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Auteur Sujet :

John Ronald Reuel Tolkien

n°3397995
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 05-08-2004 à 21:19:07  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
RGEO c'est pour The Road Goes Ever On je suppose :D ? Très beau poème en tout cas, qui a une belle sonorité en plus ;)


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Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
mood
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Posté le 05-08-2004 à 21:19:07  profilanswer
 

n°3398008
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 05-08-2004 à 21:21:09  profilanswer
 

je suis d'accord, c'est pour ca que je l'ai posté.

n°3398088
Yttrium
Furtif
Posté le 05-08-2004 à 21:36:50  profilanswer
 

drapal. ;)

n°3436905
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 11-08-2004 à 15:03:26  profilanswer
 

UP ! J'ai reçu mon Annotated Hobbit aujourd'hui :love:
Alors je vous poste quelques photos ( /!\ RTC WARNING):
 
 
D'abord la couverture de ce très bel objet :
http://img55.exs.cx/img55/1597/Cover2.jpg
 
 
La première page quand on l'ouvre :
http://img55.exs.cx/img55/2506/SecondePage.jpg
 
 
Une photo de l'introduction (dans laquelle on trouve par exemple une publicité d'époque pour The Hobbit) :
http://img55.exs.cx/img55/7910/Intro.jpg
 
 
Une page du livre, où on voit bien la part de texte et les commentaires (marge gauche + bas de la page gauche + légende du dessin + marge droite)) :
http://img62.exs.cx/img62/4910/Page.jpg
 
 
Enfin au milieu se trouvent des dessins faits par Tolkien :
http://img62.exs.cx/img62/1199/Dessins.jpg
 
 
 
Je posterai plus tard quelques photos d'autres livres que j'ai  :hello:


Message édité par Xavier_OM le 11-08-2004 à 15:04:18

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Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
n°3439827
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 11-08-2004 à 20:04:38  profilanswer
 

Encore quelques photos :
 
Mes 6 livres noirs de Tolkien, de face. Ils sont parfaitement noirs, mais la photo rend mal. C'est une édition limitée, couverture en cuir noir pour les 3 du haut, tissu pour ceux du bas (les History of Middle Earth), papier bible aux tranches dorées pour tous sauf The Hobbit et The Silmarillion (le papier du Seigneur des Anneaux est plus fin que celui d'une bible).
http://img57.exs.cx/img57/6937/Faces.jpg
 
 
Et de côté, de gauche à droite : Le Silmarillion, Le Hobbit, Le Seigneur des Anneaux, et les History of Middle Earth regroupés en 3 volumes. La finesse du Seigneur des Anneaux s'explique par le papier utilisé : plus fin que du papier bible, très proche du papier cigarette.
http://img57.exs.cx/img57/4312/Tranches.jpg
 
 
Une autre édition du Seigneur des Anneaux (anglais aussi), en cuir rouge. Beaucoup plus épaisse, elle est au même dimension que l'édition française en un volume édité par Christian Bourgois (celle illustré par Alan Lee). Le papier est plus rugueux que la version Christian Bourgois, ce qui lui donne un aspect "grimoire", et il utilise une encre rouge pour les entêtes de pages et la carte.
http://img8.exs.cx/img8/4188/TrancheRouge.jpg
 
 
Parlons de la carte ! Ce n'est pas la version miniature qu'on trouve souvent, ici elle est très grande et superbe car très lisible :
http://img13.exs.cx/img13/6207/Carte.jpg


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Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
n°3904109
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 06-10-2004 à 22:39:52  profilanswer
 

voilà un très beau poême qui vient de je sais plus où, peut etre RGEO, mais je suis pas sûr.
 

Man cenuva fàna cirya
métima'hrstallo cìra
i fairi néce
ringa sùmaryasse
ve maivi yaimie?
 
Man tiruva fàna cirya,
wilwarin wilwa,
earcelumessen
ràmainen elvie,
ear falastala,
wingwa'hlàpula
ràmar sisìlala,
càle fifirula?
 
Man'hlaruva ràvea sùre
ve tauri lillassie,
ninqui carcar yarra
isilme ilcalasse,
isilime pìcalasse,
isilime lantalasse
ve loicolìcuma;
raumo nurrua,
undume rùma?
 
Man cenuva lumbor achosta
Menel acùna
ruscal'ambonnar,
ear amortala
undume hàcala
enwina lùme
elenillor pella
taltataltala
atalantie mindonnar.
 
Man tiruva ràcina cirya
ondolisse morne
nu fanyare rùcina,
anar pùrea tichta
acsor ilcalannar
métim'auresse?
 
Man cenuva métim'andùne?

 
Traduction :  
Qui verra un blanc navire
Cingler de la dernière plage,
Les fantômes évanescents
En son sein froid
Comme des mouettes criardes?
 
Qui appercevera un blanc navire,
comme un simple papillon papillonnant,
Dans les flots montants
Avec des ailes pareilles aux étoiles,
La mer écumant, L'écume au vent voltigeant,
Des ailes de blanc scintillant,
La lumière disparaissant lentement?
 
Qui entendra le vent rugissant
Pareil aux innombrables feuilles des forêts,
Les blanches roches grogner,
Luisant dans la lumière de la Lune,
S'évanouissant dans la lumière de la Lune,
Chancelant dans la lumière de la Lune,
Pareil à un feu-follet;
La tempête gronder,
Les abysses se soulever?
 
Qui verra les nuages se rassembler,
Les Cieux en train de se tordre
Sur des collines éboulées,
La mer se soulevant,
Les abysses s'entrouvrant,
L'ancienne obscurité
D'au delà des étoiles
Descendre et s'écrouler
Sur de hautes tours ruinées?
 
Qui appercevera le navire brisé,
Sur d'innombrables roches noires
Sous un ciel disloqué,
Un soleil décoloré vaciller,
Sur des os luisant
Dans la dernière aube?
 
Qui verra le dernier crépuscule?


Message édité par tailindil le 06-10-2004 à 22:40:16

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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3904149
noldor
Rockn'roll
Posté le 06-10-2004 à 22:45:54  profilanswer
 

y en a qui ont appris l'elfique ici ?
j'ai 2 bouquins, mais j'ai pas encore eu le temps de m'y mettre

n°3904169
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 06-10-2004 à 22:47:31  profilanswer
 

noldor a écrit :

y en a qui ont appris l'elfique ici ?
j'ai 2 bouquins, mais j'ai pas encore eu le temps de m'y mettre


 
je baragouine suffisemment pour comprendre le sus-dit poême sans vraiment avoir besoin de la traduction. Ce qui veut rien dire en soit, vu que c'est plus des bouts de vocabulaire qu'une maitrise quelquonque de la langue dans mon cas.


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3904177
noldor
Rockn'roll
Posté le 06-10-2004 à 22:48:15  profilanswer
 

tailindil a écrit :

je baragouine suffisemment pour comprendre le sus-dit poême sans vraiment avoir besoin de la traduction. Ce qui veut rien dire en soit, vu que c'est plus des bouts de vocabulaire qu'une maitrise quelquonque de la langue dans mon cas.

ah ouais, assez impressionnnat quand même !
à titre d ecuriosité, t'as appris comment ?

n°3904206
Deanorth
Posté le 06-10-2004 à 22:51:09  profilanswer
 

J'ai commencé, pour des besoins rolesque surtout, mais pas encore approfondit:/
Je suis resté bien magrè moi marqué à vie par la vision de la Moria, difficile depuis de ne pas resté attaché à la Terre du Milieu.

mood
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Posté le 06-10-2004 à 22:51:09  profilanswer
 

n°3904228
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 06-10-2004 à 22:53:22  profilanswer
 

noldor a écrit :

ah ouais, assez impressionnnat quand même !
à titre d ecuriosité, t'as appris comment ?


 
boh, à force de lire des textes avec la traduction en face, on s'y habitue
 
j'avais un vieux bouquin avec quasiment tous les poemes écrits en quenya par le vieux T, avec traduction en anglais en face...une édition américaine il me semble. Ca m'étonnerai qu'elle soit encore éditée. Dommage d'ailleurs.
 
Edit : en plus dans les poemes/ textes mythologiques, tu retrouve tojours le meme type de vocabulaire.


Message édité par tailindil le 06-10-2004 à 22:53:55

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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3905254
Eudrep
popa'a fraichement débarquée !
Posté le 07-10-2004 à 02:03:19  profilanswer
 

tailindil a écrit :

boh, à force de lire des textes avec la traduction en face, on s'y habitue
 
j'avais un vieux bouquin avec quasiment tous les poemes écrits en quenya par le vieux T, avec traduction en anglais en face...une édition américaine il me semble. Ca m'étonnerai qu'elle soit encore éditée. Dommage d'ailleurs.
 
Edit : en plus dans les poemes/ textes mythologiques, tu retrouve tojours le meme type de vocabulaire.


 
Et pour ceux qui n'ont pas d'édition ou l'elfique est traduit, mais qui sont quand même intéressés par l'apprentissage de cette langue ?

n°3909366
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 07-10-2004 à 18:34:38  profilanswer
 

Eudrep a écrit :

Et pour ceux qui n'ont pas d'édition ou l'elfique est traduit, mais qui sont quand même intéressés par l'apprentissage de cette langue ?


 
boh je sais pas  :D


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3912821
Eudrep
popa'a fraichement débarquée !
Posté le 08-10-2004 à 08:09:31  profilanswer
 

tailindil a écrit :

boh je sais pas  :D


 
Merci de cette réponse d'une utilité étonnante ! :(  
Je voudrais juste savoir si quelqu'un, notamment Tailindil ou Noldor posséderaient un alphabet elfique/français ?

n°3917950
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 08-10-2004 à 20:09:15  profilanswer
 

Eudrep a écrit :

Merci de cette réponse d'une utilité étonnante ! :(  
Je voudrais juste savoir si quelqu'un, notamment Tailindil ou Noldor posséderaient un alphabet elfique/français ?


 
Tengwarda Fëanoro , les caractères utilisés pour écrire le quenya ainsi que un certain nombre d'autres langues. Attention, ceci n'est pas utilisé pour le Sindarin!
 
http://hem.passagen.se/mansb/at/quenya_cons.gif
 
Edit : j'ai trouvé une meilleure table. Je laisse l'ancienne en consultation :  
http://hem.passagen.se/mansb/at/tngtable.gif
 
re-Edit : joli page dont est extraite cette page d'ailleurs, pour l'histoire des Tengwar :  
http://hem.passagen.se/mansb/at/teng_quenya.htm
re-reEdit : en fait, cette page est vraiment parfaite. Je vous conseille à tous de la lire.


Message édité par tailindil le 08-10-2004 à 20:16:29

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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3918115
moonboots
Posté le 08-10-2004 à 20:28:56  profilanswer
 

quelqu'un a-t-il lu le silmarilion ? C'est illisiiiiiiible !!!

n°3918201
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 08-10-2004 à 20:37:19  profilanswer
 

moonboots a écrit :

quelqu'un a-t-il lu le silmarilion ? C'est illisiiiiiiible !!!


 
lis l'Illiade d'Homère, c'est 1000 fois pire.
 
Le Silmarilion, c'est le juste milieu  :love:


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3918251
moonboots
Posté le 08-10-2004 à 20:43:01  profilanswer
 

l'illiade j'ai lu + de pages ! (véridique) Le silmarilion c'est comme si c'était le digest de 100 illiades !!

n°3918261
Ciler
Posté le 08-10-2004 à 20:43:53  profilanswer
 

Eudrep a écrit :

Merci de cette réponse d'une utilité étonnante ! :(  
Je voudrais juste savoir si quelqu'un, notamment Tailindil ou Noldor posséderaient un alphabet elfique/français ?


Y a pas. Au mieux on trouve un elfique/anglais, mais ca ne vaut pas le elfique latin en terme de representation. cela dit l'alphabet c'est comme tout, ridiculement peu important. Il s'apprend tres vite, le truc galere c'est la langue elle meme.
 
Xavier, tu as la ref du bouquin de [:plat00n] K.lozco [:plat00n2]


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°3918429
noldor
Rockn'roll
Posté le 08-10-2004 à 21:01:05  profilanswer
 

Eudrep a écrit :

Merci de cette réponse d'une utilité étonnante ! :(  
Je voudrais juste savoir si quelqu'un, notamment Tailindil ou Noldor posséderaient un alphabet elfique/français ?

J'ai 2 bouquins :  
- The Languages of Tolkien's Midle-earth
- An introduction to elvish
 
Par contre, je ne sais pas trop ce que ça vaut, j'ai pas encore commencé à les lire

n°3918622
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 08-10-2004 à 21:20:54  profilanswer
 

ciler a écrit :

Y a pas. Au mieux on trouve un elfique/anglais, mais ca ne vaut pas le elfique latin en terme de representation. cela dit l'alphabet c'est comme tout, ridiculement peu important. Il s'apprend tres vite, le truc galere c'est la langue elle meme.
 
Xavier, tu as la ref du bouquin de [:plat00n] K.lozco [:plat00n2]


 
il est épuisé chez l'éditeur depuis plus de 3 ans. Et il en existe seulement 50 000 en france.
 
Mais j'en ai un, de K.lozco [:prosterne2]


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3918812
Ciler
Posté le 08-10-2004 à 21:36:30  profilanswer
 

tailindil a écrit :

il est épuisé chez l'éditeur depuis plus de 3 ans. Et il en existe seulement 50 000 en france.
 
Mais j'en ai un, de K.lozco [:prosterne2]


Putain, je savais pas [:mlc]
Heureusment que j'en ai un aussi :o


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°3918875
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 08-10-2004 à 21:41:09  profilanswer
 

ciler a écrit :

Putain, je savais pas [:mlc]
Heureusment que j'en ai un aussi :o


 
on reconnait les fans [:prosterne2]
 
par contre, le miens est dans un carton [:totoz]


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3920559
Eudrep
popa'a fraichement débarquée !
Posté le 09-10-2004 à 00:16:43  profilanswer
 

tailindil a écrit :

Tengwarda Fëanoro , les caractères utilisés pour écrire le quenya ainsi que un certain nombre d'autres langues. Attention, ceci n'est pas utilisé pour le Sindarin!
 
http://hem.passagen.se/mansb/at/quenya_cons.gif
 
Edit : j'ai trouvé une meilleure table. Je laisse l'ancienne en consultation :  
http://hem.passagen.se/mansb/at/tngtable.gif
 
re-Edit : joli page dont est extraite cette page d'ailleurs, pour l'histoire des Tengwar :  
http://hem.passagen.se/mansb/at/teng_quenya.htm
re-reEdit : en fait, cette page est vraiment parfaite. Je vous conseille à tous de la lire.


 
Merci pour les liens, maintenant au boulot !

n°3921825
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 09-10-2004 à 08:40:48  profilanswer
 

Eudrep a écrit :

Merci pour les liens, maintenant au boulot !


 
tout le plaisir est pour moi.
 
Pour commencer, je te conseille d'utiliser un stylo et de recopier un texte (tel que le discour de Fëanor à Tùna , trouvable sur le web je pense).
 
Ensuite, tu pourrais essayer de prendre des petites phrases ou des petits textes connus de quenya écrits en caractères latins et trouver la transcription comme par exemple  
 
Elen Silà Lumenna Omentielvo.
Si man i yulma nin enquatuva?
Namarië! Nai hiruvalyë Valimar.


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3921984
Ciler
Posté le 09-10-2004 à 10:30:20  profilanswer
 

tailindil a écrit :

tout le plaisir est pour moi.
 
Pour commencer, je te conseille d'utiliser un stylo et de recopier un texte (tel que le discour de Fëanor à Tùna , trouvable sur le web je pense).
 
Ensuite, tu pourrais essayer de prendre des petites phrases ou des petits textes connus de quenya écrits en caractères latins et trouver la transcription comme par exemple  
 
Elen Silà Lumenna Omentielvo.
Si man i yulma nin enquatuva?
Namarië! Nai hiruvalyë Valimar.



Deja la il va coincer, dans les tables de caracteres il n'y a pas le ë :o ;)


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°3922521
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 09-10-2004 à 12:33:04  profilanswer
 

ciler a écrit :

Deja la il va coincer, dans les tables de caracteres il n'y a pas le ë :o ;)


 
il faut que je fasse un cour de lecture de page web?  :pt1cable:


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3922960
Ciler
Posté le 09-10-2004 à 14:10:26  profilanswer
 

tailindil a écrit :

il faut que je fasse un cour de lecture de page web?  :pt1cable:


Rien a voir. Seulement c'est decrit dans un sous chapite annexe en petit caracteres que personne pense jamais a rapporter qu'un e s'ecrit toujours ë en fin de mot, mais s'ecrit normalement ' en runes :o


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And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°3922998
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 09-10-2004 à 14:17:00  profilanswer
 

ciler a écrit :

Rien a voir. Seulement c'est decrit dans un sous chapite annexe en petit caracteres que personne pense jamais a rapporter qu'un e s'ecrit toujours ë en fin de mot, mais s'ecrit normalement ' en runes :o


 
on s'en foo franchement, si c'est écrit sur la page (que je n'ai aps lue en entier), à la limite  :o


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3941376
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 11-10-2004 à 23:17:15  profilanswer
 

Pour initier ceux qu ine le sont point encore àla beauté de Namarië.
 
La version MP3, interprétée par Aijin Hidelias sublimement. Merci à Jrrvf.com et principalement cédric pour son travail.
 
          Ai! laurië lantar lassi súrinen,
          Ah! like gold fall the leaves in the wind,
          yéni únótimë ve rámar aldaron!
          long years numberless as the wings of trees!
          Yéni ve lintë yuldar avánier
          The long years have passed like swift draughts
          mi oromardi lissë-miruvóreva
          of the sweet mead in lofty halls
          Andúnë pella, Vardo tellumar
          beyond the West, beneath the blue vaults of Varda
          nu luini yassen tintilar i eleni
          wherein the stars tremble
          ómaryo airetári-lírinen.
          in the voice of her song, holy and queenly.
 
          Sí man i yulma nin enquantuva?
          Who now shall refill the cup for me?
 
          An sí Tintallë Varda Oiolossëo
          For now the Kindler, Varda, the Queen of the stars,
          ve fanyar máryat Elentári ortanë
          from Mount Everwhite has uplifted her hands like clouds
          ar ilyë tier undulávë lumbulë
          and all paths are drowned deep in shadow;
          ar sindanóriello caita mornië
          and out of a grey country darkness lies
          i falmalinnar imbë met,
          on the foaming waves between us,
          ar hísië untúpa Calaciryo míri oialë.
          and mist covers the jewels of Calacirya for ever.
          Sí vanwa ná, Rómello vanwa, Valimar!
          Now lost, lost to those of the East is Valimar!
          Namárië! Nai hiruvalyë Valimar!
          Farewell! Maybe thou shalt find Valimar!
          Nai elyë hiruva! Namárië!
          Maybe even thou shalt find it! Farewell!
 
In the Tengwar version of the song that is found in RGEO, it has the superscript Namárië. Altariello Nainië Lóriendessë ("Farewell. Galadriel's Lament in Lorien" ).


Message édité par tailindil le 11-10-2004 à 23:19:02

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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°3947966
Angel CALL
No more kings, no more Prince
Posté le 12-10-2004 à 21:17:24  profilanswer
 

Allez, un petit cours de sindarin spécialement destiné aux grands amateurs des Monty Pythons devant Eru...  :D  
 
 
 
 
Haldir (catching Gimli writing ELDAR BEDI NA VÂR! In Lothlorien): No, no! You got it all wrong! Eldar, that's Quenya, you idiot! The rest of the sentence is in Sindarin! Besides, Quenya is forbidden here! What's the word for 'elf' in Sindarin, hmm?  
Gimli: Umm. E-edhel?  
Haldir: Edhel. Right! That's the singular form. Now what's the plural?  
Gimli: Edhil?  
Haldir: Exactly! Then what do we have here... bedi. That's the infinitive for 'go'. But what we need here is the imperative. Come on, what's the imperative?!  
Gimli: Eh... bedir?  
Haldir: No! That's the present tense! By Ilúvatar, don't they teach you anything these days!? (grabs Gimli by the beard) You can do it! The imperative...?  
Gimli: Aargh! Bado! Bado!  
Haldir: That's right! Now, then. Na vâr. Bâr is the word for 'home', right? And what is the original stem word for it? Mbâr. And do you know what that means?  
Gimli: Eh?  
Haldir: Oh, for cry out loud...After the preposition na you would expect the initial 'b' of the object to mutate into a 'v', UNLESS the stem of the object begins with 'mb', in which case...?  
Gimli: I-it mutates into...  
Haldir: Yes...!?  
Gimli: Into... eh... mâr...?  
Haldir: Exactly!! And there you have it: Edhil bado na mâr, 'Elves go home'! Now write it on the wall for a ten thousand times!!
 

n°3948083
tailindil
Blood, Toil, Tears and Sweat.
Posté le 12-10-2004 à 21:38:11  profilanswer
 

[:rofl]
 
exellent  :o


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La raison de vivre de la la Philosophie est de nuire à la bêtise [Nietzsche]
n°4373865
krumli
Posté le 09-12-2004 à 11:29:19  profilanswer
 

pardon me but: est-ce qu'il n'est pas prévu une nouvelle traduction de LOTR en français ?

n°4458425
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 21-12-2004 à 22:04:54  profilanswer
 

krumli a écrit :

pardon me but: est-ce qu'il n'est pas prévu une nouvelle traduction de LOTR en français ?


 
a priori non, désolé :(


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Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
n°4465708
krumli
Posté le 22-12-2004 à 17:24:30  profilanswer
 

je me repond à moi même: oui en 2006
 
Nouvelle édition du Seigneur des Anneaux
 
           La révision en profondeur de la traduction de Francis Ledoux (1972-1973), annoncée sur ce site en 2001, a été suspendue, en attendant la parution d’une nouvelle édition anglaise – à l’occasion du cinquantenaire de la publication de The Lord of The Rings (1954-1955) – qui comportera des dizaines de corrections. Cette nouvelle édition anglaise étant désormais annoncée pour 2004-2005, il est possible de prévoir la parution de son équivalent français en 2006.
           Cette révision respecte les qualités de la traduction de Francis Ledoux, connue de millions de lecteurs francophones, mais la corrige sur de très nombreux points, en particulier grâce à la meilleure connaissance que nous avons de l’œuvre de J.RR. Tolkien dans son ensemble, depuis trente ans.
 
http://pourtolkien.free.fr/editions.html

n°4466022
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 22-12-2004 à 18:02:00  profilanswer
 

Voila une excellente nouvelle, même si ca veut dire que va falloir tout racheter  [:ruisseau de larmes]


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Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
n°4472711
greenleaf
Posté le 23-12-2004 à 14:31:20  profilanswer
 

krumli a écrit :

Cette révision respecte les qualités de la traduction de Francis Ledoux,

:lol:  :lol:  :lol:  
 
 
 
sinon, la version revue et corrigée est déjà parue en anglais; chez Harper Collins en UK et chez Houghton Mifflin aux USA. (je l'ai pas encore). il y a notamment des illustrations du Book of Mazarbul par JRRT dedans., ainsi que de nouveaux arbres généalogiques et deux nouvelles cartes !! et il y a aussi une nouvelle version de The Hobbit avec pleins de nvx trucs cools dedans :o
 
c'est le 50ème anniversaire de la parution de LOTR en 2005, il va y avoir d'autres livres qui vont sortir, dont J. R. R. Tolkien Companion and Guide: Reader's Guide  ,  LA référence sur Tolkien.


Message édité par greenleaf le 23-12-2004 à 14:31:47
n°4487382
Tang
Plug'n'Troll
Posté le 26-12-2004 à 00:53:42  profilanswer
 

[:drapal]


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• • • "La démocratie c'est bien mais il faudrait que les gens soient pas cons..." © Alpacou aux Nouilles • • •
n°4498757
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 28-12-2004 à 10:31:07  profilanswer
 

Topic mis à jour avec une présentation des livres de Tolkien, je vais affiner un peu la chronologie maintenant :D


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Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
n°4498893
top_barde
Ca dépend ça dépasse
Posté le 28-12-2004 à 11:06:33  profilanswer
 

flag

n°4498950
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 28-12-2004 à 11:18:04  profilanswer
 

Je mets mes biographies ici
 
 
 

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*BIOGRAPHIES DIVERSES*
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Beren et Luthien, ou le lai de Leithian.
Beren Erchamion, dit Camlost, "Le Manchot", seigneur des Edain de Dorthonion, fils de Barahir, né au IVème siècle du premier âge. Il fut l'unique survivant des hors-la-loi de Dorthonion, et la seule personne à jamais traverser les montagnes de la Terreur et à franchir le domaine des araignées géantes. Il parvint à pénétrer dans le royaume de Thingol malgré l'Anneau de Melian qui l'entourait. Perdu dans la forêt, il aperçut alors Lúthien, princesse elfe de Doriath, fille du roi des Sindar Thingol et de Melian la maia, née pendant les âges des étoiles, et qui passe pour être la plus belle jeune fille jamais née, toutes races confondues.
Tout deux tombèrent amoureux, en cette année 465 du premier âge du soleil.
Mais Thingol fut furieux qu'un mortel eut posé son regard sur Lúthien. Le roi ayant promis à sa fille de ne pas tuer Beren ni de le tenir captif, il lui proposa un marché impossible en pensant ainsi s'en débarrasser : la main de Lúthien contre un des Silmarils dans la main de Beren. Celui-ci accepta tout en se moquant de la valeur dérisoire qu'accordent les rois elfes à leurs enfants.
 
Beren quitta alors Doriath et se rendit d'abord à Nargohtrond pour demander de l'aide à Finrod, qui accepta de l'accompagner. Ils furent tous deux capturés par Sauron, qui tua Finrod. Mais Beren fut sauvé par Lúthien et Huan, le grand chien de Valinor. Tous deux vagabondèrent alors un temps puis Beren décida de repartir en quête du Silmaril. Il fut blessé par Curufin, un fils de Feanor, car ce dernier était lié par son terrible serment, mais Lúthien le sauva une nouvelle fois en le soignant. Après un long périple, ils finirent par arriver aux portes d'Angband. Ils pénétrèrent ensemble dans la forteresse de Morgoth et parce que Luthien avait jeté un sort de sommeil à Morgoth, Beren parvint à récupérer un Silmaril de la Couronne de Fer de l'Ennemi, et à le tenir dans sa main sans que sa chair ne soit brûlée. Mais tandis qu'ils s'enfuyaient d'Angband, Carcharoth le loup-gardien lui trancha la main avec sa gueule, et l'avala avec le silmaril. Il fut à nouveau soigné par Lúthien et rentra à Doriath.
Et Thingol dit :  
    << Et ta quête, et ton voeu ? >>
    << Il est accomplit, un silmaril est aujourd'hui dans ma main. >> répondit Beren.
    << Montre-le moi ! >> s'écria Thingol
Alors Beren leva sa main gauche, elle était vide. Puis il tendit son bras droit, et depuis cette heure il se nomma Camlost, "La Main Vide".
Il obtint l'accord de Thingol pour le mariage.
 
Beren participa ensuite à la chasse au loup Carcharoth, devenu fou de douleur car le silmaril de Feanor lui déchirait les entrailles, et fut mortellement blessé en protégeant Thingol. Il survécut juste assez longtemps pour lui remettre le joyau.
A la mort de Beren, son esprit attendit dans les cavernes de Mandos, ne souhaitant pas mourir sans avoir revu sa bien aimée. Luthien quant à elle perdit goût à la vie et mourrut de chagrin.
 
Dans les cavernes de Mandos, où règne Namo le seigneur des morts, Luthien s'agenouilla parmi ceux qui attendent dans l'ombre. Sa beauté était plus grande que leur beauté, et sa tristesse plus profonde que leur tristesse. Et elle chanta pour Mandos le plus beau chant que des mots aient jamais tissés, le plus triste que le monde entendra jamais. Impérissable, inchangé, c'est lui qu'on chante encore à Valinor sans que le reste du monde puisse l'entendre, et les Valar pleurent en l'écoutant. Car Luthien allia dans son chant la tristesse des Eldar et la souffrance des Humains, les Deux races d'Iluvatar. A genoux devant Mandos ses larmes coulaient sur les pieds du Valar comme la pluie sur les pierres, et lui qui jamais n'avait connu la pitié ni depuis ne l'a connue fut ému par son chant.
Et par Manwë et par delà lui Iluvatar, il accorda au couple une seconde vie mortelle.
 
Luthien retrouva Beren, et donna bientot naissance à Dior leur unique enfant. Les deux amants vécurent paisiblement à Ossiriand pendant quanrante ans, avec le silmaril qu'aucun fils n'osa réclamer avant leurs mort.
 
 
 
 
 
Hurin
, appelé Thalion, "L'inébranlable", "Le fort", fils de Galdor de Dor-lomin, époux de Morwen, père de Turin Turambar et de Nienor, seigneur de Dor-lomin, vassal de Fingon. Il se rendit dans la cité cachée de Gondolin avec son frère Huor, comme il est conté dans le Narn I Hin Hurin, et chevaucha parmi les grands vers Nirnaeth Arnoediad, la Bataille des Larmes Innombrables, la cinquième bataille, que les fils de Feanor entreprirent contre Morgoth lui-même, car ils avaient compris grace à Beren que l'ennemi n'était pas invulnérable. Pour sauver Turgon et la cité de Gondolin, Hurin et Huor, et avec eux les plus vaillant de Dor-lomin, tinrent son arrière-garde et combattirent contre toutes les cohortes d'Angband jusqu'à ce que l'ennemi put faire un pont de leurs cadavres sur le Rivil, et Huor tomba percé d'une flèche empoisonné. Hurin seul tua encore soixante-dix de ses ennemis avec sa seule hache, puis faillit face à Gothmog seigneur des Balrogs.
 
Morgoth le tortura pour connaitre l'emplacement de Gondolin, mais Hurin défia le mal absolu, lui tint tête jusqu'à le nommé Esclave évadé des Valar. Alors Morgoth frappa d'anathème Hurin et Morwen et leur descendance, disant :
    << Vois ! L'ombre de ma pensée pèsera sur eux partout où ils iront, et ma haine les poursuivra jusqu'aux confins du monde >>.  
Et Hurin fut enchainé sur le Thangorodrim durant 28 années, condamné à voir tout le mal que pouvait fair l'Ennemi, et durant ces 28 années il résista à Morgoth Bauglir le Vala, assistant à tous ses méfaits et aux malheurs de son fils et des peuples du Beleriand.
Puis il fut libéré, un an après la mort de son fils Turin, et mouru après avoir tué Mim le nain et rapporté le Nauglamir au roi Thingol.
 
 
 
 
 
Turin, fils de Hurin et de Morwen, appelé Neithan "Le dépossédé", Gorthol "Heaume de Terreur", Adanedhel "l'Homme-Elfe", Agarwaen "Le Sanglant", Mormegil "Le Noire-Epee", Turambar "Le Maitre du Destin".
Après Nirnaeth Arnoediad, il fut acceuilli par Thingol à Doriath. Après la mort de Saeros de sa main, il s'enfuit, bien que pardonné, et s'installa à Bar-en-Danwedh, "la Maison de la Rançon", demeure de Mim le Noegyth Nibin. Il fut retrouvé par Beleg Cuthalion, envoyé de Thingol, porteur d'Anglachel l'épee noire et de Belthronding le grand arc, apportant avec lui le Heaume du Dragon de Dor-lomin. Turin devient alors l'un des Deux Capitaines de Dor-Cuarthol, le pays de l'Arc et du Heaume, et chassa les serviteurs de l'Ennemi.
Trahi auprès des orcs par Mim, il fut capturé mais Beleg ne l'abandonna pas, et alors qu'au coeur de la nuit il tentait de le libérer, le destin les rattrapa, et croyant à une mise à mort Turin se saisit Anglachel et le tua. Ainsi mourru Beleg à l'Arc de Fer, le plus fidèle des amis, le plus grand chasseur de tous ceux qui parcoururent les forêts du Beleriand dans les Temps Anciens, mort de la main de celui qu'il aimait le plus.
 
Turin se rendit alors à Nargothrond, et Anglachel devint Gurthang "Acier de mort", et lui pris le nom de Mormegil, capitaine de l'armée de Nargothrond, et sa seule évocation plongeait les serviteurs de l'Ennemi dans la peur. La cité fut attaqué par les troupes de Morgoth, avec à leur tête Glaurung Uruloki le grand dragon.
 
Tombant sous le sortilège du grand ver, le fils de Hurin erra dès lors à la recherche de Morwen et Nienor, sa mère et sa soeur qu'il n'avait jamais vue, car Glaurung prétendait qu'elles étaient devenues esclaves à Dor-lomin. Mais Nienor avait reçu un sort de ténèbres et d'oubli de la part du dragon, et elle fut trouvée errante dans la forêt par Turin, et ce dernier la prit pour épouse 3 années après leur rencontre.
 
Lorsque vint le temps du duel entre Turin et Glaurung, l'invincible ver de Morgoth fut blessé à mort par la lame noire de Gurthang, mais Turin tomba comme mort sous le coup du poison du ver et sombra dans la nuit.
Nienor qui l'avait suivi, comme poussée par le destin, trouva son époux mort et Glaurun lui révéla la vérité :
    << Salut à toi Nienor, fille de Hurin ! Voici que nous nous rencontrons une fois encore avant le dénouement. J'applaudis ton bonheur, car tu as enfin retrouvé celui qui est ton frère. Et à présent tu le connaitras pour ce qu'il est : un meurtrier qui agit dans l'ombre, traitre envers ses ennemis, infidèle à ses amis, et une malédiction pour ceux de sa race, Turin fils de Hurin. Mais le plus noir de ses forfaits, tu l'éprouveras dans ton propre corps ! >> car Nienor attendait l'enfant de son frère, et comme fourdroyée elle se jeta dans la gouffre de Cabed-en-Aras.
A son réveil Turin comprit que la malédiction de Glaurung, et par lui celle de Morgoth, l'avait rattrapé. Il tira son épee et s'écrit :
    << Salut Gurthang ! Tu ne connais ni maitre ni loyauté, sauf la main qui te tient. Aucun sang ne te fais peur. Veux-tu prendre celui de Turin Turambar, veux-tu me tuer sans attendre ? >>
Et une voix froide lui répondit :
    << Oui je boirai ton sang avec joie pour oublier le sang de Beleg mon maitre et celui de Brandir tué injustement. Je te tuerai bien et dûment. >>
Turin posa la poignée sur le sol et se jeta sur la pointe, et Gurthang fut brisée.
 
Ainsi prend fin l'histoire de Turin Turambar Dagnir Glaurunga, "Le Tourmenteur de Glaurung".
 
 
L'histoire de Turin est contée dans le Narn I Hin Hurin, "La Geste des Enfants de Hurin", le plus long des lais composés au Beleriand, écrit par Dirhavel en langue elfique, un poête du peuple des Hommes qui vécut aux portes du Sirion sous le règne d'Earendil (pour la petite histoire il trouva la mort dans l'attaque lancée par les fils de Feanor contre les Portes du Sirion).
 
 
 
 
 
Beleg Cuthalion, du peuple des elfes, vécut à Doriath. Surnommé Beleg à l’Arc de Fer, il fut le chef des gardes de Thingol. Il fut compté parmis les plus grands Elfes de la Terre du Milieu, grand maître dans l’art de guérir et le plus habile des chasseurs. Après la défaite de Dagor Bragollach, il fut envoyé à Brethil pour aider Halmir à repousser les Orques. Il participa ensuite à la chasse au loup qui aboutit à la mort de Carcharoth le grand loup d'Angband et, seul de Doriath avec Mablung, s’en alla combattre au cours de Nirnaeth Arnoediad.
 
Il découvrit Túrin au moment où celui-ci tentait de pénétrer en Doriath et l’amèna devant Thingol. Il se lia d’amitié avec lui et, lorsque celui-ci s’enfuit de Doriath, il partit à sa recherche dans tout le Beleriand et le retrouva un an plus tard. Capturé par les proscrits compagnons de Túrin, il fut libéré par ce dernier et lui proposa de l’assister dans sa lutte contre les Orques à Dimbar. Mais Beleg s’en retourna seul.
 
Ayant reçu l’accord de Thingol pour aider Túrin, il prit pour épée Anglachel et chassa les Orques de Dimbar puis s’en alla retrouver Túrin pour rester avec lui. Tous deux prirent la tête de la résistance aux armées de Morgoth dans la région située autour d’Amon Rûdh où ils tinrent leur repère. Beleg fut laissé pour mort lorsque la cache des proscrits fut attaquée par les Orques, mais il parvint à se soigner et, rejoint par Gwindor, repartit à la recherche de Túrin devenu captif. Il retrouva Túrin, le détacha mais, dans la confusion du moment, fut tué par celui-là même qu’il était venu libérer. Il fut enterré avec son arc non loin de Taur-nu-Fuin.
 
 
 
 
 
Fëanor, prince des elfes d'Eldamar. Fëanor, "esprit du feu", que l'on appela Curufinwë à sa naissance, était le fils du grand roi Noldo Finwë et de la reine Miriel. A Eldamar, il épousa Nerdanel et eut d'elle sept fils. Le premier, il créa les joyaux elfiques, cristaux magiques emplis de lumière des étoiles. Il fabriqua aussi les palantiri, les "pierres de visions", ainsi que les runes fëanoriennes. Son travail le plus remarquable reste les Silmarils, qui forment la plus grandiose des œuvres jamais créées par un Enfant d’Ilúvatar. Mais ils devinrent une malédiction pour lui et les siens. Lorsque Melkor détruisit les arbres de lumière, il assassina Finwë, prit les silmarils et s'enfuit sur la Terre du Milieu.
Fëanor conduisit les Noldor sur la Terre du Milieu à la poursuite de Melkor, qu'il renomma Morgoth, le "noir ennemi". Quand les Noldor pénétrèrent en Beleriand, ils affrontèrent Morgoth lors de la Bataille-sous-les-étoiles, qui dura dix jours, et massacrèrent son immense armée d'orcs. Poursuivant les orcs, Fëanor chevaucha avec témérité en avant de son armée. Séparé de ses gardes du corps, il fut assailli par un groupe de Balrogs et tomba sous les coups de Gothmog, leur prince. Il est secouru par ses fils mais, sentant la mort venir, il maudit Morgoth une nouvelle fois et leur fait promettre de tenir leur Serment quoiqu’il en coûte. Enfin la mort le prit, et l’ardeur de l’esprit de Fëanor était telle que son corps se consuma et se dissipa dans un nuage de fumée.
 
"Alors Fëanor fit un serment terrible. Ses sept fils sautèrent à ses côtés et firent ensemble la même promesse. Le reflet des torches ensanglanta leurs épées. Un serment que nul ne pourrait briser ou reprendre même au nom d'Ilúvatar, sans attirer sur sa tête les Ténèbres Eternelles. Ils prirent pour témoins Manwë et Varda et les hauteurs sacrées du Taniquetil et jurèrent de poursuivre de leur haine et de leur vengeance jusqu'aux confins du monde tout Vala, Démon, Elfe, tout Homme ou tout être encore à naître, toute créature grande ou petite, bonne ou mauvaise qui pourrait venir au monde jusqu'à la fin des temps et qui aurait un Silmaril en sa possession." Le Silmarillion
 
 
 
 
 
Eärendil : Demi-elfe, tueur de dragons. Eärendil le Marin était le fils de Tuor, seigneur des Edains, et de la dame elfe Idril de Gondolin. Né en l'an 504 du premier âge, il grandit dans le refuge elfique d'Arvernien. Il devient seigneur d'Arvernien et épousa Elwing, fille elfe du roi Dior et héritière du silmaril. Ils eurent deux fils : Elrond et Elros.
Pour Eärendil, l'"amoureux de la mer", Cirdan construisit un navire miraculeux : Vingilot. Tandis qu'il était en mer, Arvernien fut attaqué. Elwing, forcée de s'enfuir, se jeta dans la mer avec le silmaril. Ulmo, le seigneur des océans, la sauva en la transformant en oiseau de mer, lui permettant de voler jusqu'à Eärendil. Le couple utilisa le pouvoir et la lumière du silmaril pour trouver son chemin jusqu'aux Terres Immortelles afin de demander leur aide aux Valar. L'armée des Valar des Maiar, ainsi que des elfes d'Eldamar, quittèrent alors les Terres Immortelles et partirent pour la guerre de la Colère, qui s'acheva par la Grande Bataille. A bord de son navire volant, Eärendil, le silmaril attaché sur son front, tua Ancalagon le Noir, le plus grand dragon que le monde eût jamais connu. Après la fin du premier âge, il conduisit les Edain survivants dans le nouveau royaume insulaire de Numenore.
Par la suite son destin consista à naviguer éternellement à travers le firmament à bord de Vingilot. Le silmaril au front, la "flamme de l'ouest", l'"étoile du soir" brille à jamais dans le ciel nocturne.
 
 
 
 
 
Finrod Felagund  (par tailindil)  : Finrod le Loyal fut le fils ainé de Finarfin, lui meme Prince des Noldor.  Comme tous les enfants de Finarfin, ils aimaient leurs cousins de Fingolfin comme leurs propres frères.  
Durant les années de la Grande Prospérité, il tomba amoureux de Amarië des Vanyar, mais elle ne le suivit pas dans l'Exil. Il lui resta fidèle en pensée et en chair jusqu'à sa mort.
Ainsi, lorcequ'il advint que Curufinwë, que l'on appellait Fëanor, prononça son discours devant les Noldor de Tuna, les exhortant à quitter Valinor, il ne se retrouva que peu, à l'instar de son père, dans les paroles si violentes de leur oncle. Il suivit donc la grande majorité des Noldor dans leur marche hors du continent dans la suite des gens de la Maison de Finarfin, avec une réluctance profonde.
Au massacre d'Aqualonquë, alors que les gens de Fëanor, ainsi que Finrod qui accourait, massacrèrent leurs cousins Teleris, comme tous les gens de Finarfin, il ne participa pas. Sur les blancs bâteaux il montat, et manqua de mourir dans les tempêtes qu'infligea Uinen. Lors de la Malédiction de Mandos, tandis que son père rebroussait chemin, allant chercher le Pardon de Manwë, lui, comme les fils de Finarfin, continua la marche, comme son frère Orodreth, pour surveiller les fils de Fëanor et amener la raison comme parole dans les rangs des Noldor. Il passa l'Helcaraxë avec la rage au ventre comme toute la suite de Fingolfin.
Il rejoint avec ses gens le lac de Mithrin, et accepta la réconciliation entre les deux maisons pronomcée par Fingon. Vingt ans plus tard il était présent aux festivités célébrant la naissance d'Aran, Mereth Aderthad.
Quand trente années furent écoulées, un des fils de Fingolfin, Turgon, quitta Nevrast où il vivait, et passa prendre son ami Finrod sur l'île de Tol Sirion. Ensemble ils descendirent le fleuve, non sans surveiller au début les Montagnes du Nord, et la nuit les surprit au lac du Crépuscule, sur les berges du fleuve où ils s'endormirent à la clarté d'un ciel d'été. Mais Ulmo, qui remontait le courant, jeta sur eux un profond sommeil troublé de rêves pesants, et ils en gardèrent de l'inquiétude après leur réveil sans en parler ni l'un ni l'autre car ils n'en avaient pas un souvenir clair, chacun croyant qu'Ulmo s'était adressé à lui seul. Désormais le malaise ne les quitta plus, comme un pressentiment de ce qui allait venir : ils s'aventurèrent souvent dans les régions inexplorées pour chercher des endroits propres à être fortifiés, comme s'ils pensaient avoir à se préparer pour des jours funestes et à se garantir
Lorsque, plus tard, Finrod avec sa soeur Galadriel, fût l'hôte de Thingol à Menegroth, il fut emerveillé des merveilles de la Capitale de Doriath, et son coeur souhaita de posséder un jour une citadelle aussi glorieuse et majestueuse.
Il ouvrit son coeur à Thingol, lui raconta son rêve, et le Roi lui parla de la rivière Narog, de ses gorges encaissées et des cavernes qui donnaient sur la rive ouest, très escarpée. Quand Finrod partit, le Roi lui donna des guides pour le conduire à cet endroit encore presque ignoré. Alors, Finrod se rendit aux Cavernes de Narog et y fit construire des salles et des arsenaux à la manière de Menegroth, et il appela cette place forte Nargothrond. Les Nains des Montagnes Bleues aidèrent aux travaux et en furent largement récompensés, car Finrod avait apporté de Tirion plus de trésors qu'aucun autre prince des Noldor. Et ils firent aussi pour lui le Nauglamír, le Collier des Nains, la plus célèbre des oeuvres qu'ils accomplirent jadis. Un collier d'or, où étaient serties d'innombrables pierres de Valinor, qui avait le pouvoir de reposer sur celui qui le portait aussi légèrement qu'un fil de lin et de garder la même élégance et la même grâce sur tout le monde.
Alors Finrod alla habiter à Nargothrond avec sa longue suite, et les Naugrims l'appellèrent Felagund, Celui qui creuse les Cavernes.
Le siège du Thangorodrim était établi alors, et au milieu de la passe du Sirion, entre Dorthonion et les Montagnes de l'Ombre, Finrod édifia une tour de garde sur Tol Sirion. Il l'appella Minas Tirith, et quand il alla habiter Nargothrond, il en confia la garde à son frère Orodreth.
Le royaume de Nargothrond allait aussi à l'ouest du Narog jusqu'au fleuve Nenning qui se jette dans la mer à Eglarest, et Finrod devint le suzerain de tous les Elfes de Beleriand depuis la mer jusqu'au Sirion, sauf ceux de Falas. C'est là que vivaient les Sindar qui aimaient encore parcourir l'océan et leur Prince Círdan, le constructeur de navires. Finrod et Círdan étaient des amis et des alliés, et les ports de Brithombar et d'Eglarest furent reconstruits grâce à l'aide des Noldor. Leurs grands murs cachaient de belles cités et des ports avec des quais et des jetées de pierre. Sur le cap qui prolongeait Eglarest vers l'ouest, Finrod édifia la tour de Barad Nimras pour surveiller les mers occidentales, mais l'avenir prouva son inutilité, car jamais Morgoth n'essaya de construire des navires ni de porter la guerre sur l'océan.
Pendant les années de paix relative gagnées par le siège d'Angband, Il alla souvent à Ossiriand, car il aimait énormément voyager, et il gagna l'amitié des Elfes Verts.  
Et un jour qu'il était à Menegroth, Thingol, apprenant l'histoire de l'Exil, se fendit de colère contre lui. Mais alors son frère Angrod, dont le coeur brûlait de ressentiment envers les fils de Fëanor, racontat à quel point les fils de Finarfin avaient été manipulés par Fëanor.
Alors Thingol leur dit qu'il ne leur fermerait pas sa porte, car il comprenait comment ils avaient été bernés. Mais à partir de ce moment, Thingol interdit que l'on parla la Langue des Noldor à Doriath, et depuis ce jour, on appelle le Quenya la Langue Interdite.
Quand il se fut écoulé trois cents ans et plus depuis la venue des Noldor à Beleriand, au temps de la Longue Paix, Finrod Felagund, Seigneur de Nargothrond, se trouvait à séjourner à l'est du Sirion quand il alla chasser avec Maglor et Maedhros, les fils de Fëanor. Puis il se lassa de la chasse et partit tout seul vers les montagnes d'Ered Lindon qu'il voyait briller au loin. II reprit la route des Nains et passa le Gelion au gué de Sarn Athrad avant d'aller au sud en remontant le cours de l'Ascar et d'atteindre le nord d'Ossiriand.  
Dans une vallée au pied des montagnes, en dessous des sources du Thalos, il aperçut un soir des lumières et entendit au loin comme des voix qui chantaient. II s'étonna grandement, car les Elfes Verts de ce pays n'employaient pas le feu, non plus qu'ils ne chantaient la nuit. Il craignit d'abord que des Orcs eussent fait une descente depuis le Nord mais comprit qu'il n'en était rien dès qu'il se fut rapproché, car les chanteurs employaient un langage qu'il n'avait jamais entendu, ni chez les Nains ni chez les Orcs. Et Felagund, se tenant sans bruit à l'ombre des arbres, plongea ses regards dans le campement et put contempler un peuple étrange. C'était là une partie des parents et des suivants de Bëor l'Ancien, comme on l'appela plus tard, un chef parmi les Humains. Après avoir erré pendant des éternités dans l'Est, il avait enfin conduit les siens au-delà des Montagnes Bleues, les premiers hommes à entrer dans le pays de Beleriand, et ils chantaient parce qu'ils étaient heureux, qu'ils croyaient avoir échappé à tous les dangers et avoir trouvé une terre où la peur était inconnue. Le Seigneur Felagund les regardait et sentait son coeur frémir d'amour pour eux, mais il resta caché dans les arbres jusqu'à ce qu'ils fussent tous endormis. Alors il passa au milieu des êtres saisis par le sommeil et s'assit près de leur feu mourant que personne ne gardait. Il s'empara d'une harpe grossière que Bëor avait laissé tomber et joua sur elle une musique telle que des oreilles humaines n'en avaient jamais entendu, car nul encore ne leur avait appris cet art, sauf les Elfes Noirs des terres sauvages.  
Les hommes s'éveillèrent, ils écoutèrent Felagund chanter et jouer de la harpe et chacun crut qu'il était dans quelque rêve enchanté avant de voir que tous ses compagnons écoutaient aussi, mais aucun ne bougea ni ne parla tant que Felagund n'eut pas terminé, tant la musique était belle et telle était la magie de ce chant. Les paroles du roi des Elfes étaient empreintes de sagesse et ceux qui l'écoutaient en devenaient plus sages, car ce que son chant disait, la création d'Arda, le bonheur d'Aman avant les ombres de la mer, s'offrait à leurs yeux avec la clarté d'une vision et la langue des Elfes se faisait entendre à chacun suivant ce que son esprit pouvait en comprendre.  
C'est ainsi que les Humains appelèrent le roi Felagund, celui des Eldar qu'ils rencontrèrent en premier : Nóm, c'est-à-dire Sagesse dans le langage de ce peuple, et qu'ils nommèrent son peuple d'après lui, les Nómin, les Sages. En vérité ils crurent d'abord que Felagund était un de ces Valar dont ils avaient entendu dire qu'ils vivaient loin à l'ouest, et certains disent que c'était même le but de leur voyage. Mais Felagund resta parmi eux pour leur enseigner le vrai savoir, ils l'aimèrent et le prirent pour leur seigneur et restèrent ensuite toujours fidèles à la maison de Finarfin.
A la bataille de la Flamme subite, à la fin du Siège d'Angband, Felagund serait tombé si ce n'était pour le brave Barahir qui vint lui frayer un chemin au coût de nombreux de ses guerriers.
Plus tard, lorsque Beren vint demander son aide, alors que les fils de Fëanor avaient trouvé refuge à Nargothrond, il prit la défense du  descendant de Barahir.
Un soir d'automne, Felagund et Beren quittèrent Nargothrond avec leurs dix compagnons et remontèrent le Narog jusqu'à sa source aux Chutes d'Ivrin. Près des Montagnes de l'Ombre ils rencontrèrent une troupe d'Orcs qu'ils tuèrent jusqu'au dernier en attaquant leur campement de nuit et ils prirent leurs armes et leur équipement. Felagund usa de son art pour que leurs corps et leurs visages prennent la semblance des Orcs et c'est sous ce déguisement qu'ils continuèrent vers le nord et arrivèrent au Passage de l'Ouest, entre Ered Wethrin et les hauteurs de Taur-nu-Fuin. Sauron les vit du haut de sa tour et il fut pris d'un doute car ils se hâtaient sans même s'arrêter pour raconter ce qu'ils avaient fait, comme devaient le faire tous les serviteurs de Morgoth qui passaient par là. Alors il leur tendit une embuscade et les fit amener devant lui.  
 Ainsi commença l'épreuve célèbre qui opposa Sauron à Felagund. Car Felagund fit assaut de chants magiques avec Sauron et le pouvoir du Roi était grand, mais Sauron eut le dessus, comme il est dit dans le Lai de Leithian  [...]. Sauron les dépouilla de leurs masques et ils se tinrent nus devant lui, effrayés. Mais s'il avait dévoilé leur vraie nature, Sauron ne put découvrir leurs noms ni leur but. Alors il les jeta au fond d'un puits noir et muet comme un gouffre et les menaça de les mettre à mort avec les plus grandes cruautés si l'un d'entre eux ne lui avouait la vérité. De temps en temps ils voyaient deux yeux briller dans la nuit et un loup-garou venait dévorer un des leurs, mais aucun ne trahit son seigneur.  
[...]
Beren et Felagund étaient au fond de la prison de Sauron. Tous leurs compagnons étaient morts et Sauron ne voulait prendre Felagund qu'en dernier. Il avait compris que c'était un Noldo très sage et très puissant et qu'il était la clef de voûte de leur expédition. Mais quand le loup vint chercher Beren, le Roi rassembla toutes ses forces, fit sauter ses liens et se jeta sur la bête. II put la tuer avec ses mains et ses dents mais fut lui-même blessé à mort, et il adressa ses derniers mots à Beren :  
" Je vais maintenant trouver un long repos dans les cavernes hors du temps qui sont au-delà de la mer et des Montagnes d'Aman. Il faudra si longtemps avant qu'on ne me revoie parmi les Noldor que j'ignore si le sort nous mettra de nouveau face à face dans la vie ou dans la mort, car nos peuples n'ont pas le même destin. Adieu ! "
Ainsi mourut Finrod Felagund, le Loyal, fils aîné de Finarfin.
Ils enterrèrent le corps de Felagund sur le point le plus haut de son île (Tol Sirion) , enfin débarrassée du mal, et sa tombe verdoyante, celle du fils de Finarfin, le plus juste des princes des Elfes, resta inviolée jusqu'à ce que la terre elle-même fût brisée, transformée, submergée sous l'invasion de la mer.

 
 
 
 
Et maintenant je vais parler pour l'ennemi, car je vais évoquer Gothmog, seigneur des Balrogs, ainsi qu'Echtelion et Glorfindel. Bref, les Balrogs et les tueurs de Balrogs...
 
Ce qu'on sait sur Gothmog : Balrog d'Angband; seigneurs des Balrogs, le plus puissant des lieutenants de Morgoth, à l'orgine un esprit maia du feu. Comme d'autres balrogs il se revolta avec Morgoth contre les Valar et leur fit la guerre, ainsi qu'aux elfes. A la demande de son maître il tua le grand Fëanor devant les portes d'Angband. Pendant toutes les guerres du Beleriand il causa de terribles ravages avec ses fouets de feu et sa hache noire. Durant la Bataille des Larmes Innombrables il tue Fingon, et captura Hurin. En l'an 511 du premier âge il conduisit victorieusement les forces de Morgoth contre Gondolin. Dirigeant l'armée des Balrogs, les légions d'orcs, les dragons, et entouré de trolls, ses gardes du corps, il écrasa les défenseurs du dernier royaume des Noldor. Pendant le sac de la cité, lui et Echtelion, le grand capitaine de Gondolin, s'entretuèrent
 
Ce qu'on sait sur Echtelion de la Source : Seigneur des Fontaines, c'est un noble Noldo de Gondolin. Il apparaît la première fois en 473 du Premier Age lors de Nirnaeth Arnoediad, la bataille des Larmes Innombrables. Il gardait alors un flanc de l'armée alors que Glorfindel s'occupait de l'autre et que leurs arrières étaient protégés par les Hommes de Dor-lómin. Il était aussi Capitaine de la Septième Porte de la Cité Cachée, la Grande Porte, et c'est lui-même qui laissa entrer Tuor après avoir vu la livrée laissée par Turgon à Vinyamar. Mais son principal acte de gloire fut de tuer Gothmog, le Seigneur des Balrogs, lors du sac de Gondolin en 511 du premier âge. Malheureusement, il périt lui aussi sous les coups de son ennemi. Cet exploit est resté dans les plus grandes légendes des Temps Anciens, au même titre que la défense de la Tour par Turgon ou du combat entre Glorfindel et un Balrog sur un pic rocheux de l'Echoriath.
 
Ce qu'on sait sur Glorfindel de Gondolin : c'était un commandant de l'armée du roi Turgon, qui combattit à la bataille des Larmes Innombrables et se couvrit de gloire après la chute de Gondolin, en 511 du premier âge ; pris dans une embuscade tendue par les forces de Morgoth il affronta lui-même un balrog et tomba avec lui du haut d'une falaise. Tout deux moururent.


Message édité par Xavier_OM le 15-01-2005 à 21:06:36

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Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
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