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Auteur Sujet :

John Ronald Reuel Tolkien

n°72632004
Moonzoid
Posté le 26-03-2025 à 16:39:18  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

zephiel a écrit :

Le truc que j'avais énormément apprécié c'est le jeu de cartes à collectionner du début des 00'


 
C'était quoi ces cartes ? ça me dit rien


---------------
♣ Toujours plus de gens qui arrivent en Mordor. Un jour tous seront dedans. ♣
mood
Publicité
Posté le 26-03-2025 à 16:39:18  profilanswer
 

n°72632761
zephiel
Apologiste de la paresse
Posté le 26-03-2025 à 18:47:07  profilanswer
 

Moonzoid a écrit :


 
C'était quoi ces cartes ? ça me dit rien


 
Un jeu ICE fin des '90. D'abord en version "Les Sorciers" puis "L'oeil de Sauron" avec un gameplay en 2 temps assez sympa : Tu jouais une communauté/un Istar qui rassemblait les ressources des peuples libres pour lutter contre Sauron, et pendant ton tour l'adversaire jouait les périls que tu rencontrais sur ta route, puis inversement à son tour. Ton deck avait donc une partie ressources pour avancer ta partie et une partie péril pour ralentir l'adversaire (ou les adversaires).
Les ressources étaient mises en jeu en fonction des déplacements que tu faisais dans la Terre du Milieu. Le gameplay était vraiment très original et très réussi.
 
https://i.ebayimg.com/images/g/8DcAAOSw-5Vg7wH1/s-l1600.jpg


---------------
Parler à un con, c'est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de souffrance pour peu de résultat.
n°72635275
jamere20
Posté le 27-03-2025 à 09:55:54  profilanswer
 

C'est génial tout ça. C'est une des raisons pour lesquelles j'aime tant la fantasy.

n°72641722
Moonzoid
Posté le 28-03-2025 à 11:28:58  profilanswer
 

zephiel a écrit :


 
Un jeu ICE fin des '90. D'abord en version "Les Sorciers" puis "L'oeil de Sauron" avec un gameplay en 2 temps assez sympa : Tu jouais une communauté/un Istar qui rassemblait les ressources des peuples libres pour lutter contre Sauron, et pendant ton tour l'adversaire jouait les périls que tu rencontrais sur ta route, puis inversement à son tour. Ton deck avait donc une partie ressources pour avancer ta partie et une partie péril pour ralentir l'adversaire (ou les adversaires).
Les ressources étaient mises en jeu en fonction des déplacements que tu faisais dans la Terre du Milieu. Le gameplay était vraiment très original et très réussi.
 
https://i.ebayimg.com/images/g/8DcA [...] -l1600.jpg


 
Sympa. C'est un peu le système des Magic ? (je me souviens plus trop, j'avais pas accroché à l'époque),


---------------
♣ Toujours plus de gens qui arrivent en Mordor. Un jour tous seront dedans. ♣
n°72641957
zephiel
Apologiste de la paresse
Posté le 28-03-2025 à 12:04:21  profilanswer
 

Moonzoid a écrit :


 
Sympa. C'est un peu le système des Magic ? (je me souviens plus trop, j'avais pas accroché à l'époque),


 
Les cartes en elles-mêmes on peut dire ça dans le sens où y'a des communes/peu communes/rares/uniques avec un quota par deck (de taille limitée).
Sur les mécanismes de jeu, absolument pas, c'est une sorte de simulation de voyage de la communauté que tu crées et la confrontation avec l'adversaire est "indirecte" : l'adversaire joue les dangers que tu rencontres sur ta route (avec les cartes intégrées dans son deck) mais sans affrontement direct.
La victoire se fait aux points avec celui qui a réunit le plus de ressources pour lutter contre Sauron.
 
Le système était très original et très intelligent.


---------------
Parler à un con, c'est comme se masturber avec une râpe à fromage : beaucoup de souffrance pour peu de résultat.
n°73001370
_Druss_
Posté le 05-06-2025 à 09:33:36  profilanswer
 

naldo a écrit :

Le jeu le plus punitif du monde !
Au moins Cthulhu bon, tu reconnaissais vite ton statut de fourmi dans un univers qui te dépasse.
Mais JRTM, après avoir lu les épopées de personnages hors normes, c'était très très douloureux le retour sur terre.
(grâce à ça je connaissais par cœur le nom de plein de plantes à la con :D)


 
Bof je dirais, car nous avions une campagne de trois ans sur JTRM avec un peu de Rolemaster pour les combats et coups critiques et oui, mon premier perso est tombe au combat car le PNJ a bien fait un 100 donc mort direct, mais autrement j en garde des souvenirs plus que unique,

n°73009296
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 06-06-2025 à 10:46:39  profilanswer
 

Info comme ça, l'audiobook SdA sur Audible (traduction Daniel Lauzon, lecteur Thierry Janssen) ça passe vraiment bien, c'est de qualité  :love:


---------------
Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
n°73009330
naldo
Posté le 06-06-2025 à 10:50:30  profilanswer
 

_Druss_ a écrit :

 

Bof je dirais, car nous avions une campagne de trois ans sur JTRM avec un peu de Rolemaster pour les combats et coups critiques et oui, mon premier perso est tombe au combat car le PNJ a bien fait un 100 donc mort direct, mais autrement j en garde des souvenirs plus que unique,


Je parlais surtout (de la comptabilité :o) des coups critiques que tu te prends avec les durées de soin en jours et les malus afférents, c'était sans fin ! Valait mieux éviter les oppositions trop importantes ou bien la fréquence même des combats.

n°73009334
naldo
Posté le 06-06-2025 à 10:50:43  profilanswer
 

Xavier_OM a écrit :

Info comme ça, l'audiobook SdA sur Audible (traduction Daniel Lauzon, lecteur Thierry Janssen) ça passe vraiment bien, c'est de qualité :love:


Un grand oui.

n°73047554
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 13-06-2025 à 11:30:20  profilanswer
 

Brouillard sur les coteaux des tertres
 
p.159
 
Cette vue avait quelque chose d'inquiétant, alors ils s'en détour-
nèrent et redescendirent au milieu du cercle creux. Là se dressait
une unique pierre, haute sous l'astre du jour, ne jetant à cette heure
aucune ombre. Informe, elle avait pourtant une signification : comme
un point de repère ou un doigt protecteur, ou plutôt un avertisse-
ment. Mais à présent, ils avaient faim, et le soleil de midi les gardait
de toute peur, alors ils s'adossèrent contre la face est de la pierre. Elle
était froide, comme si le soleil n'avait pu la réchauffer ; mais pour
lors, cette sensation leur parut agréable. Ils sortirent de la nourriture
et des boissons, et firent en plein air un repas de midi aussi bon
qu'on pouvait le souhaiter ; car la nourriture venait de « là-bas sous
la Colline ». Tom les avait pourvus de tout ce qu'il fallait pour passer
une belle journée. Leurs poneys déchargés vaguaient sur l'herbe.
 
Chevaucher sur les collines et manger à leur faim, se baigner
de soleil et sentir le gazon, rester allongés un peu trop longtemps,
étendre les jambes et lever le nez pour contempler le ciel : voilà qui
suffit (peut-être) à expliquer ce qui se passa. Quoi qu'il en soit, ils
se réveillèrent soudain, mal à l'aise, d'un somme qu'ils n'avaient
jamais voulu faire. La pierre levée était froide, et projetait une ombre
qui s'étirait, longue et faible, vers l'est, et les enveloppait. Le soleil,
d'un jaune pâle et délavé, luisait à l'ouest à travers la brume, juste
au-dessus de la cuvette où ils se trouvaient ; au nord, au sud et à
l'est s'étendait, au-delà de la paroi, un épais brouillard, froid et blanc.
L'air était silencieux, lourd et frisquet. Les poneys s'étaient blottis
les uns contre les autres, la tête basse.
Les hobbits affolés sautèrent sur pied et coururent jusqu'au bord
du côté ouest. Ils constatèrent qu'ils se trouvaient sur une île au
milieu du brouillard. Au moment même où ils portaient leurs regards
consternés vers le soleil couchant, celui-ci plongea sous leurs yeux
dans un océan blanc, et une ombre grise et froide surgit derrière eux
à l'est. Le brouillard s'avança jusqu'aux parois et s'éleva au-dessus
d'elles, et, tout en montant, se répandit au-dessus de leurs têtes pour
former un plafond : ils étaient pris dans une voûte de brume dont le
pilier central était la pierre levée.
Malgré l'impression qu'un piège venait de se refermer autour
d'eux, ils ne désespéraient pas pour autant. Ils se rappelaient la vue
encourageante qu'ils avaient eue, quand le tracé de la Route s'était
dessiné loin en avant, et ils savaient dans quelle direction elle se trou-
vait. Et puis cet endroit creux leur faisait tellement horreur, à présent,
qu'il n'était plus aucunement question d'y rester. Ils remballèrent
leurs affaires aussi vite que leurs doigts glacés le leur permettaient.
 
 
p. 160
 
Ils menèrent bientôt leurs poneys à la file, franchissant le rebord,
donc sur le versant nord de la colline, plongeant dans un océan de
brouillard. Au fil de leur descente, la brume se fit plus froide et plus
humide ; leurs cheveux dégouttaient et leur collaient au front. En
bas, le froid était si saisissant qu'ils s'arrêtèrent et sortirent capes et
capuchons, lesquels ne tardèrent pas à se couvrir de fines gouttelettes
grises. Puis, enfourchant leurs poneys, ils se remirent lentement en
chemin, se guidant sur les ondulations du terrain. Ils se dirigeaient,
autant qu'ils pouvaient en juger, vers l'ouverture en forme de portail
à l'extrémité nord de la longue vallée qu'ils avaient aperçue au matin.
Passé cette brèche, ils n'auraient plus qu'à continuer plus ou moins
en ligne droite, et ils finiraient par croiser la Route d'une manière
ou d'une autre. Leur raisonnement n'allait pas plus loin, hormis le
vague espoir qu'il n'y ait plus de brouillard au-delà des Coteaux.
 
Ils progressaient très lentement. Pour éviter de se séparer et d'aller
chacun de leur côté, ils avançaient en file, Frodo en tête. Sam allait
derrière lui, suivi de Pippin et enfin de Merry. La vallée semblait
s'étirer indéfiniment. Soudain, Frodo vit un signe encourageant.
Devant lui à travers la brume, des ombres se dessinaient de part et
d'autre ; et il crut qu'ils approchaient enfin de la brèche entre les
collines, du portail nord des Coteaux des Tertres. Une fois passés,
ils seraient libres.
« Allons ! Suivez-moi ! » cria-t-il par-dessus son épaule, et il s'élança
en avant. Mais son espoir devint bientôt confusion et affolement.
Les deux taches s'assombrirent encore, mais elles rapetissèrent ; et
soudain il vit, dressées devant lui de façon menaçante, légèrement
penchées l'une vers l'autre comme les montants d'une porte sans
linteau, deux immenses pierres levées. Il ne se souvenait pas d'avoir
rien vu de semblable au fond de la vallée, lorsqu'il avait regardé du
haut de la colline en fin de matinée. Il les avait à peine aperçues
qu'il était déjà passé entre elles ; et comme il les passait, les ténèbres
parurent s'abattre tout autour de lui. Son poney se cabra et s'ébroua,
et le jeta à terre. Puis, se retournant, Frodo vit qu'il était seul : les
autres ne l'avaient pas suivi.
« Sam ! appela-t-il. Pippin ! Merry ! Dépêchez-vous ! Pourquoi vous
ne venez pas ? »
Il n'y eut pas de réponse. La peur le saisit, et il repassa les pierres en
criant éperdument : « Sam ! Sam! Merry ! Pippin ! » Le poney s'em-
balla et disparut dans la brume. À quelque distance de là, semblait-il,
il crut entendre un cri : « Ohé ! Frodo ! Ohé ! » Il provenait de l'est,
sur sa gauche alors qu'il se tenait sous les grandes pierres, plissant
 
 
 
Un peu de Tolkien ne nuit pas :o (traduction Lauzon ici)


---------------
Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
mood
Publicité
Posté le 13-06-2025 à 11:30:20  profilanswer
 

n°73124885
Xavier_OM
Monarchiste régicide (fr quoi)
Posté le 27-06-2025 à 09:45:50  profilanswer
 

Et un peu de version originale aussi allez

 


    Then suddenly [Éomer] beheld his sister Éowyn as she lay, and he knew her. He stood a moment as a man who is pierced in the midst of a cry by an arrow through the heart; and then his face went deathly white; and a cold fury rose in him, so that all speech failed him for a while. A fey mood took him.

 

   'Éowyn, Éowyn!' he cried at last: 'Éowyn, how come you here? What madness or devilry is this? Death, death, death! Death take us all!'

 

   Then without taking counsel or waiting for the approach of the men of the City, he spurred headlong back to the front of the great host, and blew a horn, and cried aloud for the onset. Over the field rang his clear voice calling: 'Death! Ride, ride to ruin and the world's ending!'

 

   And with that the host began to move. But the Rohirrim sang no more. Death they cried with one voice loud and terrible, and gathering speed like a great tide their battle swept about their fallen king and passed, roaring away southwards.

  

et la charge des rohirrims lu par le patron himself https://www.youtube.com/watch?v=LPZrReZ5H9Q


Message édité par Xavier_OM le 27-06-2025 à 09:48:04

---------------
Il y a autant d'atomes d'oxygène dans une molécule d'eau que d'étoiles dans le système solaire.
n°73133259
TrakT
Do nothing.
Posté le 29-06-2025 à 09:18:18  profilanswer
 

Xavier_OM a écrit :

Brouillard sur les coteaux des tertres

 

p.159

 

Cette vue avait quelque chose d'inquiétant, alors ils s'en détour-
nèrent et redescendirent au milieu du cercle creux. Là se dressait
une unique pierre, haute sous l'astre du jour, ne jetant à cette heure
aucune ombre. Informe, elle avait pourtant une signification : comme
un point de repère ou un doigt protecteur, ou plutôt un avertisse-
ment. Mais à présent, ils avaient faim, et le soleil de midi les gardait
de toute peur, alors ils s'adossèrent contre la face est de la pierre. Elle
était froide, comme si le soleil n'avait pu la réchauffer ; mais pour
lors, cette sensation leur parut agréable. Ils sortirent de la nourriture
et des boissons, et firent en plein air un repas de midi aussi bon
qu'on pouvait le souhaiter ; car la nourriture venait de « là-bas sous
la Colline ». Tom les avait pourvus de tout ce qu'il fallait pour passer
une belle journée. Leurs poneys déchargés vaguaient sur l'herbe.

 

Chevaucher sur les collines et manger à leur faim, se baigner
de soleil et sentir le gazon, rester allongés un peu trop longtemps,
étendre les jambes et lever le nez pour contempler le ciel : voilà qui
suffit (peut-être) à expliquer ce qui se passa. Quoi qu'il en soit, ils
se réveillèrent soudain, mal à l'aise, d'un somme qu'ils n'avaient
jamais voulu faire. La pierre levée était froide, et projetait une ombre
qui s'étirait, longue et faible, vers l'est, et les enveloppait. Le soleil,
d'un jaune pâle et délavé, luisait à l'ouest à travers la brume, juste
au-dessus de la cuvette où ils se trouvaient ; au nord, au sud et à
l'est s'étendait, au-delà de la paroi, un épais brouillard, froid et blanc.
L'air était silencieux, lourd et frisquet. Les poneys s'étaient blottis
les uns contre les autres, la tête basse.
Les hobbits affolés sautèrent sur pied et coururent jusqu'au bord
du côté ouest. Ils constatèrent qu'ils se trouvaient sur une île au
milieu du brouillard. Au moment même où ils portaient leurs regards
consternés vers le soleil couchant, celui-ci plongea sous leurs yeux
dans un océan blanc, et une ombre grise et froide surgit derrière eux
à l'est. Le brouillard s'avança jusqu'aux parois et s'éleva au-dessus
d'elles, et, tout en montant, se répandit au-dessus de leurs têtes pour
former un plafond : ils étaient pris dans une voûte de brume dont le
pilier central était la pierre levée.
Malgré l'impression qu'un piège venait de se refermer autour
d'eux, ils ne désespéraient pas pour autant. Ils se rappelaient la vue
encourageante qu'ils avaient eue, quand le tracé de la Route s'était
dessiné loin en avant, et ils savaient dans quelle direction elle se trou-
vait. Et puis cet endroit creux leur faisait tellement horreur, à présent,
qu'il n'était plus aucunement question d'y rester. Ils remballèrent
leurs affaires aussi vite que leurs doigts glacés le leur permettaient.

 


p. 160

 

Ils menèrent bientôt leurs poneys à la file, franchissant le rebord,
donc sur le versant nord de la colline, plongeant dans un océan de
brouillard. Au fil de leur descente, la brume se fit plus froide et plus
humide ; leurs cheveux dégouttaient et leur collaient au front. En
bas, le froid était si saisissant qu'ils s'arrêtèrent et sortirent capes et
capuchons, lesquels ne tardèrent pas à se couvrir de fines gouttelettes
grises. Puis, enfourchant leurs poneys, ils se remirent lentement en
chemin, se guidant sur les ondulations du terrain. Ils se dirigeaient,
autant qu'ils pouvaient en juger, vers l'ouverture en forme de portail
à l'extrémité nord de la longue vallée qu'ils avaient aperçue au matin.
Passé cette brèche, ils n'auraient plus qu'à continuer plus ou moins
en ligne droite, et ils finiraient par croiser la Route d'une manière
ou d'une autre. Leur raisonnement n'allait pas plus loin, hormis le
vague espoir qu'il n'y ait plus de brouillard au-delà des Coteaux.

 

Ils progressaient très lentement. Pour éviter de se séparer et d'aller
chacun de leur côté, ils avançaient en file, Frodo en tête. Sam allait
derrière lui, suivi de Pippin et enfin de Merry. La vallée semblait
s'étirer indéfiniment. Soudain, Frodo vit un signe encourageant.
Devant lui à travers la brume, des ombres se dessinaient de part et
d'autre ; et il crut qu'ils approchaient enfin de la brèche entre les
collines, du portail nord des Coteaux des Tertres. Une fois passés,
ils seraient libres.
« Allons ! Suivez-moi ! » cria-t-il par-dessus son épaule, et il s'élança
en avant. Mais son espoir devint bientôt confusion et affolement.
Les deux taches s'assombrirent encore, mais elles rapetissèrent ; et
soudain il vit, dressées devant lui de façon menaçante, légèrement
penchées l'une vers l'autre comme les montants d'une porte sans
linteau, deux immenses pierres levées. Il ne se souvenait pas d'avoir
rien vu de semblable au fond de la vallée, lorsqu'il avait regardé du
haut de la colline en fin de matinée. Il les avait à peine aperçues
qu'il était déjà passé entre elles ; et comme il les passait, les ténèbres
parurent s'abattre tout autour de lui. Son poney se cabra et s'ébroua,
et le jeta à terre. Puis, se retournant, Frodo vit qu'il était seul : les
autres ne l'avaient pas suivi.
« Sam ! appela-t-il. Pippin ! Merry ! Dépêchez-vous ! Pourquoi vous
ne venez pas ? »
Il n'y eut pas de réponse. La peur le saisit, et il repassa les pierres en
criant éperdument : « Sam ! Sam! Merry ! Pippin ! » Le poney s'em-
balla et disparut dans la brume. À quelque distance de là, semblait-il,
il crut entendre un cri : « Ohé ! Frodo ! Ohé ! » Il provenait de l'est,
sur sa gauche alors qu'il se tenait sous les grandes pierres, plissant

  

Un peu de Tolkien ne nuit pas :o (traduction Lauzon ici)


Lauzon j'y arrive pas, j'ai l'impression de lire une version simplifiée dans j'aime lire :o


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The world is fucked, and you cannot unfuck it - Freddie Mercury said : "Nothing really matters". So do nothing.
n°73167431
Moonzoid
Posté le 05-07-2025 à 12:07:25  profilanswer
 

https://i.imgur.com/PM7m9JE.png
 
 [:redrofl1:1]


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♣ Toujours plus de gens qui arrivent en Mordor. Un jour tous seront dedans. ♣
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