Voici mon compte-rendu de Bâle, light, pour rassurer les lecteurs chagrins
je ne présenterai que mes coups de coeur :
en premier : la H2 de Haldimann
j'avais craqué l'année dernière, je craque à nouveau cette année même si je n'aurai jamais la possibilité d'acquérir ce modèle
Mme Haldimann qualifie ce modèle de montre pour les hommes-ingénieurs
cette montre est une splendeur, hypnotisante, un verre bombé de d'une transparence folle, on croit toucher le mécanisme
elle dédie le tourbillon volant H1 aux hommes romantiques
© FX
quant à la H8, le fameux modèle sans aiguille, ce n'est pas une montre, il faut le prendre comme une sculpture, la concrétisation de l'art mécanique détaché du temps.
c'est une montre destinée aux poètes ou philosophes
© Valentin
un grand merci à Madame Haldimann et félicitations à son mari, à sa petite équipe d'une dizaine de personnes qui fabrique absolument tous les composants, de la vis au boitier, sans aucune machine industrielle.
en second : l'observatoire de Kari Voutilainen
non seulement les productions de ce bonhomme sont fabuleuses, mais en plus, il est abordable et transmet sa passion avec bonheur et gentillesse
j'ai toujours craqué sur son modèle observatoire, même si j'avais quelques craintes pour les anses.
sauf qu'une fois au poignet, je suis tombé amoureux de ce modèle.
En plus, elle est fine !
© Alain2701
quel dommage que cette montre ne soit plus produite, elle était presque abordable (35000€ )
quelques modèles ont été vendus en seconde main, avec une plus value de 40% ...
en troisième : je vais faire dans le consensuel : Patek 5170
je trouve ce chrono parfait, même si index rognés, mm si or jaune top bling …
quelle belle gueule
et quel cul
les accessit :
la Breguet black tradition
ok, c'est la mode du noir, mais quand même, je trouve cette version bien plus désirable que les "tradition"nels modèles or jaune ou rose
comme toujours chez Breguet, impossible de prendre des photos sans se faire allumer par un molosse, du coup photo officielle
la Senator Meissen de Glashutte
superbe cadran porcelaine, avec un mouvement et un boitier fins (10mm) ce qui est particulièrement rare avec cette marque, adepte du boitier vertical bigmac
je trouve l'association avec le boitier or blanc beaucoup plus désirable qu'avec l'or jaune (j'aime pas l'or jaune )
la Patek nautilus
nous avons croisé Guy67 chez Moser, c'était l'occasion d'essayer sa nouvelle acquisition
ce modèle me laissait froid sur les photos
et là, joli moment : j'ai trouvé que ce modèle avait beaucoup de présence au poignet
une très belle montre assurément
Passons chez Moser à présent :
un accueil toujours aussi agréable, champagne et petits fours, conseils par Fabien Burnier, charmeur, charmant selon les dames
passons d'abord en revue quelques modèles anciens
la Mayu cadran fumé est quand même une tuerie, elle me ferait presque regretter ma version.
En revanche, je préfère mon boitier platine. Du coup, je voudrais bien échanger mon cadran pour un cadran fumé sur mon boitier platine.
Moser ne veut pas. Mais pourquoi ?
Le quantième perpétuel me fait toujours rêver. Et tan pis pour les critiques concernant le style de caractères de la date.
Je la trouve quasi parfaite, toujours aussi simple dans son affichage et ingénieuse dans les solutions proposées pour afficher la grande date et le mois.
Moser s'est enfin organisé pour produire un volume suffisant de QP et rattrape son retard dans les livraisons.
Jusqu'à il y a peu, la marque produisait 4 modèles par mois au mieux, elle a formé suffisamment d'horlogers pour en produire une vingtaine maintenant.
Il faut encore compter seulement 8 mois pour récupérer son achat …
Passons aux nouveautés
le modèle Marrone est un beau modèle assurément. Mais impossible de photographier les reflets chocolat, le cadran est à limite terne snas lumière et se transforme en chocolat au lait au soleil.
Le prix de la Maronne ne bouge pas : 8200€
Petite déception en ce qui me concerne, je reste sur mon cadran ou sur le fumé.
la Perpetual Moon
ce modèle est un mix : boitier du quantième perpétuel assez épais mais incurvé pour améliorer le confort au porté, cadran de la Monard, mouvement sur la base de la Monard.
elle est livrée avec deux couleurs de phases de lune, cadran unique avec des reflets bleutés
© timezone
il faut oser le bracelet marron clair, je trouve que cela lui va pas mal, il est accordé à la couleur de la lune.
Sinon, Moser la propose avec bracelet cuir noir, on revient dans le classique
Le réglage de la phase de lune s'effectue par le côté du boitier : il suffit d'enfoncer avec un petit stylet une encoche à 9h sur le boitier.
Une fois la phase de lune réglée sur une des 8 positions, vous êtes partis pour 1007 ans sans y toucher …
© Alain701
Encore une fois, Moser se distingue de la concurrence par les solutions techniques mises en oeuvre : simplicité d'affichage, précision, réserve de marche réglage de la PDL
et
et
par l'affichage de la réserve de marche : quelle déception !
on reconnait le mouvement qui équipe la Monard.
la réserve de marche de 7 jours est affichée via la grande roue crantée qui fait quasiment le diamètre du mouvement, via le triangle rouge qui indique la quantité de réserve restante et via les index 1 à 7 gravés sur le mouvement . Sur le proto présenté, le triangle a été monté à l'envers. C'est un proto, c'est pas grave.
Ce qui l'est plus, c'est que le triangle rouge semble avoir été dessiné et découpé au cutter par ma fille de 6 ans et que la roue crantée masque l'affichage du mouvement. On dirait que cette roue crantée a été posée là parce qu'on ne savait pas quoi en faire.
je n'ai tellement pas compris la démarche que je l'ai signalé de vive voix. J'ai peut-être surpris autour de moi mais je ne pouvais laisser passer une telle impression.
il reste 6 mois avant que le modèle ne soit produit, j'espère sincèrement qu'ils corrigeront le tir.
Reste ensuite le problème de positionnement tarifaire : 17000€.
A peine moins cher qu'une 1815 phase de lune produite en série limitée
Merci à Moser et à Fabien pour leur accueil, leur gentillesse malgré les remarques abruptes qui ont pu être pronconcées.
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à mon âge, on ne me suce plus, on me mâche