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Auteur Sujet :

[Topic unique] Gaullisme @HFR - 1940-2010

n°16353198
doutrisor
Posté le 04-10-2008 à 10:49:15  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Le problème de la 5ème est qu'elle va dans l'excès inverse de la 4ème : un pouvoir présidentiel et un exécutif très puissants, avec un législatif à la limite de la chambre d' enregistrement (ce qui est le cas quand le président élu dispose, via son parti, de la majorité à l'Assemblée). De toute façon, le gouvernement peut faire passer des lois par décrets, alors....
 
Le 1er ministre n'est qu'un fusible, chargé comme les autres ministres d'appliquer la vision du Grand Chef  :D Sarkozy peut faire mine de ne pas comprendre, mais nous vivons en réalité dans une monarchie républicaine. Et que l'on ne m'agite pas l'épouvantail de l'instabilité de la 4ème ! En plus, il y a autant de magouilles sous la 5ème, avec une classe politique carrièriste. Et ne parlons pas de la collusion entre les milieux d'affaire et certains politiciens.  
 


---------------
"A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps"
mood
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Posté le 04-10-2008 à 10:49:15  profilanswer
 

n°16353810
Profil sup​primé
Posté le 04-10-2008 à 13:10:28  answer
 

doutrisor a écrit :

Le problème de la 5ème est qu'elle va dans l'excès inverse de la 4ème : un pouvoir présidentiel et un exécutif très puissants, avec un législatif à la limite de la chambre d' enregistrement (ce qui est le cas quand le président élu dispose, via son parti, de la majorité à l'Assemblée). De toute façon, le gouvernement peut faire passer des lois par décrets, alors....
 
Le 1er ministre n'est qu'un fusible, chargé comme les autres ministres d'appliquer la vision du Grand Chef  :D Sarkozy peut faire mine de ne pas comprendre, mais nous vivons en réalité dans une monarchie républicaine. Et que l'on ne m'agite pas l'épouvantail de l'instabilité de la 4ème ! En plus, il y a autant de magouilles sous la 5ème, avec une classe politique carrièriste. Et ne parlons pas de la collusion entre les milieux d'affaire et certains politiciens.  
 


 
 
Pour ce qui est des magouilles, cela n'a rien à voir avec le régime, la classe politique sera carriériste par définition, quel que soit le régime politique... Cependant, pour limiter le phénonène, il serait bon d'adopter quelques réformes, comme l'interdiction du cumul des mandats, l'inégibilité à vie de tout homme politique condamné pour corruption, détournement de fonds, etc, ainsi que réformer le mode d'élection du Sénat, qui n'est aujourd'hui que l'hospice de la République  
 
Par ailleurs, pour ce qui est du PM, dans l'esprit de la Ve République, il possède un réel rôle et n'est pas qu'une marionnette, tel Fillon. Normalement, le Président gère la politique étrangère, la Défense ainsi que la dissuasion nucléaire. Tandis que c'est le PM qui gouverne à l'intérieur, sous la supervisation du Président, qui fixe les grands objectifs à atteindre ainsi que le cadre de son action. En gros, c'est le PM qui gère le pays au jour le jour, le Président se contentant de fixer les grandes lignes de la politique général, le cap à atteindre, et s'assure qu'on s'y dirige correctement  
 
La présidentialisation du régime découle à la fois de la personalité de Sarkozy, mais aussi du quinquennat. Ee en faisant concorder élections législatives et élections présidentielles, on finit par confondre programme législatif et programme présidentiel, et dans cette configuration, en effet le PM n'a d'autre rôle que celui de simple fusible.  
 
A l'origine, si le mandat présidentiel fait 7 ans, et celui des députés 5 ans, c'est justement pour découpler au maximum les deux scrutins : s'ils tombent la même année, il faudrait attendre 35 ans avant que cela se reproduise (hors dissolution, démission du Président, etc). L'idée était aussi que le mandat du Président chevauche 2 législatures au minimum, permettant ainsi une certaine continuité du pouvoir.  
 
L'hyperprésidence et l'inutilité du Premier Ministre est une dérive, qui n'était justement pas souhaitée à l'origine de la Ve  
 

n°16366899
Profil sup​primé
Posté le 06-10-2008 à 13:12:04  answer
 

Un très bon article de NDA sur la Ve République :
 

Citation :

La discrétion qui entoure le cinquantième anniversaire de la Vème République est étrange. Comme s’il ne fallait pas rappeler trop fort les grands mérites d’une constitution que l’œuvre du temps ou le retour du régime des partis auraient peu à peu rabotés…
 
Le double tour de force de la Vème République léguée par le général de Gaulle est d’avoir : réconcilié la France avec des institutions durables et consensuelles, après plus de 150 ans d’instabilité chronique, émaillés de révolutions ; réconcilié la République avec un exécutif fort et stable, notamment assis sur l’élection du président de la République au suffrage universel direct.
 
La grande force de la « Nouvelle République » mise en place en 1958, est ainsi d’avoir placé en son cœur la souveraineté populaire, laquelle selon le Général « se confond très exactement avec la démocratie ».
 
Mais cet esprit des institutions - c’est leur point faible - implique une pratique exigeante du pouvoir. Pour Charles de Gaulle, la force et la primauté de la fonction présidentielle nécessitaient en retour que son titulaire se soumette lui-même au peuple souverain et qu’il s’élève au-dessus des partis pour être le président de tous les Français. C’est bien entendu pourquoi le Général a démissionné de son mandat après l’échec du référendum d’avril 1969.
 
Mais tous ses successeurs n’ont pas fait preuve des mêmes scrupules : de révisions constitutionnelles en abandons de compétences à Bruxelles, la Vème République incarne désormais de moins en moins le peuple souverain.
 
Au point que le Parlement a pu, dans un silence assourdissant, bafouer ouvertement le référendum du 29 mai 2005 en ratifiant un traité européen qui dépossède un peu plus les citoyens du pouvoir de décider de leur propre avenir.
 
La Vème République, pour retrouver la pleine adhésion des Français, doit s’attaquer aux dérives qui la minent :
 
en rétablissant la supériorité du référendum et sa pratique régulière, afin de confirmer l’adhésion des Français à l’action présidentielle ; en permettant le retour d’un vrai multipartisme, le système bipartisan excessivement renforcé par le quinquennat et les réformes électorales récentes ayant tendance à étouffer la démocratie ; en garantissant un réel pluralisme médiatique, la détention des grands médias par des groupes privés tributaires de la commande publique rendant celui-ci incertain ; en établissant un vrai contrôle parlementaire sur les directives de Bruxelles et en limitant la boulimie de compétences de l’Union européenne ; en rétablissant le septennat qui, à l’inverse du quinquennat, garantit une vraie respiration démocratique du régime en dissociant élection présidentielle et élections législatives.
 
La Vème République demeure l’une des meilleures inventions institutionnelles depuis 1789, mais une invention qu’il est urgent, en son cinquantième anniversaire, de remettre sur ses deux jambes si on ne veut pas la voir péricliter.
 
 
Nicolas DUPONT-AIGNAN,
 
Député de l’Essonne et
 
Président du parti gaulliste Debout la République


 
http://www.gaullisme.fr/dupont_aignan_041008.htm

n°16412582
Profil sup​primé
Posté le 11-10-2008 à 10:01:25  answer
 

Assez hallucinant comment le courant gaulliste, naguère si puissant, a été ringardisé puis ostracisé dans les cercles du pouvoir comme les médias.
Je félicite par contre les centres de réflexion américains qui ont opéré un entrisme digne des meilleures pratiques du trostkysme! Ce qui est amusant c'est que l'on continue de voir la main de Moscou partout mais bizarrement on feint d'ignorer que pour les Etats-Unis un bon pays allié est un pays vassalisé. Un concept que réprouvait le général de Gaulle qui avait rapidement compris qu'une armée étrangère sur le territoire Français ne pouvait être considérée comme acceptable, même si celle-ci était officiellement du même camp.
 
Cet homme avait un sens de l'Histoire qui m'étonnera toujours. Et un pragmatisme vraiment très pointu, y compris dans des domaines comme l'économie où pourtant il ne s'y connaissait pas plus que les experts mais avec cependant un souci toujours prononcé de répartir les fruits de la croissance pour l'ensemble de la population. Evidemment, inutile de dire qu'il ne puisait pas ses sources dans le courant libéral. Tiens d'ailleurs ça me fait marrer que l'on redécouvre en 2008 l'intérêt de faire participer les salariés aux résultats de l'entreprise : une réforme voulue et appuyée en son temps par... de Gaulle! :sarcastic:  
 
Quant à la Vème République, elle était taillée sur mesure pour des gens vertueux et soucieux du bien public. Mais la partitocratie tant honnie du général l'a étouffé de sa médiocrité et le peuple a été écarté.
Triste décrépitude d'une oeuvre remarquable d'un homme trop grand pour les politiciens avides de pouvoir personnel.

n°16426760
Profil sup​primé
Posté le 13-10-2008 à 07:39:19  answer
 


 
je ne peux que plussoyer  :jap:  
 
En particulier pour la particratie, revenue en force dans les années 80. Le problème de la Ve République, c'est qu'elle est pervertie depuis les années 80 : retour des partis, cohabitation, quinquennat, etc...  
 
A voir, un interview télévisé de Jean Lacouture, ancien anti-gaulliste devenu admirateur du Général. Il y parle de l'homme public comme de l'homme privé. C'est particulièrement intéressant car il n'oublie pas de parler de la dimension sociale du vrai gaullisme (ce qu'on oublie trop souvent), et il casse le poncif d'un De Gaulle anti-européen :
 
http://www.lefigaro.fr/politique/2 [...] aulle-.php
 


Message édité par Profil supprimé le 13-10-2008 à 07:39:28
n°16429477
doutch mi ​bou
Posté le 13-10-2008 à 14:15:13  profilanswer
 

[:gaga drapal]

n°16543863
lex91
J'ai glissé chef
Posté le 25-10-2008 à 13:43:04  profilanswer
 

juste un question pour les fins connaisseurs du personnage :
 
je suis en ce moment en train de lire ses mémoires de guerre (brillantes au passage je projette d'acheter aussi vivre avec de gaulle ça vaut le coup?) et DG relate à plusieures reprises ses intretiens avec des généraux anglais,Churchill ainsi que ses correspondances écrites.  Pourtant il avoue aussi dans le premier tome mal maitriser la langue anglaise
 
donc je voulais savoir s'il s'entretenait lui même avec ses homologues anglo saxons dans la langue de shakespeare,parceque quand il raconte en français ses conversation le niveau de langue est pour le moins très soutenu...
 
merci

n°16578667
Janta
Posté le 29-10-2008 à 13:13:22  profilanswer
 

lex91 a écrit :

juste un question pour les fins connaisseurs du personnage :
 
je suis en ce moment en train de lire ses mémoires de guerre (brillantes au passage je projette d'acheter aussi vivre avec de gaulle ça vaut le coup?) et DG relate à plusieures reprises ses intretiens avec des généraux anglais,Churchill ainsi que ses correspondances écrites.  Pourtant il avoue aussi dans le premier tome mal maitriser la langue anglaise
 
donc je voulais savoir s'il s'entretenait lui même avec ses homologues anglo saxons dans la langue de shakespeare,parceque quand il raconte en français ses conversation le niveau de langue est pour le moins très soutenu...
 
merci


Comme tous les dirigeants à l'époque, Churchill parlait Français.

Message cité 3 fois
Message édité par Janta le 04-11-2008 à 04:23:13
n°16607485
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 12:54:26  answer
 

Janta a écrit :


Comme tous les dirigeants à l'époque, Churchill parlé Français.


 
 
+1  :jap:  
 
Le français était la langue internationale jusqu'à la WW2 (avec une importance moindre que l'anglais aujourd'hui, certes), et avec une importance particulière dans le monde de la diplomatie où c'était la langue unique jusqu'en 1919. Avant le traité de Versailles, la version officielle de tout les traités internationaux était rédigée en français uniquement. Mais Clémenceau a fait l'erreur d'accepter que le traité de Versailles ai aussi une "copie officielle" en anglais, posant ainsi la première pierre de l'anglicisation :/  

n°16607621
Et merde
CINEMA CINEMA !!!
Posté le 01-11-2008 à 13:21:29  profilanswer
 

D'ailleurs le français est toujours une langue de diplomatie. Pour ma part je suis en train de lire "André Malraux Charles de Gaulle, une histoire deux légendes" d' Alexandre Duval-Stella, je me régale. :miam:

mood
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Posté le 01-11-2008 à 13:21:29  profilanswer
 

n°16607731
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 13:47:18  answer
 

Et merde a écrit :

D'ailleurs le français est toujours une langue de diplomatie. Pour ma part je suis en train de lire "André Malraux Charles de Gaulle, une histoire deux légendes" d' Alexandre Duval-Stella, je me régale. :miam:


 
 
toutafay  :jap:  
 
le français est la langue de travail de l'ONU avec l'anglais, et de nombreuses chancelleries utilisent encore le français courammet. Par ailleurs, dans certaines organisations internationales (telle de CIO, pour l'ONU je ne suis pas sur), en cas de litige provoqué par une nuance de traduction entre les différentes versions officielles, c'est le texte en français qui fait foi. On peut aussi citer l'Union Postale Universelle, dépendante de l'ONU, qui utilise exclusivement le français. Pas d'anglais chez eux, je les aime bien :o  
 
pour ce qui est du livre, j'ai en effet eu quelques bons échos :miam:

n°16608326
Georges le​ poete
Banni pour avoir été insulté
Posté le 01-11-2008 à 15:47:06  profilanswer
 

lex91 a écrit :

juste un question pour les fins connaisseurs du personnage :
 
je suis en ce moment en train de lire ses mémoires de guerre (brillantes au passage je projette d'acheter aussi vivre avec de gaulle ça vaut le coup?) et DG relate à plusieures reprises ses intretiens avec des généraux anglais,Churchill ainsi que ses correspondances écrites.  Pourtant il avoue aussi dans le premier tome mal maitriser la langue anglaise
 
donc je voulais savoir s'il s'entretenait lui même avec ses homologues anglo saxons dans la langue de shakespeare,parceque quand il raconte en français ses conversation le niveau de langue est pour le moins très soutenu...
 
merci


 
 
Je ne lirai jamais de gaulle vu ce que cet homme a fait (réseaux en Afrique, guerre d'Algérie, antiMai68 et j'en passe). Je ne comprends pas qu'il soit toujours adulé (mais c'est normal avec un président gaulliste qui parle toujours de son de gaulle) :sweat:

n°16608523
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 16:23:54  answer
 

Georges le poete a écrit :


 
 
Je ne lirai jamais de gaulle vu ce que cet homme a fait (réseaux en Afrique, guerre d'Algérie, antiMai68 et j'en passe). Je ne comprends pas qu'il soit toujours adulé (mais c'est normal avec un président gaulliste qui parle toujours de son de gaulle) :sweat:


 
 
Sarkozy gaulliste [:hahaguy]² ? (ps : à quant un smiley "haha De Gaulle", il y a bien un "haha Pétain" [:ocube] )  
 
Il est "seulement" le président le plus anti-gaulliste de la Ve République, encore plus que Mitterrand, au niveau de ses actes. Tu crois que devenir le caniche des Etats-Unis, c'est du gaullisme ? Sans compter sa réforme constitutionnelle et sa pratique du pouvoir qui dénaturent totalement la Ve République, son style bling-bling diamétralement opposé à l'austérité et à la gravité gaullienne, sa vision d'un Président "super-Premier Ministre et chef d'écurie politique" totalement opposé à la vision gaullienne d'un Président au-dessus des partis et des bas jeux parlementaristes, le traité de Lisbonne, et on peut continuer longtemps comme ceci [:aloy]  
Bien sur, Sarkozy se drape dans le gaullisme pour se faire bien voir. Mais seuls les actes comptent, et ceux ci sont formels : le sarkozysme, c'est de l'antigaullisme pur.  
 
Et ensuite, pour les faits que tu énonces..
- les réseaux en Afrique, la Françafrique ? Bienvenue dans le monde réel et la diplomatie  :jap: De Gaulle, en tant que Président, avait le devoir de s'assurer que les intérêts français seraient sauf dans les ex-colonies. Il n'a fait que son job.  
 
- La guerre d'Algérie ? Il a donné son indépendance au pays et a failli mainte fois se faire tuer par les partisans de l'OAS et de l'Algérie française. Les gens les plus anti-De Gaulle que je connaisse, ce ne sont pas des socialistes, ce ne sont pas des communistes, mais des gens d'extrême droite et/ou Pieds-Noirs nostalgiques de la colonisation, quelques peu frustrés de devoir porter eux même leurs valises et déboucher eux même leur bouteille d'anisette sans "boy" arabe pour le faire.  
Mais au fond, ceux qui peuvent en vouloir à De Gaulle, c'est aussi les Algériens : ils ont ensuite dû subir la mafia du FLN au lieu de milliards de subventions de la métropole. De Gaulle avait bien comprit, réaliste qu'il était, que garder l'Algérie française aurait couté une fortune à la France, aurait été un boulet financier si intolérable qu'il valait mieux affaiblir militairement le FLN pour ensuite pouvoir négocier une indépendance respecteuse des intérêts nationaux français, notamment au niveaux pétroliers, spatiaux et nucléaires. De Gaulle explique bien tout ceci dans les "Mémoires d'Espoir", que je te conseille de lire malgré tout.  
Mais en tant que Français nous ne pouvons que nous féliciter d'avoir accordé à l'Algérie son indépendance.  
 
- puis Mai 68, ouai. Tu parles du mouvement de fils de petit-bourgeois parisiens, en pleine crise d'ado, dirigés par un leader allemand (aka Cohn Bendit) qui a commencé sur la revendication (certes légitime, je suis d'accord sur ce point :o ) de pouvoir accéder aux internats de filles à la fac ?
 
Bon après t'as l'autre Mai 68, respectable et légitime, celui des ouvriers, menés par les syndicats et le PCF : celui-ci à obtenu les Accords de Grenelle

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 01-11-2008 à 16:26:59
n°16608534
Georges le​ poete
Banni pour avoir été insulté
Posté le 01-11-2008 à 16:26:44  profilanswer
 


 
tu as bien appris ta leçon, mais tu ne me convaincs pas !

n°16608538
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 16:27:31  answer
 

Georges le poete a écrit :


 
tu as bien appris ta leçon, mais tu ne me convaincs pas !


 
 
j'attends avec une impatience non-feinte tes contre-arguments :o
 
Expliques moi en quoi Sarkozy est gaulliste, en quoi l'indépendance algérienne c'est le mal, en quoi la gestion de Mai 68 c'était le mal, toussa

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 01-11-2008 à 16:28:20
n°16608555
Georges le​ poete
Banni pour avoir été insulté
Posté le 01-11-2008 à 16:30:57  profilanswer
 


 
 
mais pourquoi je débattrais avec quelqu'un qui a de telles idées ? Il y a des personnes avec qui il ne faut pas discuter, même l'infréquentable chirac l'avait compris en 2002 (tu sais, ton président gaulliste).

n°16608574
Yagmoth
Fanboy
Posté le 01-11-2008 à 16:33:51  profilanswer
 

Georges le poete a écrit :

 


mais pourquoi je débattrais avec quelqu'un qui a de telles idées ? Il y a des personnes avec qui il ne faut pas discuter, même l'infréquentable chirac l'avait compris en 2002 (tu sais, ton président gaulliste).

 

C'est lourdingue la, il t'a apporté des arguments, tu pourrais éviter de couper court au débat de cette manière. Puis bon on peut savoir à qui tu compare Le Pen au juste ?

Message cité 1 fois
Message édité par Yagmoth le 01-11-2008 à 16:34:42

---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°16608585
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 16:35:48  answer
 

Georges le poete a écrit :


 
 
mais pourquoi je débattrais avec quelqu'un qui a de telles idées ? Il y a des personnes avec qui il ne faut pas discuter, même l'infréquentable chirac l'avait compris en 2002 (tu sais, ton président gaulliste).


 
 
ben parceques venir en balançant un troll (car non-argumenté) puis repartir comme ça, ça se fait pas. Ca devrait pourtant être simple d'expliquer ton point de vue, tu as l'air si convaincu, je suppose donc que tu as de solides arguments [:spamafote]  
 
Puis Chirac gaulliste, mouais :o Il a eu ses pulsions gaullistes (appel de Cochin en 1978, opposition à Bush en 2003), mais je le qualifierait plus comme étant "d'inspiration gaulliste" que "gaulliste". Un gaulliste pur et dur aurait démissionné lors de la cohabitation en 1997 (la cohabitation, c'est pas compatible avec la vision gaullienne de la Ve République), il n'aurait jamais proposé le quinquennat, aurait démissionné en 2005 suite à l'échec du référendum (et de toute façon se serait opposé vigoureusement au TCE)  
 
Après c'est sur que si tu compares avec Sarkozy, certifié 0% de gaullisme, à coté oui Chirac c'est un gaulliste


Message édité par Profil supprimé le 01-11-2008 à 16:36:24
n°16608593
Georges le​ poete
Banni pour avoir été insulté
Posté le 01-11-2008 à 16:37:05  profilanswer
 

Yagmoth a écrit :


 
C'est lourdingue la, il t'a apporté des arguments, tu pourrais éviter de couper court au débat de cette manière. Puis bon on peut savoir à qui tu compare Le Pen au juste ?


 
 
T'as vu ses arguments ? Qu'est-ce que tu veux que j'y réponde et que je discute de ça ? Normal de faire de la néo-colonisation ?  Pendant que les Africains meurent de faim sous le libéralisme et les multinationales qui accaparent leurs richesses ?

n°16608613
Yagmoth
Fanboy
Posté le 01-11-2008 à 16:39:08  profilanswer
 

Georges le poete a écrit :


 
 
T'as vu ses arguments ? Qu'est-ce que tu veux que j'y réponde et que je discute de ça ? Normal de faire de la néo-colonisation ?  Pendant que les Africains meurent de faim sous le libéralisme et les multinationales qui accaparent leurs richesses ?


 
Ben développes, explique comment il aurait dû agir ; puis son message ne se limitait pas à la politique internationale.


---------------
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui !
n°16608659
Georges le​ poete
Banni pour avoir été insulté
Posté le 01-11-2008 à 16:48:03  profilanswer
 

Yagmoth a écrit :


 
Ben développes, explique comment il aurait dû agir ; puis son message ne se limitait pas à la politique internationale.


 
 
redistribuer les richesses en France et dans les ex-colonies, refuser des organisations libérales comme l'omc, le G8 (avant c'était le G7 ;) ). Par contre, je reconnais qu'il a lutté contre l'otan et l'union européenne, mais c'est parce qu'il voulait que la france soit une grande puissance.
il a organisé un coup d'état permanent et sous son règne la peine de mort était appliquée comme... aux états-unis. Je pourrais en dire beaucoup plus, mais vous refusez de discuter de l'essentiel alors je laisse tomber. :sweat:  
 

n°16608678
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 16:52:06  answer
 

Georges le poete a écrit :


 
 
redistribuer les richesses en France et dans les ex-colonies, refuser des organisations libérales comme l'omc, le G8 (avant c'était le G7 ;) ). Par contre, je reconnais qu'il a lutté contre l'otan et l'union européenne, mais c'est parce qu'il voulait que la france soit une grande puissance.
il a organisé un coup d'état permanent et sous son règne la peine de mort était appliquée comme... aux états-unis. Je pourrais en dire beaucoup plus, mais vous refusez de discuter de l'essentiel alors je laisse tomber. :sweat:  
 


 
- La France n'avait pas les moyens d'emmener toutes ses ex-colonies à un niveau de vie occidental, de plus celles ci voulaient leur indépendance, on leur a donné (plus les aides au développement). Par ailleurs, certains pays, comme l'Algérie, avaient des ressources importantes : si le FLN avait dévellopé le pays grace à la rente pétrolière au lieu de se la jouer mafia/corruption/massacres de vrais patriotes (notamment les anciens du MNA), ils s'en sortiraient mieux.  
 
- l'OMC a été créée en 1995, De Gaulle est mort en 1970. Après on dit que les gaullistes mythifient le Général, mais ce n'est pas nous qui lui attribuons des pouvoirs venus d'outre-tombe :o  
 
- le G6 (puis 7 puis 8) a été créé par Giscard en 1975. De Gaulle est mort en 1970.  
 
- la peine de mort était appliquée, oui, un peu comme dans le monde entier à l'époque, et la majeure partie des pays européens


Message édité par Profil supprimé le 01-11-2008 à 16:54:07
n°16608773
boblion
Posté le 01-11-2008 à 17:12:10  profilanswer
 

Je me pose ici parce que les autres topics politiques sont remplis de trolls et de bisounours ( oh zut bisounours c'est une attaque perso qui m'a valu 4 jours de TT :o ).

 

Question: qui sont les derniers gaullistes du paysage français ?

 

Je me demande si Chirac, Villepin et cie sont réellement gaullistes :o

Message cité 1 fois
Message édité par boblion le 01-11-2008 à 17:12:52
n°16608810
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 17:19:15  answer
 

boblion a écrit :

Je me pose ici parce que les autres topics politiques sont remplis de trolls et de bisounours ( oh zut bisounours c'est une attaque perso qui m'a valu 4 jours de TT :o ).
 
Question: qui sont les derniers gaullistes du paysage français ?
 
Je me demande si Chirac, Villepin et cie sont réellement gaullistes :o


 
 
ben Chirac est plus d'inspiration gaulliste (et plus précisément néo-gaulliste) que gaulliste, comme je l'ai expliqué plus haut ;)
 
Villepin est un néo-gaulliste. Il y a Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essone, qui incarne aujourd'hui le gaullisme social
 
Puis, il y a Chevènement, qui est souvent vu comme le dernier gaulliste de gauche "célèbre". Chevènement ne s'est jamais auto-proclamé gaulliste, mais il défend des positions très proches du gaullisme (quant ce n'est pas simplement des positions gaullistes tout court). C'est l'un des très rares membres du PS a être soutenu et apprécié des gaullistes.  
 
hormis ça... :/
 
edit : un article intéressant sur le gaullisme de Chevènement :
 

Citation :

Jean-Pierre Chevènement, le dernier des gaullistes
 
 
Le gaullisme s'est découvert un nouvel héritier, Jean-Pierre Chevènement, qui prend un malin plaisir à disputer au RPR un morceau de la vraie croix. Le mouvement gaulliste n'a certes pas renoncé à revendiquer l'héritage, mais il le fait mezza voce avec un embarras idéologique évident. Voulus par Jacques Chirac, l'abandon du franc ou le flirt poussé avec l'OTAN interdisent aux gaullistes labélisés de revendiquer trop bruyamment la filiation. Jean-Pierre Chevènement n'a pas ces complexes. De Gaulle figure aujourd'hui dans son panthéon personnel aux côtés de Jaurès, pour le socialisme et la République, ainsi que de Mendès France, le décolonisateur, pour la rectitude morale et politique. Le contraste est frappant avec Jacques Chirac, qui a choisi de donner à sa candidature un tour plus personnel, sans citer une seule fois le fondateur de la Ve République : « Ce qui m'anime, c'est la passion. »
 
 
De ses trois héros, de Gaulle est celui auquel Jean-Pierre Chevènement se réfère le plus souvent. Militant socialiste dans les années 1960, le candidat du Pôle républicain prétend avoir toujours adhéré à la vision gaulliste de l'Etat, ainsi qu'à la politique étrangère et de défense du fondateur de la Ve République. Soit. Le combat idéologique était rude à l'époque ; c'est probablement pour cette raison que le gaullisme de Jean-Pierre Chevènement se faisait si discret. Il a davantage laissé le souvenir d'un intellectuel marxisant et ouvriériste, version autogestion, cédant à l'occasion à l'air du temps, ce qui n'est certes pas l'image qu'il veut donner de lui désormais. Ainsi, au lendemain de Mai 68, approuvait-il les étudiants de « cracher sur une société médiocre » alors qu'aujourd'hui il fait remonter à l'un des slogans les plus radicaux de l'époque - « Il est interdit d'interdire » - les progrès de l'incivilité et de l'insécurité. Les progrès de la « chienlit », aurait dit de Gaulle.
 
Le passé étant le passé, une petite cohorte de gaullistes historiques, blanchis sous le harnois et depuis longtemps en délicatesse avec le chiraquisme (Pierre Lefranc, Jean Charbonnel...), s'est rapprochée de Jean-Pierre Chevènement.
 
Cela ne suffit pas à en faire un membre de la famille, mais, après d'autres ralliements - de « pasquaïens » en particulier -, cela donne à sa candidature des allures de rassemblement. « Rassemblement » comme Rassemblement du peuple français (RPF), le premier mouvement gaulliste (1947), et Rassemblement pour la République (RPR), le parti gaulliste d'aujourd'hui. Rassemblement de Français de tous bords communiant dans une « certaine idée de la France », une ambition à laquelle Jean-Pierre Chevènement a donné corps depuis que les enquêtes d'opinion lui prêtent les faveurs de nombreux électeurs de droite.
 
Se présenter comme « l'homme de la Nation » - l'expression est de De Gaulle - renforce cette filiation, même si, contrairement au chef de la France libre, Jean-Pierre Chevènement emprunte davantage à Michelet qu'à Barrès. C'est au nom de la Révolution française et de Valmy qu'il condamne la suppression du service militaire, une réforme dont le candidat prétendument gaulliste, Jacques Chirac, revendique au contraire le mérite. la même constance
 
Sur l'Europe, la position de Jean-Pierre Chevènement est tout aussi conforme. Il rejette le fédéralisme et croit à une Europe « union de nations », une autre expression de De Gaulle. Il aurait aimé que l'adoption de l'euro fût soumise à référendum, la méthode gaulliste par excellence. Et il ne croit pas que l'élargissement de l'Union de quinze à vingt-cinq exige la disparition comme Etats des pays candidats.
 
Avec la même constance que de Gaulle, Jean-Pierre Chevènement condamne la domination américaine. Comme lui, il croit à des relations spécifiques avec les pays arabes, ce qui l'a convaincu de quitter le gouvernement le jour où des troupes françaises ont été placées sous commandement du Pentagone pour faire rendre gorge à l'Irak. De même pour l'économie. Comme de Gaulle, Jean-Pierre Chevènement est un colbertiste, nostalgique de son passage à la tête du ministère de la recherche et de la technologie, à l'époque (1981) où le PS adhérait encore au credo dirigiste.
 
Jean-Pierre Chevènement y disposait d'une enveloppe budgétaire de 80 milliards de francs destinée à orienter la politique industrielle de la France. Un interventionnisme à la de Gaulle qui voyait dans la recherche le moteur de ce capitalisme singulier « à la française ».
 
Le gaullisme de Jean-Pierre Chevènement s'est manifesté avec virulence le jour où Jacques Chirac s'en est pris au dogme selon lequel la France n'était pas comptable des crimes de Vichy puisque le régime de Pétain avait renié la République. En déclarant que « la France », à cette époque, « avait commis l'irréparable » - la France et non pas Vichy -, le chef de l'Etat a heurté la sensibilité républicaine de Jean-Pierre Chevènement. Rarement les gaullistes auront été rappelés à l'ordre avec une telle exigence, au nom du gaullisme.
 
Ce mimétisme ferait de Jean-Pierre Chevènement le dernier des gaullistes. Charles Pasqua revendique évidemment le titre, mais, cerné par les juges d'instruction, il incarne aujourd'hui la part la moins reluisante de l'héritage : barbouzes, coups tordus et affairisme. Par comparaison, le gaullisme républicain de Jean-Pierre Chevènement est sans tache. De là sa conviction d'avoir le vent en poupe. Mais ce gaullisme de zélote suscite des railleries. Si on avait suivi Jean-Pierre Chevènement, disent ses adversaires, l'économie française serait entravée par les nationalisations, l'euro n'existerait pas et Saddam Hussein régnerait en maître sur le golfe Arabo-Persique. Façon de souligner l'anachronisme de l'orthodoxie gaulliste et son inadaptation aux enjeux d'aujourd'hui. Jean-Pierre Chevènement est évidemment d'un avis contraire. Il prétend relever le flambeau et redonner des couleurs à une doctrine qu'il juge en déshérence, histoire de démentir ceux qui la croient tombée en désuétude.
 
BERTRAND LE GENDRE


 
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 950,0.html


Message édité par Profil supprimé le 01-11-2008 à 17:21:36
n°16608812
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 17:19:39  answer
 

Je suis de l'avis de Adama37...Sarkozy n'a rien de Gaulliste. Ou alors juste un passé dans un soit disant parti Gaulliste, qui était juste l'instrument de Chirac plutôt qu'un parti Gaulliste. Enfin bref... :sarcastic:

n°16608902
boblion
Posté le 01-11-2008 à 17:36:33  profilanswer
 

Sarkozy n'est définitivement pas gaulliste :lol:
Non mais imaginez de Gaulle se marier trois fois puis aller lécher la main du pape et nous parler de morale et de laïcité positive :lol: :lol: :lol:

 

Sarko est l'évolution ultime du politicien arriviste couplée à une intellect médiocre et un bagage culturel très réduit. ( c'est beau de cracher sur les dérives de l'Ena et des grandes écoles, mais quand on le voit on se demande si la trilogie Normale sup / Science Po / Ena ça ne nous donne pas des politiques qui au moins sont un peu plus distingués et cultivés à défaut d'être efficaces ).

 


@ Adama: merci pour le post. Mais je pense pas que je sois vraiment gaulliste parce que j'aime vraiment pas Chevènement que je le trouve excessivement réactionnaire et même à coté de la plaque pour ce qui est des questions de politique internationale  ( genre la première guerre du Golfe ).


Message édité par boblion le 01-11-2008 à 17:38:44
n°16608933
boblion
Posté le 01-11-2008 à 17:41:46  profilanswer
 

Dupont-Aignan par contre j'avais aimé le rare nombre de fois ou je l'ai entendu. Et puis son statut d'espèce menacée au sein de l'UMP me l'a toujours rendu sympathique.

n°16609364
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 18:48:07  answer
 


 
Le Français a un gros avantage par rapport à d'autres langues et en premier lieu l'Anglais : les termes sont extrêmements précis, et lors de la rédaction de documents officiels, les mots ont un sens précis dans un cadre précis.
C'est d'ailleurs peut-être aussi pourquoi l'Anglais est parfois préféré... à cause des ambiguïtés qu'il peut générer :sarcastic:  
 
EDIT : à ce sujet, la résolution ONU 242 est la plus emblématique de l'imprécision de la langue Anglaise, je vous recommande de lire l'article de Wikipédia pour en comprendre toute la portée.

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 01-11-2008 à 18:51:51
n°16609383
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 18:50:36  answer
 


 
 
le meilleur exemple de ceci, c'est la résolution 242 de l'ONU en 1967, à cause d'un litige linguistique entre la version française et la version anglaise qui bloque la situation là bas, les Palestiniens défendant la version française et les Israélien la version anglaise...  
 

Citation :

Controverse sur l'interprétation de la Résolution 242  
 
La résolution 242 est sans doute celle qui a fait couler le plus d'encre. Ceci provient de l'ambiguïté née d'une subtile différence entre les textes anglais et français (tous deux officiels) qui parlent de retrait « des » territoires occupés en français et « from territories occupied » en anglais. Les gouvernements israéliens veulent seulement prendre en compte cette dernière version parce que dans une acception limitative elle leur permettrait éventuellement de conserver certains territoires occupés. Ceci ne tient cependant pas compte du second considérant, affirmant l'inadmissibilité de l'acquisition de territoires par la force.
 
L'Organisation des Nations unies, après avoir obtenu un cessez-le-feu durable à la Guerre des Six jours en 1967, a adopté la résolution 242, qui requiert :
 
    * selon sa version officielle en français, « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit » ;
    * selon sa version officielle en anglais, « withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the recent conflict » ;
    * selon ses versions officielles en espagnol, arabe, russe et chinois (autres langues officielles de l'ONU), un texte dont le sens est le même qu'en français.
 
L'ONU connaît six langues officielles, mais l'anglais et le français ont une prééminence, à égalité, au sein du Conseil de sécurité.
 
La divergence entre la version en anglais et les autres versions de la même résolution a conduit à des interprétations incompatibles entre elles.
 
L'application de la résolution dans sa version en français signifierait le retrait d'Israël de la totalité des territoires occupés en 1967. Mais la résolution dans sa version en anglais n'emploie ni l'expression « of the territories » (littéralement « des territoires »), ni « of all territories » (littéralement « de tous les territoires ») et, de ce point de vue, ne requerrait pas nécessairement le retrait de la totalité de ces territoires. La difficulté vient du fait que l'expression en anglais « from territories » peut se traduire soit par « de territoires », soit par « des territoires ».
 
Le Conseil de sécurité n’a depuis pas pris de résolution « interprétative » qui aurait levé l'ambiguïté entre les versions linguistiques. D'après Vernon Turner, dans Les dessous de la résolution 242 - Les points de vue des acteurs de la région, l'ambassadeur britannique Lord Caradon résista, au cours de la rédaction du projet de résolution, à la pression du représentant soviétique qui souhaitait ajouter la mention all qui aurait demandé un retrait en anglais de tous les territoires.
 
Finalement, l'ambiguïté s'avère volontairement non résoluble: les États-Unis auraient appliqué leur droit de veto contre une formulation faisant explicitement référence à tous les territoires, tandis que l'Union soviétique aurait appliqué le sien contre une formulation limitant clairement à certains territoires.
 
Concernant l'interprétation « certains territoires », il n'y a pas eu non plus de précision quant à l'emplacement et à la surface des territoires à évacuer et à ceux des territoires qu'Israël pourrait garder indéfiniment sous occupation voire annexer.


 
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3% [...] ions_unies


Message édité par Profil supprimé le 01-11-2008 à 18:52:29
n°16609400
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 18:53:47  answer
 

On a eu le même exemple en même temps :D  
 
Il me semble avoir entendu des exemples similaires, et peut-être même lors du récent conflit en cours dans le Caucase.

n°16609459
theredled
● REC
Posté le 01-11-2008 à 19:03:22  profilanswer
 

Janta a écrit :


Comme tous les dirigeants à l'époque, Churchill parlé Français.


 
Tu diriges quel pays ? :o


---------------
Contes de fées en yaourt --- --- zed, souviens-toi de ma dernière lettre. --- Rate ta musique
n°16609933
Profil sup​primé
Posté le 01-11-2008 à 20:38:30  answer
 

theredled a écrit :


 
Tu diriges quel pays ? :o


 
Le Francé  :o

n°17307573
eilec
Posté le 21-01-2009 à 23:27:43  profilanswer
 

lex91 a écrit :

juste un question pour les fins connaisseurs du personnage :
 
je suis en ce moment en train de lire ses mémoires de guerre (brillantes au passage je projette d'acheter aussi vivre avec de gaulle ça vaut le coup?) et DG relate à plusieures reprises ses intretiens avec des généraux anglais,Churchill ainsi que ses correspondances écrites.  Pourtant il avoue aussi dans le premier tome mal maitriser la langue anglaise
 
donc je voulais savoir s'il s'entretenait lui même avec ses homologues anglo saxons dans la langue de shakespeare,parceque quand il raconte en français ses conversation le niveau de langue est pour le moins très soutenu...
 
merci


Pas mal de généraux et amiraux anglais parlaient le français, prestige plus stage obligatoire 1914-1918 obligent, mais il utilisait des interprètes, of course  :D  
 
 

Janta a écrit :


Comme tous les dirigeants à l'époque, Churchill parlait Français.


Sauf Staline, Hitler, Mussolini, Franco, Roosevelt, Tojo , Tchang Kai Chek etc... :D  

n°18010347
ladariel
Posté le 02-04-2009 à 10:24:46  profilanswer
 

drapal
je viens de lire les 7 sept pages du topic, ce fut instructif :jap:

n°18016655
Profil sup​primé
Posté le 02-04-2009 à 18:35:59  answer
 

ladariel a écrit :

drapal
je viens de lire les 7 sept pages du topic, ce fut instructif :jap:


 
Content d'avoir créé un topic utile  :jap:  (à défaut d'être actif :o )  
 
HFR n'est pas le meilleur vivier gaulliste apparemment :o Si tu es gaulliste, on sera 3 sur ce forum :D
 
edit : d'ailleurs ça mériterait peut-être un sondage, ça [:transparency]


Message édité par Profil supprimé le 02-04-2009 à 18:38:31
n°18029481
koostark
Bambi, baise dans les bois
Posté le 03-04-2009 à 19:47:21  profilanswer
 

Moi aussi je peux être gaulliste ?  
 
Dis oui !! Dis oui !! Dis oui !! Dis oui !! Dis oui !!  :bounce:

n°18029737
Profil sup​primé
Posté le 03-04-2009 à 20:13:34  answer
 

koostark a écrit :

Moi aussi je peux être gaulliste ?  
 
Dis oui !! Dis oui !! Dis oui !! Dis oui !! Dis oui !!  :bounce:


 
 
si c'est pour pourrir le topic, c'est pas la peine de venir, hein  :sarcastic:  
 
Si t'es patriote, pour l'indépendance nationale et le rayonnement de la France, pour la défense des valeurs républicaines, pour la justice sociale, tu es "compatible" avec le gaullisme. Si en plus de ça tu admires De Gaulle, tu es gaulliste. C'est pas plus compliqué que ça

n°18030076
cappa
Posté le 03-04-2009 à 20:37:23  profilanswer
 


Et si t'as la carte à l'UMP ça annule tout ça, n'est-ce pas? sinon pas la peine de se dire gauliste je pense.


---------------
Tester le 1er multisondage HFR ---> MULTISONDAGE.
n°18030322
Profil sup​primé
Posté le 03-04-2009 à 20:55:21  answer
 

cappa a écrit :


Et si t'as la carte à l'UMP ça annule tout ça, n'est-ce pas? sinon pas la peine de se dire gauliste je pense.


 
 
Ben si t'es adhérent UMPiste, et que t'es pas anti-Sarko militant au sein du parti, tu es alors un complice passif d'atteintes intolérables à l'indépendance nationale (traité de Lisbonne, retour dans le commandement intégré de l'OTAN), et d'une politique rétrograde de casse sociale peu compatible avec les valeurs républicaines, donc tu ne peux être un gaulliste sincère :o

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 03-04-2009 à 20:55:43
n°18030373
cappa
Posté le 03-04-2009 à 20:59:52  profilanswer
 


Comment on peut être à la fois anti-sarko (à juste titre) et avoir la carte UMP? C'est pas tiré par les cheveux là?

Message cité 1 fois
Message édité par cappa le 03-04-2009 à 21:00:19

---------------
Tester le 1er multisondage HFR ---> MULTISONDAGE.
n°18030396
Profil sup​primé
Posté le 03-04-2009 à 21:01:31  answer
 

cappa a écrit :


Comment on peut être à la fois anti-sarko et avoir la carte UMP? C'est pas tiré par les cheveux là?


 
 
Regarde Villepin, Goulard et les chiraquiens en général ;)
 
Y'as des gens de droite modérée à l'UMP qui ne supportent pas le populisme, l'incompétence de Sarkozy et sa mainmise sur le parti, et qui ne souhaitent qu'une chose : le voir dégager
 
Certes, c'est une minorité au milieu d'un océan de lèche-culs et de godillots qui soutiendront toujours l'homme fort du moment (et actuellement c'est Sarko)

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 03-04-2009 à 21:02:34
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