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Auteur | Sujet : Arche interstellaire : les étoiles pour nos arrières petits enfants ? |
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The_warrior in soviet ... | Reprise du message précédent :
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Publicité | Posté le 10-10-2016 à 17:45:01 |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même | Oui, y'a en gros un rapport de cent mille pour un entre l'énergie nécessaire à la propulsion (~1e26 J pour propulser 20 Gt à 3000 km/s et les freiner) et celle nécessaire à l'entretien (pour un millénaire ~1e21 J, en comptant en gros 120 W/m² sur 310 km² de surface intérieure) Message cité 1 fois Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 11-10-2016 à 08:51:39 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
XaTriX | Les caculs en joules pour la prod d'humain @ ovules
--------------- "Xat le punk à chien facho raciste. C'est complexe comme personnage." caudacien 05/10/2020 |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même | c'est quoi cette histoire d'ovule et de production d'humains ? --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même |
--------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même |
--------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
lycoctonum |
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Publicité | Posté le 10-10-2016 à 22:07:35 |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même | Je l'imagine plutôt comme une symétrie inversée de la démarche qui aura conduit à l'Arche. Il faut des âmes pionnières pour s'arracher à la planète des origines pour faire l'Arche. Et quelques millénaires plus tard, il faudra d'autres âmes pionnières pour délaisser le confort de L'Arche et se lancer à la colonisation de "nouvelles Mars" dans des systèmes distants. Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 10-10-2016 à 22:18:08 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
The_warrior in soviet ... |
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Gilgamesh d'Uruk Lui-même |
Statistiquement, ça sera sans doute des moutons à cinq pattes. Et ça pose un problème éthique assez tranchant. Une planète avec un pression partielle de 0,2 bar d'O2 à sa surface est forcément une planète vivante, avec un écosystème prospère. S'installer à sa surface autrement que sur le mode Antarctique (des stations scientifiques dédiée exclusivement à l'étude avec la volonté de ne rien modifier de l'objet observé) implique des bouleversements inévitables sur de grandes surfaces. Message cité 1 fois Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 10-10-2016 à 22:25:48 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
The_warrior in soviet ... |
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Gilgamesh d'Uruk Lui-même |
Message cité 2 fois Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 10-10-2016 à 22:40:19 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
POUQIE pouqie | on peut pas terraformer les planètes qui nous intéressent ? --------------- salut c pouqie |
The_warrior in soviet ... |
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Gilgamesh d'Uruk Lui-même | La question du choix concerne le chemin critique dont je parlais plus haut. Dans l'idée, il faudrait formaliser une équation d'optimisation du trajet, incluant à la fois la durée du voyage et l'intérêt des systèmes planétaires qu'on choisit de rejoindre. Le truc, c'est que quand j'essaye de formaliser ça, j'aboutis à l'idée que les deux aspects sont de natures radicalement distinctes ce qui les rend difficile à hiérarchiser. Ou, pour le dire autrement, je me dis que s'il faut pondérer chaque aspect, le coefficient de distance devrait être proche de 1 et va tirer la couverture à lui: une fois engagé dans une direction donnée on prendra forcément le système le plus proche à chaque saut. Quand on progresse d'une année-lumière par siècle, on ne fait pas de tourisme. L'autre critère majeure c'est la présence de glace planétaire et de carburant. Et là encore, la question de la disponibilité de carburant de fusion aneutronique (bore, lithium, He3) impose sa loi. Les glaces planétaires quand à elles forment une denrée sans doute bien plus facile à trouver en masse presque partout. Et seulement à la fin, viendrait la question de la présence d'une planète terra-formable. C'est pour ça que je vois la colonisation de surface comme un phénomène avant tout opportuniste. On s'arrête à la station d'autoroute parce qu'on y est contraint pour prendre de l'essence et refaire la pression de pneus, et s'il y a une bonne cafétéria et une aire de jeu, on en profite Sauf que, tout de même... La consommation d'énergie est uniquement proportionnelle au carré de la vitesse maximale, et non à la distance comme pour les trajets terrestres. On peut toujours décider de voyager dix mille ans plutôt que mille, à consommation énergétique sensiblement égale (on peut prendre un millième de carburant en plus, ou diminuer un peu la vitesse atteinte)... De ce fait, le facteur durée de trajet que j'imagine prépondérant, laisse toujours fondamentalement un choix ouvert. Donc en l'état de ma réflexion, soit qu'on lui donne une valeur proche de 1 ou une valeur proche de 0 le facteur "durée du trajet" est un impondérable de l'équation du choix. Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 10-10-2016 à 23:42:33 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même | Pour les phares, on a la radio. Les arches communiquent entre elles et avec la Terre. Même à bas débit, tous le monde est assez rapidement au courant de ce que fait tout le monde, avant même qu'il parte. Quelques décennies suffisent. Ensuite effectivement, la durée de trajet peut être associé à un risque stochastique d'avarie globale, plus un perte systémiques d'habitabilité du fait d'un taux de pertes, àmha incompressibles, en éléments volatiles (eau essentiellement) au cours du temps. Et ça milite évidemment pour réduire la durée de trajet au minimum. Mais encore une fois, le risque on peut toujours choisir de le prendre, et l'eau dans la configuration actuelle on en dispose en masse considérable pour la propulsion (dans le but précisément de réduire la dépense énergétique). Le programme une fois installé dans un système distant, c'est bien de construire des arches, à un rythme qui peut être rendu exponentiel en augmentant la démographie, les glaces planétaires et le carburant d'entretien n'étant pas un facteur limitant. La question de leur motorisation dépend ensuite de la disponibilité en carburant. On peut donc imaginer qu'une majorité d'arches pourraient rester sédentaires. Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 10-10-2016 à 23:47:41 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Baggers |
Elle soulève des problèmes, mais les colons eux-mêmes, coupés et isolés de maman, font bien ce qui leur chante. Le problème principal des arches selon moi, c'est que ce ne sont pas des projets à l'échelle des temps des projets humains. C'est un peu comme s'embarquer dans un projet de terraformation sur 10.000 ans. Déjà qu'un projet sur 40 ans ça capote 9 fois sur 10, et sur 100 ans, j'ai plus d'exemples... 10.000 ans de projet? Ca me parait papossib', onsépafair'. Alors dans l'absolu, foutre des gens dans une boule et la balancer en pilote automatique, ouais, on peut faire ça. En pratique, les objectifs des gens dans la boule auront varié de plusieurs civilisations en moins de 1000 ans Ya presque aucune chance selon moi qu'ils décident de continuer le voyage tout au long des générations sur 10.000 ans? Il faudrait une motivation solide et permanente. Or, il n'existe qu'une seule motivation universelle pour l'Homme à travers les époques, les religions, les idéologies, les temps terrestres. c'est la peur de la mort violente Message cité 2 fois Message édité par Baggers le 11-10-2016 à 01:53:05 --------------- C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^') |
The_warrior in soviet ... |
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Baggers |
Non. Par contre, ça marche très bien sur les tardigrades, dans le cadre d'une cryptobiose: ie, d'un état physique ou le corps est déshydraté à l'extrême (le tardigrade évacue l'eau contenue au coeur même des cellules de son corps). Une sorte de momification contrôlée permettant, dans le cas du tardigrade, de repartir comme en 14 à l'arrivée. Le processus de momification chez l'être humain est bien connu et efficace, et permet de conserver très longtemps en parfait état l'enveloppe physique, c'est juste l'effet secondaire principal qui est embêtant: la mort définitive du sujet qui ne peut être ramené à l'état vivant Il est évident qu'une espèce intelligente maitrisant "naturellement" la cryptobiose aurait un très gros avantage pour ce genre de voyages. Une simple "cryptobiose assistée" lui permettrait d'envoyer des membres de son espèce au travers de la galaxie, sans problèmes sociaux ou intellectuels majeurs, puisque c'est pour elle une technique "naturelle" dont les conséquences et l'intégration sociale est maitrisée depuis probablement des millions d'années. (ou plus précisément, du réveil desdits endormis: les momies dans les cercueils pendant des millénaires, ça, on maitrise) Dans notre cas, ben, va falloir faire avec ce qu'on a, c'est a dire une société qui n'a pas encore bien intégré, ni la technique, ni les conséquences sociales collectives ou individuelles d'un somme de plusieurs années, décennies, siècles, voire millénaires. Message édité par Baggers le 11-10-2016 à 06:13:23 --------------- C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^') |
Baggers |
--------------- C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^') |
toninus tête de cône |
Message cité 1 fois Message édité par toninus le 11-10-2016 à 07:54:06 |
Baggers |
--------------- C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^') |
toninus tête de cône | Justement non, c'est ce que disait Gilga hier :
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lycoctonum |
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Baggers |
--------------- C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^') |
Gilgamesh d'Uruk Lui-même |
C'est vrai que les projets à 40 ans ça capote souvent. Par contre les nations de plus de 1000 ans, ça existe. La différence entre les deux c'est ce qu'on pourrait appeler le "choix permanent". Une personne, une société, une nation investie un projet doivent arbitrer en permanence si elles continuent ou pas car le projet coûte au présent pour un bénéfice futur. L'investissement moral des acteurs est conditionnée à la bonne marche présente du projet mise en rapport avec une certaine représentation de l'avenir. Ça peut basculer à tous moment, et si on attend assez longtemps ça finit forcément par se produire. Les acteurs peuvent à tout moment retirer leur bille pour faire autre chose/ Une nation peut durer un temps arbitrairement long parce qu'on supprime cette pesée entre le coût présent et le bénéfice futur. Ou plus exactement, on l'inverse : faire cesser la nation représente un projet qui nécessite un fort investissement pour un bénéfice hypothétique. La nation est l'état présent, la normalité. La ressource morale est régénérée en permanence par le sentiment d'appartenance (sentiment qui s'exprime au présent) et par les conditions d'existence (bénéfice présent). L'idée est donc qu'il faut "annuler le temps" en faisant du processus un bénéfice présent constant, sous la forme d'une nation. Message cité 1 fois Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 11-10-2016 à 09:25:54 --------------- Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire. |
Baggers |
--------------- C'était une petite provocation de ma part, bien sur ┌n┐(^_^') |
lycoctonum |
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lycoctonum |
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Cardelitre ಠ_ಠ ۞_۟۞ ┌( ಠ_ಠ)┘ סּ_סּ |
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