Reprise du message précédent :
Une pouette

 
Le seul extrait potable à mon sens. Le reste n'est pour moi que résidus de congés sabbatiques trop longs

 
 
quoique j'écrive, certains ne veulent que voir les choses en noir. Il doit manquer de la poésie dans ta vie.

 
Dis donc, hibernatus, tu sais que le surréalisme est un mouvement qui ne t'as pas attendu pour naître, qu'il a depuis été lui-même considéré comme mort par d'autres, et qu'il mérite mieux que ce pseudo pastiche en quatrain digne d'un élève de CM1 qui vient de découvrir Maurice Carême ?
 

 
On notera l'effort considérable sur les champs sémantiques, leur interaction et les différents niveaux de lecture proposés par l'auteur, tous en relation avec sa volonté de proposer une Nouvelle Poésie, et même un Art total.

 
Eau /flot /coule /rhum.    
 
L'auteur, inspiré par des évènements récents, nous fait pressentir comment sa Nouvelle Poésie est le Tsunami qui emporte la poésie ancienne et permet, sur cette Tabula rasa, de dresser les bases de cette nouvelle poétique.
 
L'eau est l'élément purificateur qui vient nettoyer les principes anciens cette gangue qui enserre la poésie.
 
On relèvera enfin l'allusion à un inspirateur, Blaise Cendrars. Allusion direct au titre d'un de ses ouvrages, Rhumet au bourlingueur, au marin que Cendrars revendiquait être.
 
Comme Cendrars voyageait dans le Transsibérien, et nous y emmenait sans y avoir réellement voyagé, l'Auteur se place sous cet écrasant patronage pour nous faire comprendre qu'il revendique faire de la poésie sans en faire, et nous emmène dans cet univers nouveau où tous nous pouvons être poètes en faisant une erreur de sélectionner-déplacer.
 
 
pomme
 
Allusion évident à Magritte (jeu pomme / onirisme) :  
le message de l'Auteur est implicite : ceci n'est pas de la poésie.
 
 
Allusion à la  scène du péché originel, et au fruit interdit.
 
L'auteur, en déconstruisant de façon Ô combien subtile la phrase, met à nu le péché originel de trop de poète : s'être parfois senti lié par la grammaire, ou du moins ne pas systématiquement la bousculer, s'être limité à le faire lorsque leur sens poétique se sentait ligoté, au lieu d'en faire un système comme l'Auteur le propose, et surtout de l'ppliquer avec autant de maîtrise.
 
C'est aussi le libre-arbitre acompli, et non une simple "licence poétique", terne qui exprime a contrario combien le poète ancien est lié.
 
Enfin, la Pomme, c'est la poésie, le fruit interdit, que l'Auteur vient enfin cueillir pour nous, lecteur.
 
Mais il la mange lui même, il est à la fois Adam et Eve, ceci exprime bien la volonté de toute puissance et d'autonomie du Poète, mais aussi de circularité de cette Nouvelle poésie,  où l'Auteur, le Poète, est à la fois l'auteur, son éditeur... et son seul lecteur.
 
 
 
  destruction / mange
 
Ici encore on note une extension du Panthéon artistique de l'Auteur, qui se revendique de Marco Ferreri. L'allusion à la Grande Bouffe est transparente.
 
C'est à une indigestion de poésie et à la mort la bouche ouverte, dégoulinante de vers, que nous invite l'Auteur. C'est un acte révoolutionnaire qui est posé là, ayons en bien conscience.
 
 
   réalité / vérité / onirisme
 
Grâce au procédé de déconstruction, onirisme est encadré par vérité et réalité, au lieu de les suivre.
 
Ceci exprime bien que l'onirisme n'est pas une phase qui suivrait des phases successive réalité- vérité - onirisme.
 
Il s'agit là d'un schéma vieilli selon lequel après perception de la réalité, via nos outils intellectuels préconstruits, une vérité serait établie ou confirmé, puis un passage au rêve se ferait.
 
Non. L'onirisme, ainsi que l'exprime cette position encadré, doit s'extraire  des griffes de la réalité et de la véité, il est la fleur qui bourgeonne, le pissenlit qui pousse sur le tas de fumier de toute la poésie ancienne.
 
Et ceci est permis par la déconstruction de la phrase !
 
Quelle leçon magistrale que ce placement central de l'onirisme par la Nouvelle Poésie !
 
Enfin la poésie s'extrait de la pesante réalité !
 
 
 

 
 
L'Auteur joue avec le lecteur :  
 
- la présence de rimes plates sur les deux premiers vers, ainsi que la construction en quatrain, pourraient faire penser à de la mauvaise poésie de collégien.
 
Mais la métrique singulière des deux vers vient détruire cette première impression et nous invite à suivre le fil subtil de la Nouvelle Poésie.
 
- L'auteur énonce de la façon la plus simple possible ses intentions : la Nouvelle Poésie n'a que faire des Manifeste artistiques abscons et ennuyeux.
 
La Nouvelle Poésie, c'est le Semtex de l'Art : 4 grammes de vers pour détruire cette édifice bancal construit au fil des siècles et nous ouvrir de nuveaux horizons.
 

Notez le jeux Moi / Loi : subtile allusion à Louis XIV :
 
- la poésie est restée  figée dans le Grand siècle.  
La Nouvelle poésie l'en sort.
 
- la poésie est restée une affaire de Cour, les poètes des courtisans mal rétribués par le Pouvoir.  
La Nouvelle Poésie revendique l'indépendance du Poète.
 
Rendez-vous / éveil     jouent avec     habituel / attendre
exprimer joue avec  détruire qui résonne avec  construction, en miroir avec  sortie.
 
  Surtout, on notera l'accouplement révolutionnaire de "pureté" et de "style", presque un oxymore.
 
C'est simplement beau.
 

 
 
  Ici, le contraste est frappant entre les intentions de l'Auteur et la  forme utilisée, une poétique classique d'une grande pureté (rimes plates pauvres, vers en ennéasyllabe).
 
Mais le dernier vers décasyllabique, rompant cette pureté formelle qui exprime la perfection d'un  style arrivé à maturité et qu'il convient de dépasser, manifeste l'intention maligne de l'Auteur : nous faire saisir les limites du style ancien, et entraîner l'adhésion à la Nouvelle Poésie.
 
 

 
On remarquera qu'en ne citant pas certains poètes mineurs de la fin du 19ème siècle et du 20ème siècle, l'auteur évite de rappeler l'existence  de ceux qui avant lui essayé de dépasser la poséie ancienne (Apollinaire, Breton, Eluard, Desnos, Saint John Perse, Jacottet, Aragon, Michaux et autres petits maîtres oubliés) et contrairement à lui, ont échoué.
 
L'Auteur se fixe délibérément dans une perspective de réussite, et prend date en défiant les poètes qui aujourd'hui encore fixent les canons.
 
On peut cependant regretter ce choix un peu trop facile, pourquoi ne pas avoir plutôt cité les poètes de la Pléiade qui sont aujourd'hui encore les références incontournables ?
 
 

 
 
Ici encore on admire les rimes plates.
 
Tout ce poème, tous ces quatrains expriment l'opposition entre la platitude formelle apparente du signifiant et la richesse du signifié, ainsi que la révolution du style sous-jacent.
 
 
 
On remarquera le détournement de sens. En réalité, l'Auteur par ce vers veut signifier :  
 
la Nouvelle Poésie accepte de se laisser parrainer par vos écrits surannés.
 
 
On n'effacera pas vos noms des livres, on ne les burinera pas sur vos tombes, je vous cite même dans mon Oeuvre-Manifeste alors faites pas chier sinon je vous remplace par Peletier du Mans et Baïf (même si après j'aurai un problème de pieds)
 
 
Cette figure de style manifeste encore toute la modestie revendiquée de la Nouvelle  Poésie.
 
 

 
 
   L'Auteur est déchaîné.
 
 
 
 
 

 
 
                             
 
 
 
   Eiffel est un ingénieur, industriel, qui a couvert le monde de ponts et autres ouvrages métalliques, et s'il a connu une légère disgrâce, c'est à cause du scandale du canal de Panama, pas à cause de son travail.
 
 

 
             
 
 
Picasso a été adulé de son vivant.  
 
On dirait une mauvaise intro d'un mémoire de maîtrise d'histoire de l'art genre "on n'a pas encore tout compris, donc il reste des choses à dire sur ce sujet, donc j'ai choisi de traiter ce sujet".
 
 
 
 

 
 
jusqu'à sa mort et un peu après aussi
 
 
 

 
A 40 ans, Frost était reconnu.
 
 
Dans les fils "Science", les auteurs de théories révolutionnaires para scientifiques invoquent tous Einstein, se mettent sous son ombre, tout en sous-entendant que "comme lui il vont surprendre au début, et qu'ils ont trouvé ce qu'il n'a pu résoudre".
 
En art, c'est Picasso l'équivalent ?

Spécial dédicace pour notre ami Le Surréaliste qui pensent que les juristes sont des esprits rassis enchaînés par les lois  :

 
 
  Et de l'inventeur du terme surréaliste :  
 

O -tac-, quelle grandeur
De faire atteindre à nos esprit
Ce que le Surréaliste écrit
Et qui ne touche pas nos coeurs..

La poésie est dans la phrase
 dont les mots sont en désordre
 la grammaire cela me rase
 ses règles je veux les tordre.
 
  Parce que de la syntaxe  
  les règles je joue avec
  d'ignorance tous me taxent
  et voilà les prises de bec
 
  avec de la langue française
  les gardiens et les évêques.
  Mais je construit dans l'ascèse
   
  de la Poésie la Mecque.
  Peu importe qu'ils se moquent
  J'en rirai avec les phoques.
 
              -Tac-, pour Le Surréaliste

  Bravo, je crois que tu as tout dit, ça c'est du post  

moi je trouve que ce petit exercice de style est pas mal...

Et si tu développais

 
 
       y a quoi à développer franchement?

j'voudrais pas dire mais ce cup çi j'ai pas tt lu... les meilleures blagues sont les plus courtes... pourquoi vous usez vos doigts a lui repondre a ce naze?

Ben j'en sais rien, c'est toi qui trouves ça pas mal. Y a-t-il quelque chose de particulier qui te touche dans sa poésie. Peut être que toi tu sauras faire passer son message vu que l'auteur lui même n'en semble pas cappable.  
 
En plus le surréaliste manque d'admirateur, il sera heureux d'apprendre que ça existe et si en plus ce sont des admirateurs éclairés là il sautera de joie.  
 

A croire que ça nous amuse

... j'comprend....  
 
t'as fait tous tes devoir toi...  

Ben peut être pas tous mais je suis plus avancé que toi
 
Edit : je me défoule ici pour ne pas être trop sévère dans ma critique

 
s'pas vrai,  un partout!! non mais

 
Moi je l'attends toujours, parce que "c'est bien"    
 
 
*Part en courant plus vite qu'elle même*

oui enfin avant de critiquer le sujet 25 je vais déjà m'occuper du 24.... et j'en connais qu idevraient en faire autant effectivement

Oui, il faut que j'imprime les textes parce que j'ai la flemme. je les ai déjà lu en plus...

  grr... j'avais deja donne mon avis sur une bonne partie des texte, le net a plante... moi aussi... tout refaire je dois!!!
 
(j'peux pas dire que mon chien a mangé mon devoir? )

A part si ton chien a attrapé les puces de ton ordi je vois pas bien quelle excuse tu pourrais sortir...
 
Edit : du coup il y a toujours 1-0 pour moi

(J'accepte l'excuse seulement si tu as brûlé ton chien après)

.. pas de chien...
 
bonne nuit a tous!!

Le Surrealiste il va bien falloir à un moment que tu arrètes d'écrire tes horreurs faussement justifiées par le surréalisme, horreurs écrites qui sont autant surréalistes que moi un extra-terrestre vivant sur Pluton.
 
Et inutile de jouer la persécution et l'incompréhension par les masses sans éducation, ça aussi c'est du pipo.
 

Bonne nuit à toi !

Oui j'aime bien
Ca révolutionne pas la poésie à mes yeux mais ça se lit et ça s'apprécie.
Maintenant, est-ce que ça peut se vendre ? Si c'est caché dans un recueil de 1200 pages où j'aime déjà pas l'idée de départ (qui doit donc être plus présente que le reste, j'imagine), je n'achèterai clairement pas
Au mieux, j'attendrai que tu sois une superstar et je trouverai tes poèmes en p2p

Ce qui me fait rire, c'est que tu considères qu'il y a deux camps : les objectifs qui aiment ton oeuvre et les méchants qui veulent ouvertement du mal et qui, pour cela, critiquent ton oeuvre.
Autant t'as l'air sympa quand tu fais des poésies pas trop compliquées et pas trop ambitieuses, autant quand t'essaies de te la péter et de faire ta victime, t'es pas crédible, voire ridicule

c'est pathétique ...

 
Pour information, tu as passé combien de temps ? Tu as un talent certain dans la parodie... Tu enseignes, ou a étudié les lettres ?
 
En tout cas , respect. C'est un des posts les plus fins et les plus droles que j'ai eu le plaisir de lire ici.  

 
Tac, malgré ton ironie, tu as fait une bonne analyse de mon oeuvre quoique non exhaustive, notamment en omettant de travailler l'analyse sur le croisement des vers. c'est encore plus complexe que ce qu'a compris Rigolan et certainement plus difficile que ce que croient pouvoir faire certains. Heureusement qu'un enseignant en lettres est venu expliquer même s'il l'a fait pour rire.
A part ça, je ne comprends pas ton intervention avec la loi, ce topic ne parle nullement de la loi, sauf de celles des poésies contraintes.  

 
tu peux l'acheter, la grande partie des poèmes est du genre de celui que tu aimes.

Faut encore voir s'il est édité Et puis 1200 pages, faudra voir le prix, quoi.
De toute façon, au niveau achats de livres, je préfère les romans
Donc, bref, c'est pas gagné

 
il sera probablement divisé en tomes. et il y en aura un entièrement composé comme celui que tu aimes avec des rimes riches et un style baroque.

Tu as déjà reçu une proposition d'édition où tu es juste d'un optimisme déconcertant?

 
tu as bien dit aimer l'un de mes poèmes

meroee n'est pas éditrice aussi

Ben non mais j'aimerais bien des fois  

J'ai un budget large en livre. J'ai dépensé plus de 100€ en moins de six mois.
Mais il est hors de question que mon budget passe dans de la merde poétique.

C'es quasi mon budget mensuel  
Bon j'vais acheter une vie sociale, je r'viens

Oui, mais je n'ai pas de vie sociale moi. C'est bien pour ça que j'ai autant de livres^^

Sauf que si tu lis bien, il dépense 6 fois plus que toi
(mais bon il achète peut être des livres cher)

Mon budget ça doit être quelque chose du genre 20 euros tous les six mois mais ça peut varier un peu.  
Mais j'ai une vie social quand même    
En même temps j'ai déjà plein de bon livre à la maison alors je les relis, c'est bien