Je suis pas assez pointu pour voir de quoi tu parles, j'aime quasiment que la BD humoristique

J'ai été voir ce que c'est, c'est juste sorti avec 30 ans de retard
 
Un peu comme les BD de GB  

Les 70's pourries musicalement pour les Français? A la radio je n'en doute pas, mais le début de la décennie poursuivait une superbe lancée. J'ai piqué une partie des 33 tours de ma mère, y avait de quoi faire quand même (Harvest de Neil Young, Alice Cooper Billion Dollars Babies, Jethro Tull Aqualung, Pink Floyd Meddle... tout ça sorti entre 71 et 73). Et plus tard dans la décennie OK y a eu de la soupe, mais aussi le punk et le hip hop, et si le ska a dégénéré, il a également engendré de belles choses en reggae.
 
Les chanceux ont même pu assister à des concerts de The Band avec Dylan, Joan Baez, Santana, Joni Mitchell...
 
Bien sûr tout ceci n'était pas aussi universellement accessible que maintenant, mais c'est aussi l'apparition des cassettes, et donc du partage plus facile.
 
Mais évidemment y avait plus les Beatles ni les Mamas and Papas, et Hendrix, Joplin et Morrison sont morts, je conçois que les 60's aient connu une fin brutale...

En BD de pochettes, y a quand même Black Music de Bourhis et Brüno, Brüno redessine à la perfection certaines pochettes cultes    

Tiens la couv de ma deuxième BD vient de s'afficher sur les sites marchands
 
 
https://products-images.di-static.c [...] 500-2.webp

C'est HS mais une discussion qu'on avait eue avec des amis était de savoir à quel concert on aurait aimé assister (sans considération d'âge ou d'époque).
 
Pour moi, ça aurait été le concert de Live Aid à Wembley, notamment pour Queen. Mais j'imagine que certains auraient choisi les Floyd

J'aurais beaucoup, mais vraiment beaucoup à répondre à ton post, mais on va être totalement HS. Pour remettre la discussion sur les rails en gardant la loco, une chouette histoire que j'ai sans doute déjà racontée sur un autre topic mais je la retrouve pas :
 
En 1967, Jean-Noël Coghe est tout jeune mais déjà un "vétéran" de la scène rock encore embryonnaire en France. Il a participé au 1er magazine rock, Disco Revue, puis rejoint Rock & Folk au n°5, cotoyé Gene Vincent, les Yardbirds, etc. On lui demande de coacher un groupe totalement inconnu chez nous, le temps de quelques dates en France et Belgique : The Jimi Hendrix Experience. Il va partager leur vie sur la route et prendre pas mal de photos. L'une d'elles, prise à table dans un routier, montre Hendrix en train de slurper une cuillerée d'on ne sait trop quoi. Au premier plan, une assiette vide, celle de Cogue.
 
https://lvdneng.rosselcdn.net/sites [...] 1523698178
 
La photo est banale, juste une photo souvenir pour Cogue qui est aussi enthousiasmé par la musique d'Hendrix que par sa gentillesse et sa simplicité. Personne n'a encore idée qu'Hendrix va devenir une mega-star.
 
Avance rapide, 1974 : Barclay veut rééditer les albums d'Hendrix, y compris posthumes et décide de faire appel à des auteurs de BD de Pilote (mâtin quel journal). Are You Experienced et Axis Bold As Love sont réunis en un double LP dont la pochette est confiée à Moebius, Electric Ladyland est donné à Druillet, Band of Gypsys couplé à The Cry of Love à Solé, In The West couplé à War Heroes à Patrice Leroy (dont je n'ai aucun souvenir) et le Greatest Hits à Lesueur.
 
Barclay envoie une pochette de photos à chaque dessinateur. Moebius n'a jamais vu Hendrix, ne sait pas à quoi il ressemble, il pioche la photo de Cogue et en fait cette pochette :
 
https://dionisopunk.files.wordpress [...] jpg?w=1200
 
Cogue reconnaît sa photo de 1967, a un peu les boules de n'être pas crédité et qu'on ne l'ait pas contacté, payé pour l'utilisation ou au moins envoyé le disque. Il ne sait pas qui est ce Moebius (qui recevra son paiement et l'album... sans les disques   ), il connaît vaguement Blueberry mais est surtout fan de Jijé. Mais il n'est pas du genre procédurier, juste amoureux du rock. Il laisse pisser.
 
Avance rapide, 20 ans plus tard. La photo de Cogue a fait le tour du monde, baptisée Food chez les anglo-saxons : revues, livres, expos... Idem pour la pochette de Moebius, devenu entre-temps une mega-star de la BD. Cogue n'a jamais, nulle part, été crédité, et n'a jamais touché un centime. Une expo Hendrix qui présente entre autres sa photo et la pochette arrive en France cette année 1994 et Cogue en a vraiment marre. Ses amis lui conseillent d'attaquer Moebius pour plagiat, il prend un avocat. Il tombe des nues quand celui-ci lui annonce qu'il va demander 1,5 million de francs et lui explique qu'ils ne seraient pas crédibles s'ils demandaient 1 franc (l'idée de Cogue, qui voulait juste un peu de reconnaissance).
 
Le procès va être commenté dans toute la presse française. Le premier réflexe de Moebius avait été d'appeler Cogue pour lui expliquer le malentendu : il ignorait totalement que les droits n'avaient pas été payés à l'époque sur cette photo fournie par Barclay et ne pouvait pas savoir qui en était l'auteur. Mais son avocat l'enjoint de ne pas contacter Cogue parce que ça ne pourrait qu'envenimer les choses. Moebius est du coup persuadé que Cogue est un opportuniste qui veut se faire une petite fortune sur son dos.
 
A la première audience, Moebius comprend que ce n'est pas le cas : il entend l'entourage de Cogue témoigner de la paternité de la photo, de son silence pendant 20 ans dû à son désintéressement, et comprend que c'est lui, Moebius, le "méchant" de l'histoire. Il passe outre les recommandations de son avocat et appelle Cogue en lui proposant de se rencontrer. En quelques heures passées autour d'un café, ils réalisent l'un et l'autre qu'ils ont beaucoup en commun et tout pour être potes. Cogue lui dit qu'il va retirer sa plainte, a compris que Moebius n'avait aucunement voulu le spoiler et que ni l'un ni l'autre n'est un "méchant".
 
Mais Moebius a une idée pour que Cogue touche quand même un peu d'argent et surtout de la reconnaissance : faire un livre ensemble où ils racontent leur histoire, et surtout celle de Cogue. Moebius quant à lui illustrerait le livre de tout ce qu'il avait fait dans sa carrière inspiré par Hendrix, y compris des inédits. Et donc ça a donné ce beau bouquin dont aucun fan de Moebius ne voudra se passer : Emotions électriques.
 
https://images-na.ssl-images-amazon [...] 5Y5G1L.jpg
 
Sinon, le livre de référence sur la BD et les pochettes de disques (forcément de référence puisque c'est le seul   ), c'est celui-là :
 
https://www.bdnet.com/img/couvpage/ [...] 012_cg.jpg
 
Des centaines de pochettes réalisées par des auteurs de BD, des années 50 à 2000, pour beaucoup inconnues ou oubliées, un vrai régal.

J'aurais beaucoup, mais vraiment beaucoup à répondre à ton post, mais on va être totalement HS. Pour remettre la discussion sur les rails en gardant la loco, une chouette histoire que j'ai sans doute déjà racontée sur un autre topic mais je la retrouve pas :
 
En 1967, Jean-Noël Coghe est tout jeune mais déjà un "vétéran" de la scène rock encore embryonnaire en France. Il a participé au 1er magazine rock, Disco Revue, puis rejoint Rock & Folk au n°5, cotoyé Gene Vincent, les Yardbirds, etc. On lui demande de coacher un groupe totalement inconnu chez nous, le temps de quelques dates en France et Belgique : The Jimi Hendrix Experience. Il va partager leur vie sur la route et prendre pas mal de photos. L'une d'elles, prise à table dans un routier, montre Hendrix en train de slurper une cuillerée d'on ne sait trop quoi. Au premier plan, une assiette vide, celle de Cogue.
 
https://lvdneng.rosselcdn.net/sites [...] 1523698178
 
La photo est banale, juste une photo souvenir pour Cogue qui est aussi enthousiasmé par la musique d'Hendrix que par sa gentillesse et sa simplicité. Personne n'a encore idée qu'Hendrix va devenir une mega-star.
 
Avance rapide, 1974 : Barclay veut rééditer les albums d'Hendrix, y compris posthumes et décide de faire appel à des auteurs de BD de Pilote (mâtin quel journal). Are You Experienced et Axis Bold As Love sont réunis en un double LP dont la pochette est confiée à Moebius, Electric Ladyland est donné à Druillet, Band of Gypsys couplé à The Cry of Love à Solé, In The West couplé à War Heroes à Patrice Leroy (dont je n'ai aucun souvenir) et le Greatest Hits à Lesueur.
 
Barclay envoie une pochette de photos à chaque dessinateur. Moebius n'a jamais vu Hendrix, ne sait pas à quoi il ressemble, il pioche la photo de Cogue et en fait cette pochette :
 
https://dionisopunk.files.wordpress [...] jpg?w=1200
 
Cogue reconnaît sa photo de 1967, a un peu les boules de n'être pas crédité et qu'on ne l'ait pas contacté, payé pour l'utilisation ou au moins envoyé le disque. Il ne sait pas qui est ce Moebius (qui recevra son paiement et l'album... sans les disques   ), il connaît vaguement Blueberry mais est surtout fan de Jijé. Mais il n'est pas du genre procédurier, juste amoureux du rock. Il laisse pisser.
 
Avance rapide, 20 ans plus tard. La photo de Cogue a fait le tour du monde, baptisée Food chez les anglo-saxons : revues, livres, expos... Idem pour la pochette de Moebius, devenu entre-temps une mega-star de la BD. Cogue n'a jamais, nulle part, été crédité, et n'a jamais touché un centime. Une expo Hendrix qui présente entre autres sa photo et la pochette arrive en France cette année 1994 et Cogue en a vraiment marre. Ses amis lui conseillent d'attaquer Moebius pour plagiat, il prend un avocat. Il tombe des nues quand celui-ci lui annonce qu'il va demander 1,5 million de francs et lui explique qu'ils ne seraient pas crédibles s'ils demandaient 1 franc (l'idée de Cogue, qui voulait juste un peu de reconnaissance).
 
Le procès va être commenté dans toute la presse française. Le premier réflexe de Moebius avait été d'appeler Cogue pour lui expliquer le malentendu : il ignorait totalement que les droits n'avaient pas été payés à l'époque sur cette photo fournie par Barclay et ne pouvait pas savoir qui en était l'auteur. Mais son avocat l'enjoint de ne pas contacter Cogue parce que ça ne pourrait qu'envenimer les choses. Moebius est du coup persuadé que Cogue est un opportuniste qui veut se faire une petite fortune sur son dos.
 
A la première audience, Moebius comprend que ce n'est pas le cas : il entend l'entourage de Cogue témoigner de la paternité de la photo, de son silence pendant 20 ans dû à son désintéressement, et comprend que c'est lui, Moebius, le "méchant" de l'histoire. Il passe outre les recommandations de son avocat et appelle Cogue en lui proposant de se rencontrer. En quelques heures passées autour d'un café, ils réalisent l'un et l'autre qu'ils ont beaucoup en commun et tout pour être potes. Cogue lui dit qu'il va retirer sa plainte, a compris que Moebius n'avait aucunement voulu le spoiler et que ni l'un ni l'autre n'est un "méchant".
 
Mais Moebius a une idée pour que Cogue touche quand même un peu d'argent et surtout de la reconnaissance : faire un livre ensemble où ils racontent leur histoire, et surtout celle de Cogue. Moebius quant à lui illustrerait le livre de tout ce qu'il avait fait dans sa carrière inspiré par Hendrix, y compris des inédits. Et donc ça a donné ce beau bouquin dont aucun fan de Moebius ne voudra se passer : Emotions électriques.
 
https://images-na.ssl-images-amazon [...] 5Y5G1L.jpg
 
Sinon, le livre de référence sur la BD et les pochettes de disques (forcément de référence puisque c'est le seul   ), c'est celui-là :
 
https://www.bdnet.com/img/couvpage/ [...] 012_cg.jpg
 
Des centaines de pochettes réalisées par des auteurs de BD, des années 50 à 2000, pour beaucoup inconnues ou oubliées, un vrai régal.

 
Excellent    
 
Il y a aussi cette couv' d'un vinyle de Janis Joplin :

Oui, voilà, revenons aux fondamentaux comme de critiquer ma couv "datée" et "trop sage" et "sans boobs"

J'aurais beaucoup, mais vraiment beaucoup à répondre à ton post, mais on va être totalement HS. Pour remettre la discussion sur les rails en gardant la loco, une chouette histoire que j'ai sans doute déjà racontée sur un autre topic mais je la retrouve pas :
 
...

 
Franchement elle est conforme je trouve : rien d'exceptionnel, pas très original, mais ça représente bien le contenu d'après ce que tu en a dit/montré, ce qui est honnête
 
 

Celle-là est archi-connue, oui, mais il y a des centaines d'autres. Ce qui est moins connu à propos de cette pochette est que Crumb ne pouvait pas saquer la musique du Big Brother (ni d'ailleurs aucune musique populaire d'après les années 40) et pour la motivation demanda en paiement de pouvoir pincer les tétons de Janis... qui accepta.  

Ce tacle à la gorge

J'en ajoute une pour charger le topic, j'ai l'esprit vengeur.  
 
Charles Burns pour Brick by Brick d'Iggy Pop

T'as scrollé trop vite, elle est dans mon post.

Le lien de cette image semble cassé, ça s'affiche pas chez moi.

Franchement, je surkiffe le dessin de la Rose Ecarlate.

Sérieusement ?  
 
Pour le coup, tes dessinateurs sont largement meilleurs...

Chais pas, en fait je me rends compte que j'aime bien les dessins clairs et précis parce qu'ils sont au service du récit, plutôt que les dessins que vous aimez bien, qui racontent une histoire à eux tout seuls, et qui du coup peuvent distraire du scénario. C'est peut-être une jalousie de scénariste

Il y a des dessins clair et précis qui sont très bien. Calvin et Hobbes c'est tout simple par exemple. Ou Loisel dans un style complètement différent, au moins ça a un peu de cachet, et 10 000 autres. Ou Chris Ware cité plutôt, c'est très précis.

Et les dessins de Pellos postés par Bora-Bora plus haut me donnent des frissons.

Il y a des dessins clair et précis qui sont très bien. Calvin et Hobbes c'est tout simple par exemple. Ou Loisel dans un style complètement différent, au moins ça a un peu de cachet, et 10 000 autres. Ou Chris Ware cité plutôt, c'est très précis.

Pour Chris Ware, j'ai essayé de regarder, je trouve ça moche mais j'ai l'impression que je passe à côté de quelque chose donc je testerai, ne serait-ce que pour ma culture générale.

Après, je suis un fan de big mac à qui vous essayez de faire manger un risotto de noix de saint-jacques aux truffes  

Les chroniques de la lune noire et Lanfeust c'est la même chose : de l'aventure avec un héro un peu niaiseux, une nympho (Cixi/Fey puis la démone qui peux changer d'apparence, histoire de mettre du cul à toute les sauces) de l'humour un peu gras et surtout beaucoup de baston. Et une sauce allongée à l'infini (et même en sous-sauces dans le cas Lanfeust).
Mais on ne va pas cracher dans la soupe, à treize-quinze ans c'est exactement ce qu'on veut et dans les deux cas on n'est pas floué !
D'ailleurs après t'embrayes sur du Marini (toujours de l'aventure et de la baston, moins d'humour (sauf dans le Gipsy ), plus de cul).

Chais pas, en fait je me rends compte que j'aime bien les dessins clairs et précis parce qu'ils sont au service du récit, plutôt que les dessins que vous aimez bien, qui racontent une histoire à eux tout seuls, et qui du coup peuvent distraire du scénario.