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QU’EST-CE QUE L’ASPARTAME L’aspartame, vous connaissez ? Cet édulcorant est l’un des plus utilisés par l’industrie agroalimentaire. Il a été découvert en 1965 et mis sur le marché pour la première fois aux États-Unis en 1974. En France, il a été autorisé à partir de 1981. Or il a, dès son apparition, été accusé d’être dangereux pour la santé. Sclérose en plaques, crises d’épilepsie, tumeurs du cerveau… Qu’en est-il exactement ? Parce que vous vous préoccupez de votre poids, vous pensez que les succédanés sont meilleurs que le sucre pour votre santé ? Grave erreur… À première vue, c’est génial : se sucrer le bec sans subir l’inconvénients des calories ! Cependant, la liste des plaintes reliées à ce succédané du sucre ne cesse de s’allonger, particulièrement aux États-Unis, où on observe une importante consommation de produits « diète ». Pire, on sait maintenant que la consommation d’aspartame entraîne des effets secondaires allant du simple mal de tête à des tumeurs au cerveau… En effet, les statistiques américaines provenant du National Cancer Institute révèlent une hausse alarmante du nombre de tumeurs au cerveau : en 1983, 2,1% des cancers chez les hommes se situaient au cerveau ; en 1987, l’incidence était passée à 8,1% pour ces messieurs, grimpant même à 11,7% chez les femmes ! En creusant la question, les chercheurs ont constaté que cette forte hausse coïncide justement avec l’apparition, en 1983, des boissons gazeuses édulcorées à l’aspartame. Le débat pour son retrait du marché n’a pas cessé depuis. ADDITIF OU DROGUE L’aspartame a été découvert par hasard en 1965 au laboratoire Searle, aux États-Unis, par un scientifique qui cherchait à mettre au point un médicament contre les ulcères. En goûtant une pincée de sa poudre, il se serait rendu compte qu’elle avait un goût étonnamment sucré. Cette découverte était une bénédiction pour l’industrie alimentaire, qui cherchait une solution de rechange aux cyclamates et à la saccharine, interdits dans les aliments par le gouvernement depuis que des études chez les animaux ont révélé qu’ils entraînaient des cancers. Au Canada, ces deux édulcorants sont tout de même disponibles en sachets dans les épiceries, les pharmacies et restaurants. L’aspartame a été autorisé dans les aliments secs en 1981, puis dans les boissons gazeuses en 1983. Commercialisé sous le nom de Nutra Sweet et d’Égal, l’aspartame est un édulcorant synthétique modifié génétiquement et composé de deux acides aminés (composants des protéines), la phénylalanine et l’acide aspartique. Son pouvoir sucrant est 200 fois plus élevé que celui du sucrose. Pourtant, le cheminement de l’aspartame laisse plutôt un goût amer dans la bouche. Il a même des allures de conspiration, puisque le Pentagone a déjà nommé l’aspartame dans un inventaire d’armes chimiques ! En fait, tant G.D. Searle, la compagnie de produits chimiques et pharmaceutiques mentionnée précédemment, que Monsanto, maintenant propriétaire et fabricant d’aspartame, ont des liens tangibles avec la fabrication d’armes chimiques… DES ÉTUDES DOUTEUSES C’est en 1974 que l’aspartame est approuvé pour la première fois. À la suite de deux études démontrant que cette substance cause des tumeurs chez les animaux de laboratoire, l’autorisation est abrogée. Ces études n’ont jamais été réfutées depuis. En septembre 1980, après délibération, un comité de la Food and Drug Administration (FDA) se prononce contre l’aspartame. Quatre mois plus tard, G.D. Searle soumet dix nouvelles études « bidons », qui feront pencher la balance du côté de l’aspartame par un vote : celui du commissaire Arthur Hayes… qui sera plus tard engagé par Searle ! Selon le Dr Adrian Gross, ancien toxicologiste de la FDA, ces études sont foutaise. Il a noté que des décès d’animaux ont été cachés, que des tumeurs n’ont pas été rapportées et, dans certains cas, qu’elles ont même été extraites de l’animal qui, lui, a été remis dans l’étude ! En 1996, le médecin et professeur Ralph G. Walton, du collège de médecine de la NorthEastern Ohio University, décide d’analyser l’ensemble des études scientifiques reliées à la consommation d’aspartame. Ses observations parlent d’elles-mêmes : parmi 174 études analysées, 74 étaient financées par l’industrie de l’aspartame, 100% d’entre elles concluaient qu’il n’y avait aucun problème avec ce produit ! Cependant, sur 90 études indépendantes (non financées), 83 (92%) ont plutôt relevé un ou plusieurs problèmes reliés à l’usage de cet édulcorant. L’aspartame est l’objet de controverse depuis son apparition ; même son approbation relève d’une décision plus politique que scientifique. Mais avec des revenus se chiffrant dans les milliards de dollars par année, la compagnie Monsanto n’est pas prête de lâcher le morceau… DES EFFETS SECONDAIRES TROUBLANTS La liste des effets secondaires liés è la consommation d’aspartame est très longue. De plus, selon la revue Headhache de novembre 1997, des personnes particulièrement sensibles peuvent ressentir des effets avec de très faibles doses : une gomme à mâcher, par exemple, peut causer un mal de tête ! En 1994, la FDA avait déjà accumulé près de 7 000 plaintes d’effets secondaires reliés à l’aspartame (l’organisme ne veut d’ailleurs plus compiler les plaintes). Les plus fréquentes sont : maux de têtes (ce qui a été confirmé par plusieurs études), vertiges, vision embrouillée, changements d’humeur, douleurs au ventre et crampes musculaires. Aux États-Unis, des pilotes d’avion ont même perdu leur permis pour avoir manifesté ces symptômes dans les heures suivant l‘ingestion de boissons à l’aspartame. Des communiqués à cet effet ont d’ailleurs été émis dans les bulletins du U.S. Air Force et du U.S. Navy afin de prévenir le personnel de ce risque. Parmi les autres symptômes figurent les dépressions, les pertes de mémoire, les douleurs aux jointures, les troubles menstruels, les crises d’épilepsie et même quelques décès ! Et il ne s’agit là que d’une fraction des effets actuellement associés à la consommation d’aspartame, puisque la majorité des gens n’ont pas encore fait le lien entre leurs problèmes de santé et ce produit. Même s’ils le font, seul un léger pourcentage des gens et des professionnels de la santé prendra le temps de le rapporter aux autorités gouvernementales. En 1991, le National Institute of Health a publié une bibliographie, « Adverse Effects of Aspartame », énumérant pas moins de 167 raisons d’éviter l’aspartame. Une étude récente a également démontré que l’aspartame, tout comme le sucre, entraîne une calciurie, c’est-à-dire une perte de calcium dans les urines.
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