Reprise du message précédent :
Allez, en remplacement de mes Kiger 3 je tente les Helios SR.
2 mm de drop, stack légérement plus faible que la Kiger (-3) et 20g de moins. Sur la papier ca semble pas pire.
Pas eu le courage de tenter directement les Minimus

 
Effectivement, j'ai préférer abandonner.
 
  CR    
 
Quand j'ai commencé mon relais à 14h30 au Roc du vent, le temps commençait déjà sérieusement à se gâter. Au bout de même pas 20 min de montée, j'ai senti quelques goutes et le premier coup de tonnerre n'a pas tardé.
 
J'ai accéléré l'allure pour arriver au tunnel du Roc du vent en espérant semer l'orage.
 
Après un passage rigolo dans le tunnel éclairé à la bougie, je débouche sur une météo encore plus mauvaise. L'"exceptionnel panorama sur le lac de Roselend" du descriptif est en fait un magnifique panorama sur l'intérieur d'un nuage.
 
La pluie s'intensifiant, j'enfile le poncho plastique que j'avais sorti juste avant le tunnel.
 
Je continue mon ascension avec quelques coureur en direction du col de la Lauze quand on se met à entendre de plus en plus de tonnerre derrière nous.
 
En cours de route, on croise un des bénévole qui descend à toute vitesse et qui nous dit de finir l'ascension puisqu'on est proche mais d'aller se réfugier de l'autre côté du col (et de faire attention à nos bâtons pour ceux qui en ont).
 
Arrivés en haut, un autre bénévole nous dit de laisser nos bâtons dans un coin (je n'en ai pas) et d'aller nous mettre avec les autres dans la pente, écartés les uns des autres (il y a déjà au moins une quinzaine de coureurs accroupis dans l'herbe comme un troupeau de moutons qui ne s'aiment pas trop).
 
En cherchant à m'assoir sur le bord de mon poncho, je le craque et je suis donc contrainte de sortir ma vraie veste imperméable.
 
Au bout d'un moment, les coup de tonnerre sont moins fréquents et quand l'orage semble s'être calmé et les nuages se dissipent, on repart sur le sentier qui suit la ligne de crête.
 
La vue n'est pas complètement dégagée mais elle est déjà assez sympa.
 
On évolue bien sur la crête quand on se met à nouveau à entendre de l'orage.
 
Là, tout le monde accélère naturellement le rythme car il n'y a rien pour s'abriter. La grêle commence à faire son apparition. Arrivée au chalet du col du Bonhomme, je me fait pointer quand la grêle redouble de force. Un ami m’appelle et je le rejoint sous une avancée de toit du chalet. L'orage dure et se rapproche. On profite d'une petite accalmie pour prévenir les bénévoles qu'on est bien toujours là (puisque la course est neutralisée ici) et on rejoint les autres coureurs sous l’abri de la terrasse.
 
Après à peu près 3/4 d'heure d'arrêt, l'orage semble à nouveau écarté et on repart.
 
La pluie et la grêle ont fait place à un vent glacial. Heureusement, ma veste coupe bien le vent et ne flotte pas trop mais je ne peux pas vraiment lever la tête et je marche en regardant 50cm devant moi.
 
Après le col du Bonhomme, on attaque la descente et le vent est un peu moins fort.
 
La descente dans les rochers et la neige est rendue laborieuse par l'eau qui peu rendre la roche glissante et le fait que nos jambes et nos pieds ne sont aps encore très bien réchauffés.
 
Un peu plus bas, on peut enfin courir un peu. Mais on arrive assez rapidement à des zones où l'eau a transformé le chemin en ruisseau et la terre en boue. C'est tellement glissant par endroits que je peux faire 1m avec les pieds parallèles à faire du "ski".
 
L'épreuve de patinage très artistique est périlleuse et je me retrouve avec les fesses par terre. Mais c'est surtout une mauvaise glissade qui m'envoie sur une pierre cachée dans la boue et mon petit orteil (que j'avais bien amoché, et même probablement cassé, il y a 15 jours) qui prend le coup. Après une bordée d'injures lancée au caillou en question, je repars mais je sens bien que mes apuis sont encore moins assurés qu'avant (au début de la course, j'avais strappé mes deux derniers orteils ensemble mais les séjours répétés dans la boue ont eu raison de la colle du strap).
 
Je finis la descente jusqu'au Hameau de la Gittaz.
 
En arrivant, on entends encore un coup de tonnerre. Là, dans ma tête, ça confirme la décision que j'étais en train de prendre : je ne veux pas risquer de vivre des conditions comme ça en pleine nuit, en pleine montagne. Ici, je sais qu'on pourra me reconduire jusqu'à Queige et que je ne serai pas obligée d'attendre les secours, au milieu de rien, roulée en boule sans couverture de survie (pas glop la couverture métallique dans les orages). Voir même encore pire.
 
 
Je change donc mon t-shirt avec mon manche longue qui est au sec dans mon sac et je me ravitaille un peu en attendant une navette (la première est partie pleine juste après mon arrivée).
 
 
Bref, le parcours semble magnifique et je pense que j'aurais vraiment pu me faire plaisir. Quand je me suis arrêtée, j'étais encore en super forme (sauf mon orteil qui me tiraillait bien - et qui était bien gonflé le soir). Le parcours est un vrai parcours de montagne et je n'ai pas assez d'expérience en montagne pour continuer sereinement dans ce genre de condition.
 
A froid, je me dis que j'aurais certainement pu finir, que l'orage s'est effectivement calmé après ça (mais, sur le coup, on ne pouvait pas le savoir) mais que j'en aurait vraiment bavé et que je me serait peut-être vraiment blessée.
 
Je suis un peu frustrée pour ma partenaire et pour moi mais je ne regrette pas ma décision.

Finalement, je ne regrette pas de m'être désisté de la liste d'attente

En fait dizzie est abonnée aux ultra avec de la boue. ça va donner à la réunion  

   
Bah, pas vraiment : La Maxirace, on a eu quand même du beau temps (contrairement à ceux qui ont fait la marathon race), Les templiers, pas de pluie, la 6000D l'année dernière superbe beau temps (après une nuit d'orage), l'écotrail était aussi avec du beau temps.

Le trail de Meudon était un peu boueux par endroit

 
J'avais hésité a m'en prendre a un moment et finalement j'ai pris une deuxième paire de kiger
Je serais curieux d'avoir des retours sur ces pompes    
 
Pour les minimus, ça reste quand même bien minimal et pas très protégé.  
J'aime beaucoup les miennes mais au delà de 25 bornes et surtout dépendant du terrain j'évite de les prendre.

Il est aigri,  s'tout
Un poil d'humidité et il râle

spa faux, depuis que je suis dans l'oise ...  
et à la maxi il a pas plu bcp mais c'était bien casse gueule et collant

 
Je pensais que c'etait justement pour cela que tu étais revenu    

Au pire je prends les minimus pour de la route

 
Minimus route alors.
Parce que les trails ont une semelle assez agressive.
Excellent grip d'ailleurs    

Ce sont les nouvelles que tu as?
Je les trouve jolies en godasses pou tous les jours et la balade en ville: tu valides?

 
Non ça fait un moment que je les ais.
 
Ce sont celles là :

 
C'est quand même pas super classe en godasse de tout les jours.  
Et faut surtout éviter les chaussettes hautes !

Vu ton CR et les autres témoignages que j'ai pu voir, ça avait l'air bien épique oui, inutile de se faire mal pour rien dans ces conditions

Je savais même pas qu'il y avait des route

Les nouvelles en rouge et noir sont pas mal du tout je trouve

Dites, sur les trails en montagne, ça vous arrive parfois de tomber sur des mecs (ou nanas) qui d'un coup ne peuvent plus avancer par peur du vide, par exemple sur un passage étroit ?

Et quelqu'un ici a déjà fait le trail du Sancy Mont Dore ?

en course non
sinon oui

Il y a moyen de se faire peur niveau vertige ou c'est plutôt tranquille ? Et sinon chouette parcours, bonne expérience ?

En course ceux qui ont trop peur pour avancer il ne faut pas hésiter à les pousser dans le ravin, ça évite les bouchons et ça fait gagner une place.

Moi je suis une vrai caguette le vertige à 3 mètres de hauteur je fais déjà dans mon froc mais sur mes deux seuls trail (MMB et Marathon Race) je n'ai jamais eu affaire à des situations qui m'ont fait peur.
 
Hormis la descente en téléphérique (ou un truc dans le genre) après le KV de Tyler ceux qui étaient là peuvent témoigner...

Mmh c'est bon à savoir ça, tu me rassures un poil.

Brooks Cascadia 10 qui doivent avoir 15 ou 20km de dénivelé sur un an, ca vous choque l'usure des crampons ? (l'autre semelle est normale)

C'est le chien qui a mangé tes pompes ?  

C'est fabriqué par décathlon ?

Oubliées dans un four
 
"Nan mais comprenez pas, c'est d'la sticky rubber gomme tendre qui accroche toute seule sur les flancs de falaises mouillées, ça peut pas être durable si vous courez avec, v'voyez"

Ça vaut le coup que j'amène les chaussures au Vieux pour vous ?  
J'ai un 26/1800 mi-septembre (et plus beaucoup de dénivelé pour m'entraîner d'ici là donc l'usure devrait plus trop bouger)

Ça ne sert à rien de les ramener. Tu vas abandonner au bout de 10km  

Sinon, les Helios SR semblent assez folles.
Elles sont d'une souplesse assez incroyable pour des godasses de trail.

va falloir que tu te serves de tes deux pieds

Surtout quand tu sais qu'il m'a dit qu'il a pas voulu s'inscrire car il part en vacances avant et qu'il pourrait pas s'entraîner

Des nouvelles de Perrout et de sa traversée ?
Il devait pas y avoir des anneceins ou Pouto qui devaient faire un bout d'étapes avec lui ?

Vous auriez un t-shirt col haut à conseiller, qui résiste bien aux frottements du sac sur longue distance ? Je venais d'acheter un asics, il aura fait 25 bornes, et sur le dos le tissu n'a pas résisté.

Du Kalenji de base ça suffit

Les Kalenji que j'avais testé, je ne trouvais que c'était très respirant. Mais je vais tout de même regarder ça aujourd'hui.  
Les Salomon AgileHZ SS TEE, c'est bien sinon ?