Reprise du message précédent :
 
 
Les saumons adultes claquent tous après reproduction de toute façon (enfin en Amérique du Nord   ).

le tigre de sibérie est actuellement en voie de redressement de population du fait de la politique de sauvegarde de la Fédération de Russie, des scientifiques, des habitants de cette région ... et des tigres eux mêmes (oui parce que c'est bien joli de vouloir aller chasser du tigre, faut pas oublier que le tigre est pas censé ne pas se rebiffer face au braconnier japonais )
 
Arte a diffusé un excellent reportage au sujet de ce superbe animal il y a qques mois  

 
Pas tous    
(il y a plusieurs variétés)
 
mais c'est pas le pb, c'était juste pour exposer l'opportunisme de l'ours dans son alimentation.  

 
tu ne veux quand meme pas leur enlever leur instinct naturel??
 
par ailleurs, un peu plus de 1300 manifestants  ont protesté aujourd'hui.
 
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 060,0.html
 

 
je crois que je l'ai vu  

 
http://fauvesdumonde.free.fr/tigre/tigre2.php
 
 

C'est pas contradictoire, surtout lorsque l'on lit la suite que tu as opportunément coupée.

 
Lachons du tigre dans les Pyrénées    
 
 
 
Bon sinon, comparer un félin de 200-300 Kg avec un plantigrade d'un même gabarit, spa forcément les mêmes dangers nan plus

 

 
Fais gaffe, ne me donne jamais le dos.

 
 
Un mouton n'est pas con, il se contente de laisser celui qui le précède réflechir, et de le suivre.    
Sinon tu as tout à fait raison, il arrive de retrouver plusieures brebis tuées, et seulement les gigots ont été bouffés   . C'est d'ailleurs en partie grâce à cet indice que l'on peut déterminer quel prédateur à sévit.
 
D'ailleurs je peux vous expliquer vite fait.
Le soir venu, les moutons se regroupent au point le plus haut du parc pour y passer la nuit. Ainsi, en cas d'attaque d'un prédateur, ils pourront fuir en dévalant la pente à toute vitesse et peuvent sauver leur peau. Pour ceux qui y passent, on dispose de plusieurs indices:
 
-en général, les prédateurs puissants et intelligents (ours, loup) sont assez doués pour s'approcher discrètement du troupeau et attaquer par surprise. Dans ce cas on trouve les cadavres dans la partie haute du parc. De plus, le loup tue sa proie en l'egorgeant, on voit alors les traces de crocs une fois la laine tondue. Je ne sais pas comment l'ours attaque, ptetre en mettant une grosse torgnole dans la gueule du mouton, mais il doit laisser des traces spécifiques.
Ces 2 prédateurs ne bouffent en général que les gigots.
 
-quant aux prédateurs moins puissants (renard,  lynx) ou cons (chiens errants parfois même chiens domestiqués non tenus en laisse ou qui se sont fait la malle), ils laissent d'autres traces. Le renard et le lynx sont très discrets, mais ils ont du mal à tuer leur proie rapidement. Il y a alors des traces de lutte et la brebis est retrouvée au milieu du parc. De plus, ces 2 là bouffent les gigots mais aussi éventrent pour bouffer les abats ainsi que les muqueuses   .  
 

 
En ce qui concerne le chien, il est incapable d'approcher discretement du troupeau et le fait fuir. Il attaque en donnant des coups de patte quand il est à la poursuite du mouton, mais en général celui-ci à le temps d'arriver en bas du parc, ou alors c'est pris un arbre ou un rocher au passage. Dans le cas du chien, il y a donc des traces de griffes sur tout l'arrière du mouton. De plus, le mouton n'est pas forcément bouffé, étant donné que c'est souvent un jeu pour le chien.
 
Voilà en gros ce que j'ai retenu de mon expèrience de berger, c'est un peu HS puisqu'il n'y a pas d'ours dans mon coin, mais au final, le problème du loup est quasi identique.
 

les bergers font comme si ils etaient propriétaires des terres ou vont paitre leur bétes, or elles appartiennent a l état, autrement dit nous.  
en plus ils sont sur-subventionnés et bien indemnisés lorsqu un mouton est tué par un predateur, que veulent ils de plus.  
leurs démarches relevent de la betise

 
contre-vérité ... le niveau des indemnisations ne couvre généralement pas la perte des animaux prélevés
faut pas confondre berger et céréalier hein ... autant les premiers vivent avec des revenus qui feraient frémir n'importe quel salarié, autant les seconds passent à la caisse ; le monde agricole n'est pas uniforme

 
comment peux tu affirmer cela ?
as tu deja travailler dans le milieu pour affirmer cela ?

 
En plein dans le sujet, le problème de l'ours ne faisant que supplanter dans les médias celui sur l'introduction du loup (qui doit continuer dans les régions, je suppose)

 
Hum... j'aimerai bien savoir car on me dit dans l'oreillette que sans la PAC le mouton français ne ferait pas long feu face à ceux d'Australie et de Nouvelle Zélande  

je suis pour la réintroduction la fôret appartient au loup et au ours pour moi les paysans peuvent bien perdre 2/3 brebis c'est pas la mort

Toi si tu lisais ce qui s'est dit dans le topic, ca t'eviterait de dire des betises.
A+,

Sarkozob:
 
Avec ses griffes, l'ours les éventre et mange le foie, le coeur et le pis. Deux jours plus tard, cent soixante bêtes d'un troupeau étaient mortes, poussées dans le ravin par une attaque. Pour le berger qui toute sa vie s'est occupé des bêtes, c'est un cauchemar.  
 
http://www.liberation.fr/page.php?Article=373799
 

 
la fôret appartient aux loups et aux ours ETRANGERS réintroduis  
 
 
 
 
 
 

 
heuresement, qu'ils ont des indemnisations mais par contre faut pas dire qu'ils sont sur-subventionné, ce qui n'est pas tout à fait pareil.

en plus de subventions ils ont des aides  
http://ours-loup-lynx.info/article.php3?id_article=165
Des aides sont octroyées par les ministères de l’agriculture et de l’environnement aux éleveurs afin de pratiquer un pastoralisme de qualité où la faune sauvage a toute sa place.
Pour ne citer que quelques exemples : Jusqu’à 763 euros par mois et par berger salarié pour aider à la garde du troupeau et son regroupement la nuit. 1220 euros par mois pour l’embauche d’un 2ème berger pour faciliter la garde des grands troupeaux.

 
bien sur ... mais comme pour tout ce qui touche à l'alimentation tout dépend ce que tu veux trouver dans ton assiette
Le modèle anglo saxon au niveau agricole supportant des charges quasi inexistantes, il est en termes de prix extrêmement compétitif ... mais avec les risques inhérents à certaines pratiques (cf. l'utilisation massive des farines animales et ses conséquences au cours des années 90)
D'un certain point de vue, le rejet du projet Bolkenstein est une forme de subvention puisqu'il interdit sur le territoire des prestations de services moins chères
C'est toujours un peu le même souci : en France, la production ovine française serait compétitive ... si les seules productions de même standard (et supportant les mêmes charges) pouvaient entrer sur le marché français.
 
On peut tout à fait rendre la viande française compétitive - mais faudrait accepter les hormones et autres joyeusetés ...

Le berger chez qui je bossais est propriètaire de ces terres, et en loue une partie à d'autres propriétaires (c'est même parfois ces autres propriètaires qui offrent leurs terres contre un entretien fait par les moutons). Je te raconte pas dans quel état seraient les montagnes si les moutons n'y pâturaient pas, ça bouffe tout un mouton.
Une bête tuée, c'est :
-4 ou 5 heures non travaillées, pour accueillir les experts, les conduire jusqu'au lieu de découverte du mouton, les laisser faire leur boulot, remplir les papiers avec eux (y'en a un bon paquet).
-s'occuper de supprimer la carcasse (quand elle est en pleine forêt inaccessible en véhicule à moins de 2 bornes, et pourtant tu ne peux pas la laisser là sinon elle va rameuter d'autres prédateurs, donc tu la traines).
-l'angoisse de voir le prédateur revenir. Je parle réellement d'angoisse, le mec chez qui je bossais avait à chaque fois  peu d'avoir à faire à un serial-killer   . Pendant une dizaine de jour à chaque fois on n'arrêtait pas de parler du loup, j'étais bien rassuré moi avec mon tout seul dans ma montagne avec mon portable qui capte pas et mes 400 ovins flippés!!!
Certes ils sont aidés de part et d'autres, mais AMHA, en accord avec mon ancien boss, ces indemnisations sont justes au vu du préjudice subit.
Je précise que lui et moi ne sommes absolument pas contre la présence du loup dans nos contrées, même si ils sont de plus en plus nombreux à venir d'Italie.

Jusqu'a ce qu'UNE seule espece decide de prendre possesion de tout le territoire, y avait aucun probleme

 
oui et embaucher un salarié, ça coûte certainement 763 euros pour le premier salarié et 1220 euros pour le second    

 
Arf, là tu prends une situaion extrème, c'est clair qu'il est dur de repartir après ça...

Oh que si, y'avait des "problèmes". Des dizaines d'espèces provoquaient l'extinction ou l'expansion d'autres espèces. Et ça depuis 3.4 milliards d'années.

 
de la xénophobie même pour les animaux.
 
Mais qu'est ce qu'on en a à battre, vu que les locaux ont massacré les ours du cru?  

Le racisme envers les animaux est bien réel.    

 
-bah d'un cote c'est normal qu'un ours éventre ses proies et mange ces organes là.  
 
- par ailleurs, 160 betes poussées dans le ravin par une attaque: bah c'est qu'elles adoptent un comportement grégaire donc c'est un peu logique.

non mais stp dis moi que tu trolles  

'tain les mecs achetez un deuxième degré  

j'ai lu des trucs tellement hallucinants ici que maintenant je sais plus

 
Je me suis posé la question.
en faisant un filtrage par pseudo, je constate qu'il le "pense" vraiment.

c'est beau un ours ou un loup qui chasse des brebis on pourrait en faire des reportages comme pour les lions dans la savane

Les locaux    

oui les paysans  

 
les indigènes, les autochtones, quoi.

 
J'ai déja posté cela:
 
 L'image est là. «On est assis sur une mine d'or», avance François Arcangeli. Environ 150 professionnels du tourisme travaillent autour du label «Pays de l'ours», qui court sur trois départements : Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées et Ariège. A coup de cahiers des charges et de chartes qualité, c'est tout un pan de l'économie des vallées qui surfe sur la vague pro-ours. Les guides de randonnée s'engagent sur des règles de protection. Les restaurateurs affichent le «menu de l'ours» sur des sets de table narrant territoires et dates clés du retour de la bête. Au registre de l'artisanat, le catalogue propose toutes sortes de mini sculptures, posters, porte-clés, tee-shirts, peluches ou sabots à l'effigie du plantigrade.
 
Fabriqués en Chine  
 
http://www.liberation.fr/page.php?Article=373799