Reprise du message précédent :

Oui, on sait, les religions sont paix et amour et n'ont jamais servi de causes et justifications aux pires massacres.

 
Il a pas dit ça hein.  

Il dit "Jesus n'a jamais appelé à tuer".

 
Bah c'est vrai.

Peut-être. Cela n'empêche pas des gens de tuer en son nom ou de vouloir détruire les droits des autres.

 
Bah on empêchera jamais les criminels ou les fous de prétendre telle ou telle chose. Mais il y a une différence fondamentale entre le message de Jésus et celui de Mahomet.  
 

Lequel ? Tu veux dire que l'un a une volonté expansionniste et l'autre non ?

Et bien entendu, Paris est la seule grande ville au monde avec des endroits sales... on y croit.

Mais bordel, stop aux fake news ! Puisqu'on vous dit qu'il est chrétien, il faut le croire, bon sang !      
 

 
Plus sérieusement, chrétien, musulman ou autre, c'est juste un sale connard dont on aimerait ne plus jamais entendre parler.
Mais bon, qu'il s'agisse de notre "justice" (je vous invite à lire "Soyez partiaux : itinéraire de la gauche judiciaire" à ce sujet, vous m'en direz des nouvelles... rien qu'on n'ait déjà constaté mais là, tout est documenté... très intéressant) qui le relâchera dans 5 ans après l'avoir condamné à 12 (s'il peut être jugé) au lieu de la perpétuité qu'il méritait, assortie de 22 ans de sûreté, ou des experts-psy dont on se demande s'ils n'avalent pas eux-mêmes les prescriptions qu'ils délivrent (3 ans à bouffer de la petite pilule rose, deux "je vous salue Marie" et il est guéri), on risque de le recroiser dans les rues, vu que son OQTF ne sera jamais exécutée.  
Quant à la politique migratoire, je vous renvoie justement au livre susmentionné où il est expliqué qu'une majorité de juges judicieusement positionnés dans tous le ressorts territoriaux, ont des positions "no border", vidant toutes les lois successives sur l'immigration, de leur sens et substance.
Son auteur présente plus d'ailleurs le syndicat de la magistrature comme un véritable organe politique au service d'idées rousseauistes (Jean-Jacques, hein, pas l'agitée du bocal et du popcorn) qu'un véritable syndicat.  
Ce qui fait dire que sans une réforme constitutionnelle assortie d'une limitation des pouvoirs des juges (notamment la réinstauration de vraies peines plancher), on ne s'en sortira pas et nous subirons (enfin, surtout nos enfants pour les plus âgés d'entre nous) toute cette merde née de positions idéologiques complètement fumées.  

Ah ça y est, c'est parce qu'il est chrétien que vous vous acharnez autant à nier le fait religieux de cet attentat !

Sinon, on en parle du mec sur le toboggan en train de devenir un meme et la risée de internet ?    

ah oui? il faisait quoi ?

bah c'est surtout qu'il ne l'est pas, en atteste son couvre-chef.

 
Sauce?

Du toboggan justement.

Juste en dessous à 1m, t'as la mère qui s'interpose pour protéger son gamin, le déchet poignarde le petit dans la poussette puis reste secondes à côté du toboggan. Et là un mec descend tranquillement du toboggan.

 
Comme en Irak, j'imagine qu'ils sont dans une phase de reconstruction et il est vrai que Damas aurait bien besoin de ses chrétiens exilés.
Nous verrons ce que donnera l'enquête. En tous cas, j'ai cru comprendre qu'il avait rencontré son épouse en Turquie.

 
Énorme en effet. Il semble légèrement en panique avant sa descente en toboggan. Le degré zéro du courage.
 
Et on en parle de la meuf qui fait tranquillement son jogging avec ses écouteurs sur les oreilles et qui passe devant la scène manifestement sans rien capter de ce qui s'y déroule et poursuit sa foulée tranquillement comme si de rien n'était ?
Ce monde de déconnectés.  

le meilleur étant le footeux qui reproche la "lenteur de l'intervention" des policiers, tout en témoignant sans honte : "Il arrive vers moi donc je m'écarte un peu et il fonce tout droit sur des papis et mamies."
https://www.lefigaro.fr/sports/foot [...] c-20230608

Après, il y a probablement de la sidération et les choses vont très très vite. C'est clair qu'à priori, si je vois un mec avec un couteau blesser des enfants, que ce soient les miens ou pas, je saute sur le type. J'ai aucun doute là dessus. Mais le soucis, c'est qu'une fois dans l'action, les choses se passent souvent différemment parce que tout va trop vite et on a pas toujours le temps d'analyser ce qui est en train de se passer.

Clairement, je comprends même pas les gens qui se permettent de critiquer. Qui sait ce qui se passait dans la tête des témoins ? Le mec au toboggan doit suffisamment culpabiliser comme ça pour pas en plus être raillé sur le net.
 
Pour les attaques au couteau, je repense toujours à cette vidéo avec un ancien du GIGN. Moralité : face à un couteau, mieux vaut fuire.
https://www.youtube.com/watch?v=oRjwBwlqc5c

oui c'est clair !
mais le footeux ci-dessus qui donnait des leçons aux policiers en selfie juste après la scène n'avait pas l'air de trop culpabiliser

https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorisme_chr%C3%A9tien

C'est compliqué....

Ouais, non, rien à voir avec la religion.
Juste des gens frustrés/brimés qui ont facilement accès à des armes.

Ah oui je parlais pas de Le Tallec mais des autres anonymes.

Je voudrais bien t'y voir dans la même situation....    
 
 
C'est toujours facile de critiquer à posteriori. Si tu n'as pas d'expérience en combat, en maîtrise de couteau, tu risques plus de donner du boulot aux services de santé/mortuaire d'autre chose...
 
Et même les professionnels peuvent y perdre la vie...  

 
 
Ou alors vous avez une défense de narval à coté de vous pour vous en servir...
 

Honnêtement, je ne sais pas comment j'aurais réagi mais il est probable que j'aurais cherché à mettre ma femme en sécurité en priorité.
Je ne peux franchement pas garantir que je serais revenu pour me taper avec un mec armé d'un couteau.  
 
Je pense que c'est un peu le même débat que "pendant la guerre, t'aurais été résistant ?", je me méfie des réponses catégoriques à ce genre de questions.  

 
Et surestimer leur compétence (David Corona):

 
La femme qui s'occupait du gosse était moins couarde qui lui et essayait au moins de tenter d'éloigner le gosse, si ce n'est de s'interposer.
Lui était perché et tremblant. Il aurait pu tenter quelque chose sans le faire de façon frontale (qui est en effet dangereuse face à un homme armé).
 
Quant à la joggeuse, elle ne s'est pas arrêtée, elle aurait pu au moins rester sur place, quitte à ne servir qu'à appeler à l'aide (crier, si pas de téléphone) ou à apporter son assistance aux personnes blessées sur le moment ou une fois le danger écarté.
 
Vous êtes vachement binaires : il n'y a pas d'un côté le héro absolu et de l'autre le lâche parfait ; il existe une infinité de postures à adopter entre ces deux états extrêmes.

C'est que je dis justement. On ne sait pas tout de la situation à l'instant t, du niveau physique et mental des gens, de leur vécu, etc, etc... Donc les traiter de non-courageux est injuste.

Mais c'est pourtant un simple constat.
 
Si on n'est pas courageux parce qu'on a un niveau physique et mental à zéro, un vécu qui ne permet pas de l'être, etc., eh bien... on n'est pas courageux, et puis c'est tout !
 
On a le droit de le faire ce constat, non, que le mec n'est manifestement pas courageux ?    
Qu'il soit faiblard, peureux de nature, qu'il ait été maltraité dans son enfance ou que sais-je, il n'en n'est pas moins couard sur le moment, et on le constate.

Quel intérêt  de le faire ?    
 
(Et pour le vécu, je pensais aussi si la personne a un peu l'habitude des situations d'urgence, que ce soit attaque, ou même accident. Savoir faire les bons gestes).

Tenter quoi ? Une tape dans le dos façon chat perché ou un étranglement au mouchoir façon L'Armée des ombres ?

 
C'est bcp bcp moins simple que cela.
 
D'abord comme je l'ai dit dans un précédent message, il y a ce que l'on appelle la sidération qui touche ou en tous cas peut toucher tout le monde, y compris des militaires ou des personnes aguerries au combat.  
Ensuite, il y a le temps. Les choses vont extrêmement vite, ce qui rejoint mon point 1. Les choses sont faites avant même que l'information ait été correctement traitée par ton cerveau.
 
Le paramètre courage consistant à être prêt à sacrifier sa vie pour sauver des enfants arrive loin derrière et bcp de personnes qui seraient prêtes à le faire ne le font pas pour les deux raisons que j'ai exposée. Quelle proportion a le courage de sacrifier sa vie ? On ne sait pas.
 
Ce qu'on sait, c'est que dans des situations extrêmes, des gens sortent du lot, on ne sait pas toujours très bien pourquoi et eux-mêmes bien souvent ne le savent pas.
 
À la vitesse où se déroulent les choses, c'est pas des techniques de combat rapproché qui vont t'aider, mais un shoot d'adrénaline qui fera que tu sauteras littéralement sur l'agresseur au mépris de ta vie. Et c'est même pas du courage, parce qu'à mon avis, pour qu'il y ait courage, il faut qu'il y ait réflexion, il faut avoir mesuré le risque, il faut savoir qu'on risque sa vie... C'est juste un geste réflexe.  
 

Hermes le Messager: je n'aurais pas dit mieux.

 
Faire comme le gars au sac à dos, par exemple : s'approcher de lui, l'entourer, le gêner dans ses mouvements, le forcer à circuler pour l'éloigner des gosses (ce que faisait justement l'autre gars, on voyait bien qu'il le gênait et le forçait à se déplacer continuellement).
 
On peut imaginer mille stratagèmes, pour ne serait-ce que le ralentir, ou causer sa chute et créer un phénomène d'attroupement autour de lui.
 
- prendre une poignée de terre et la balancer dans la face du gars pour lui envoyer de la poussière dans les yeux
- exécuter quelques croche-pieds (rien de plus facile par derrière), au pire avec des éléments trouvés sur place pour conserver une mise à distance si on a peur de s'approcher trop près
- jeter des pierres / cailloux
- courir vers lui et s'arrêter avant d'être atteignable : crée forcément un mouvement de réaction de sa part ("que fait-il ? dois-je me protéger, me battre ?" ) et le force à temporiser son acte vers le gosse ; réitérer plusieurs fois
- sortir un gosse d'une poussette et le donner à sa mère / nounou pour pouvoir récupérer la poussette et en faire une arme, pour se protéger ou le frapper
- tout simplement prendre un / des gosses et s'éloigner loin du gars en courant, poser le(s) gosse(s) suffisamment loin, recommencer avec les autres
- jeter sur lui tout ce qui nous passe par les mains (son propre smartphone, par exemple : bien visé à la tête et jeté suffisamment fort, ça peut faire très mal). Difficile de viser ? Certes, mais tentez-le au moins, déjà ! Plutôt que de ne rien faire !
- forcer deux ou trois personnes à côté à se rassembler pour faire un bloc soudé et se placer devant lui (forme de barrage) dans chacun de ses mouvements, ça impressionne, ça l'entrave dans sa possibilité d'attaques frontales
- enlever son t-shirt ou sa chemise et essayer de la balancer sur sa face : perturbation de l'attention pendant 1 ou 2 secondes le temps pour lui de la dégager, de quoi tenter autre chose pendant ce temps ou de donner à d'autres l'envie de lui sauter dessus par exemple
- avec les vêtements, on peut aussi essayer de bloquer l'usage de son arme, la faire tomber, bloquer le poignet, etc. On parle d'un mec avec un opinel ou équivalent, pas une machette.
- retirer sa ceinture si on en a une, et frapper le mec avec le bout dur / métallique : de quoi laisser une distance suffisante pour ne pas être à portée de son couteau, et un coup de ceinture ça fait HYPER MAL, plusieurs coups peuvent immobiliser totalement l'adversaire, et on peut même le tuer    
- un simple jean's permet d'avoir une arme de type "fouet" qui met de la distance et qui permet vraiment de gêner l'adversaire. Alors, certes, faut se mettre en slip
- prendre à son avantage les accidents du terrain et le mobilier à proximité : le pousser alors qu'il y a un muret le fera tomber, ou sa tête peut choquer contre le bois ou le métal des structures de jeux pour enfants
- etc.
 
Alors, oui, tout va très vite, c'est sûr.
Mais jeter de la terre dans les yeux, sortir sa ceinture pour le frapper, et prendre une poussette pour en faire une arme, ça prend trois secondes maxi.

 
Tu as lu mon message ?
 
Tu n'as pas le temps de penser à tout cela. Tu n'as pas le temps d'établir ou d'élaborer une stratégie. C'est pas une situation de prise d'otage ou tu as le temps d'analyser les choses.  
Tu es dans une situation où tout se déroule instantanément.  
 

       
 
J'étais pas prêt.  

Si, d'ailleurs j'ai édité avant que tu ne répondes.
 
Comme je précisais, prendre une poignée de terre ou de sable / cailloux, tirer sa ceinture ou prendre une poussette pour en faire une arme, ça se fait sans réflexion et quasi-instantanément.

On peut aussi prendre un bébé et s'en servir d'arme contondante, de type nunchaku.
Faire l'hélicobite pour distraire le type.

 
En somme, selon vous, ce qu'a réalisé l'homme au sac à dos est du domaine de l'impossible.
   
 
Merci à vous, je comprends mieux désormais le qualificatif de "héros" qu'on lui attribue.
 
Cette société d'hommes-soja, quand même...