Reprise du message précédent :
C'est toujours décevant les films avec des fins comme ça

parce que c'est un film mindfuck et dans le genre aussez réussi
si mes souvenirs sont bons tu peux avoir différentes lectures/interprétations c'est ça qui est bon

en parlant de ça je viens de voir the green knight

un peu aussi mindfuck avec des allgories etc

c'est très bien réalisé et meme si un peu lent, ca donne envie d'aller voir les autres films du réal je le recommande fortement

edit:

Je n'ai pas encore vu The Green Knight, mais son A Ghost Story est un film assez génial autant qu'étrange.
Même son adaptation de Peter et Elliott le dragon est excellente
Dans une moindre mesure, The Old Man and the Gun vaut aussi le détour.
 
Ce type a de l'or entre les doigts, chacun de ses projets a quelque chose de spécial et il a une maîtrise formelle (photo, mise en scène) assez dingue.

je vois que personne a commenté ce film et en fait je me rends compte c'est pas sorti en france ok

je suis a l'étranger donc et je peux vous le recommander fortement

T'as pas remarqué qu'on est plusieurs à l'attendre comme le messie depuis près d'un an sur le topic ?
Il revient régulièrement dans la discussion.

 
 
je suis moyen le topic depuis la pandémie désolé

 
Pas de sortie au UK  

 
Je l'ai vu à l'époque. Il m'avait pas mal intrigué, mais j'ai oublié. Il me reste juste une incongruité au niveau de la traduction, porte de palier ou un truc comme ça au lieu de "cellar door", alors que c'était sensé être phonétique.

Cette année nous avons déjà parle deux fois des forêts de l’Oregon, avec Old Joy et First Cow (iciet là), puis d’ami porcin à travers le superbe Gunda (ici). Il est maintenant temps de réunir les deux thèmes et d’y ajouter Nicolas Cage car c’est quand même un ingrédient de qualité quand il est bien dosé. Direction le premier film de Michael Sarnoski pour un film très intéressant même si pas parfait. Voila que je mets à mettre les conclusions dans les intros, je vais perdre mon lectorat… Comptons-nous…. 1…. Soupir soupir, ils sont tous allés voir Free Guy!    
 
Pig, Michael Sarnoski – 2021
 

 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt11003218/
 
Nicolas Cage est un acteur à la carrière des plus erratiques, capable des pires choses comme de franches réussites qui prennent au dépourvu. Dans le récent, des perles comme Mandy, Joe se retrouvent au milieu d’une palanquée de DTV qui luttent pour atteindre un 4/10 sur IMDb. Bristol aime le monsieur, on a même un pub qui lui est dédié, The Three Tuns.
 

 
Je suis donc la carrière du monsieur à distance, m’intéressant aux films qui semblent surnager. Color Out of Space (Dispo sur APV UK), une adaptation Lovecraftienne malgré des critiques raisonnables m’avait laissé une impression bien faible ,le cast ne tenant pas la longueur. Direction Pig, film qui arrive avec de superbes critiques sur la performance de Nicolas et une histoire d’amour entre un homme des bois et son cochon truffier. Tout un programme!
 
Le film en trois chapitres s’ouvre sur ces forêts primaires de l’Oregon, un homme seul qui vit isolé avec son cochon. Le travail sur le cadrage et la photographie est superbe. Ces quelques accords classiques donnent à cet endroit et cette relation, une poésie touchante. Rob, joué par Nicolas Cage, récolte des truffes avec son cochon qui sont revendus à Portland. On comprend une perte d’un être cher, mais pas vraiment plus. Peu de mots, juste une atmosphère de quiétude et d’isolement…
 
Le film s’emballe avec le vol dans la nuit de son cochon et la quête qui s’en suivra dans Portland, avec Amir son jeune revendeur de truffe. A la sérénité de la foret, Sarnoski y oppose la verticalité et l’agression lumineuse du Portland nocturne. Rob et Amir errent à la recherche du cochon dans ce lieu urbain, que Rob connaît bien, laissant filtrer des éléments de sa vie passée. Il y a un passage en fin de premier chapitre qui m’a laissé dubitatif sur son intérêt pour le métrage, malgré une vraie maîtrise filmique. Le film se développe autour de deux éléments, l’ancienne vie culinaire de Rob qui ressurgit et la perte qui l’a poussé à quitter les hommes, et la relation d’Amir avec ses parents et surtout son père, revendeur de truffe. La cuisine devient alors un point d’articulation émotionnel très bien amené, aussi bien dans les discussions avec les personnages secondaires que dans l’interaction entre Rob et Amir qui se découvrent d’humanité, et ce dénouement si finement servi…  
 
Nicolas Cage y est habité, il n’y a pas d’autre mot. Une montagne d’homme, triste et esseulé, qui est ramené à son passé et qui retrouve au contact des hommes la parole. Une justesse émotionnelle qu’il réussit à garder tout du long, dans ces scènes dont la photographie et l’ambiance sonore créent quelque chose de grande qualité. Alex Wolff qui joue Amir devient bien meilleur à mesure du métrage. Un film qui commence un peu comme un Leave no Trace de Debra Granik, avec des thèmes relativement proches, mais un traitement vraiment diffèrent même si centre sur l’humain que le trailer ne présageait vraiment pas (le trailer fait un peu John Wick-ien   )
 
Tout n’est pas parfait, cette fin de premier chapitre qui pour moi ne marche pas vraiment, certaines interactions qu’on aurait aimé plus poussées, des éléments de scenario sans grand intérêt, mais le film laisse le spectateur prendre et interpréter ce qu’il veut. Porté par cette atmosphère sylvestre en début et fin de métrage et cette performance de Cage comme poutre maîtresse du film, tout cela laisse une vraie belle impression de cinéma.  
 
TLDR# : C’est un film qui reste avec vous pour ses qualités, immédiatement perceptibles et ses défauts qu’on cherche à expliquer. Mais c’est une vraie œuvre d’auteur avec une vrai "œil" de cinéaste et un Cage habité, comme il lui arrive parfois, et qui nous laisse nous perdre dans ses yeux (et sa barbe) et ressentir cet amour pour son compagnon…    
 
 
 
Pour l’anecdote, j’ai vu Free Guy hier soir, choix de ma compagne qui voulait voir "quelque chose pour se détendre" après une semaine fatigante… Je n’utiliserai que deux adjectifs pour décrire ce truc, laid… niais… Le compte est bon    

Nicolas Cage, le talent gâché a l’état pur. Jamais j’accepterai qu’un type puisse me faire m’envoler par certains de ses films et couler par (90%) des autres…
Du coup Pig des qu’il sort parce que tout ce qu’on souhaite dans un film avec Nico, c’est de se dire qu’on s’est plantés à le juger sur ses bouses et qu’il n’a simplement jamais choisi les bon scenarii pour avoir la renommé qu’il mérite  

https://www.theguardian.com/film/20 [...] estructive

C’est quand même fou de devoir enchaîner les nanards plutôt que de suivre une thérapie pour faire mieux et être en paix avec l’idée que la quantité d’un film =\= quantité de films qu’on fait  

La theater release justement..

Bah dans le genre j'ai adoré a peu près tout les films "Mindfuck à plottwist" mais la.. Je sais pas, la fin me laisse sur ma faim..
Pendant la dernière demi heure du film j'étais quand même déja en train de me dire que ca trainais en longueur pour pas grand chose et que le final avait intérêt à me surprendre..

C'est sympa hein, mais beaucoup de préparation pendant 1h40 pour un closing de 10min plutôt décevant.

Même si dans le fond je garderais surement bon souvenir du scénario et du film dans l'ensemble, j'peux pas m'empêcher de rester sur ma faim.

Ca va je l'ai vu en VF avec la bonne traduction, cependant la voix francaise de Jim Carrey sur Gyllenhal, impossible m'y faire pendant 1h50.

Merci pour le retour sur Pig, gregouf
J'avais déjà hâte de le voir, maintenant c'est pire

Non, mais y'a pas que ça. C'est ou c'était un gros joueur, et beaucoup de nanars on été faits pour payer les factures.

 
 
J'ai surtout lu quil était  criblé  de dette après avoir flambé  tous ses millions  et qu'il est obligé  d'accepter  n'importe quel  rôle afin de ne pas être  en faillite  personnelle.

C’est bien triste, pour lui avant tout mais aussi pour ceux qui ont grandis sur ses références. Il devrait y avoir une espèce de charte de responsabilité pour ce métier car mine de rien, un film avec ses idées, ses références et ses acteurs pour l’interprétation transporte toute une vie pour les plus réussis et instaure une espèce d’admiration pour ces derniers. Quelle désillusion de se faire avoir ensuite bouse après bouse parce que monsieur n’a pas eu le bon sens de se mettre sous tutelle après avoir connu la gloire  

Les divorces ont du lui couter cher aussi.
 
Patricia Arquette (m. 1995; div. 2001)
Lisa Marie Presley (m. 2002; div. 2004)
Alice Kim (m. 2004; div. 2016)
Erika Koike (m. 2019; div. 2019)
Riko Shibata (m. 2021

Bof, t'as une vision romancée du boulot. 99% des acteurs sont déjà contents de pouvoir travailler, sans même parler de qualité du produit final (qu'ils ne contrôlent pas). Presque personne ne peut se permettre de faire une croix sur un chèque et de la visibilité - bref sur du travail.

 
Ah ouais il est fragile le bonhomme il se cherche encore...
 
 
Erika Koike (m. 2019; div. 2019)  
 

Romancée et naïve certes, pour autant les acteurs qui savent gérer leur carrière (Pitt, Caprio etc) avec un peu de matière grise en prime pour ne pas se retrouver dans cette situation (quoique Pitt/Jolie n’a pas dû aider) existent. Il y en a peu mais il y en a. Parce que bon, Cage c’est du Seagall moderne. Et c’est terrible

Vu Nocturnal Animals, j'ai adoré mais j'ai une question :

Je pensais justement à Pitt et Dicaprio mais ce sont des super exceptions... N'importe quel acteur, meme oscarisé, cachetonne ou a joué dans des daubes parce qu'ils avaient besoin d'argent ou de travailler. Et le nombre d'acteurs ou actrices connus ou hypes à un moment et qui ont tout simplement disparus et ne peuvent même pas se vanter de jouer dans des daubes...

Il n'y a bien que des Dicaprio ou des Day-Lewis pour avoir la filmo qu'ils ont !
 
Quand un acteur arrive à être dans deux films ne serait-ce que potables par an, c'est déjà une putain de réussite

J'ai regardé la filmo de Tom Hanks (post Big, donc à partir du moment où il était une star) pour voir si lui aussi cachetonnait parfois dans des bouses  
 
Il s'en sort pas mal ! Y a les machins adaptés de Dan Brown, qui sont des navets mais des blockbusters quand même.
Je découvre qu'il a joué dans Cloud Atlas, qui divise les gens.
 
Y a quelques trucs que je connais pas, qui sont peut-être pas terribles, mais sinon...
 
Ses 90's...

C'est justement les trucs qu'on ne connaît pas, les machins que personne n'a vu, les DTV qui tournent à 5 ou 6/10 sur IMDB (dans le meilleur des cas)...

Regardez les filmos des acteurs qui ont joué dans des séries à gros succès, par exemple

En fait Tom Hanks a eu la chance (ou le nez creux) de ne pas tourner dans de véritable catastrophe industrielle, comme Costner dans Waterworld, le genre qui te plombent pour 10 ans, ni dans de véritable four au box-office tout court.
 
D'ailleurs, y a la liste sur Wikipedia
 
EDIT : Cela me fait de la peine de voir Cutthroat Island (L'île aux pirates) si haut... J'aime bien ce film. En tout cas, il ne mérite pas la branlée qu'il a reçue.
Mais bon, y a The 13th Warrior aussi donc bon...

À mon avis (mais ce n'est que mon avis) ce qui a le plus plombé sa carrière sont plutôt ses frasques adultères que l'échec de Waterworld.

Tellement bien, le 13eme guerrier, bien triste qu'il ait fait un four

 
Il fait partie des films que j'aime + à chaque nouveau visionnage

The Postman n'a pas non plus beaucoup aidé Kevin Costner à redresser sa cote. Alors que Tom Hanks a fait le bon choix avec Seul au monde

 
Oui, je le vois plutôt comme un catalyseur au niveau artistique.
S'il avait enchaîné les succès, peut-être que tout le reste serait passé inaperçu.
 
 
 
Oui Kevin Costner a la particularité d'avoir enchaîné (quasiment) deux énormes bides d'affilée

C'est base sur quoi ce tri ?

La différence entre budget et revenus.
 
La deuxième liste prend en compte l'inflation.
 
Bon c'est wikipedia hein, faut peut-être pas s'attendre à un truc extrêmement précis, mais ça donne une idée  
 

Du coup quelle est la vérité qui distingue les acteurs respectés par Hollywood des intérimaires qui pointent pour tout et n’importe quoi ?
Il y a le nez creux certes, peut être aussi le choix du réalisateur qui déterminera en fonction de sa filmo une réussite ou un échec  
Et y a ceux qui n’y arrivent pas quand même (Willis, Travolta). C’est dommage alors qu’ils avaient un chemin tout tracé. Malgré tout ils se sont perdus dans leurs bêtises extra-pro

Je pense que l'une des difficultés est de se sortir d'un rôle.
 
Bruce Willis a eu trois périodes.
Une période pré-Die Hard où il pouvait jouer n'importe quoi et n'importe qui avec succès.  
Une période où il a enchaîné les actioners à succès suite à Die Hard.
Puis une période où on a continué à ne lui proposer quasiment que ça, et où s'est retrouvé enfermé là-dedans, à ne plus faire d'efforts.
 
Kevin Costner a commencé à sombrer, pour moi, quand il a commencé à être trop longtemps le seul héros de ses films. Ça fonctionnait très bien début 90's (Danse avec les loups, Bodyguard, Robins des Bois, Un monde parfait), film dans lesquels il partageait parfois le temps d'écran avec un adversaire intéressant. Mais c'est devenu trop, et si le film repose trop sur toi, quand il fait un four, ça te retombe dessus. Car les gens ont associé l'acteur au film.
 
 

Marrant cette liste   Si on trie sur les pertes estimées, on retrouve RIPD en première position (182 M $  de pertes). Je l'ai regardé cet APM sur Netflix, et c'est réellement désolant ce film, malgré les 3 bons acteurs que sont Jeff Bridges, Kevin Bacon et (dans une moindre mesure) Ryan Reynolds  
 
Et il y a des films bien supérieurs à des "Dwayne Johnsonseries" dans cette liste. En vrac:  John Carter, Jack le chasseur de géant, Wolfman, Planète rouge, Sahara

John Carter est tombé pile au mauvais moment.
 
Disney l'ont abandonné, annoncé qu'il était un échec alors qu'il n'était même pas sorti dans tous les pays...  
Histoire de bien donner envie aux gens de ne pas aller le voir.  
 
C'est peut-être lié au rachat de Marvel, qui était en cours à l'époque. Disney a soudain eu peur des nouvelles choses, préférant se concentrer sur Marvel et Star Wars.

 
Exa

Aujourd'hui j'ai vu une bande annonce pour Stillwater avec Matt Damon, sortie le 22 septembre. Le lieu principal de l'intrigue est Marseille.
 

 
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=jjmpvmv9pfg
 
Ca a l'air pas mal.    
 
PSG, 'culés!    

Waterworld a quand même rapporté de l'argent. Financièrement ça n'a pas été un gouffre. Par contre en terme de com' ça été un désastre entre les problèmes techniques et le mal de mer de certains (comment on peut accepter un tel projet en sachant d'avance qu'on a pas le pied marin ?), l'ambiance Costner - Reynolds qui était pas bonne du tout, les reshoots, le remontage du film (d'ailleurs les deux versions longues sont plus réussies).

50millions le divorce, ça doit faire mal.

Jamais osé le regarder Postman. L'idée à l'air très bonne mais avec une telle ambition faut des moyens à tous les niveaux.