Profil supprimé | pavé HS, molette toussa locatek a écrit :
je suis au courant d'un futur sujet de société brulant qui va émerger dans peu de temps.
Le DSIV-M est un "manuel" qui permet de répertorier toutes les maladies psychiatriques en fonction des symptômes. Ce n'est pas une science juste. On étudie un comportement anormal sur la personne. Et hop on fait une croix en face de la maladie avec le fameux diagnostique à 2 balles.
Dans les années 80 : tellement de dépressif ont été diagnostiqué schizophrène. Tellement d'enfant autiste ont été diagnostiqué schizophrène. Tellement de gens avec peu de choses à la base, sont ressorties avec le nom d'une maladie : "la schizophrénie". Tellement de prisonniers ont joué les comédiens avec succès. Tellement d'hésitation sur certains patients....qu'il fallait obligatoirement trouver une maladie à coller : la schizophrénie. Tellement de psy nul à chier. Tellement d'excuse pour ne pas envoyer les jeunes en prisons (faut bien ...elles sont surpeuplées...) alors ils sont schizos. Faut bien justifier un crime violent.
Bref, un mot à la mode. Des schizos, il y en a réellement beaucoup moins. Largement moins.
J'ai un pote schizo qui n'est pas dangereux...jusqu'au jour ou il fera une crise....il y aura des dégats. Quand il explose, il ne le fait pas à moitié.
Essayé : Si vous êtes un bon comédien...essayez de vous faire passer pour un schizo auprès d'un psy. Ou après avoir agressé quelqu'un lors de votre jugement. Puisque l'expertise psychiatrique est obligatoire.
j'ai hâte de voir ce scandale sortir !
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C'est à peu près ce que je racontais qd j'étais "visiteurepisodique" à un type qui était médecin sur le topic égalité des sx (oui c'était déjà HS à l'époque ).
Les psys sont majoritairement incompétents. Ce qui les rend extrêmement dangereux car ils ont le pouvoir d'enfermer arbitrairement quelqu'un, puis de le droguer et de lui laisser des séquelles à vie après ce passage dans ce qui ressemble à une maison de torture et qu'on appelle l'HP. Historiquement d'ailleurs c'est comme ça qu'elle a toujours été considéré : un asile où on enfermait ceux pour qui on ne pouvait rien, ou même dans d'autres pays comme en URSS c'était aussi utilisé à des fins politiques. Cette perception a changé lorsque les entreprises pharmaceutiques s'y sont mêlés et qu'on est passé de la camisole physique à la camisole chimique. Mais pareil, le cerveau reste totalement incompris et les diagnostics sont totalement hasardeux et basés parfois sur une seule confrontation et sur le témoignage de proches. Finalement les médocs se réduisent à traiter des effets supposés, puis à traiter les effets secondaires extrêmement lourds des autres médocs. Moi je suis certain que 99% du topic aso remplit les critères pour être diagnostiqué schizo, tout en étant certain qu'ils ne le sont pas.
Outre l'aspect torture qui justifierait à lui seul que l'on envoie en taule à vie tout le système psychiatrique, il faut savoir que ces ordures se protègent : le seul examen sérieux avec des gens un minimum compétents que passent les patients se fait à la sortie pour "confirmer" le diagnostic initial. Ce qui est aussi un bel aveu du foutage de gueule du premier jugement qui se fait "en wifi" comme on dit pour signifier qu'il se fait à la gueule. Bref, à la sortie t'as ton petit traitement rempli de médicaments qui devraient être interdits étant donné qu'ils ne règlent rien vu qu'on ne sait pas soigner quoi que ce soit de psychiatrique, et qu'ils mettent le patient dans un état qui lui interdit toute vie autonome et même lui assurent de connaitre l'exclusion, et présentent des risques à long terme aussi surtout qu'en général le traitement c'est à vie. Et là on donne à la victime un RDV pour dans un mois avec les experts qui eux iront "confirmer". Sauf que évidemment un mois plus tard, vu qu'on ne lâche le "malade" que lorsque le traitement est devenu efficace, il est encore sous de grosses séquelles évidentes du traitement (temps de réaction de 20 minutes, etc. ) et les experts s'il se présente au RDV convenu et pas bien plus tard, confirmeront effectivement qu'il y a un problème.
Ce n'est pas pour rien que l'on peut lire sur divers forum des retours selon lesquels des patients en HP étant passé par la prison préfèrent la prison à l'HP, sans même parler des cellules d'isolement et autre, le fait est que l'HP prend tout jusqu'à ce que Florent Pagny pensait que ne pourrait lui enlever, la liberté de penser. Le fait que dans un état de droit il existe des zones où l'on pratique ce genre d'activités hautement criminelles est un énorme scandale, mais tout le monde s'en fiche car la vérité est aussi que l'on déshumanise les victimes dès lors qu'elles sont considérées comme folles (alors que l'on voit bien de tout ce qui précède que cette étiquette est souvent attribuée à tort). Le pire étant que c'est vrai aussi pour le personnel de l'HP et c'est à mon sens ce qui explique la désinvolture avec laquelle ils ruinent des vies et "torturent" des gens.
Quant à ce que tu dis sur l'idée que l'on peut jouer le fou pour rentrer en HP, cela me fait justement penser à une expérience : https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C [...] e_Rosenhan Citation :
Rosenhan et sept associés en bonne santé mentale, appelés les « pseudo-patients », ont tenté de se faire admettre dans un hôpital psychiatrique en appelant pour prendre un rendez-vous, et en feignant des hallucinations auditives. Le personnel de l'hôpital n'était pas au courant de l'expérience.
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Citation :
En cas d'admission, les instructions étaient d'« agir normalement », de rapporter qu'ils se sentaient bien et n'entendaient plus de voix.
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Citation :
Ils ont tous été admis, dans douze hôpitaux psychiatriques à travers les États-Unis, dans des hôpitaux ruraux sous-financés ou délabrés, des hôpitaux urbains ou des CHU avec d'excellentes réputations, et même une clinique privée coûteuse. Bien que présentant des symptômes identiques, 11 furent diagnostiqués schizophrènes dans les hôpitaux publics, alors que le patient admis en clinique privée était déclaré atteint de psychose maniaco-dépressive (ce dernier diagnostic est plus optimiste, ayant l'un des meilleurs pronostics cliniques). La durée de leur internement a été de 7 à 52 jours, avec une moyenne de 19 jours. Ils ont tous été libérés avec un diagnostic de schizophrénie « en rémission », ce que Rosenhan interprète comme le signe qu'une maladie mentale est perçue comme irréversible et créant une stigmatisation à vie, plutôt que comme une maladie guérissable.
Chaque pseudo-patient prenait ouvertement de nombreuses notes sur le comportement du personnel et sur les autres patients. Malgré cela, aucun membre du personnel n'a soupçonné l'imposture, contrairement aux autres patients qui ont identifié les imposteurs. Dans les trois premières hospitalisations, 35 des 118 patients ont exprimé leurs doutes sur la bonne santé des sujets, et certains ont suggéré qu'ils pouvaient être des chercheurs ou des journalistes enquêtant sur l'hôpital.
Les dossiers des hôpitaux ont indiqué que le personnel interprétait chaque comportement d'un pseudo-patient comme une manifestation de la maladie mentale. Par exemple, une infirmière a indiqué dans ses rapports que cette prise de note consistait en un « travail d'écriture » et qu'elle la considérait comme pathologique. La biographie normale des patients a été réécrite, interprétée dans les dossiers des hôpitaux suivant les lignes attendues, c'est-à-dire suivant les théories dominantes de l'époque sur l'étiologie de la schizophrénie.
Il était prévu que les pseudo-patients sortent de l'hôpital par leurs propres moyens, mais quand il fut devenu clair que les délais de libération ne seraient pas courts, un avocat a été appelé en urgence. Une fois admis et diagnostiqués, les pseudo-patients n'ont pas pu obtenir leur libération à moins d'accepter le verdict du psychiatre, de reconnaître être mentalement malade, et de commencer à prendre des antipsychotiques. Ils jetaient leurs médicaments dans les toilettes à l'insu du personnel. Personne n'a noté qu'ils ne prenaient pas leurs médicaments, mais certains membres du personnel ont noté que des patients le faisaient.
Rosenhan et les autres pseudo-patients ont rapporté une importante dépersonnalisation, une invasion dans leur vie privée, et beaucoup d'ennui durant leur hospitalisation. Les biens personnels étaient fouillés régulièrement, et ils ont parfois été observés durant l'usage des toilettes. Ils ont rapporté que le personnel, bien intentionné globalement, objectivait et déshumanisait les patients, discutant longuement entre eux à leur sujet, en leur présence mais comme s'ils n'étaient pas là, évitant les interactions directes avec les patients sauf le strict nécessaire à l'exercice de leur charge. Des membres du personnel étaient enclins à la violence verbale, voire physique envers les patients lorsque les autres membres du personnel n'étaient pas là. Un groupe de patients discutait devant la cantine pour passer le temps en attendant son ouverture. Un docteur, devant ses étudiants, a affirmé qu'ils présentaient le symptôme psychiatrique d'« acquisition orale ». La moyenne des contacts avec les docteurs était de 6,8 minutes par jour.
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Citation :
Ayant entendu parler des résultats de l'expérience initiale, les membres d'un CHU reconnu ont affirmé que de telles erreurs n'auraient pas pu se produire dans leur établissement. Rosenhan a alors pris contact avec eux et leur a proposé d'identifier le ou les pseudo-patients qui allaient tenter de se faire admettre au cours des trois mois suivants. Le personnel médical devait pour chaque admis déterminer s'il était imposteur ou s'il était vraiment malade. Sur les 193 patients, 41 personnes ont été considérés comme des imposteurs et 42 suspects.
Rosenhan n'a pas envoyé un seul pseudo-patient, et les personnes identifiées comme imposteurs ou suspects étaient probablement toutes authentiques. Cela a conduit à la conclusion que « tout procédé de diagnostic qui se prête trop facilement à des erreurs massives de ce genre ne peut pas être fiable ». Des études menées par d'autres sur la problématique des diagnostics ont eu des résultats similaires.
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Désolé pour le HS... |