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Mais grave... y a tellement aucune réponse valable à cette quetion...

Ou alors vous mettez pas en ménage avec des hystériques

Oui, OK, mais je ne suis pas gay.

Oh ça va, j'ai juste grossi le trait

mais en fait Onina a bien cerné le truc, et j'y suis pas pour rien.
faut que j'arrive à ne pas tomber dans le piège de ma gourmandise.

Bon, je sais dans quelle mesure le mylife est toléré sur ce topic, vous pouvez recadrer mon sujet, mais j'en ai un peu gros sur la patate donc je me lâche...
 
The (my) facts :
* Couple de 10 ans environ
* Elle : expat' à Paris pour finir ses études. C'est plus ou moins notre couple qui a fini de la décider à s'installer en France à l'époque (je précise que j'ai absolument rien forcé, ça s'est fait en douceur).
* 2 mômes, 7 et 3 ans
* Mariés depuis 4 ans
* elle : Caractère tendance chieuse/princesse (elle m'a toujours raconté qu'un de ses ex ne cessait de la traiter de princesse, du coup, je fais pas la connerie d'employer le même terme, mais y a de ça, clairement) et bien sûr à coté de ça aussi beaucoup de qualités rares chez les femmes que j'ai pu rencontrer par ailleurs dans ma vie
* moi : du genre un fainéant/rêveur/procrastinateur qui a besoin de se faire un peu pousser au cul, mais une fois lancé, j'ai tendance à pas trop louper le peu que j'entreprend
* Conditions : 2 petits cadres sup' parisiens sans emmerdes particulières
* le blème : un mélange assez pourri de fatigue de trop nous consacrer aux enfants, des différences de vues sur l'éducation, de mal du pays pour elle, le ras-le-bol de mon coté d'être en permanence au service de ses choix, l'agacement, sans doute, de son coté, de constater ma rébellion.
 
Je peux le dire sans détour : sans les enfants, je serais parti depuis un bon bout de temps. Je m'accroche parce qu'une partie du temps, dans une proportion que j'aurais du mal à définir, notre bonne humeur mutuelle nous fait partager de chouettes moments. Ça déraille dès le moindre accro.
 
Ma démarche conne-mais-qui-matérialise-une-perspective-et-ça-soulage : mes parents se sont séparés lorsque j'avais 6 ans. J'ai eu l'impression d'avoir encaissé la chose assez bien. Du coup, je me donne 3 ans pour faire un bilan et décider ce que je ferais alors. Tristement, pendant les engueulades, ça m'aide beaucoup de me répéter "encore 3 ans comme ça et cassos..."
 
Mon plan pourri tenait assez bien jusque récemment, mais je commence à me demander si je vais arriver à tenir 3 ans encore, malgré l'attachement quotidien pour nos garçons, dont j'aurais pour l'instant du mal à me passer probablement.
 
Voila, sans doute un cas archi typique du topic, désolé, j'ai pas trop lu avant de poster.
 
Si quelqu'un a une xp similaire à partager, je suis preneur.

ben ça me parait assez clair. Tu tiendras pas trois ans alors en avant camarade! Au boulot.

Tu as essayé de lui en parler ? De lui dire que toi, en l'état, tu te vois pas continuer longtemps comme ça, et que pour les gamins, et peut-être pour vous (pour pas regretter plus tard), ce serait bien d'essayer de nouvelles choses... genre une thérapie de couple ou mettre de l'eau dans son vin, faire des efforts mutuels de reconquête de l'autre, se parler différemment (la communication non-violente en "je" )

Pour quoi ces 3 ans ? J'ai du mal à voir l'intérêt là
Soit vous réglez les problèmes, soit non. Mais rester dans le caca pendant 3 ans, pour quoi faire ?

Il veut que le dernier ait 6 ans quand papa part

Ah oui. Mais 6 ans ça change quelque chose ?
J'veux dire à part le fait de pouvoir dire que c'est cool parce que ça fait le même âge que lui à la séparation de ses parents

Ou alors, n'attend pas trois ans, et demande la garde des enfants?

L'age de raison ?

Perso quand je vois mon gosse de 6 ans, un divorce serait passé bien mieux quand il en avais 3.

Du coup tu attends qu'ils aient quel age si t'as loupé le coche à trois ?  

Ah bah je suis foutu maintenant  

si tu peux plus la piffrer, autant partir maintenant...

Y a peut-être des solutions à envisager avant d'en arriver là.

oui enfin la on en est plus au moment ou il hésite entre partir maintenant ou dans 3 ans, apparemment il c'est sur qu'il part.
ça fait longtemps qu'on a dépassé le stade de comment répondre à "tu trouves pas que j'ai pris?" qui n'est pas méchant à coté.

 
Le risque c'est qu'une fois seule, ta femme rentre au pays avec les gosses    
 
Si vous vous engueulez régulièrement elle doit certainement se poser la même question de son côté, donc autant aborder le sujet en premier et garder l'ascendant.
Tu verras bien ce que ça donne, de toutes façons tu n'as rien à perdre vu que tu veux te casser d'ici 3 ans    
 
ps: pas d'xp dans ce domaine, par contre divorce de mes parents vers mes 7 ans, j'ai eu quelques problèmes à l'école suite à ça.
Plus jeune c'est mieux je pense, on oublie vite, par contre ma sœur plus âgée de 2 ans a longtemps été marquée par la séparation.

 
vous allez vous séparez, elle va retourner dans son pays et tu ne verras plus tes enfants
 

Bon, je vais essayer de répondre sans forcément citer tt le monde.
 
1. En avant ! Evidemment, facile à dire, c'est quand même un sacré bordel de se séparer, on perdrait sans doute pas mal en confort de vie, en incluant les enfants, notamment sur la question du coup du logement. On a actuellement un appart assez grand et très bon marché grâce au 1% de mon boulot. Ce qui pourrait précipiter les choses, c'est son actuel mal du pays (elle me bourre le mou pour qu'on s'installe dans son pays d'origine, "allez pour un an, pour voir", alors que je parle pas la langue et que je fréquente déjà assez ma belle famille 3 semaines par an), et son obsession d'achat immo à Paris intra, alors que les biens qui me conviendraient à moi à long terme nous sont hors de portée. Là-dessus, oui, si on se braque tous les deux, c'est mort.
 
2. Les choses ne sont pas si noires et j'apprécie bcp de choses chez elle. Juste que je ne supporte plus ce que je supportait il y a 5 ans quant à ses cacas nerveux quand ça lui vient. Je vais pas commencer à énumérer des anecdotes d'embrouilles, simplement je suis d'un naturel "va bene" à l'italienne, elle est au contraire du genre "très sure d'elle dans ses doutes", donc anxieuse et très déterminée dans ce qu'elle accepte et ce qu'elle accepte pas.
 
3. Oui, comme je le disais, c'est un schéma très con, en toute conscience, cette histoire de 3 ans, ça me permet de temporiser et de me dire qu'il y a une perspective, que je ne serre pas les dents dans le vent. 6 ans, ça me parait l'age où on commence à avoir des souvenirs, et de mon vécu d'enfant de divorcés, mes souvenirs m'ont beaucoup aidé à appréhender ce changement de vie une fois ado. Je transpose, sans doute bêtement mais on fait ce qu'on peut, pour mes propres mômes.

Je précise que j'ai bien parlé de bilan sous 3 ans, qu'il n'est pas acté que je me casse dans 3 ans. C'est un gimmick de faible pour calmer le mauvais sang que je me fais lorsqu'on s'engueule.
 
nb : il se trouve qu'elle est issue d'une fratrie de 6 enfants, avec des parents qui s'embrouillaient beaucoup quand elle était petite (et toujours aujourd'hui), elle est donc assez "skillée" dans les conflits, alors que chez moi, c'est plutôt parents baba cools qui m'ont pas trop appris à gérer les embrouilles. Mais c'est sûr que j'ai bcp appris à son contact depuis 10 ans
 
C'est d'ailleurs là un paradoxe : ses coups de despotisme m'impressionnent bcp moins qu'à nos débuts mais en même temps je les supporte et accepte de moins en moins.

S'il rumine son ras le bol depuis un moment sans en parler c'est sûr qu'il en a marre. Peut-être qu'il subit et ferme sa gueule en se disant "de toute façon je romps avec elle dans 3 ans" alors qu'il suffirait de parler.

Ya pas de règles. Mon beauf' avait 2 ans et demi je crois, il a blâmé tous les problèmes qu'il a eu depuis sur la séparation de ses parents. Mon mec était quelques années plus vieux et la séparation l'a soulagé. Le fils du beauf' (le même bien évidemment) avait 6 mois la première fois, et 2 ans je crois la deuxième, on a pas assez de recul pour dire m'enfin ça a l'air de se faire quoi, le gosse est pas en psychiatrie

Et vous en parlez de tout ça ? C'est quand même la première chose à faire si tu n'es pas bien dans ton couple. Au moins, ça laisse une chance à l'autre de s'améliorer.

Si si, on parle des choses qui fâchent. Régulièrement.
 
Mais si j'en arrive à vouloir me barrer, c'est parce qu'elle a toujours réponse à l'expression de mes griefs, par exemple, si je lui dit que j'en ai marre de la suivre dans ses plans foireux/épuisants de weekends avec ses amis bourlingueurs (entre expat', on se comprend), elle me balance que moi-même je propose rien,... alors que justement j'ai arrêté de proposer (ou bcp moins) quand j'ai eu marre de ses pinaillages sur mes plans à moi.

Pointilleuse. Exigeante.

 
En l'occurrence, tu ne lui as pas parlé de ça...

Bah j'ai tendance à pas me prendre la tête. Si on me propose un plan, je suis partant ou pas. Point. Je pose pas mille questions. Elle, si : qui sera là, on y va comment, est-ce que tu peux acheter des palmes et des espadrilles, faudrait mieux pas arriver les mains vides alors va acheter un paquet de thé chez Mariage Frères l'aprem avant le départ, est ce qu'on en parle à machin sinon il risque de se vexer, ah non merde on va rater le weekend huitres gratos au Baron Rouge, moi j'ai plein de boulot alors viens me chercher à mon bureau après avoir récupéré les petits,...

La charge mentale.

 
Du coup ses plans foireux/épuisants, pourquoi tu la suis, si ça te gonfle ? Si t'y vas pas elle n'y va pas non plus ?

T'en as marre de te laisser porter par elle, en fait

 
 
Peut-être qu'elle se sent obligée de penser à tout ça sinon personne ne va le faire à sa place ?  

Si. Mais il faut le vivre pour le croire. Je l'évoquais qq posts plus haut : elle est issue d'une famille nombreuse, ça braille, ça se mesure sans arrêt, ça excelle dans le rapport de forces. De mon coté, famille un peu intello, enfant unique. A mon boulot, dans mon cercle d'amis, je suis plutôt considéré comme communiquant facile, j'aime parler, échanger, à l'oral comme à l'écrit. Mais je perd bcp de mes moyens face à ses skills.
 
C'est pour ça que, au final, je suis un peu désabusé et que la seule issue que je vois serait de prendre fermement la main sur la vie de notre famille. Je sais, elle le dit, qu'elle l'accepterait, dans la mesure où ce serait pour de la win. Mais j'y crois pas tellement parce qu'elle ne se rend pas compte qu'elle tolère trop peu les erreurs et les actes manqués. Là-dessus, c'est sûr que j'aimerais pas être à sa place, tant elle souffre du moindre petit loupé dans sa vie et dans la vie de la famille.

Tu te décris comme "va bene" mais si tu ne planifies jamais rien, que tu ne t'investis pas, elle doit péter un câble et surenchérir pour te faire bouger... Peut-être que prendre quelques initiatives même maladroites pourrait lui montrer que tu ne t'en fous pas et la détendrait un peu.

Parce qu'elle fait la gueule si je me débine à chaque fois, ce que je peux comprendre. Sinon, on fait tous nos trucs chacun de notre coté et basta. Mais ça s'appelle plus vraiment une vie de famille.
 

Pas vraiment. J'en ai marre d'assumer des choix que je ferais pas forcément. Ou parfois forcément pas.
 

Je crois pas être trop un Gaston Lagaffe dans le genre. J'ai toujours su à peu près me démerder tout seul et rebondir sur mes pattes en cas de galère. Donc si tu évoques le fait que je pense à rien dans l'orga d'un plan, c'est pas le cas. Par exemple, on revient de vacances, là. C'est moi qui ai fait les valises des gosses, fait les courses de dernière minute pour les trucs de plage, tout en sachant qu'elle allait repasser en revue tout le bordel parce que pas confiance. C'est moi qui ait acheté les billets d'avions, loué la caisse, géré l'hébergement. Et j'ai aucun problème à le faire. Dans le sens, ça me dérange pas. Ce qui me dérange étant qu'on trouve à redire sur ce que je fais. Si t'es pas contente/pas d'accord, tu fais les choses toi-même sans râler désagréablement.

Ça me semble assez classique ce genre de pseudo dispute, le coup de t'as pas fait la valise comme je voulais, je voulais une 308 t'as loué une c4, etc... C'est pas bien méchant à part si tu supportes plus ce genre de friction mais si tu supportes plus ça c'est que le problème est plus profond. Si tu aimes ta femme à la folie ça te passe au dessus ce genre de remarques.

Je suis un "va bene" capable de faire les choses efficacement quand je juge que c'est le moment. Et le moment pas seulement pour moi.
 
Par contre, j'ai cette tendance, qu'elle voit comme un défaut quand ça l'arrange, de laisser l'autre décider quand il a l'air de montrer que c'est important pour lui. Elle m'a reproché très tôt de ne pas assez l'amener dans mes loisirs, ma bande, alors que je la suivais dans son univers, en pensant maladroitement qu'étant très déterminée, elle avait besoin de vivre son truc à elle. Là où je la suivait pas dans ses reproches, c'est qu'on peut difficilement avoir le beurre et l'argent du beurre : le plaisir d'être dans son propre univers et ses potes à soi et en même temps accepter sans concession de suivre l'autre dans son truc à lui.