Reprise du message précédent :
décidément cette histoire d'athée-athéiste est bien obscure.
 
Je crois que l'explication vient du fait que "athéiste" est un peu du vieux françois
 
Edit : Yulara -> oublie pas hein : AVANT les vacances  

ben je suis en vacances que jeudi soir ce qui me laisse encore 48h

j'attends tes impressions avec impatience alors

Hello,  
 
Avant de donner un avis général sur cet espoir de roman SF qui deviendra grand, j'aimerais si Sheratan me le permet lui emprunter sa façon de corriger sur les pitites phrases qui m'ont fait tiquer.
Coup de chapeau au correcteur d'ailleurs...très constructif!
Je me lance donc, en complément de ce qui a été revu:
 
 [Mais, la police a retrouvé deux balles de calibres différents dans le corps de Berlutti. Donc, Cécilia aurait été enlevée par des individus postés dans l’hôtel à proximité de la chambre.]
 
?? je vois pas trop le rapport entre les 2 balles différentes et l'enlèvement de Cécilia par des personnes postées dans l'hotel...pour l'enlever il faut forcément l'approcher de toute façon. l'enlèvement par des mecs situés sur un toit me semble difficile (avec un lasso à la limite)
ça conforte l'idée que les mecs qui l'ont enlevée ont également tirés sur Berlutti...mais je ne vois pas ta relation de cause à effet?
Z'Comprends pas.
 
 
 
[ Karl se sent emporté par cette rhétorique l’écartant peu à peu de la vérité.]
le mot rhétorique ne me semble pas convenir car:  
1) il a une connotation de technique linguistique  
2) avec un soucis de convaincre
c plutôt une tempête idéologique qui l'emporte ...accroche toi karlito, la vérité est au bout du chemin
 
-[Le chauffeur est embarrassé par cette dernière question. Comme si, pour lui, croyance et fatalité n’ont rien à voir.]
comme si..."n'avaient rien à avoir" sonne mieux je trouve.
 
[Maussade, Karl ne démord pas de ses convictions athéistes et du sentiment d’emprisonnement qui accompagne la foi : cette liberté illusoire qui pousse chacun vers une conjecture de la destinée. Les messages apaisant la conscience sont légion : « la mort n’est qu’un passage vers un monde meilleur » est l’un d’entre eux. Pour le journaliste, cet adage sous-entend la poursuite de la vie dans un au-delà céleste, un espoir vain constituant l’exomille de la mauvaise conscience, l’ecstasy jetée en pâture à l’imaginaire. En ce sens, l’espoir est une drogue et la foi la seringue pour se faire un fix. Pour lui, les gens réellement libres sont ceux qui n’attendent autre chose de la mort qu’une inexorable fatalité. Mais que serait un troupeau de moutons sans son berger ? Dans son rôle de guide, la foi est définitivement une forme de contrôle, tantôt répressive, tantôt réconfortante. Les enfants ne croient-ils pas au père noël et à son ennemi juré, le grand méchant loup ? « Si tu es sage tu auras plein de cadeaux, si tu ne l’es pas, le loup va venir te manger ». N’est-ce pas là la représentation juvénile du dieu et du diable pour un adulte croyant se posant des questions sur la mort ? Or, pourquoi a-t-on créé les mythes du père noël et celui du monstre venu pour manger les méchants enfants ? Certaines croyances sont nées au mieux pour apaiser les esprits, sinon pour les contrôler. En grandissant, un enfant peut comprendre que le père noël et le grand méchant loup ne sont que les arbitres de sa conscience. Peu à peu, il induit leur inexistence. L’adulte, lui, se résignera à accepter la probabilité de l’existence divine, par manque de preuve. A tel point que l’athéisme est devenu une forme de croyance. « Je crois au néant ». L’affaire est ainsi classée laissant à chacun la liberté de son propre arbitrage. « Surtout, aimons-nous, aidons notre prochain. Au pire, ça nous occupera. ». Dans sa jeunesse, Karl a bien « cru » qu’il était le fils du Soleil. Comme quoi…]
 
Je trouve ce passage un peu "too much"..surtout le père noel et le méchant loup...ça ne m'a pas convaincue, car quel adulte y croit? t'aurais pu rajouter le mort vivant sous le matelas aussi...la petite souris...mais ça me semble un peu loin du débat croyance/fatalité.
Attention à l'amalgame mythes/croyance/foi.  
 
Par contre je trouve que la foi personnifiée en guide, c pas mal,et justifie bien la notion de contrôle.
 
 
Sinon j'aime beaucoup la description de Madame Suarez.
Leur rencontre aussi, c très fluide.  
La description de la tapisserie me plait bien perso, même si Madame Suarez ne devait pas réapparaitre par la suite..Pis ça donne un pitit côté "exotique"..on voyage en montant l'escalier..j'aime bien l'idée..
 
Dans le même esprit la description de l'appart me transporte au coeur du congo et j'ai envie d'en savoir plus sur les Bakubas
Je me demande où tu es allé cherché tout ça? c vraie tribu? vraie légende? Vraiment excellent!!
   
 
Contrairement à Karl j'adore le terme "campagnes de comm" pour les religions
 
 
[par celle qu’il a jadis aimé]
aimée?
 
[Son cœur palpite, son esprit est embrouillé comme si la décision ne lui appartient pas réellement].  
Le présent me fait tiquer ...appartenait non?
 
 
Commentaire général:  
C vrai que le rythme baisse un peu, mais personnellement j'ai vraiment dévoré les descriptions de la concierge, de l'escalier et de l'appartement..c bien écrit, intelligent, et on y croit grave
et puis l'intrigue progresse quand même (Bruno a l'air bien au courant).  
Bravo et continue!, envie de connaitre la suite!

 
Tiens curieux je le ne voyais pas comme ça...
 
En fait, je crois que le pb vient du fait que la scène se passe "après" et le lecteur sait grosso modo ce qu'il va se passer.
 
Mais prenons la situation à l'envers. Une femme de ménage arrive et voit le corps criblé de balle d'un gars dans une chambre d'hotel. Les flics arrivent et commencent leur enquête. Tout découle de là --> d'abord ils apprennent que c'est une chambre louée par Cécilia, ensuite envoie l'oreille et le sang au labo pour expertise (jusque là, Cécilia est juste portée disparue, mais pas encore enlevée selon la police cf l'article sur lequel tombe Karl dans le chap2 qui privilégie la piste du règlement de comptes) et ensuite on retrouve les 2 types de calibres. Ce qui suggère qu'il y a eu un double assaut et que Cécilia a été enlevée.
 
Mais je vois ce que tu veux dire, je sais essayer de le tourner autrement.
 
Edit : je comprends ce que tu voulais dire ça y est ! Je veux pas spoiler donc je te dirai ça en privé.
 

 
Je vais faire mon linguiste moderne deux secondes ^^
 
"Dans le cadre de la sémiotique générale, le concept de rhétorique est appliqué à des langages autres que le langage articulé: rhétorique de la publicité, du message publicitaire, rhétorique de l'image."
 
Juste pour dire que j'utilise le mot rhétorique dans un sens élargi c'est vrai. Mais c'est pour ça que je répète plusieurs fois dans le texte "pourquoi s'en faire, le météore est si loin". C'est pour le côté message publicitaire.
 

 
Je vois que ce que j'ai écrit n'est pas clair du tout puisque Sheratan a tiqué aussi.
 
Pour expliquer le rapport entre Foi et Fatalité, je place la foi en tant que mythe. Les exemples du père noel et du grand mechant loup sont là pour dire que l'enfance est bercée par les mythes (donc des croyances, il a la foi en le père noel). En grandissant, l'enfant qui devient adulte se débarasse de ces "croyances" parce qu'il peut prouver l'inexistence du père noel et du grand méchant loup (et encore y a débat sur le mot "prouver" ^^). Par contre, un adulte conserve (ou non) un dernier mythe en lui : la foi en dieu.
 
Après, dans ma tête, croyance (en dieu) et foi sont bijectives. Bon dans un sens, pas de pb...quelqu'un qui a la foi est forcément croyant. Maintenant, j'ai du mal à imaginer que quelqu'un de croyant ne puisse pas avoir la foi. Du moins si l'on donne à la foi un caractère absolu. Un peu comme l'amour. Soit ou est amoureux, soit on l'est pas. Du coup pour moi, quand on croit en dieu on a la foi.
 
Donc tout ca pour dire que le fait de placer la foi en mythe me permet de la détacher du "simple" cheminement de l'âme pour lui conférer une dimension née de l'inconscient collectif. Aussi jouera-t-elle son rôle de guide et ainsi conduira à une vision fataliste de l'existence (qd tout va mal je m'en réfère à dieu qui me protège et me guide).
 
On s'en remet à dieu qui détermine de façon irrévocable le cours des événements. (si on part du principe que dieu existe, c'est lui qui gère koi )
 
Et la definition de fatalité, c'est : "puissance occulte qui, selon certaines doctrines, déterminerait le cours des événements de façon irrévocable."
 
Je vois pas comment je peux montrer autrement que fatalité et foi sont liées...
 
 
 
 

 
Oui c'est une vraie tribu. Quant à savoir si c'est une vraie légende, je dirai que c'est leur mythe à eux  
 

 
As-tu lu la fin du chapitre ?
Parce qu'il en sait pas qu'un peu hein !  
 
Merci pour les commentaires, encore une fois c'est très utile

oh...personne d'autre, il en pense rien...

Que du bien! On en pense que du bien mais ça va nous énerver si on n'a pas la suite fissa!

bon, ben desolée tokki, mais là c'est vacances et j'ai pas eu le temps de lire, mais promis je le fais en janvier

missante
 
(kidding)  
 
Bonnes vacances et bonnes fêtes ^^

merci
(bon j'emmene quand meme la version papier au cas où )
 
 
et bonnes fetes à tout le monde!

  Mici bien  
  Bonnes fêtes à tous.  

on peut avoir la suite siouplait??

je suis sur un gros morceau de l'histoire...impossible de poster sans avoir rédiger les 3 chapitres suivants pour en vérifier la cohérence.
 
Dès que c'est fait, je poste promis

Bon travail!! et Merci!!

Tokki, tu vas me tuer, j'ai meme pas eu le temps de lire pendant les vacances
enfin bonne année quand meme