L'armée russe a déployé plus de 50 avions et hélicoptères, ainsi que des troupes d'infanterie de marine, des parachutistes et des unités de forces spéciales pour son dispositif militaire en Syrie, a indiqué jeudi le ministère de la Défense cité par l'agence Interfax.  
http://www.bfmtv.com/international [...] 19225.html

Washington - Les Etats-Unis ont entamé des discussions militaires avec les Russes pour éviter des incidents entre leurs aviations en Syrie, sans ralentir pour autant leurs bombardements sur place, a indiqué le Pentagone jeudi.  
 
Les opérations militaires des Russes en Syrie depuis mercredi n'ont pas altéré celles de la coalition, a souligné le colonel Steve Warren, un porte-parole de l'armée américaine à Bagdad qui s'exprimait par vidéo-conférence.
 
Les avions de la coalition antijihadistes conduite par les Etats-Unis ont effectué plusieurs sorties au-dessus de la Syrie sur les dernières 24 heures, et ont mené un bombardement mercredi, a indiqué le Pentagone.
 
Dans la journée, de hauts responsables civils et militaires américains se sont entretenus par vidéo-conférence avec leurs homologues russes sur les moyens d'éviter des incidents entre les aviations des deux pays.
 
Aucun nouveau rendez-vous n'a été fixé, mais il est clair qu'il y aura un nouvel effort pour poursuivre ces échanges, a indiqué le porte-parole du Pentagone, Peter Cook.  
 
Les discussions américano-russes ont pour but en priorité de permettre aux équipages (des avions) d'opérer en sécurité au-dessus de la Syrie, selon Peter Cook.  
 
C'est le strict minimum à discuter dans un avenir proche, et c'était le point sur lequel s'est concentré la plus grande partie de la discussion, a-t-il ajouté, expliquant que les deux parties avaient échangé des idées sur la manière d'assurer cette sécurité des vols.  
 
Il a par exemple été question des fréquences radio qu'utiliseraient les avions pour communiquer en cas de détresse, ou de la langue à utiliser pendant les échanges d'appareil à appareil, a expliqué M. Cook.

Moscou est soupçonné par Washington de vouloir avant tout maintenir au pouvoir le président syrien Bachar al-Assad, dont les Américains et leurs alliés réclament le départ.

Russia’s move clearly risks counter-action by countries supporting the rebels. According to one independent analyst, that may have already begun, with the Qataris – acting with the agreement of Saudi Arabia – flying in planeloads of weapons to Turkish airbases. “I would expect a huge influx of weapons into the north to try to blunt any ground assault by the regime,” the analyst said. “The stakes are very high.”

Russia and ISIL
 
On Russia’s role in the ISIL fight in Syria, Breedlove -- emphasizing that he was speaking for himself as the military commander of NATO -- said Russia very much wants to be seen as a great power on the world stage.
 
“I think Russia very much wants to take the world's eyes off what they continue to do in Ukraine … and [that it] wants to maintain warm-water ports and airfield capabilities in the eastern Mediterranean, and they saw that possibly being challenged by progress on the ground of those opposing the [Bashar al-]Assad regime,” the general said.
 
Russia wants to enable and prolong the Assad regime “because that is their legitimate door to their ports and airfields in Syria,” Breedlove added.
 
“I think that Russia wants to be able to slow the advance of the opposition to Mr. Assad in Syria, and then after all of that, I think they will do some counter-ISIL work in order to legitimize their approach to Syria,” he said.
 
Breedlove said what concerns him about Russia fighting ISIL in Syria is that some sophisticated Russian air defenses and aircraft are going into Syrian airfields.
 
“I have not seen ISIL flying any airplanes that require … sophisticated air-to-air capabilities,” the general said. “So I look at the capabilities being created and determine from that what might be their intent. These sophisticated air-defense capabilities are not about ISIL.” High on Putin’s list in Syria is preserving the Assad regime against those who put pressure on it, he added.

Al-Mayadeen, a pro-Assad Lebanese TV channel, reported that Russian aircraft launched 30 airstrikes against Jaysh al-Fateh, a powerful Islamist rebel coalition that includes Ahrar al-Sham and the al-Qaida-affiliated al-Nusra Front.

Composée de  Front al-Nosra
Ahrar al-Sham  
Jund al-Aqsa
Liwa al-Haqq
Jaysh al-Sunna
Ajnad al-Sham
Légion Sham

The US military command conducting the war on Isis signalled that it would be unlikely to come to the aid of Syrian rebel groups attacked by Russian warplanes.
 
Col Steve Warren, a spokesman for the command, said US pilots previously provided air cover during a battle between US-trained New Syrian Forces and al-Nusra Front fighters. Warren declined to extend guarantees of air cover to Syrian rebels that Russia targets.
“In the case of the New Syrian Forces who had returned back to Syria and they were under attack, they called for help and we provided it. I’m not going to speculate about any one of a thousand different scenarios that can play out in Syria, it’s an extraordinarily complex battlefield. What I’ll say is our focus is Isil and I’ll leave it there,” Warren said.

«C'est Daesh qu'il faut viser et pas d'autres», déclare François Hollande

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Dans la crise syrienne, l’énergie est un enjeu à deux échelles géographiques. Au niveau de la Syrie d’abord, il s’agit pour les différents acteurs en conflit de s’assurer le contrôle des sites de production pétroliers, situés principalement au nord-est du pays, afin d’en tirer des avantages économiques. Au niveau régional ensuite, les enjeux sont davantage liés au rôle que peut jouer la Syrie dans le transport de l’énergie et permettent de comprendre, en partie, le positionnement des pays voisins dans la crise actuelle. En effet la Syrie, frontalière à l’Irak, à la Turquie et disposant d’une large façade maritime, est un couloir énergétique idéal pour le transit de gaz du Moyen-Orient vers l’Europe. Avant le début de la crise syrienne, l’Iran et le Qatar avaient chacun envisagé la construction d’un gazoduc pour exporter les ressources d’un mégagisement gazier qu’ils ont en commun (NorthDome). Celui qatari transitait par ses alliés saoudien et jordanien tandis que celui iranien passait par l’Irak. C’est finalement le projet de Téhéran qui avait emporté les faveurs de Damas en 2011, au grand dam de Doha. Cette rivalité énergétique se retrouve dans le positionnement politique dans la guerre civile puisque l’Iran reste un allié du gouvernement de Damas tandis que le Qatar finance les groupes rebelles contre le régime.

BEYROUTH, 2 octobre (Reuters) - Des avions, appartenant probablement à l'armée de l'air russe, ont bombardé au cours de la nuit une ville tenue par l'Etat islamique à 130 km au nord-est de Damas en Syrie, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
La ville de Qaryatain, dans la province de Homs, est passée sous le contrôle des djihadistes au mois d'août. Elle constitue un lieu stratégique car elle est un point de transit pour l'acheminement d'hommes et de matériel entre la ville antique de Palmyre et les territoires tenus par l'organisation dans la région montagneuse du Qalamoun dans l'ouest du pays.

"Les frappes russes ont visé jeudi soir la périphérie ouest de la ville de Raqa et la région où se trouve l'aéroport militaire de Tabqa, plus au sud-ouest, tuant au moins 12 jihadistes", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

"Il y a toujours un risque d'enlisement mais à Moscou on parle de trois ou quatre mois d'opérations", a déclaré sur Europe 1 Alexis Pouchkov, soulignant que les frappes aériennes allaient s'intensifier.
"Je pense que c'est l'intensité qui est importante parce que la coalition américaine a fait semblant de bombarder Daech pendant une année, il n'y a pas de résultats mais si vous le faites d'une manière beaucoup plus efficace je pense que les résultats vont se faire connaître", a-t-il ajouté.

A l'heure où Moscou est accusé par Paris et Washington notamment de concentrer ses frappes sur les opposants à Bachar al Assad, il a assuré que les bombardements russes visaient également l'Etat islamique. "Le but principal, c'est les groupes de Daech qui sont les plus proches de Damas", a-t-il dit. "Le problème c'est que les opposants à Bachar sont parfois très proches des terroristes".

October 1, 2015, Su-34 bombers attacked #ISIS training camp near MAADAN-JADID & hidden HQ near CASSERT-FARRAHJ to the south-west of city of RAQQAH

Now in Syria, Russia has pulled off another coup. By the simple expedient of inserting Russian military forces into Syria, President Putin has managed to turn U.S. policy on its head, effectively shoring up Bashar al-Assad, complicating U.S. efforts to fight ISIS, while simultaneously ensuring that Russia’s interests are taken into account in any future settlement. Moreover, the mere presence of Russian combat aircraft in Syria makes it less likely that the United States and Turkey will move forward with plans to impose a no-fly zone, out of fear that Russian planes could be inadvertently targeted. Furthermore, Russia’s actions in Syria have forced the United States to reengage with Russia to avoid direct air encounters in Syria. And all of this was achieved without firing a single shot, although Russia has now reportedly begun to launch air strikes in Syria.
Of course, the common thread connecting the success of Russia’s actions in both Ukraine and Syria is that Russia, unlike other recent U.S. adversaries, remains a major nuclear power. The risk of escalation that implicitly underlies every potential conflict with Russia necessitates that the United States respond much more carefully to Russian initiatives. Ironically, due to its declining relations with the West, Russia is feeling less constrained these days; it has less to lose. So we may now be entering a period where Russian power is encountered more frequently, which should give us all pause.

What impact will the Russian moves have on Syria’s Kurds? Al-Monitor put the question to Salih Muslim, co-chair of the Democratic Union Party (PYD), who is currently in northern Syria.

Al-Monitor:  Do you believe Russia’s intervention will help bring the sides to the table or has it made things worse?

Muslim:  Returning to the negotiating table seems hard. The plan devised by the UN’s Syria envoy, Staffan de Mistura, is backed most of all by Russia. But the opposite camp, meaning Qatar, Saudi Arabia and Turkey are resisting this [plan]. If the United States wants to pave the way for a solution, it must apply certain pressure on this camp. In any case, if there were not some kind of agreement between Russia and America, Russia would not have intervened in this way.

Al-Monitor:  What do Russia’s moves spell for Turkey?

Muslim:  Turkey’s Syrian policy is totally bankrupt. Two years ago I was talking to a Russian official and he asked me, “What do the Kurds most fear?” “Possible Turkish intervention,” I replied. He laughed and said, “That is not Turkey’s border [with Syria], but NATO’s,” to which I responded, “In that case you have given me relief, thank you.” Turkey cannot intervene in Syria without the blessings of the big powers.

Al-Monitor:  And how will the “IS-free zone” that Turkey wants to establish west of the Euphrates River along the so-called Mare Line be affected by Russian intervention?

Muslim:  Russia and the United States seem to have established their own zones of influence within Syria. The US is active in the north. The Russians will not meddle in the north. But should Turkey attempt to intervene, then they will. Russia has a joint defense agreement with Syria. They will prevent Turkish intervention not to defend us [Kurds] but to defend Syria’s border.