Et quatre ans après, le voile se lève un peu sur ce SMS, et Laïbi, Soral, Dieudonné, Moix, Blanrue et les autres sont en effet mis à nu : des porcs intégraux, des gâcheurs de contestation, des boutiquiers obséquieux, d'obscènes verrats...
Si L'Homme qui arrêta d'écrire méritait le Renaudot, Les Porcs 2 mérite le prix Nobel pour parvenir à déshabiller ce troupeau d'abrutis et les ridiculiser pour l'éternité.
Le silence des merdia (à part un timide article de Causeur) est parlant : mieux vaut capitaliser sur la porcherie des débuts, comme ce porcelet de Castex qui tente de s'engouffrer à leur suite sur Twitch, que d'oser regarder en face ceux qui ont pourtant représenté au tout début des années 2010 des ennemis publics de premier plan au point de mobiliser la classe politique de l'époque jusqu'au conseil d'État...
Brûlez Papacito, Conversano et tout ce gâchis de papier, et achetez ce vrai livre qui ne coûte que 65 € en allant le chercher au 7, place de l'Odéon.
Vous n'apprendrez pas que sur les porcs clés, bien que ce bouquin soit infiniment mieux documenté qu'un récent article de Mediapart qui se réveille avec la gueule de bois 10 ans trop tard pour comprendre l'ampleur du désastre, mais aussi sur le public, berné, qui s'est vu chier dans la boîte crânienne par ces ignobles salisseurs de vérité, et détourné de toute volonté d'action, enfermé dans une logique incapacitante, dissuadé par une rhétorique grotesque.
Des sociologues impuissants qualifient ces pauvres dupés de "crédules" mais Nabe révèle leur vraie nature : ils sont le fidèle reflet des prescripteurs des produits culturels, le symptôme flagrant d'une laideur et d'un mensonge généralisés.