Reprise du message précédent :

Tout à fait en phase. Les leaders (et tous les persos, d'ailleurs) ont globalement l'air excellents : ils ont l'expertise, le charisme, l'autorité, on voit également des vraies qualités humaines, des prises de perspective... c'est clairement l'élite de la nation. Et ils ont des moyens quasi illimités. Des missiles d'interception, plusieurs salles de crise sophistiquées, des bunkers, un Teams sécurisé, du personnel à foison, des protocoles au poil de cul, des renseignements hallucinants, qu'ils arrivent à mobiliser en quelques minutes seulement. C'est phénoménal.

Et tout ça pour quel résultat ? Pour se retrouver complètement à l'aveugle sur un incident d'une grande simplicité apparente. Un seul tir de missile déjoue tout le dispositif. Les informations sont trop parcellaires. On se retrouve à appeler une experte sur son portable pour avoir quelques infos moisies sur la Corée du Nord. C'est un sous-fifre qui est le seul capable de contacter les Russes, là aussi avec un résultat insuffisant malgré une évidente bonne volonté des deux parties. C'est un autre lambda (un peu flippant), simplement expert du protocole nucléaire, de présenter au président les options pour prendre la décision la plus colossale de tous les temps. On craint des répliques venant de ennemis du monde entier. C'est la débâcle la plus totale, il n'y a même pas de bonne solution, et tout le monde s'en rend compte immédiatement.

Les USA assoient leur domination totale par un contrôle total et une autorité totale. Mais le film montre que le contrôle est illusoire, et que l'autorité ne vaut que tant qu'elle est respectée par tout le monde. La moindre fissure, la moindre rébellion par un adversaire, que ce soit par défi, par folie, par désespoir, ou même par erreur, et tout s'écroule.

Rien de nouveau dans ce thème, mais c'est magistralement montré.

Oui ça aurait été très bien au cinéma.
 
Je ne saurai peut-être pas quoi en penser ou en garder sur le long terme, à part le sourire de Parthenope et son visage de déesse, mais c'est peut-être le but.
Le temps s'écoule et la douleur avec lui
 
 
Gros sacrilège dans l'église
Gros bébé cadum : l'amour parental immuable indestructible ?
 
Le film est une étude anthropologique ?
 
Et j'ai appris des choses sur des bouts de l'histoire d'Italie, je suis très ignorant.
 
 
J'ai vu La Grande Bellezza il y a plusieurs années, je n'en ai pas gardé grand chose, peut-être le même sentiment de ces grandes scènes avec beaucoup de monde, le protagoniste flotte parmi eux mais il est dans sa bulle étanche.
 
 
Des recommandations sur Sorrentino ?
 
J'ai YOUTH à voir.
Il y a celui avec Sean Penn : This Must Be The Place mais je sais plus si je l'ai vu ou si j'ai toujours en tête la Bande Annonce 10ans plus tard

Youth est pas mal du tout. Rien que le duo Michael Caine/Harvey Keitel est savoureux

J'ai pas peur (...) mais film d'horreur particulièrement dérangeant

C'est pas juste de taper dans notre être profond, il m'a bien bouleversé ce machin.  

un documentaire sur Palmer Luckey et Facebook ?

Oui c'est une bonne raison en soit !

Ce weekend, J'ai regardé Nouvelle Vague, et le remake du Toxic Avenger. Les deux sont très bien.
 
Le premier n'est pas un making of à proprement parler (ce que je craignais un peu), c'est une "comédie réaliste" un peu old school. Mais il parlera peut-être plus aux fans d'À Bout De Souffle qu'aux autres.
 
Étant fan du TA originel, je craignais le reboot, d'autant plus que je n'aimais pas les photos et bandes-annonces; au final il fait son truc sans bêtement copier, il est différent, mais il n'oublie pas d'où il vient, et c'est fun.

Vu A house of dynamite.

Insupportable la shaky cam  
Et très déçu que le film s'arrête en plein milieu de l'histoire.
Sinon je trouvais sympa le fait de refaire un film catastrophe comme on avait dans les années 90, faut juste finir le scénario. ....

C'était Demain (Time After Time) 1979 : https://www.allocine.fr/film/fichef [...] =3863.html
 

 
C'est un film assez "particulier"..., qui mélange l'histoire de H.G Wells "The Time Machine", avec l'histoire de Jack L'éventreur...    
 
Petite anecdote :  
 

 
https://fr.tvplayer.com/movies-deta [...] nt=6790370

Les chances que ce documentaire arrive dans ma contrée reculée étaient faibles, mais en plus de la livraison de la pellicule, il s’avère que c’est le réalisateur lui-même qui est venu la déposer et discuter avec le public. Si ce n’est pas un sens du service incroyable!    
 
The Neon People, Jean-Baptiste Thoret – 2025
 

 
Allociné: https://www.allocine.fr/film/fichef [...] 09692.html
 
The Neon People est un objet cinématographique bien étrange. Se voulant presque documentaire, il se permet des situations « rêvées » et une esthétisation poussée pour capturer la vie de ces sans-abris de Las Vegas qui vivent dans les conduits d’évacuations d’eau de la ville.
 
Le film s’ouvre sur une figure spectrale qui déambule avec un caddy dans un couloir sombre, des éclairages bleus et rouges qui rappellent Dario dont le réalisateur est un grand fan, des nappes de synthé pour le son signé par le réa. Une sorte de Carpenter français.
 
Sur plus de deux heures, on va donc rencontrer quelques figures qui survivent dans ces tunnels, tous amenés ici par les accidents de la vie et une plongée trop rapide dans les drogues. Une sortie rare sous le soleil du Nevada ou les néons des casinos du Strip pour faire la manche, des tranches tragiques de vies capturées en temps long. A l’humanité des protagonistes qui s’accroît avec la durée du métrage, Thoret y oppose leur invisibilité lorsqu’il se retrouve au milieu des excès de la surface et son inhumanité.
Un des aspects intéressants que Thoret souligne dans la discussion autour du métrage c’est que les différents protagonistes ne blâment qu’eux-mêmes pour leur situation. Culture américaine oblige, on se fait ou on se défait tout seul, et c’est une conviction, fausse, bien ancrée. Ce qui donne des réflexions sur la politique et un soutien aux extrêmes même quand ceux-ci les enfoncent le plus. Paradoxe très intéressant presque à l’opposé des sociétés Européennes occidentales.
 
Alors le métrage souffre un peu de sa longueur, car Thoret et son équipe ont filmé pendant un mois et demi, ce qui ne permet pas vraiment de progression. C’est une sorte de capsule temporelle de cette population, la force du métrage étant dans sa forme plutôt que son fond.
 
Intéressant, avec beaucoup de qualité, mais des défauts qui rendent le documentaire beaucoup moins fort qu’un Tehachapi par exemple, vu plus tôt dans l’année, par le manque de progression, et une forme réussie mais dont le format documentaire ne permet pas les mêmes excès que la fiction. Bref, un film hybride intéressant mais souffrant des limitations propres aux genres…    
 
#TLDR : Un documentaire hybride qui se permet quelques ersatz de fiction, et une esthétisation très poussée de ces marginaux et leurs tunnels. La forme est impressionnante, mais le fond un peu  trop léger pour ne pas souffrir de longueurs    

Ouais je le verrai de sûr ce film/doc

J’ai regardé le Frankenstein de Del Toro sur Netflix, j’en attendais mieux. Première partie sympa, mais apres c’est loooong pour pas grand chose.
C’est vraiment parce que je suis coincé 3 semaines sur mon canapé apres une opération.

À ce point ? J'ai du mal à imaginer comment on peut foirer un Frankenstein.  

Ben je me ferais moi même mon opinion , il me tente au  vu des retours/casting.

Je crois que ce n'était pas le sujet

J'ai enfin vu one battle after another ce weekend. Sympa, assez haletant mais gros bémol (c'est le cas de le dire) : la musique est INSUPPORTABLE. Je déteste quand les réalisateurs nous font ça, ce style film indé avec les 3 mêmes notes de piano qui se succèdent pendant 25 mn, bordel. Je suppose que c'est fait exprès pour mettre le spectateur dans l'inconfort extrême, ce qui permet probablement de bien s'identifier à Di Caprio poursuivi par les méchants militaires.

Mais je vais au ciné pour me détendre et voir une histoire, pas pour me faire un ulcère aux esgourdes à la place du héros, bref, chuis pas venu ici pour souffrir ok ?

Au délà des choix musicaux douteux et qui ne laisse jamais de répit. (why la chanson de Noel à donf pour une bête scène de transition où machin se rend au sous-sol du club des joyeux suprématistes réac ? Oui ok c'est Noel, ils le disent, mais ça amène QUOI à l'histoire ???  )
Bon je râle mais l'histoire est bonne au final. En gros, c'est presque le scénario de Terminator 2 mais où le T800 est remplacé par un gauchiste révolutionnaire et le T1000 par un militos facho. Un peu long somme toute,

Visionnage en cours, un peu long, me reste encore une 1h à regarder. Mais j'aime bien le style Guillermo del Toro et je trouve ça plutôt soft par rapport à ses productions habituelles. J'aime bien comment dans l'ensemble de ces films, le monstre n'est jamais celui qu'on croit, mais toujours en réalité l'être humain. C'est bateau mais toujours bien amené, je trouve.

Kiveu, la chanson de nowel c'est raccord avec le nom de leur club de joyeux luron

C'était ça ou il nous mettait la chanson allemande  UND DAS HEIST  ERIKA  

Je l'ai vu gamin, j'avais bien aimé et l'une des scènes vers la fin m'avait bien traumatisé à l'époque (ceux qui l'ont devineront sans doute laquelle).
 
J'essayerai de le revoir.  

J'avoue que le score de Jonny Greenwood, dont j'adore le boulot au demeurant, chez Anderson et surtout avec Radiohead, m'a un peu gonflé sur la longueur dans One Battle...

Deux adaptations de King en deux mois au ciné, la première était pas terrible et il s'avère que la seconde est encore plus mauvaise. Wright n'aura pas réussi sa magie... Ça tombe bien, je comptais pas le voir  

 
D'après qui ?

 
Metascore et retour des utilisateurs. Les chiffres sont faibles <60.

J'irai quand même le voir parce que c'est Edgard Wright.
Indépendamment de ses débuts, j'ai vraiment apprécié ses deux précédents films (Baby Driver, Last Night in Soho).

J'essaye de ne lire aucune critique avant, pour rester en terrain neutre

Edit : il paraît que le propos est plus politisé qu'à son habitude.

 
Je trouve qu'il n'a jamais réussi à retrouver l'étincelle folle qui brillait sur Spaced et les premiers films qui ont suivi.
Baby Driver est sympathique mais là encore un recyclage de ses jeunes années. Last Night in Soho, sans plus, même si visuellement très beau.
 
Là, on est dans le Cheese of the 90s avec un truc déjà mal adapté du roman de Stephen King, et un propos qui a bien vieilli. La bande-annonce annonce malheureusement déjà la couleur...

les MAGA trouvent que c'est trop politique probablement ?

Le matériau source est politique alors bon....

Tiens, c'est marrant, il y a le 1er long métrage du YouTubeur Chris Stuckmann qui sort demain

Shelby Oaks, thriller fantastique, budget 1.4 millions, produit par Mike Flanagan.
Il est sorti le 24 Octobre aux US, les retours sont mitigés pour rester poli

SHELBY OAKS - Official Redband Trailer - In Theaters October 24
https://www.youtube.com/watch?v=uIptaJR3v08

Found footage, enquêteurs paranormaux, possession démoniaque, petite ville de province...
Ca cumule tous les clichés du genre

J’ai regardé The northman sur Netflix. J’avais déjà bien aimé The vvitch, on retrouve un peu les mêmes ingrédients. Réalisme teinté de mythologie, nature indomptée, dualité civilisé / animal de l’homme. Tres chouette.

 
Il te reste les deux meilleurs, The Lighthouse et Nosferatu

 
ça m'a fait penser a son taff sur There Will Be Blood et perso j'ai trouver ça plutot sympa sur beaucoup de scènes de One Battle...  
 
Sinon j'étais très loin de me douter que le dernier Running Man est réalisé par Edgar Wright... ! Avec Glen Powell en plus...  c'est plutôt surprenant.  
Gamin j'avais adorer le film avec Schwarzy, et j'aime beaucoup Wright donc je lui donnerai ça chance mais c'est pas très motivant.  

 
Oui, mais ça amène rien à l'histoire ou à la mise en scène. C'est juste lourd.

chacun son ressenti, j'ai pas trouvé ça lourd mais drôle

 
L'ensemble du film est pas très finaud quand même, c'est raccord.

Le film de PTA est assez fidèle au ton étrange du roman de Thomas Pynchon dont il s'inspire (Vineland, sorti en 1990).
Un mélange de satire politique et d'affrontements burlesques entre factions sur fond de désenchantement idéologique (dans le roman, c'est la période Reagan).

Ouais mais ils sont pas sur Netflix  

The Lighthouse est sur Prime et Nosferatu sur AppleTV/Canal+.

J'ai décroché au bout d'une demi-heure....

En fait j'en ai juste rien à foutre du sujet

Pourtant j'aime bien del Toro...

Pour que le film ait un réel intérêt, il aurait fallu vraiment pousser les potards à fond dans une quelconque direction.  
La on est sur un objet beau (et encore, il faut aimer la DA gothique cliché 19e siècle) mais creux, c'est même pas Oscar worthy pour moi donc je comprend pas quel a été le plan de Del Toro.

J’ai enfin vu le seul Lynch que j’avais jamais vu, Wild at heart (Sailor et Lula). Sympa mais de là a gagner une palme d’or... y avait rien d’autre cette année là à Cannes ?
En tout cas Cage, Dern et Dafoe sont excellents, mais je trouve le scénario bizarre.

UGC a remis des séances pour À toute Épreuve en décembre  

Ai vu l'Etranger, adaptation du roman de Camus.  
 
Le livre est sans doute le roman que j'ai le plus lu dans ma vie, je peux le relire une fois par an.  
 
J'ai adoré le film, la sensation d'ennui est très bien retranscrite, sans pour autant que je me sois ennuyé.  
La photographie est très belle, tout est beau c'est presque un film contemplatif.  
 
Point amusant, Meursault est physiquement presque exactement comment je me l'étais représenté en lisant le livre.  
 
Seul point négatif: on entend pas les pensées de Meursault. Ce qui laisse parfois l'impression qu'il se laisse porter par la vie et qu'il est très passif.  
 

 
C'est un oui pour ma part. C'est le premier Lanthimos pour ma part, et je trouve que dans ce film, le jeu de Jesse Plemont est génial, tandis que les autres acteurs sont bons.  
 
Il y a des gens qui disent que le film est lent à démarrer, mais personnellement j'ai trouvé la première partie ou tout se met en place mieux réalisée et plus intéressante, même plus drôle que la deuxième où les péripéties s'enchainent.  
 

les notes de Running Man sont pas mauvaises

Bugonia je le verrai dès qu'il sort mercredi prochain chez moi