Reprise du message précédent :
Ah il a retrouvé son ancienne voix ?
J'ai pas vu le loup de Wall Street.
 
Y a un truc marrant avec Richard Darbois, c'est qu'il a doublé Stallone et Schwarzenegger, les deux égéries du film d'action des années 80, quand bien même il n'est normalement le doubleur d'aucun des deux.
 
Il double Stallone dans Demolition Man, et Schwarzy dans Commando et Predator. Ce qui est drôle, c'est que le héros de Predator 2 est Danny Glover, qui est habituellement doublé par Richard Darbois. Je me suis dit que Darbois doublait les deux héros des deux Predator, mais j'avais tort !
Dans Predator 2, Glover est bizarrement doublé par Med Hondo, aka "la voix de tous les noirs dans les 80's".
 
Pour info, le doubleur de Schwarzy est "normalement" Daniel Bereta, sauf dans le premier Terminator où il est doublé par Pascal Renwick, doubleur de Laurence Fishburne notamment.
 
SAUF QUE !
 
Laurence Fishburne étant noir, il a aussi eu droit à Med Hondo comme doubleur dans quelques films, comme Boys in the Hood !

Maintenant la voix des noirs c'est Thiery Desroses : il est la voix de Samuel L. motherfucking Jackson, Forest Whiteaker, Wesley Snipes, Martin Lawrence et il a récupéré aussi celle de Laurence "Burne de poisson".

Tain les blacks ont deux voix en France

David Prowse hors champs dans Orange Mécanique,il fait un gros souffle spatiale en soulevant ses altères ...Kubrick fait donc un clein d'oeil à son propre 2001.
Mais en écoutant attentivement Prowse accentue pas mal l'effet et...çà ressemble à Dark Vador qu'il jouera plus tard.
^^.

Trois. Y'a une nana qui fait toutes les afro-américaines  

Celle qui fait Woopie Goldberg ?  
 
Elle fait aussi toutes les argoniennes dans Oblivion, c'est vite relou.

il parait que de funes se faisait jamais doubler lors de ses "cascades" par exemple dans le petit baigneur quand il sortait du tracteur et tombait entier dans une flaque d'eau c'étiat lui  

tiens d'ailleurs dans le parrain c'est la fille de coppola qui est le bébé a baptiser.
 
elle jourera aussi dans le clip d'electrobank des chemical brothers

mais c'est pas elle qui performe la choré de gymnastique, le réalisateur c'est Spike Jonze l'auteur de "being john malkovitch"

3
Il y a aussi LA voix des blacks de séries, comme le noir dans Dr House et Gus dans psych

 
Ou Turk dans Scrubs, effectivement.
Mais celle-ci est plus récente.

Ou Benoit Allemane.
 
Y en a plein, en fait.

C'est Lucien Jean-Baptiste qui double il me semble

Quelque chose d'un peu différent mais que je voulais faire depuis quelques temps :
J'ai eu l'occasion de lire certain bouquins qui ont été adaptés au cinéma, parfois à la méconnaissance de beaucoup de gens, et j'ai donc envie de comparer livres et films. Risques de spoilers pour les bouquins et les films, mais pour éviter un post entier en spoiler, je mettrais simplement les spoiler livres dans les balises. Pour les films, je considère que ce sont des classiques, mais si vous ne les avez pas vus, n'hésitez pas à ne pas lire  
 

 
J'ai déjà mentionné Nothing Lasts Forever de Roderick Thorp dont est inspiré le scénario du film Die Hard / Piège de Cristal, mais où le héros (Joe Leland, un flic à la retraite) a été remplacé par John McClane, en pleine force de l'âge. On note aussi que dans le livre, Leland a une petite romance avec une hôtesse de l'air, et il est amusant de voir que dans le film, une hôtesse de l'air regarde John avec envie, mais c'est tout. Notons aussi que dans Die Hard 2, une hôtesse de l'air lui propose d'aller boire un verre. Un vrai tombeur de l'air, ce John/Joe.  
D'ailleurs, la demoiselle en détresse dans la tour de Nothing Lasts Forever est la fille de Joe, Steffy, et non sa femme Holly.
 
Il n'y a pas que la trame de base qui est tirée du bouquin, certaines scènes marquantes le sont aussi, comme le flingue scotché au dos, le "Now i have a machine gun" écrit sur le pull d'un terroriste mort dans l'ascenseur (sauf que Joe inscrit "Now WE have a machine gun" pour faire croire qu'ils sont plusieurs, et que le film a rajouté "Oh oh oh" ), le C4 accroché à la chaise balancée dans l'ascenseur, balancer un terroriste par la fenêtre pour attirer un flic.  
Y en a peut-être d'autres mais ça fait quelques temps que j'ai lu le bouquin.
 
Les âges sont chamboulés dans le film par rapport au livre. Comme je l'ai dit, Joe est retraité, mais Powell, le flic, est censé avoir 22 ans, et le chauffeur de la limousine, au contraire, est bien plus vieux. Hans Grueber est vaguement le même personnage même s'il n'a pas le même nom dans le livre (Anton Grueber). Ellis est aussi dans le bouquin, et il drague la fille de Leland comme il drague Holly. C'est aussi un connard dans le livre.
 
D'une manière générale, ce qui change, c'est le ton : John McTiernan dit dans les commentaires du DVD qu'il voulait faire un film "joyeux" (joyfull) avec des terroristes. Malgré des séquences plus tragiques (comme John qui s'excuse indirectement auprès de sa femme), c'est clairement le cas. On s'éclate à mater Die Hard. Le livre est assez dark et finit assez mal.
 

 

 
J'ai également eu l'occasion de lire, dans un ton VACHEMENT plus léger, The neverending story, ou L'histoire sans fin chez nous, bouquin d'un auteur allemand appelé Michael Ende. Détail amusant : il y a 26 chapitres, et le premier commence par la lettre A, puis le deuxième la B, etc jusqu'au 26e chapitre qui commence par Z. On note aussi que Bastien est un petit gros, ce qui n'est pas le cas dans le film mais aide à comprendre pourquoi il est martyrisé. La principale autre différence au niveau des personnages est celui d'Atreju, qui appartient à la race des Peaux-Vertes. Ce sont globalement des indiens (les parents d'Atreju ont été tués par un buffle violet) mais leur peau est verte...
 
Il raconte globalement l'histoire du film mais il y a une différence majeure : le film que nous connaissons se termine à la moitié du livre !
Je spoile la moitié du bouquin mais c'est l'exacte fin du film à quelques détails près : Bastien donne le nom de sa mère à la jeune impératrice afin de sauver le pays imaginaire. MAIS :
 

 
Ainsi, Bastien doit pénétrer dans l'impératrice le bouquin afin de recréer ce qui n'est plus, car en tant qu'enfant humain, il possède l'incroyable faculté de raconter des histoires. Il commence donc à inventer des histoires de fou (d'ailleurs cette partie du bouquin est excellente) et à chaque fois qu'il dit quelque chose, ça devient réel. Si par exemple il dit "La race des machinchose existait depuis 10 000 ans" et bah pouf, dans la tête de tous les habitants du Pays Imaginaire, les machinchoses existent et sont connus depuis 10 000 ans.  
 
Le deuxième film L'histoire sans fin reprend des éléments de la deuxième partie du livre. D'abord, Bastien va au Pays Imaginaire et y rencontre Atreju. Comme dans le livre, ils s'aiment au début mais une espèce de compétition malsaine s'installe entre les deux, chacun pensant que l'autre veut s'approprier tout le mérite et l'héroïsme. Ensuite, dans le livre, à chaque fois que Bastien invente une histoire, il oublie un peu plus son appartenance au monde réel et par conséquent, ses souvenirs. Dans le film ils ont transformé ça en une série de vœux que Bastien peut réaliser grâce à l'Oryne, mais il perd également ses souvenirs. Disons que c'est un peu la même chose.
De plus, la grande méchante du deuxième film est un personnage de la fin du livre, la sorcière Xayide. Elle a la capacité de contrôler tout ce qui est vide (ses soldats sont des armures vides qu'elle anime). Elle trompe également Bastien en se faisant passer pour gentille.
 
Voilà ce que je peux dire en comparaison des films et du livre. C'est un livre qui s'adresse aux enfants et à l'imaginaire (le pouvoir de la création par l'imaginaire, le voyage par la lecture, l'identification (et l'empathie) aux personnages, ce genre de choses). Mais c'est un livre parfois difficile à suivre, surtout à la fin, car les personnages qui semblent simples (la sorcière, le loup-garou) sont en fait excessivement plus complexes qu'ils n'y paraissent et représentent toujours des personnages au niveau méta-interprétatif, ils sont "plus" que ce qu'ils semblent être.
 

 
Pour conclure ce post (d'autres suivront), un compte-rendu plus court :
First Blood de David Morrell, qu'a déjà mentionné tull chull a donné le film First Blood plus connu chez nous sous le nom Rambo. D'ailleurs détail amusant : il n'existe pas de "Rambo 2" à proprement parler aux USA. Les trois films se présentent comme ça :
 - First Blood
 - Rambo : First Blood Part II
 - Rambo III
 
Bref, le film est assez fidèle au livre, mais je m'en souviens assez mal (c'est pour ça que je conclue vite fait là-dessus ). Le personnage s'appelle bien John Rambo et de mémoire, le livre est encore plus sombre que le film. Même littéralement : je crois me souvenir d'une tripotée de scènes se passant de nuit, quand bien même je crois qu'il n'y en a aucune dans le film. J'ai également ressenti en lisant le bouquin la vraie force de Rambo, c'est une putain de machine à tuer, tant qu'il est traqué, il ne se contente pas de leur faire peur en les blessant et en criant "Laissez moi partir et vous vivrez", il est dingue de chez dingue, mais seulement quant il est vraiment au pied du mur. Là, il se met à tuer plein de flics pour prouver qu'il est le plus dangereux des tarés.
 
Mais d'une manière générale je dirais que l'adaptation est très bonne. C'est pas évident de nous faire comprendre les pensées du personnage dans un film, mais je trouve qu'ils s'en sont bien sortis. On le voit avoir froid, faim, être désespéré, hanté par ses souvenirs, etc. C'est tout con, mais voir un héros se geler le cul moi ça me fait m'attacher à lui. Mais je dirais que contrairement au film, le Rambo du bouquin n'est pas vraiment le héros. En fait, ni lui ni le shérif ne sont de bonnes ou mauvaise personnes, et encore moins le héros ou le méchant du bouquin. Ce sont des types qui se traquent mutuellement, ce sont Ahab et sa baleine blanche dans Moby Dick, liés l'un à l'autre par on ne sait pas trop quoi d'ailleurs.
 
Le plus grande différence je pense est au niveau du colonel Trautman, qui n'est pas du tout l'espèce de père de substitution que Richard Crenna semble être pour Rambo dans le film. Il est simplement celui qui a créé ce genre de mecs, qui a inventé les techniques, mais il n'a pas directement entraîné Rambo. Il est même possible qu'ils ne se soient jamais vu.
 
Je ne spoile pas la fin vu que je ne m'en souviens pas du tout !
 
Merci à ceux qui ont lu jusque là en tout cas et désolé pour le pavé !

C'est vachement bien comme anecdote, si t'en as d'autres je prends!
Du coup pour rester dans le thème
Moi j'avais lu "je suis une légende", et en fait le film n'a pas grand chose à voir avec le bouquin. Spoiler pour ceux qui comptent lire le livre, qui est vraiment excellent.

D'ailleurs il est blanc et blond non le héros ?  
En tout cas j'ignorais le pourquoi du "je suis une légende", qui n'a pas vraiment de sens dans le film c'est vrai...

Voilà la suite !
 
Commençons par le livre The Omen, de David Seltzer, que nous connaissons sous le titre La Malédiction. Vous connaissez sûrement l'histoire de Damien, ce gosse qui serait en réalité l'antéchrist, le fils du diable, sur Terre pour annoncer l'apocalypse. J'ai beaucoup de choses à dire.
Notons d'abord que l'auteur, David Seltzer, est également le scénariste du film puisqu'aucun des deux (film et roman) ne sont vraiment une adaptation de l'autre. En fait, ils sont sortis à quelques semaines d'intervalle, le livre servant surtout de support marketing au film.  
 
Par conséquent, les deux sont très proches et je n'ai pas grand chose à dire au niveau du bouquin. L'enquête autour de la véritable mère de Damien va cependant beaucoup plus loin, et je me souviens d'un passage bien dégueulasse où :
 

 
Le roman a été écrit en un mois par David Seltzer. Il fait partie d'une série de cinq tomes, dont quatre adaptés au cinéma. Le cinquième tome ne prend bizarrement pas en compte le 4e et se poursuit là où le 3 s'est arrêté. C'est un bon livre, avec beaucoup de suspense, que je conseille à ceux qui recherchent un peu de frissons.
 
Cependant le film a beaucoup de faits amusants à noter. Le réalisateur, Richard Donner (que vous connaissez probablement plutôt pour L'arme fatale 1 à 4 et Superman) a refusé de tuer des poissons dans une scène où un bocal tombe par la fenêtre, et ils ont du utiliser de faux poissons sur sa demande. Les chiens de la fameuse scène du cimetière ont attaqué leur entraîneur durant le tournage ! Et les babouins fous dans la scène du zoo le sont parce que l'expert vétérinaire du tournage retenait "en otage" dirons-nous, le leader de la bande de babouins sur le siège arrière de la voiture que les singes attaquent. L'actrice jouant la mère de Damien, Lee Remick (qui joue d'ailleurs la femme de Joe Leland dans Le Détective !! C'est fou, non ? (Le Détective est un film où Frank Sinatra joue donc, sans le savoir, le même personnage que Bruce Willis 20 ans plus tard... Mais en portant son vrai nom cette fois-ci.)) était véritablement terrifiée par l'attaque et sa réaction de terreur dans le film est donc bien réelle.
 
Le film porte également un véritable passif étrange. Outre les chiens qui ont attaqué le type, on note aussi des lions qui se sont échappés durant le tournage de la scène du zoo, tuant un gardien du zoo. Richard Donner le réal et John Richardson, le responsable des effets spéciaux, ont tous les deux survécu à des accidents de voiture peu après le tournage. D'ailleurs, la copine de Richardson a été décapitée, et c'est lui qui a réalisé les effets spéciaux de la scène où le journaliste est décapité...  
Autre détail flippant, le père Brennan, se fait plus ou moins attaquer par la foudre avant d'être empalé. Or, David Seltzer et Gregory Peck (l'acteur jouant Richard Thorn) ont tous les deux été dans un avion bloqué par la foudre (deux avions différents hein). Et le producteur Harvey Bernhard a manqué d'être frappé par la foudre lors d'un tournage à Rome.
 
Je posterai plus tard les différences entre le livre et le film Starship Troopers.

Apparemment ils avaient prévu de rendre Atreju vert. Mais comme ils n'étaient pas satisfaits de la qualité du maquillage, ils ont préféré abandonner cette idée.

 
D'une manière générale le film n'est pas si mal, même en ayant lu le bouquin. Ça a du être une plaie à adapter, et ils ont choisi d'enlever ce qui était trop bizarre (notamment tous les passages avec l'oracle, les portes et tout, dans le livre sont très complexes) pour en faire un film qui parle énormément aux enfants, aussi bien visuellement, qu'au niveau de l'histoire, des personnages et des thèmes. C'est un bon film de fantasy pour les gosses.
 
J'ai eu l'occasion de lire Starship Troopers, de Robert Heinlein, écrit en 1959 ce qui ne nous rajeunit pas.
 

 
Le film du même nom est réalisé par Paul Verhoeven, mon réalisateur préféré, j'ai donc sauté sur l'occasion. Je ferais d'ailleurs un petit appendice sur Total Recall en fin de post. Il raconte l'histoire de Johnnie Rico, un jeune idéaliste dont le rêve est de s'engager dans l'armée pour combattre le pire ennemi des terriens au 21e siècle : les "bugs" ("punaises" dans la VF du bouquin) ou arachnides dans le film, des insectes gigantesques qui colonisent des planètes.
Le titre français du livre est Étoiles, garde à vous !, référence directe à une chanson de Guy Béart. Why not.
 
La première différence à noter entre livre et film est Rico lui-même, qui est clairement définit comme hispano-américain dans le livre. Il s'appelle Juan (dit "Johnnie" ) et parle notamment le Tagalog, la langue des philippines, mais il me semble que sa mère meurt lors de la destruction de Bueno Aires, donc je ne suis plus très sûr de sa nationalité. Il est le narrateur à la première personne et on suit l'évolution de sa carrière, depuis son engagement dans l'infanterie contre la volonté de ses parents, jusqu'à ce qu'il accède au rang d'officier, il me semble.
 
On retrouve beaucoup de choses du livre dans le film. D'abord, Verhoeven a très bien retranscrit le message pro-militariste du livre, même s'il en a fait une satire de la société (montrer l'embrigadement des foules comme une nécessité absolue pour mieux la critiquer). On retrouve la bataille de Klendathu, même si elle est très différente, et le personnage de Rasczak (son équipe est "Les têtes dures de Rasczak" ) incarné à l'écran par l'excellent Michael Ironside, mais il est moins présent dans le livre que dans le film où sa mort est mise en scène de manière dramatique. D'ailleurs, ce n'est pas lui qui fait cours à Rico au début du livre, mais un personnage appelé Jean Dubois qui a perdu son bras gauche (le film a donc mélangé les deux personnages). D'ailleurs on retrouve aussi le sergent Zim, incarné à l'écran par Clancy "Kurgan dans Highlander" Brown.
On retrouve très bien le thème du civisme, de la guerre et de l'engagement comme des droits ET des devoirs civiques. Le film cite même au mot près un passage du livre à ce sujet.
 
Mais la principale différence se situe au niveau de l'action. Étoiles, garde à vous ! n'est pas un livre d'action. C'est un livre très lent qui décrit énormément, même un peu trop à mon goût. En fait, l'auteur a énormément développé son monde futuriste et toutes les technologies qu'utilisent les soldats, comme ces scaphandres auto-propulsés permettant aux fantassins de se déplacer sur des planètes en faisant de grands bonds. Dans le film, ils ne se sont pas emmerdés et ont simplement dépeint les soldats comme s'ils étaient sur Terre avec une atmosphère, probablement afin d'aider l'identification des personnages et l'aspect dramatique des pertes humaines. Il y a plein de types de scaphandres tous décris en long et en large, plein de vaisseaux différents, et SURTOUT énormément de grades et d'échelons atteignables dans l'armée qu'a inventé Heinlein, à chaque fois qu'il introduit un personnage, on apprend son histoire à travers un cheminement dans les enchevêtrements de rôles et de grades au sein de l'armée.
 
Finalement, les batailles sont décrites avec des mouvements de troupe, plutôt comme un jeu de stratégie que comme un FPS, quoi. On apprend comme les militaires prennent à revers les punaises en larguant des troupes ici et pas ici, ce genre de chose.
 
C'est un bon bouquin mais je suppose qu'il faut aimer la SF militariste, ce qui n'est pas trop mon cas, et qu'il faut se plonger dans l'univers de Robert Heinlein plutôt que de lire un seul bouquin. Je voulais assouvir ma curiosité, c'est fait, mais je n'ai pas eu l'envie d'explorer plus loin son œuvre qui est tout de même remarquable et visionnaire. Elle n'est simplement pas faite pour moi !
 
Appendice : We Can Remember It for You Wholesale, de Philip K. Dick, qui a donné le film Total Recall de Paul Verhoeven.
 

 
Il s'agit d'une nouvelle, assez courte, qui porte plusieurs noms chez nous :  
 - De mémoire d'homme
 - Souvenirs garantis, prix raisonnables
 - Souvenirs à vendre (nom sous lequel je l'ai lue)
J'aime bien le titre "souvenirs garantis, prix raisonnables" qui fait aussi "affiche publicitaire" que le nom original. Le personnage est le même (Douglas Quaid) sauf qu'il n'est à aucun moment laissé entendre qu'il soit aussi balèze que Schwarzy dans le film. La société Rekal Inc (en français, MémoiRE) lui propose de lui implanter de faux souvenirs d'un voyage de deux semaines sur Mars car Quaid rêve de partir en vacances là-bas. Détail amusant : la société a l'habitude d'envoyer par la poste de faux souvenirs de voyage venant de Mars (photos, plantes, etc). C'est là qu'interviennent les plus gros changements par rapport au film.
 
Dans le film, l'expérience tourne mal, Schwarzy s'échappe, croit rentrer chez lui et se fait attaquer (notamment par sa femme), et se voit contraint de partir sur Mars. Alors que le film se déroule, on n'est jamais vraiment certain de ce qu'on voit : est-ce que c'est bel et bien le souvenir implanté dans sa mémoire (donc faux) ou est-ce que Quaid vit réellement ces aventures invraisemblables où il est le héros absolu, comme dans le programme qu'il avait demandé ?
 
En fait, dans le livre, l'expérience révèle aux types de chez Rekal des souvenirs enfouis dans la mémoire de Quaid, souvenirs dans lesquels Quaid semble être allé sur Mars, souvenirs qui ont bizarrement été effacés. Douglas est renvoyé chez lui, où il commence à s'interroger sur tout ça (il me semble que le type de Rekal le rembourse et le fout endormi dans un taxi qui le ramène chez lui, et comme le processus a été interrompu, Quaid se souvient être allé là-bas, alors qu'on est censer oublier le passage chez Rekal) et trouve même de vrais artefacts Martiens chez lui.
 
En fait, Quaid ne voyage à aucun moment sur Mars dans le livre, contrairement au personnage incarné par Schwarzy dans le film. La nouvelle se passe bel et bien sur Terre, et se déroule sur une assez courte période (pas plus d'un jour ou deux, je crois). Quaid est en fait inculpé d'un meurtre qu'il aurait commis sur Mars, et les souvenirs commencent à lui revenir petit à petit. Il se fait arrêter, s'enfuit, mais décide de se rendre. Dans un dialogue avec les flics, il leur propose de lui implanter d'autres faux souvenirs plus anciens pour oublier tout ça, à savoir, de réaliser son fantasme, celui d'être un milliardaire entouré de gonzesses.
 
Et c'est là que :
 

 
Comme Minority Report, une autre nouvelle de K.Dick adapté au cinéma en film d'action, Souvenirs à vendre n'est pas une nouvelle d'action. Il y a une ou deux bagarres mais le personnage est un type relativement normal à qui il arrive une couille, comme souvent chez Philip K. Dick. C'est une excellente nouvelle, trouvable facilement dans des recueils, et je la conseille à tout le monde, fan de SF ou non !

Pour "Souvenirs à Vendre", il me semble dans la nouvelle que

 
Sinon, perso je trouve tes posts très intéressants à lire  

 
Ouais justement je suis plus très sûr de ça, et tu as sûrement raison si tu t'en souviens aussi bien  
En plus j'ai lu beaucoup de nouvelles de K.Dick et j'ai tendance à les mélanger.
 
Il en a fait trop qui retournent le cerveau
 
Heureusement que Verhoeven a rajouté Michael Ironside qui se fait couper les bras.  
 

C'est un truc que j'ai dt déjà genre 1000 fois sur 15 forums différents, donc je vais le faire une fois de plus : c'est totalement à l'ouest d'amalgamer l'auteur et les idées qu'il présente dans son (ses) livre(s).
Je te conseille de lire d'autres choses de Heinlein. Notamment Révolte sur la lune où en gros t'as une vision très anarcho-coco de la société, un autre où t'as une vision hippie des choses (dont j'ai oublié le nom). Bref, c’est un auteur complet qui a énormément évolué et qui a toujours su se détacher de ses livres, chose que n'arrivent pas à faire les lecteurs. Et j'en ai peu marre qu'on le rabaisse à un vulgaire fasciste de bas étage.

Il a dit "message pro-militariste du livre", pas "message pro-militariste de l'auteur"

 
Comme je l'ai dit plus haut, merci pour les conseils mais non, je ne pense pas avoir plus tard l'occasion de lire d'autres livre de Heinlein car son style m'a un peu barbé.
Je ne prétends pas connaître les orientations de Robert Heinlein par la lecture de son œuvre, je parlais du ton du bouquin. Qu'on le veuille ou non, Starship Troopers distille un message pro-militariste, ne serait-ce que par l'embrigadement dont est victime Rico, et comme il est le narrateur, il parle en son nom.
 
Je ne dis pas que c'est ce en quoi croit Robert Heinlein.

Moi j'avais lu Jurassic Park juste avant la sortie du film. Le film est assez fidèle au bouquin, et certains passages qui n'apparaissent pas dans le 1 ont été repris dans le 2. La seule différence c'est que le truc de Crichton c'est de décrire tous les concepts scientifiques et toutes les technologies, on dirait vraiment que c'est un ingénieur le gars. A un moment les persos utilisent des écrans tactiles (futuriste, car on est en 1990) et y'a un mini-cours sur comment ça fonctionne un écran tactile. Chez lui on utilise pas le "ta gueule c'est magique".
Voilà, je fais pas plus long car c'est tout ce que je peux dire  

Y a quoi qui a été repris dans le 2, tu t'en souviens ou pas ?

La scène derrière la cascade avec le T-Rex qui tire la langue par exemple.
Y'en a sûrement d'autre, mais j'ai lu ça y'a plus de 20 ans  

J'avais lu le bouquin aussi, dans mes souvenirs le vieux qui créé le parc est beaucoup moins sympa dans le livre et, surtout qu'il fini bouffé par des petits dinosaures gros comme des poules (qu'on ne voit pas dans le film de mémoire mais qui sont omniprésents dans le livre). D'ailleurs de manière générale il y a beaucoup plus de dinosaures différents dans le bouquin, que le film a omi/remplacé pour des histoires de budgets.

Oui exact, il se fait bouffer par les compsognathus, j'avais oublié ce point de détail    
Et c'est une scène qui est reprise dans le 2 ça, c'est un chasseur qui se fait bouffer.

Et une gamine au début du 2 non (c'est suggéré) ?
Je suppose que ce sont les mêmes petits enfoirés  
 
"Oh ils sont mignons les p'tits machins là ! Tiens y en a deux. Et trois ? DouzAAAAAMONCULBORDELArrrrgh..."

Exact, c'est la scène d'ouverture du bouquin ça en plus. Le bouquin commence avec des compsognathus qui se sont échappé de l'île et qui bouffe une gamine sur une plage en Amérique du Sud.

Ok
 
Je posterai d'autres trucs plus tard, notamment La planète des singes.

Je sais pas si c'est vri mais à la fin d'un des épisodes de "Agece Tout Risque" ou ils sont das un avion  sur le sol en train de bourrer dans un aéroport on dirait qu'ils ont repris la même scène que celle du film "y a -t- il un pilote dans l'avion".  

Avec Dick, on n'est jamais sûr de rien  
 
Ce qui est assez angoissant au final.

 
Connaissant "Y a-t-il un pilote dans l'avion" (et toutes les conneries avec Leslie Nielsen), ce serait plutôt l'inverse non ?

Je pense pas que l'équipe de "l'agence tous risques" avait un tel budget

edit: rien qu'en vérifiant les dates
Y a t'il...:1980
L'agence tous risques: 1983

Je continue mes comparaisons livres / films avec la lecture de La planète des singes, de Pierre Boulle (1963).
 

 
Je prendrai bien sûr comme référence le film avec Charlton Heston.
 
On m'avait dit que c'était globalement un mauvais livre, mais j'ai bien aimé. Par contre, je suis d'accord pour dire que le film transcende l'œuvre d'origine en accentuant les thèmes très forts tels que l'obscurantisme, le fanatisme, et le message pacifiste.
La principale différence réside dans les singes eux-mêmes : dans le livre, ils parlent un langage qui leur est propre et le héros, Ulysse Mérou (sic), passe de nombreux mois à apprendre leur langage, par mimétisme puis grâce à Zira qui lui donne des cours.
 
Tout comme dans le film, son équipage est décimé et Mérou "apprivoise" une indigène, qu'il baptise Nova. Sauf qu'elle est évidemment nue la plupart du temps, tout comme Ulysse Mérou lui-même, mais il est normal que le film ait changé ça.  
 
Ensuite, l'autre différence majeure est la civilisation simiesque qui est bien plus développée que dans le film où ils semblent encore à un état assez primitif (vivant dans des huttes) : ici ils ont des villes, dans lesquelles Ulysse Mérou se balade (tout nu) et se sent observé de nombreuses façons différentes en fonction de son statut, qui évolue au fur et à mesure. Là où il reste un fuyard tout au long du film, il est adopté et présenté à la foule des singes dans le livre, mais il faut dire que l'unité de temps est différente puisque le livre se déroule sur des années entières.  
 
Ainsi Mérou a l'occasion de comprendre le fonctionnement très clivé de la société simiesque, mais le film montre (sans vraiment le développer, mais on le comprend facilement) également ces différences de statut, avec les gorilles qui sont les gardes et les geôliers, et les chimpanzés qui sont les hommes importants. Note amusante : Mérou développe une étrange relation pseudo amoureuse avec Zira tout en la décrivant comme laide et repoussante. Mais :
 

 
Le bouquin blablate parfois un peu, notamment avec les fouilles archéologiques, mais j'avais beaucoup aimé. Cependant le film a bien compris l'essence du film, et la rapidité de l'action l'a blockbusterisé et a permis de le faire connaître au lieu de n'être qu'un obscur film de SF.  
 
Il est trouvable en poche à 1€ dans les trucs genre Emmaüs ou braderies, je conseille donc à chacun de lui laisser une chance.

C'est marrant à chaque fois qu'on fait un film d'après un livre, après la sortie du film le livre revient dans les rayons avec en couverture des images du film. A tout les coup c'est ainsi

Oui et du coup beaucoup de couvertures du livre spoilent... la fin du film.

T'as des exemples de couv' qui spoilent le film ?

Par spoil, j'entends vraiment que ça te saute aux yeux et que ça te chie à la gueule la fin, et pas un simple sous-entendu que seuls ceux qui ont vu le support savent.

J'ai commencé une phrase et j'en ai écrit une autre finalement sans me relire, dans une quelconque urgence.
 
Je voulais finalement dire que les couvertures actuelles de La planète des singes spoilaient la fin du film, différente de celle du bouquin.
 
Cela dit, les pochettes DVD de La planète spoilent aussi.

Pour ceux qui l'ignorent, les scènes du démon à la première personne dans Evil Dead (où l'on voit le monde des yeux du démon se déplaçant à toute vitesse) ont été filmées par Sam Raimi... Sur une moto.
 
Il guidait la moto d'une main et tenait la caméra de l'autre.
Résultat : les assistants devant ouvrir les portes au dernier moment avant que le démon ne fonde dedans étaient évidemment en danger (ne pas se trouver derrière quand la moto déboule), et Raimi a failli tuer Bruce Campbell en lui roulant dessus. D'ailleurs, le cri de Ash quand il se fait bousculer par le démon à la fin du film est un vrai cri car il s'est mangé la moto.