dje33 a écrit :
oui je l'ai vu
sa signification a du changer entre temps
Citation :
Alors: Un smyley permet de montrer une ironie dans ce que tu dis.
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le je veux bien mais le c'est pour montrer que tu es content ou que tu souris
Code :
- LOL "petit manuel de smyley". On me l'avait jamais encore faite celle là...
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Citation :
ici, je ne disais pas qu'il éait normal de se balader avec 6 grammes cinq dans le sang et de massacrer ses semblable. Apparemment il n'y a que toi qui a vu ça. Passons.
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exprime toi plus clairement dans le futur.
Code :
- je m'exprime bien. c'est toi qui lis mal.
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Citation :
ensuite j'expliquais que ce "primodélinquant" allait etre fiché au même titre qu'un criminel sexuel.
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encore une fois j'ai jamais entendu qu'on allait faire ça en france et figurer sur ce fichier ne veux pas dire qu'on est un delinquant sexuel.
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j'ai retrouvé le lien!!!!!
http://www.liberation.com/page.php?Article=168427
L'ADN de Denis, condamné pour violences et dégradations, en passe d'être enregistré.
Petits délinquants au fichier génétique des tueurs et violeurs
enis (1), 29 ans, graphiste dans l'audiovisuel, est ce que la justice appelle un «primodélinquant». Il n'avait jamais connu le prétoire avant le 21 octobre, quand le tribunal correctionnel de Saintes (Charente-Maritime) l'a condamné à un mois de prison avec sursis pour «violences volontaires», «dégradations volontaires», «outrage» et «rébellion à personne dépositaire de l'autorité publique» commis lors d'une cuite mémorable. Pourtant, ce jeune homme est désormais en passe d'être inscrit dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg).
Convocation. Récemment, Denis a reçu une convocation en ce sens adressée par la préfecture de police de Paris. Il doit se présenter dans les locaux de l'identité judiciaire pour le prélèvement de son ADN, qui figurera ensuite parmi ceux des tueurs en série et des violeurs condamnés, mais aussi des «arracheurs de rétroviseurs» et de «simples suspects», souligne Evelyne Sire-Marin, présidente du Syndicat de la magistrature (SM). Au verso de sa convocation, l'article 706-56 du code de procédure pénale rappelle à Denis que «refuser de se soumettre à un prélèvement biologique destiné à permettre l'analyse d'identification de son empreinte génétique est puni de six mois d'emprisonnement et de 1 143,37 euros d'amende».
Cet été, Denis s'est offert un «week-end prolongé» à Saint-Palais-sur-Mer (Charente-Maritime). Dans la soirée du 24 juillet, il retrouve des copains dans un bar. «On a beaucoup discuté. On m'a offert des verres. Je n'ai pas l'habitude de boire des trucs forts.» Vers 1 heure, la bande va poursuivre son alcoolisation en boîte de nuit. «Je me suis senti de plus en plus fatigué. Après, c'est le blanc total.» Denis se retrouve sur le parking de la discothèque. Dans ses souvenirs confus, il évoque un groupe de gens à qui il demande de le ramener chez lui. Face au refus, il brise la vitre d'une voiture avec le coude, mais ne «se souvient» pas avoir giflé un autre garçon, comme l'indique un témoin. «Les violences volontaires ne sont pas établies à cause des contradictions dans les témoignages des parties civiles», souligne Carole Boy, son avocate. Denis accable les vigiles de noms d'oiseaux, puis les policiers appelés à la rescousse. «J'étais dans la surenchère», dit le jeune homme, qui a également été poursuivi pour avoir coincé le doigt d'un policier (quatre jours d'arrêt de travail) contre le brancard où il gigotait.
«Suspect permanent». Le lendemain, Denis se réveille en cellule de dégrisement avec des plaies, des bosses et «une énorme gueule de bois». «J'avais l'impression d'avoir pété les plombs, je me suis senti sincèrement désolé.» Denis n'a pas trouvé «anormal» ni «injuste» d'être condamné par le tribunal correctionnel de Saintes. Mais il a vécu «comme une seconde condamnation» sa convocation pour le prélèvement de ses empreintes génétiques. «Je me suis dit que j'avais franchi une sorte de ligne rouge qui faisait de moi une sorte de suspect permanent.»
Le cas de Denis est une traduction concrète des lois sécuritaires qui, explique la présidente du SM, permettent de «mélanger dans un même fichier le gars éméché qui a brisé une vitre de voiture et le violeur récidiviste». Créé par une loi de 1998 sur les infractions sexuelles, le Fnaeg avait déjà été étendu à de nombreux crimes et délits par la loi sur la sécurité quotidienne adoptée par la gauche en novembre 2001. Mais, surtout, le fichier des empreintes génétiques ne concerne plus les seuls condamnés. Il a été étendu aux mis en cause de certaines infractions par la loi pour la sécurité intérieure du 18 mars 2003 de Nicolas Sarkozy. L'objectif, selon le ministre de l'Intérieur, est d'atteindre 150 000 traces répertoriées dans le fichier en 2004. «Je ne pensais pas qu'une telle loi existait, que ça pourrait me concerner un jour», lâche Denis. «Cela n'a rien d'étonnant, analyse Evelyne Sire-Marin. Au moment du vote de la loi, nous avons essayé d'alerter l'opinion en expliquant qu'un tas de petites infractions allaient désormais conduire au Fnaeg. Comme les violences ou les dégradations volontaires. Mais on a fait croire aux Français que ce n'était qu'un fichier pour les violeurs. C'est une énorme duperie, car vous pouvez y retrouver les petits délinquants ordinaires.»
Aujourd'hui, Denis aimerait savoir combien de temps son ADN sera conservé dans le Fnaeg. «Les durées de conservation seront en relation avec la gravité des infractions», assure-t-on au ministère de l'Intérieur, où un décret sur le sujet est en cours de finalisation.
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