Reprise du message précédent :
et Axelle ? Camille ?  

Un pote a assisté à cette scène :
 
Un mec avec un gros chien fumait devant un bar.
Le chien semblait menaçant et une jolie femme qui fumait aussi semble apeurée par la bête.
 
C'est le moment qu'attendait le proprio du chien pour lancer sa réplique de drague, sauf qu'il s'est mélangé les pinceaux :
 
Mec : Ne vous inquietez pas, il s'attaque qu'aux jolies filles
La femme :
Cerveau du mec :
Mec : Hein heu non c'est en fait il s'attaque pas aux jolies filles et heu
 
Il a écrasé sa clope et est parti la queue basse avec son chien.

J'ignorais que Simius avait un chien

Ptain.

  ce fail.  

Tout frais du jour
 
Alors il y avait eu ce jour où j'étais aller me réinscrire à la bibliothèque universitaire, après quatre ans après avoir quitté la fac, et ce pour une vil raison pécuniaire, le bouquin qu'il me fallait pour mes cours du soir était plus cher qu'une inscription
 
Selon le reçu que m'a donné l'institution, c'était le 15 janvier, ne me demandez d'ailleurs pas pourquoi je n'étais pas eu travail un mercredi. Il y avait eu toute une histoire, on ne pouvait pas m'inscrire, il n'y avait plus de cartes, branle-bas de combat pour un rectangle de plastique manquant. Fort heureusement, une ravissante jeune fille avait profité de l'éloignement hâtif de son chef pour, simplement en fouillant un peu dans un tiroir, me trouver un exemplaire du précieux sésame. Je crois me souvenir qu'elle m'avait demandé si je reviendrais surtout le samedi.
 
Le samedi suivant, bien sûr que j'étais présent, comme tous les autres depuis, et je constatais qu'elle se souvenait de moi. Nous nous disions bonjour, nous faisions un sourire, parfois quelques mots, jamais plus. Suffisamment pour croire que j'avais une chance
 
Un jour, je vins, déterminé à lui demander son numéro de téléphone. Ce jour s'avéra être la journée porte ouverte de la bibliothèque, et, soit parce qu'elle était absente, soit parce qu'elle s'occupait alors de quelque recoin ouvert pour l'occasion mais dans lequel je n'aurais su penser aller. Bref, je ne la vis pas, et grande fut ma déception.
 
Les semaines passèrent, chaque samedi ponctuées par son sourire, sans que jamais je ne pus retrouver le courage qui m'avait animé le jour de son absence. Jusqu'à ce samedi 26 avril. Je savais que je ne pourrais, ce jour-là, sortir de la bibliothèque sans avoir tenté quelque chose et me regarder dans la glace ensuite. Je me devais d'être, en ce samedi pluvieux, un OHM
 
J'entrai dans la bibliothèque. Je ne la vis pas. "C'est reparti" me dis-je, "elle est à nouveau absente" J'allai donc m'installer, somme toute plus rassuré que déçu, car j'ai grand crainte de parler aux femmes
 
Ainsi m'assis-je, ouvrant devant moi mon exemplaire de La Rhétorique, d'Aristote   et me laissai-je emporter par le flot des mots du vieux sage (enfin, emporté pas trop trop loin quand même, parce que c'est compliqué comme lecture )
 
Quand soudain, une silhouette venue de derrière moi et surgissant brusquement dans mon champ de vision attira mon regard. C'était elle. Elle resta quelques secondes devant moi, contrôlant je ne sais quoi dans la salle des photocopieuses, et s'en fut, sans que je n'esquisse un mouvement. Je compris alors que je venais de rater une fameuse occasion, mais je savais désormais qu'elle était là, et l'après-midi en comporterait d'autres. Je repris donc ma lecture.
 
Plusieurs pages après, je me rendis compte qu'elle ne revenait pas. Ayant buté sur le mont "agonistique", j'étais allé chercher dans les rayons un dictionnaire. Je me décidai à aller le remettre à sa place, ce qui me ferait faire un tour de bibliothèque. Je me levai donc, et la vis, venant de derrière moi, sur le point de créer une autre occasion parfaite... mais mon regard fut dans le même temps attiré par une feuille de papier émanant de mon thésaurus, qui était en fait la page de garde, toute froissée. Incapable de gérer ces deux stimulus, je choisis de m'atteler au défroissage de la page et de redescendre le volume à sa place, feignant de n'avoir vu la bibliothécaire.
 
De retour à ma place, je ne la vis plus. A 16h30 résonna sa voix dans le micro : "Il vous reste un quart d'heure pour emprunter ou rendre des livres". Je descendais avec un de ceux que j'avais emprunté la semaine dernière, bien décidé à lui demander son prénom et son numéro de téléphone.
 
J'arrivai donc à son guichet, accueilli par un grand bonjour et un sourire prometteurs, je lui donnais le livre, elle me demandait s'il s'agissait d'un emprunt ou d'un retour, je lui répondais et... tournais les talons Aye caramba, encore raté.
 
16h45. A nouveau sa voix : "La bibliothèque va fermer". Cette fois, ça y était. Le dernier moment. Plus possible de se rendre, il fallait agir pour éviter le déshonneur. Rassemblant mes affaires, je me mis en route vers son guichet.
 
Il faut croire qu'il y a un Dieu pour les nigauds ! Car elle tirait une mine fort dépitée, ce qui me fournit un excellent prétexte pour entamer la conversation : "On dirait que c'est la panique !" l'avisais-je, "que se passe-t-il ?"
"Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, j'ai retourné mon écran !" Et, faisant pivoter vers moi le moniteur de son ordinateur, elle me fit voir que l'image affichée était, en effet, sans dessus dessous.
 
M'accoudant à son bureau, je lui expliquais comment résoudre son problème : "Alors vous cliquez là, et puis ici, et puis sur "rotation"..." En quelques secondes, la situation revint à la normale. Elle me remercia. J'étais son héros pour quelques minutes. Il fallait en profiter. J’enchaînai donc :
-Quel est votre prénom ?
-Julie.
-Vous travaillez le week-end prochain, Julie ?
-Oui, tous les week-ends jusqu'en juin...
 
Ici, un type se plaça derrière moi, attendant son tour
 
-Julie, je trouve que c'est incroyablement difficile de vous parler dans cette bibliothèque. ça vous dirait qu'on se revoit, vous et moi, le week-end prochain, en dehors ?
 
Elle rougit jusqu'au oreilles, et articula :
-Je ne sais pas... Non, je ne crois pas
 
Je savais à ce moment qu'il était de mon devoir d'insister. Mais la présence du "client suivant", dans mon dos, me perturbait trop. Je lançais un laconique "J'aurais essayé, bonne journée", et allai regagner, certes pas heureux, mais quelque part peut être soulagé, ma voiture.

Tout ça pour ça.

Ça faisait longtemps

Mal raconté mais bien tenté.

Ca fait du bien de lire du ratal, ça faisait longtemps.

C'est pas "mal raconté", c'est bien raconté
 
Sinon, bah, laisse l'idée murir dans son esprit...

C'était plus une phrase automatique pour me donner une contenance qu'un truc mûrement calculé, je me souviens que la présence derrière moi que j'apercevais du coin de l'oeil me perturbais beaucoup, j'aurais essayé d'insister si ce type n'avait pas été là  
 

D'façon je vais la revoir encore plusieurs fois, faut que je rende mes bouquins la semaine prochaine par exemple Je pense que je vais adopter le grand sourire du mec qui s'en fout et dire des trucs genre "Alors ? Vous y avez pensé ?" ou "Toujours pas ?" sur un ton un peu rigolard.

Mode gros lourd : ON.

Mode mec qui reste derrière son clavier et qui parle sans toutefois pouvoir suggérer mieux : ON.
 
Et je précise que je ne ferais ça uniquement parce que je vais être obligé de la revoir sans possibilité de l'esquiver

Non, relance-la pas, pour l'instant fais le mec distant et dédaigneux qui l'ignore

Ben c'est tout mon problème, faut que j'aille rendre des bouquins la semaine prochaine, et c'est elle qui occupe le guichet la plupart du temps Bah, je verrais bien.

Faut dire que ça fait vraiment "lourd", sans aucune méchanceté.
 
Pourquoi tu n'as pas voulu y aller progressivement, apprendre à la connaître un peu avant, par de simples discussions (quand tu prends un livre par exemple) ?
Les rush comme ça, ça ne marche que dans les films.  

AU début je voulais, j'ai échangé quelques mots, mais bon toujours un autre client qui débarque, et puis l'ambiance de la bibli, spa terrible J'ai rushé parce que ça me pesait s't'histoire
 
Mais ne vous méprenez pas, je m'en fous et si je pouvais je n'y retournerais tout simplement pas ! Là c'est juste que ben, je vais la revoir, alors faudra se donner une contenance.

Tiens, je vais te suggérer mieux : n'agis pas comme un boulet, reste normal, tu rends tes bouquins et tu t'en tiens au strict minimum.
 

Ca se voit.

Ok maître dragueur

Sympa mais le récit à l'imparfait ça fait un peu bizarre
 

elle a réfléchit, c'est tout bon

A mon avis il y a moyen. Je la laisse réfléchir et fait comme si de rien n'était la prochaine fois.

Pas d'accord.

Tu as fais le plus dur (lui parler).

Sans te transformer en psychopathe, ne lâche pas.

Ce n'est que mon avis, rien de plus

 
Doit y avoir pas mal de passé simple  
 
J'avoue que je ne sais pas trop ce qu'il m'a pris de taper ça comme ça et je n'ai pas relu
 
Je ferais au présent la prochaine fois (car je pense qu'il y aura une prochaine fois, ce qui est cool quand on se jette à l'eau c'est qu'on se bouffe une grande barre d'émotions et qu'on a envie de recommencer ; faut juste que je trouve une nouvelle cible )
 
Merci de vos commz, ça fait du bien de parler de ces sujets

+1, autant lui demander si elle veut prendre un verre pourquoi pas, autant relancer alors qu'elle a dit non, c'est lourd. Faut respecter sa décision, si elle change d'avis elle sait où  te trouver.

Faut se détendre et arrêter avec les jugements les gens
 
J'ai déjà vu relancer sans être lourd, j'ai déjà relancé et remporté la partie, j'ai déjà flirté après un refus et même que c'était léger et sympa, comme effectivement j'ai déjà été lourd.  
 
C'est juste une question de contexte, d'ouverture des protagonistes, de grand sourire sur les lèvres, etc etc.
 
Ce qu'on fait ou ce qu'on dit n'a généralement pas d'importance, tout est dans la façon de le faire. A fortiori quand, comme c'est précisé, il s'agit juste de faire le mariole face à une fille qui nous a mis un râteau et avec laquelle on ne peut pas éviter une nouvelle confrontation.
 
Je ne dis pas que je suis meilleur que tout le monde et que je ne serais pas lourd là où de manière évidente tout le monde le serait, je dis juste qu'il faut arrêter avec vos jugements formulés de manière implacable et, pour le coup, très lourde

ah bah ça c'est le risque quand tu postes sur un forum, parfois tout le monde n'est pas de ton avis et en plus les gens ne se basent que sur ce que tu dis et pas sur d'autres détails que tu aurais omis, ahlala quels nuls.

Bah ouais, c'est pour ça qu'en général tu ne remporteras pas un franc succès en balançant juste un "c'est lourd"

En même temps ta première tentative n'a pas eu l'air de la mettre à l'aise, au contraire. Et effectivement, toi qui loue tant l'importance du contexte, ne t'étonne pas qu'un forum en ait une moins bonne perception que toi... (si tant est que ce soit le cas)

Cyok, en tout cas ça a l'air de tenir à coeur
T'en avais gros ?

Ma longue expérience m'indique qu'il y a clairement moyen

Voilà. Vu la facon dont il fait monter la pression tout le long du post, je pense que la situation était moins à son avantage qu'il ne se rappelle.

Ouais enfin on juge au chaud, derrière nos écrans, mais j'pense qu'une majorité d'entre nous se serait viandé de la même manière, épicétou.

ah mais il s'est pas vraiment viandé... tant qu'il s'en tient là

Mais puisque je vous dit que je veux juste pas être jugé et que ça me fait chier de me faire flamer par des types qui me jugent froidement alors que je viens juste raconter mon épopée héroïque
 
Je raconterais plus mes ratals, épicétou
 

 
Voila, ça c'est un message comme on s'attend à en trouver après avoir posté un ratal de x paragraphes pour vous faire marrer. Pas "pfff, t'es lourd".

oh non pitié pas ça

Bah il est très mignon ton ratal.
 
Mais son "je ne crois pas" peut vouloir évidemment dire deux choses : qu'elle n'a pas osé dire oui, ou au contraire pas osé dire non. Difficile à savoir.

Ca va tu te mouille pas trop
 
Et moi aussi j'ai bien aimé ce ratal Pour le prochain je commanderai un poil plus de smileys néammoins