quelconques

As tu essayé de substituer du sport ou des plantes pour éviter la prise d'AD même en faible dose ?

Certaines plantes ont des effets assez puissants, proches des AD, et particulièrement recommandées dans le cadre des dépressions légères / passagères
Les effets délétères sont moins violents qu'avec du 100% chimique, et les effets positifs confirmés par plusieurs dizaines d'études cliniques sérieuses.

Oui, de mon coté, même si tout est loin d'être réglé, le fait d'avoir accepté que j'étais mal et que ce n'était pas de ma faute m'a fait aller mieux.
 
Depuis, même au creux d'une vague, je ne suis jamais allé aussi bas qu'avant ce moment.

N4dz -> je me reconnais tout à fait dans ton message. Joli post Bravo.

La méditation a  été un gros plus pour moi également.

 
 
 
 
T'aurais des livres a conseiller ?
Je suis en train de lire Feeling Good: The New Mood Therapy, c'est mouais

C'est super pour ceux qui s'en sont sortis
Et ça confirme ce que je pense depuis longtemps, pour certains c'est notre mode de vie qui crée la dépression, le matérialisme, le manque de sens profond de la vie occidentale capitaliste.
Se reconnecter à soi-même, à l'univers, à la nature, aux autres, à la spiritualité, ça aide beaucoup.

Un bouquin que j'ai bien aimé, en anglais (je ne sais pas s'il a été traduit) : "The subtle art of not giving a fuck"

 
Le training autogène de schultz.    Mon oncle me l'a conseillé, et il est d'une zenitude impressionnante malgré les merdes qui s'enchainent. Faudrait que je me le procure.

sorti d'hp apres 2 mois  

Ça ressemble à quoi ? Tu avais un peu de liberté ?
Bon courage pour la suite en tout cas  

c'est comme dans loft story sans le cul, tu branles rien toute la journée et t'as des caméras partout  

Tu y a été interné pour quelle pathologie si ce n'est pas indiscret ?
Cela t'as réellement aidé ?

Ça a bien changé alors
 
Si tu vas un peu mieux, tat mieux

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Seul un psychiatre pourrait te répondre, des études ont surement été menées. En tout cas ce qui est sûr c'est qu'il faut pas continuer à vie ou même sur le long terme ce genre de traitement, les effets secondaires sont nombreux... et parfois persistants comme tu l'as dit. Les benzo/ad doivent être une béquille temporaire et non pas une "jambe" sur laquelle tu vas marche toute ta vie.

Tu as tenté une thérapie ? pratiques tu un sport ? as tu essayé la sophrologie ou la méditation ?
Il faut en parler à ton médecin en tout cas.

Attention à ne pas mettre les benzos et les ad dans le même panier, c'est très différent. Il n'y a pas d'accoutumance aux ad par exemple, alors qu'il y a une accoutumance très forte aux benzo.

je ressens ça aussi un peu je crois, du coup je me culpabilise moins et ça m'enlève un peu de poids des épaules
je me contente de peu au final dans la vie, quand tu connais l'enfer que peut être la vie, tu gagnes énormément en sagesse au final je pense
rien que d'avoir un toit, avoir des habits propres, pouvoir manger à sa faim et se laver régulièrement  est satisfaisant je trouve par exemple
le reste c'est du bonus

tu peux faire un rapide résumé ?
as tu vu un psy pour une thérapie ? Groupe de parole? Des activités?
ces 2 mois ont ils été bénéfiques pour toi

J'en ai pris pendant 3/4 mois et je me suis juré une fois sevré de ne plus jamais en prendre.
Ça m'a pris un mois pour arrêter puis un ou deux mois de crises pour me sevrer totalement...
Le problème de ces trucs est que je ne savais plus si mes crises étaient dûes à de la "vraie" angoisse ou bien au manque. Au final j'ai compris que c'était du manque... Chaque 6 heures je sentais des crises monter de manière incontrôlable. En fait pour moi c'était"juste" du manque. Une sensation horrible, d'avoir l'impression que j'allais crever....
Une fois que j'ai compris la raison des crises (le boulot) je l'ai quitté et décidé de me sevrer progressivement. J'ai fait du sport doux, beaucoup de march. Dans mon cas dès que le manque était trop fort, 1h de marche m'aidait à supporter le truc et ça passait.

Sur les facultés cognitives je peux pas te dire, j'en ai pas pris assez longtempspour avoir ce genre d'effet secondaire...

D'ailleurs j'ai lu que pour les sevrages difficiles, on basculait sur ce type d'anxiolytiques. C'est peut-être un truc à discuter avec le docteur (ou psychiatre de préférence).

Il est tout à fait possible que pour toi aussi les crises d'angoisse ne soient dûes au manque et que tu puisses t'en passer.
Mais ça prend du temps malheureusement. Il ne faut surtout pas essayer d'aller trop vite ou les crises risquent d'être plus violentes (effet de rebond il me semble)

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