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Auteur Sujet :

elephant

n°1435007
jamesou
R.I.P. Roger
Posté le 03-11-2003 à 14:32:09  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Prodigy a écrit :

Nan, référence à une fable indienne, dans laquelle des aveugles à qui on "montre" un éléphant doivent utiliser le toucher pour le "voir". Du coup, en le touchant la trompe, l'un des aveugles croit que c un serpent, en touchant la patte un autre croit que c un arbre, le troisième touche son corps et croit que c un mur, etc. En gros ça dit que parfois les problèmes ou les choses sont trop grosses pour qu'on les voie en entier, et qu'à prendre des petits bouts du problème on ne voit que des choses fausses.
 
Voilà pkoi "Elephant", selon Van Sant dans une interview américaine, je crois bien. Diane Keaton, qui produit le film, parle aussi de la phrase d'un journaliste américain, "parfois les problèmes sont trop gros pour etre ignorés, comme un elephant dans un salon" (de mémoire).  
 
Voilà ce que j'ai trouvé pour l'instant sur la signification du titre.
 
Prodigy


Citation :

L'énigme du titre
Le titre choisi par Gus Van Sant, Elephant, est une référence au film-homonyme de la BBC, réalisé en 1989 par Alan Clarke et centré sur la violence sectaire en Irlande entre Catholiques et Protestants. Le cinéaste avait choisi ce titre d'après l'image sacarstique du nez au milieu de la figure. Pour Gus Van Sant, "ces jeunes vivent à une époque différente, mais tout aussi violente".


De allociné : http://www.allocine.fr/film/fichef [...] 52588.html
 
Ptet qu'apres, le titre du film irlandais vient de la fable indienne

mood
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Posté le 03-11-2003 à 14:32:09  profilanswer
 

n°1435023
Prodigy
Posté le 03-11-2003 à 14:34:00  profilanswer
 

Oui y'a ça aussi.  
 
Prodigy

n°1437910
Gordon Shu​mway
Ça fout la frousse.
Posté le 04-11-2003 à 00:37:44  profilanswer
 

ZuL a écrit :

une mise en scene originale certes, mais qui n'a rien de novatricez ou d'epoustouflante (pas de quoi mériter une palme d'or)

Ca n'a rien à voir. La meilleure réalisation du monde, c'est celle qui est en adéquation avec son sujet; pas la peine d'être novateur ou époustouflant pour ça. ;)


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n°1437923
Profil sup​primé
Posté le 04-11-2003 à 00:46:40  answer
 

Gordon Shumway a écrit :

Ca n'a rien à voir. La meilleure réalisation du monde, c'est celle qui est en adéquation avec son sujet; pas la peine d'être novateur ou époustouflant pour ça. ;)


Je plussoie. Innover pour innover, en devenant inadapté au sujet, j'appelle ça de l'esbrouffe. :jap:

n°1437947
Profil sup​primé
Posté le 04-11-2003 à 01:07:06  answer
 

ZuL a écrit (dans le topic BlaBla) a écrit :

je ne suis pas pour virer les scenes qui servent a rien, mais la sur la 1ere heure du film c'est que ca.



Comme je l'ai dit auparavant : ces scènes sont "inutiles" dans le cadre de la progression dramaturgique. Mais je les trouve utiles si on se place en dehors de ce carcan.
 

Citation :

ce films c'est des clichés :
 
- les jeunes homos perturbés puceaux qui jouent a des jeux videos ou on tue des gens comme ca parce que c'est drole


Ils ne sont pas homos, ils s'embrassent parce qu'ils n'ont jamais embrassé auparavant, et parce qu'ils n'ont personne d'autre sous les bras.
 

Citation :

- la moche du coin qui est vraiment moche et qui sert a rien dans la vie (elle a tout pour elle)
- les athletes du lycée version  "je suis beau, les femelles sont a mes pieds"
- la poopoof qui se fait vomir en groupe apres avoir mangé 15 grammes d'endive
...


J'en ai déjà parlé. On a, a priori, des clicés, mais :
- contrairement à bon nombre de films, on a ici des clichés qui vivent. On perçoit l'humain derrière le cliché, alors que dans le teen-movie de base on en reste à l surface du cliché.
- il suffit de jeter un coup d'oeil sur un magazine "d'ados" pour voir l'importance des clichés dans la société. Nombre de personnes se réfèrent à des clichés, que ce soit en tant que modèles, ou pour caractériser leur entourage.
 
Alors, AMHA, ces clichés sont réels, voire même réalistes. Et à travers eux, c'est une certaine société qui est mise en question.
 

Citation :

des images vides (le ciel, les ados qui traversent le lycée dans tous les sens pendant 2 plombes)


Je n'ai pas trouvé ça "vide" du tout. On a une volonté de témoignage descriptif, qui se combine à une volonté de refus du montage dramatique, ce qui induit donc une vision dans laquelle "tout" est montré, aussi bien l'"utile" que l'"inutile", charge au spectateur de filtrer ce qu'il désire. Et pour ce faire, il faut aussi montrer des ados marchant dans un lycée.
 

Citation :

des personnages (qui jouent super bien, seul point positif que je vois au film) efleurés, aucune psychologie de la chose rien, d'la coquille vide.


Psychologiser les personnages, ce serait aller dans le sens d'une démonstration explicative. En leur mettant un (gros) background psychologique, on tendrait à répondre implicitement à un pourquoi, en donnant ouvertement des causes. D'autre part, une telle psychologisation reviendrait à considérer une poignée de cas très particuliers, là où le point de vue du film pemet d'englober toute la société (paradoxe du cliché qui, au final, se révèle plus universel que des non-clichés psychologisés). Sans oublier que la non-dramatisation revendiquée s'accorderait mal avec une psychologie "classique".
 

Citation :

une mise en scene originale certes, mais qui n'a rien de novatricez ou d'epoustouflante (pas de quoi mériter une palme d'or)...


Cf plus haut sur la nécessité "d'innover". Franchement, je préfère, largement, une mise en scène en adéquation avec son sujet, qu'un truc sensé être innovant mais parfaitement inadapté.
 
D'autre part, la Palme d'Or ne récompense pas forcément le film le mieux mis en scène (ça, c'est le Prix de la Mise en Scène, qui a effectivement été attribué à Elephant), mais le meilleur film.
 
Et pour l'originalité, je pense quand même que Elephant est incontestablement original, et risqué (il n'y a qu'à voir la tonne de commentaires négatifs à son sujet).
 

Citation :

tu parles de l'utilité des scenes a la progression dramaturgique, soit, mais le problème c'est qu'elles ne sont pas utiles a quoi que ce soit d'autre, si encore on entrevoyait un peu plus un début de commencement de psychologie des persos ca aurait été fabuleux mais la rien du tout.


Je l'ai déjà commenté : le choix du film est de refuser de faire dans la démonstration explicative, claire et nette, et de laisser au contraire le spectateur libre d'interpréter à sa guise (ce qui est souvent déroutant). En raison des codes établis, on s'attend en général à une progression dramatique, à ce que les scènes montrées aient forcément "un sens", bref à qu'on se fasse guider par le film. Rien de cela ici.
 

Citation :

si le message du film se résume a "certains ont une vie de merde mais ne font rien de mal, d'autres pas mais sont des assassins" et ben, comme je le disais, un court métrage aurait suffit.


Non, ça va au-delà. Il ne s'agit pas forcément d'une "vie de merde" (le lycée en question est même exemplaire), plutôt d'un malaise globalisé. Avec un déclencheur restant du domaine de l'inexpliqué, voire de l'inexplicable selon ce que le spectateur interprète.
Et, à côté de cela, il y a une réflexion sur la réprésentation de l'horreur, voire sur le cinéma tout court. Elephant, c'est aussi un film qui remet en question les principes habituels de la prise de position du réalisateur, de la progression dramatique (et donc du scénario), de la psychologisation des personnages de fiction, etc...
 
Que le film ne prenne pas position sur "l'histoire", ne veut pas dire qu'il ne prenne position sur rien.


Message édité par Profil supprimé le 04-11-2003 à 01:07:49
n°1437963
F@bek
6 SEASONS AND A MOVIE §§§
Posté le 04-11-2003 à 01:17:26  profilanswer
 

Goret a écrit :

...
- les jeunes homos perturbés puceaux qui jouent a des jeux videos ou on tue des gens comme ca parce que c'est drole[/quote]
Ils ne sont pas homos, ils s'embrassent parce qu'ils n'ont jamais embrassé auparavant, et parce qu'ils n'ont personne d'autre sous les bras.


 [:f@bek] moi j'ai vu dans cette séquence un clin d'oeil de ce cokin de GVS

n°1437968
Profil sup​primé
Posté le 04-11-2003 à 01:21:48  answer
 

f@bek a écrit :

[:f@bek] moi j'ai vu dans cette séquence un clin d'oeil de ce cokin de GVS


Il y a un "rapport" avec la séquence montrant un groupe d'élèves parlant de l'homosexualité. A savoir : à quoi ressemble, au fond, un homosexuel. A mettre en parallèle avec le fait que ces tueurs ne sont pas différentiables de leurs victimes.
(et à noter aussi qu'on est interrogé sur la notion d'homosexualité : où cela commence-t-il, par une simple embrassade ? Là aussi, on voit ce que l'on veut bien voir).

n°1437990
Profil sup​primé
Posté le 04-11-2003 à 01:42:39  answer
 

ZuL a écrit :

[il fait pas de fausses notes mais c'est mal joué :)]


Ce qui, d'ailleurs, est réaliste : on ne s'attend pas à ce qu'un ado lamdba joue Beethoven comme Wilhelm Kempff (remplacer par tout autre grand pianiste selon les goûts).

n°1437994
F@bek
6 SEASONS AND A MOVIE §§§
Posté le 04-11-2003 à 01:45:54  profilanswer
 

Goret a écrit :


Il y a un "rapport" avec la séquence montrant un groupe d'élèves parlant de l'homosexualité.


c'est un point de vue cohérent c vrai :jap:  
 
cependant GVS est ouvertement gay (je fais du outing en disant ça, outre atlantik il est même considéré comme un "réalisateur gay" )
il a déja placé des scènes ambigues dans le passé:
-la scène de masturbation kil a rajouté a PSYCHO (remake, dans son ensemble, franchement inutile ) n'est pas anodine
 
bref ça me dérange pas, ça me fait plutot rire (Ozon, Almodovar et bien d'autres réalisateurs gay font pareil)

n°1437996
Profil sup​primé
Posté le 04-11-2003 à 01:47:06  answer
 

Moi, perso, qu'un réalisateur soit gay ou pas, j'en ai rien à f... (perche inside, certes)

mood
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Posté le 04-11-2003 à 01:47:06  profilanswer
 

n°1438160
morgoth1
Agathe ze Céleste powah§§§
Posté le 04-11-2003 à 08:37:30  profilanswer
 

ZuL a écrit :


 
[il fait pas de fausses notes mais c'est mal joué :)]


 
C'est dans sa façon de jouer que je perçoit toute la gravité de sa situation mentale.
 
C'est ça qui fait que pour moi cette scène est magnifique. Je sentais littéralement son mal-être :)


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n°1438202
Gordon Shu​mway
Ça fout la frousse.
Posté le 04-11-2003 à 09:00:36  profilanswer
 

Goret a écrit :

J'en ai déjà parlé. On a, a priori, des clicés, mais :
- contrairement à bon nombre de films, on a ici des clichés qui vivent. On perçoit l'humain derrière le cliché, alors que dans le teen-movie de base on en reste à l surface du cliché.
- il suffit de jeter un coup d'oeil sur un magazine "d'ados" pour voir l'importance des clichés dans la société. Nombre de personnes se réfèrent à des clichés, que ce soit en tant que modèles, ou pour caractériser leur entourage.
 
Alors, AMHA, ces clichés sont réels, voire même réalistes. Et à travers eux, c'est une certaine société qui est mise en question.

Et puis, les personnages suivis ne sont pas des "personnages-clés" (à part les deux tueurs, et encore); cesont juste des échantillons représentatifs. Et les ados, par le biais de la télé, du ciné ou des magazines, font leur propre caricatures.
 
A cet âge, on s'identifie à un acteur ou un chanteur, plus facilement qu'on cherche ce qui nous plaît vraiment. D'où cette auto-caricature (les ados influences le look, le look influence les ados; c'est le serpent qui se mort la queue - ou, devrais-je dire, l'éléphant qui se mord la trompe)...
 
C'est le cas du black à la fin (Bradley?), deshumanisé, peut-être par la violence des médias; de la blonde "qui chante bien même si on la critique" (cf la scène au self), qui s'enferme à la fin dans les toilettes comme dans son monde, persuadée qu'elle y sera en sécurité. Pareil pour la moche, qui plutôt de relver la tête, préfére foncer vers ce qu'on attend d'elle: opprimée, solitaire, elle récupère un boulot à son image, dans un lieu où ceux qui la briment ne vont pas ou peu.


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n°1438405
Prodigy
Posté le 04-11-2003 à 10:25:14  profilanswer
 

Goret a écrit :

Comme je l'ai dit auparavant : ces scènes sont "inutiles" dans le cadre de la progression dramaturgique. Mais je les trouve utiles si on se place en dehors de ce carcan.


 
Moi je ne les trouve pas intules du tout. Y'a un travail géographique, une minutie qui est assez bluffante. Van Sant place ses caractères sur l'échiquier (spatial et temporel) de son film. C'est un puzzle progressif, d'où ces plans longs et apparemment inutiles de gens qui marchent. Ca ne sert pas à rien, d'une part ça aide à l'immersion dans le rythme du film, secundo ça permet à Van Sant de mettre en place la terrible mécanique finale.
 
Enfin c mon avis perso.
 
Prodigy

n°1438443
Prodigy
Posté le 04-11-2003 à 10:37:27  profilanswer
 

ZuL a écrit :

en gros ce que tu dis la c'est que pendant 1h21 il enfonce des portes ouvertes.


 
Il n'enfonce aucune porte ouverte, il pose un contexte. Libre à toi de l'analyser ou de te contenter, comme tu le fais, de la surface. C'est dit dans le film, avec ce débat sur les homosexuels auquel faisait référence Goret : soit tu creuses derrière les apparences, soit tu te contentes de l'extérieur.
 
Je sais qu'on est habitué à un cinéma bêta où chaque intention, chaque "message", chaque signifiant nous est asséné avec la finesse d'un marteau piqueur et souligné 4 fois au stabilo vert fluo pour que même le crétin du fond qui parle avec son voisin comprenne bien, alors un film qui ne prend pas ses spectateurs pour des demeurés à qui il faudrait asséner des thèses, ça change. Plutôt que de t'expliquer un fait divers par les démonstrations habituelles, en orientant ta décision par l'accumulation de faits (méthode didactique habituelle de 99,9% des films et documentaires, Michael Moore compris) il estime que les tenants sont suffisants pour te faire ta propre analyse des aboutissants. C'est une lecture non orientée qui peut surprendre dans la mesure où on s'attend de sa part à un commentaire, mais je trouve ça beaucoup plus courageux. L'anti-JFK (le film de Stone) en quelque sorte.
 
En bref il n'enfonce pas de portes ouvertes, au contraire, il les entrouvre et te laisse choisir tes propres conclusions. Enfin c'est mon avis.
 

Citation :

la position il l'a prise, en faisant sourire l'ado tueur pendant son acte [ajoute a ca le am stram gram final] il l'a direct placé dans la categorie psychopathe sadique. Donc en gros il psychologise UN perso du film sur 5 minutes ce qui le détache totalement de son but initial.


 
Tu vois, "psychopathe sadique", tu ramènes ça aux clichés habituels des reportages TF1. C'est précisément ça qu'il faut éviter, à mon sens. Ce n'est pas un psychopathe sadique, c'est un jeune qui s'amuse (ils le répètent plusieurs fois, "have fun", "did you have fun" etc). Un jeune perturbé, qui n'a plus aucun repères, un jeune dévié par beaucoup de choses, mais pas un "psychopathe sadique", c'est totalement réducteur.
 

Citation :

j'ai vraiment eu l'impression que tout ca c'etait pour gagner de la minute (certaines scenes sont justifiées, d'autres pas a mon sens, expl : le sportif du début qui traverse tout le bahut + le photographe qui fait la meme chose, pkoi deux fois ? le spectateur est pas stupide).


 
Simple construction (entre autre, pour moi c pas que ça comme je l'ai expliqué dans mon post précédent) des repères géographiques pour le spectateur. Comme ça à la fin tu n'es jamais perdu, tu sais où se trouve la bibliothèque, la cafétéria, etc. C'est con à dire mais c'est super important dans un film qui repose beaucoup, comme celui là, sur l'espace. Il pourrait le faire autrement, bien sûr, mais ça induit un certain rythme au film, tout comme je trouve que ça lui donne de la vie.
 

Citation :

les clichés ne sont pas vivants, ils ne parlent pas ou peu, on les cloitre dans leur role de clichés (l'ado chiqué qui dit rien, la moche qui dit rien quand les poopoofs se foutent de sa gueule), des natures mortes quoi.


 
Vu le peu de dialogue global du film (le top c'est les 3 nanas, elles doivent cumuler 99% des dialogues du film) c'est pas trop gênant :/
 

Citation :

et je le redis, le jugement il le porte, alors c'est pas la peine de le cacher sous une montagne de "il veut rester neutre blablabla"


 
En quoi il porte un jugement ?
 
Prodigy

n°1441181
Profil sup​primé
Posté le 04-11-2003 à 19:15:45  answer
 

Prodigy a écrit :

Moi je ne les trouve pas intules du tout.


Je les trouve également indispensables, mais AMHA pas au plan de "l'utilité scénaristique" stricte (telle qu'on l'apprend dans les écoles, avec la tension les rebondissements et patati et patata). C'est typiquement le genre de scène qu'on recommanderait de couper au montage, dans le cadre d'un film obéissant aux codes habituels. Mais Elephant n'obéit pas aux codes habituels (et c'est tant mieux :)).
 

Citation :

Y'a un travail géographique, une minutie qui est assez bluffante.


Ca, c'est clair. Tiens, clin d'oeil : on a une scène avec le plan des tueurs, je pense que Van Sant a aussi beaucoup préparé le plan des déplacements de ses personnages.
 

Citation :

Van Sant place ses caractères sur l'échiquier (spatial et temporel) de son film. C'est un puzzle progressif, d'où ces plans longs et apparemment inutiles de gens qui marchent. Ca ne sert pas à rien, d'une part ça aide à l'immersion dans le rythme du film, secundo ça permet à Van Sant de mettre en place la terrible mécanique finale.


Pour l'immersion, oui, c'est clair, et pour la mise en place progressive aussi (je vois ça comme des chemins qui se croisent par "hasard", et s'arrêtent donc par ce même hasard - un peu comme des "trajets de vie", sauf qu'ici c'est matérialisé).
 
Je voulais juste noter que, par rapport aux schémas habituels de la dramaturgie, ces plans sont "inutiles" (on aurait coupé dedans, pour en montrer des bribes, suffisamment pour que le spectateur ne soit pas perdu dans la spatialisation, et "pas trop" parce qu'à la base, le spectateur lambda n'aime pas les plans "longs" ). Mais, pour la "dramaturgie" de ce film anti-dramatique, c'est nécessaire (ça prend justement le contrepied, d'ailleurs).

n°1441248
Coxwell
Posté le 04-11-2003 à 19:29:56  profilanswer
 

J'ai déjà exprimé un tant soi peu mon opinion sur le topic de Prod', je vais pas répéter ce que d'autres ont déjà exprimer ici.
 
juste ajouter un détail:
Je pense que Van sant s'adresse tout particulièrement à la science du profilage, et glisse une attaque particulière à quiconque voudrait enfermer la psychologie de telle ou telle personne dans des tiroirs. L'être humain est unique, sa pensée complexe, faite d'imprévus, d'imprévisibilité, il est inutile de vouloir la ranger dans des catégories prédéterminées.  
C'est cette propriété de la pensée humaine qui empêche de construire un schéma stéréotypée des actions et des comportements.
 
Le film est passionnant, et particulièrement sobre. La redoutable opposition entre la simplicité de la mise en scène et la charge du thème, renforce inéluctablement les derniers plans. Magistral.
 
:)


Message édité par Coxwell le 04-11-2003 à 19:31:07
n°1441337
Profil sup​primé
Posté le 04-11-2003 à 19:56:51  answer
 

ZuL a écrit :

en gros ce que tu dis la c'est que pendant 1h21 il enfonce des portes ouvertes.


Hum... note, déjà, qu'il est extrêmement rare qu'une personne soit la première à aborder une idée. De ce fait, presque toutes les oeuvres artistiques traitent de sujets qui n'ont rien de très neuf.
 
Ce qui est intéressant, en fin de compte, ce n'est souvent pas uniquement ce qui est traité, mais aussi la façon dont c'est traité. Et c'est la combinaison des deux qui fait la force de l'oeuvre, et/ou sa richesse.
 
Dans le cas particulier d'Elephant, on a, sous une surface a priori simple, des thèmes qui sont loin d'être superficiels. Et j'ai presque tendance à penser que le massacre de Columbine n'est pas le coeur du film - le coeur du film serait plus dans la représentation que chacun a de soi-même et des autres, ce qui ramène à la société. Question qui donnerait la clef du massacre (car pour qu'il y ait ce crime, il a bien fallu une rupture quelque part, au niveau de cette représentation de l'humain).
 

Citation :

la position il l'a prise, en faisant sourire l'ado tueur pendant son acte [ajoute a ca le am stram gram final] il l'a direct placé dans la categorie psychopathe sadique. Donc en gros il psychologise UN perso du film sur 5 minutes ce qui le détache totalement de son but initial.


Je n'appelle pas ça "psychologiser". Tu noteras d'abord que, au cinéma, la plupart des "psychopathes sadiques" agissent avec un motif bien défini (cf The Silence of the Lambs, cf Seven, etc...). Et qu'en général, on aime bien coller une étiquette à chaque meurtrier, peut-être parce que ça rassure.
 
Là, on n'a pas de portrait psychologique, on a seulement un fait : un meurtrier qui met ses victimes en joue, et y prend du plaisir. Plaisir qui semble parfaitement gratuit, arbitraire, pas expliqué par une quelconque pulsion sexuelle ou autre.
 

Citation :

j'ai pas non plus aimé le principe suivant :  
 
on a une scene ou on voit momoche trainer son chariot de bouquins puis le ranger ds la biblio
 
puis la scene ou l'autre prends la pose dans le couloir et momoche qui passe
 
puis la meme scene mais point de vue momoche mais qui arrive ds la biblio et qui se fait refourguer son chariot de bouquins
 
puis encore une fois la scene de la pose ds le couloir.
 
j'ai vraiment eu l'impression que tout ca c'etait pour gagner de la minute (certaines scenes sont justifiées, d'autres pas a mon sens, expl : le sportif du début qui traverse tout le bahut + le photographe qui fait la meme chose, pkoi deux fois ? le spectateur est pas stupide).


Pourquoi deux fois ? Parce que, pourquoi une fois ?
 
On a déjà fait le choix de montrer l'intégralité d'un parcours, sans le couper, pour un des personnages. Pourquoi, alors, cela devrait-il l'être pour les autres ? Ne le faire qu'une fois, ce serait manquer d'homogénéité, voire de cohérence.
 

Citation :

les clichés ne sont pas vivants, ils ne parlent pas ou peu, on les cloitre dans leur role de clichés (l'ado chiqué qui dit rien, la moche qui dit rien quand les poopoofs se foutent de sa gueule), des natures mortes quoi.


Je remarque cependant que, si l'ado chiqué ne dit rien sur le coup, il agit par la suite (que cela ait un lien avec le fait de se prendre des boulettes de papier mâché ou pas). :whistle:
 
Je note aussi, pour l'avoir moi-même vu, que les souffres-douleur subissent souvent en silence. Ce qui rend donc cette description réaliste. Et d'un point de vue logique : si un souffre-douleur l'ouvre, et que ça cesse, il n'en est plus un. Et si ça ne cesse pas, est-ce utile de continuer à protester ?
 

Citation :

bref, pour moi un beau gachis.


Pour moi, un très bel essai transformé.
 

Citation :

et je le redis, le jugement il le porte, alors c'est pas la peine de le cacher sous une montagne de "il veut rester neutre blablabla"


Je ne vois pas de "jugement", je vois des pites, des ouvertures, des possibilités, que le spectateur doit creuser de lui-même. S'il en reste au cliché, c'est son choix, mais il peut aller au-delà.

n°1441398
Profil sup​primé
Posté le 04-11-2003 à 20:15:26  answer
 

(on est globablement d'accord, mais je commente un peu quand même [:goret])
 

Prodigy a écrit :

Il n'enfonce aucune porte ouverte, il pose un contexte. Libre à toi de l'analyser ou de te contenter, comme tu le fais, de la surface. C'est dit dans le film, avec ce débat sur les homosexuels auquel faisait référence Goret : soit tu creuses derrière les apparences, soit tu te contentes de l'extérieur.
 
Je sais qu'on est habitué à un cinéma bêta où chaque intention, chaque "message", chaque signifiant nous est asséné avec la finesse d'un marteau piqueur et souligné 4 fois au stabilo vert fluo pour que même le crétin du fond qui parle avec son voisin comprenne bien, alors un film qui ne prend pas ses spectateurs pour des demeurés à qui il faudrait asséner des thèses, ça change. Plutôt que de t'expliquer un fait divers par les démonstrations habituelles, en orientant ta décision par l'accumulation de faits (méthode didactique habituelle de 99,9% des films et documentaires, Michael Moore compris) il estime que les tenants sont suffisants pour te faire ta propre analyse des aboutissants. C'est une lecture non orientée qui peut surprendre dans la mesure où on s'attend de sa part à un commentaire, mais je trouve ça beaucoup plus courageux. L'anti-JFK (le film de Stone) en quelque sorte.


Sur ce point, je partage entièrement ton avis : au lieu de guider le spectateur dans une démonstration plus ou moins contraignante manipulante, on a des faits, bruts ou presque, et c'est à soi de faire le "boulot".
 
Par contre, on aurait tort de penser que Van Sant laisserait ainsi le spectateur entièrement libre d'y plaquer n'importe quoi : les faits relatés par le film indiquent quand même certaines directions, ou indiquent que d'autres ne sont pas les bonnes. Bref : on pose des questions, qui, ensemblent, orientent dans certains sens, mais on ne donne jamais LA solution (tiens, j'ai presque l'impression de parler de 2001 [:goret]).
 

Citation :

En bref il n'enfonce pas de portes ouvertes, au contraire, il les entrouvre et te laisse choisir tes propres conclusions. Enfin c'est mon avis.


C'est aussi le mien. :jap:
 

Citation :

Tu vois, "psychopathe sadique", tu ramènes ça aux clichés habituels des reportages TF1. C'est précisément ça qu'il faut éviter, à mon sens. Ce n'est pas un psychopathe sadique, c'est un jeune qui s'amuse (ils le répètent plusieurs fois, "have fun", "did you have fun" etc). Un jeune perturbé, qui n'a plus aucun repères, un jeune dévié par beaucoup de choses, mais pas un "psychopathe sadique", c'est totalement réducteur.


Ce qui me semble en effet clair, c'est qu'il ne s'agit pas du psychopate sadique des clichés. Ici, le sadisme semble plutôt enfantin, "ludique" en quelque sorte - si "sadisme" il y a.
 
Maintenant, n'ayant pas fait d'études de psychologie, je ne saurais pas dire ce qu'un "psychopathe sadique" est réellement, donc peut-être en est-il un (de même qu'il peut ne pas l'être). Le film ne tranche pas vraiment sur ce fond psychologique, il laisse les choses ouvertes - et permet ainsi d'explorer plusieurs pistes.
 

Citation :

Simple construction (entre autre, pour moi c pas que ça comme je l'ai expliqué dans mon post précédent) des repères géographiques pour le spectateur. Comme ça à la fin tu n'es jamais perdu, tu sais où se trouve la bibliothèque, la cafétéria, etc. C'est con à dire mais c'est super important dans un film qui repose beaucoup, comme celui là, sur l'espace. Il pourrait le faire autrement, bien sûr, mais ça induit un certain rythme au film, tout comme je trouve que ça lui donne de la vie.


Moi, perso, question espace je ne m'y retrouve pas si bien que ça (sans-doute une question de sens de l'orientation). Mais, comme tu le dis, il n'y a pas que ça. ;)

n°1441430
jamesou
R.I.P. Roger
Posté le 04-11-2003 à 20:27:56  profilanswer
 

Goret a écrit :

(on est globablement d'accord, mais je commente un peu quand même [:goret])
 
 
Sur ce point, je partage entièrement ton avis : au lieu de guider le spectateur dans une démonstration plus ou moins contraignante manipulante, on a des faits, bruts ou presque, et c'est à soi de faire le "boulot".
 
Par contre, on aurait tort de penser que Van Sant laisserait ainsi le spectateur entièrement libre d'y plaquer n'importe quoi : les faits relatés par le film indiquent quand même certaines directions, ou indiquent que d'autres ne sont pas les bonnes. Bref : on pose des questions, qui, ensemblent, orientent dans certains sens, mais on ne donne jamais LA solution (tiens, j'ai presque l'impression de parler de 2001 [:goret]).
 

Citation :

En bref il n'enfonce pas de portes ouvertes, au contraire, il les entrouvre et te laisse choisir tes propres conclusions. Enfin c'est mon avis.


C'est aussi le mien. :jap:
 

Citation :

Tu vois, "psychopathe sadique", tu ramènes ça aux clichés habituels des reportages TF1. C'est précisément ça qu'il faut éviter, à mon sens. Ce n'est pas un psychopathe sadique, c'est un jeune qui s'amuse (ils le répètent plusieurs fois, "have fun", "did you have fun" etc). Un jeune perturbé, qui n'a plus aucun repères, un jeune dévié par beaucoup de choses, mais pas un "psychopathe sadique", c'est totalement réducteur.


Ce qui me semble en effet clair, c'est qu'il ne s'agit pas du psychopate sadique des clichés. Ici, le sadisme semble plutôt enfantin, "ludique" en quelque sorte - si "sadisme" il y a.
 
Maintenant, n'ayant pas fait d'études de psychologie, je ne saurais pas dire ce qu'un "psychopathe sadique" est réellement, donc peut-être en est-il un (de même qu'il peut ne pas l'être). Le film ne tranche pas vraiment sur ce fond psychologique, il laisse les choses ouvertes - et permet ainsi d'explorer plusieurs pistes.
 

Citation :

Simple construction (entre autre, pour moi c pas que ça comme je l'ai expliqué dans mon post précédent) des repères géographiques pour le spectateur. Comme ça à la fin tu n'es jamais perdu, tu sais où se trouve la bibliothèque, la cafétéria, etc. C'est con à dire mais c'est super important dans un film qui repose beaucoup, comme celui là, sur l'espace. Il pourrait le faire autrement, bien sûr, mais ça induit un certain rythme au film, tout comme je trouve que ça lui donne de la vie.


Moi, perso, question espace je ne m'y retrouve pas si bien que ça (sans-doute une question de sens de l'orientation). Mais, comme tu le dis, il n'y a pas que ça. ;)


 
Super avatar et super citation associée ;)  
C koi d'ailleurs la comptine entiere?
Am Stram Gram, pique et pique et Colegram, bourre et bourre et ratatam, Am Stram gram.

n°1441477
Profil sup​primé
Posté le 04-11-2003 à 20:40:08  answer
 

Jamesou a écrit :

Super avatar et super citation associée ;)


(c'est aussi en rapport avec mon statut de modal [:yopyopyop] - second degré, hein)
 

Citation :

C koi d'ailleurs la comptine entiere?
Am Stram Gram, pique et pique et Colegram, bourre et bourre et ratatam, Am Stram gram.


Eenie, meenie, minie moe.
Catch a tiger by the toe.
If he hollers, let him go.
Eenie, meenie, minie moe.
 
(j'ai fait une bourde ortho dans ma citation associée)


Message édité par Profil supprimé le 04-11-2003 à 20:41:19
n°1442319
jamesou
R.I.P. Roger
Posté le 04-11-2003 à 22:45:54  profilanswer
 

.


Message édité par jamesou le 04-11-2003 à 22:47:31
n°1442323
jamesou
R.I.P. Roger
Posté le 04-11-2003 à 22:46:12  profilanswer
 

Goret a écrit :


(c'est aussi en rapport avec mon statut de modal [:yopyopyop] - second degré, hein)
 

Citation :

C koi d'ailleurs la comptine entiere?
Am Stram Gram, pique et pique et Colegram, bourre et bourre et ratatam, Am Stram gram.


Eenie, meenie, minie moe.
Catch a tiger by the toe.
If he hollers, let him go.
Eenie, meenie, minie moe.
 
(j'ai fait une bourde ortho dans ma citation associée)


 :jap:  
Ca veu dire koi le verbe to holler ici?

n°1444104
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 05-11-2003 à 13:15:14  profilanswer
 

Yop ma caille a écrit :


 
Donc tu n'as pas aimé tout ce que j'ai aimé :D  

Pareil [:ddr555]


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Rock'n Roll - New Noise
n°1444134
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 05-11-2003 à 13:18:36  profilanswer
 

"Elephant in the living room" étant à la base l'expression utilisée en Irlande pour qualifier un énorme problème dont on ne parle jamais, comme l'alcoolisme du père... Ou la violence inhérente à la jeunesse américaine.


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Rock'n Roll - New Noise
n°1445685
jamesou
R.I.P. Roger
Posté le 05-11-2003 à 17:06:58  profilanswer
 

Lorelei a écrit :

"Elephant in the living room" étant à la base l'expression utilisée en Irlande pour qualifier un énorme problème dont on ne parle jamais, comme l'alcoolisme du père... Ou la violence inhérente à la jeunesse américaine.


 ;)  Bien joué! j'avais pas vu cette analogie dans le film  ;)

n°1475486
Loom the G​loom
Even coders get the blues...
Posté le 11-11-2003 à 21:29:59  profilanswer
 

Vu cet après midi, j'en suis resorti extrêmement déçu... :/


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n°1475535
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 11-11-2003 à 21:34:55  profilanswer
 

Loom the gloom a écrit :

Vu cet après midi, j'en suis resorti extrêmement déçu... :/


 
mais encore ? Décu de quoi ?


---------------
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°1475608
Loom the G​loom
Even coders get the blues...
Posté le 11-11-2003 à 21:42:15  profilanswer
 

Yop ma caille a écrit :


 
mais encore ? Décu de quoi ?


 
Ben ma foi c'est assez dur à exprimer, d'ailleurs je n'ai pas réussi à en discuter sur le coup avec la personne qui m'a accompagné.
 
Déja la fin abrupte m'a un peu surpris. Je ne sais pas comment j'aurais aimé que ça se finisse, mais bon, là je pense qu'il manque un petit quelque chose.
Et c'est d'ailleurs l'impression générale que j'ai du film, il manque quelque chose. On attend tout le film le déclic qui finalement ne se produira jamais.
Passons sur la réalisation qui, sans être exceptionelle, est tout à fait correcte. L'interprétation de même, pour des acteurs non pro.
Je suis assez d'accord avec les personnes qui ont relevé les immenses "vides" dans ce film. De longs plans qui n'apportent pas grand chose et qui truffent ce film à la durée déja bien courte. N'y avait-il pas matière à apporter un peu plus d'informations sur ce sujet ?
 
Autant je trouve que tout ce qui tourne autour du drame est plutot bien amené, autant l'évènement en lui même est trop vite expédié.
Malgré tout, je ne dirais pas que je n'ai pas aimé, mais je suis déçu, j'attendais autre chose et je regrette un peu le résultat final.
 
Mais ce n'est que mon avis :jap:


---------------
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n°1475629
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 11-11-2003 à 21:44:28  profilanswer
 

ok :jap:
 


---------------
Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons, mais il ne faut pas oublier qu'ils le sont.
n°1475647
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 11-11-2003 à 21:46:43  profilanswer
 

Justement, cette impression d'assister à une tranche de vie, coupée nettement au début et à la fin, fait pour moi l'originalité de ce film.


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Rock'n Roll - New Noise
n°1475654
Loom the G​loom
Even coders get the blues...
Posté le 11-11-2003 à 21:47:24  profilanswer
 

Lorelei a écrit :

Justement, cette impression d'assister à une tranche de vie, coupée nettement au début et à la fin, fait pour moi l'originalité de ce film.  


 
ben concernant cette coupure de fin, crois moi, dans la salle, c'était stupéfaction générale... [:spamafote]


Message édité par Loom the Gloom le 11-11-2003 à 21:47:56

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n°1475694
lorelei
So goddamn slick it's a sin
Posté le 11-11-2003 à 21:51:19  profilanswer
 

J'ai en effet jamais vu un tel silence de mort à la fin d'un film :o
Pkoi ce choix d'arrêter là? Bonne question... En effet il aurait été plus logique de terminer le film après le suicide du deuxième tueur, mais rien, dans ce film n'est logique ou rationnel, que ce soit dans le contenu ou dans le contenant. Donc tout cela me semble très cohérent, en définitive!


---------------
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n°1477265
Prodigy
Posté le 12-11-2003 à 10:52:29  profilanswer
 

Tiens je viens de me rappeller que le coup du "ennie meenie minie moe" ça vient de Tueurs Nés, c'est ce que fait Mallory au début dans le café avec la serveuse...
 
Prodigy

n°1477629
Coxwell
Posté le 12-11-2003 à 12:25:02  profilanswer
 

J'ai revu le film lundi. Même appréciation, même effroi devant la scène finale.
Je crois même que j'ai été encore plus touché. Devant la douceur et la sobriété j'ai "catalysé" mon émotion tout au long du film, en craignant cette "chute", dont la force allait se décupler avec ma peur de l'affronter.  
 
 :sweat:

n°1477726
Prodigy
Posté le 12-11-2003 à 12:47:11  profilanswer
 

Coxwell a écrit :

J'ai revu le film lundi. Même appréciation, même effroi devant la scène finale.
Je crois même que j'ai été encore plus touché. Devant la douceur et la sobriété j'ai "catalysé" mon émotion tout au long du film, en craignant cette "chute", dont la force allait se décupler avec ma peur de l'affronter.


 
Lopette :O
 
Prodigy

n°1477752
thesphinx
Posté le 12-11-2003 à 12:52:40  profilanswer
 

je l'ai vu et j'ai pas aimé, j'ai trouvé ça horriblement creux.
 
par contre ce film montre des ados dans leur lycée mais c quoi leur lycée ?? ils ont jamais cours ou quoi ? le proviseur dit au blond d'aller en classe, et ce dernier fait le tour du lycée puis il en sort... pareil pour les 3/4 des persos...

n°1477763
Prodigy
Posté le 12-11-2003 à 12:55:11  profilanswer
 

TheSphinX a écrit :

je l'ai vu et j'ai pas aimé, j'ai trouvé ça horriblement creux.


 
Développe... [:figti]  
 
Prodigy
 

n°1477776
Coxwell
Posté le 12-11-2003 à 12:57:00  profilanswer
 

Prodigy a écrit :


 
Lopette :O
 
Prodigy


 
et fier de l'être  :o

n°1477803
thesphinx
Posté le 12-11-2003 à 13:01:52  profilanswer
 

Prodigy a écrit :


 
Développe... [:figti]  
 
Prodigy
 
 


 
ba ya pas grand chose à dire. simplement ce film n'a rien éveillé en moi, je n'ai ressenti aucune émotion, même pendant la tuerie.  
C pas vraiment que m'emmerdais [dans matrix 3 par exemple je me suis emmerdé [:arg]  ;) ] mais simplement que je regardais un film qui ne m'inspirait rien.  
par exemple il me semble bizarre que personne n'ai pété un cable pendant la fusillade, tout le monde restait stoïque, yen à quelques uns qui ont couru mais sans plus...
 
c vraiment un film qui m'a laissé indifférent...


Message édité par thesphinx le 12-11-2003 à 13:02:38
mood
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