Reprise du message précédent :
May 2003, ça va, même la sortie à été procrastinée

Ce matin, j'étais "motivé" (bon même si mon poste actuel m'emmerde royalement).
J'ai ouvert mon navigateur au bout de 15min, pour aller voir mes mails perso. Je n'ai pas avancé depuis
Hier idem. ²
 
Le pire, c'est que je croule sous les tâches à faire, mais je ne m'y mets pas... Limite je m'en fous.

J'ai découvert qu'en essayant de se motiver pour faire un truc important on se cherche toutes les excuses du monde pour ne pas le faire. Donc en gros on fait les taches de moindres importances.
Donc en gros il faut tout le temps chercher à faire un truc important, ou quelque chose qui va changer ta vie !
Du coup tu fais tout ce que tu as à faire

Et quand tu dois faire un truc important bah tu te fixes un truc encore plus important à faire.

A tester Pour l'instant j'ai la flemme

XaT

Le problème c'est que des trucs pas importants à faire on peut toujours en trouver plein. Une infinité    
 
Genre j'ai la flemme de poster sur ce forum depuis des années, là aujourd'hui j'ai des trucs à faire et j'ai déjà fait des autres trucs pas importants bah ~ magie ~ je me suis dit "tiens si je postais"    
 
(Bonjour.)
 
Sinon ce site m'a un peu forcée à me bouger un minimum (on peut mettre des dates butoir techniquement mais je l'ai jamais fait je les respecterais pas   ) https://habitica.com/
 
Me semble que je l'avais chopé ici ceci dit  

Je m'en suis servi l'an dernier. Après, une fois que tu as complètement uppé ton perso, je trouve que l'intérêt tend à diminuer voire disparaître (puis j'en ai marre de me fliquer moi-même à la longue).  
 
Cette année je sais pas trop quoi faire alors je fais n'imp

D'ailleurs j'ai rien foutu du week-end, et là j'arrive pas à m'y mettre, je vais me faire du thé  
 
J'ai lu un long passage de Proust sur la procrastination il y a deux jours, il y avait des trucs pas forcément mal vus (lisible ici à partir de la page 100 si vous avez un truc urgent à repousser ) mais je n'y retrouve pas mon principal problème qui reste que j'ai la conviction que je n'y arriverai pas, que ce que je ferai ne sera pas bien, que I'm not worthy tout ça. Du coup, comme je n'arriverai pas à faire quelque chose de bien, j'arrive pas à m'y mettre et je finis par bâcler les choses au dernier moment.  
 
Pourtant, depuis le temps, je devrais m'en rendre compte que j'arrive à faire les choses, mais j'ai toujours le sentiment d'être un imposteur.

Tu n'as pas d'amélioration avec une expérience positive ?
Perso je suis plutôt du genre à me dire que je vais me ramasser sur les domaines qui sont neufs pour moi, mais quand l'expérience m'a montré que je m'en était bien sortie, ça ne me le fait plus.
Ce qui est un problème en soi :
Phase 1 : OMONDIEU JE SUIS NAZE JE VAIS ME CHIER DESSUS TRAVAILLONS COMME UNE TAREE    
Phase 2 : Easy bro ne foutons rien et attendons d'être dans la merde pour lever le petit doigt
 
Sauf la musique. Je sors jamais de la phase 1, mais pas par stress, par considération permanente que je devrais faire mieux

Gardez vos vieilles listes, ça peut servir
J'en ai retrouvé une, quel plaisir de voir qu'on a presque tout fait
 
En fait faut faire des listes chaque semaine, les foutre de côté et faire celle d'il y'a 24 semaines
 
XaT

 
Pour la musique, en ce moment j'ai vraiment une limitation physique, c'est une question de muscu, donc je ne flippe pas. En même temps, je ne fais pas l'andouille sur scène non plus
 
L'an dernier j'avais assez bien réussi à rationaliser. Le raisonnement était le suivant :
- Olalah j'ai réussi, j'ai eu trop de chance !  
- De la chance ?
- Bah oui, la chance de tomber sur des sujets que je connais !
Et là j'ai réussi à me convaincre que c'est normal : plus tu travailles, plus tu connais de choses, donc plus tu as de chances... d'avoir de la chance. 5% de cours travaillé en plus, c'est 5% de chances de plus de tomber sur quelque chose qu'on connaît.  
 
Là comme j'ai en plus des contraintes de notes minimales à avoir c'est un peu plus compliqué, mais si j'arrive à me remettre dans le même état d'esprit, à rationaliser le truc, ça va bien se passer.

Bon, ben en fait ça se passe pas bien le combo un mois et demi avec une bonne excuse pour pas bosser (une blessure idiote, trop mal pour me concentrer sur quoi que ce soit) + anxiété qui est bien montée sur la fin, j'ai passé plus de temps à tourner en rond qu'à bosser et là c'est l'arrache totale. Ça va mieux depuis quelques jours mais je vais passer trois semaines horribles

C'est la première fois que je me dis qu'il faudrait que je trouve une thérapie ou un truc comme ça. Je me rends bien compte que même si je suis toujours arrivée à m'en sortir jusqu'ici, je pourrais être bien plus efficace et en baver un peu moins (et ça va m'empêcher de passer des concours dans de bonnes conditions). Surtout qu'ayant vaincu la dépression (w00t) je trouverais vraiment idiot de succomber face à un truc moins grave. J'essaierai d'aller en parler à mon médecin quand j'aurai passé le cap de l'horreur et je verrai ce qu'elle dit.

J'ai une adresse de psy qu'il est bien et pas con. Si ça t'intéresse, emepé.
Sortir du trou de la dépression toute seule, j'ai fait aussi, mais il y a des casseroles qui peuvent rester dures à récurer derrière.

Vous êtes tous passé par un épisode dépressif ou plus ici ?  
(c'est mon cas aussi, je me demande si c'est celui de la majorité des procrastinateurs )

 
pas du tout pour moi.
 
j'ai 4 mois de retard pour une carte grise, chez moi j'ai pas d'imprimante et au boulot j'ai pas le formulaire, il manque deux clics pour débloquer le truc mais mon subconscient efface complètement le "todo" dès que je suis en mesure de le faire...

c'est rigolo j'ai fait mon changement d'adresse y'a deux semaines. ME suis rendu compte qu'elle était encore à celle de mon appartement poitevin, j'ai déménagé fin 2013

Moi c'est ma thèse que je procrastine

Quelle année et quelle phase stp ?  
C'est une maladie relativement courante chez les doctorants. Es tu financé ?

 
Oui enfin chez moi c'est surtout un autodiagnostic foireux je dis ça pour aller plus vite mais comme en 2e effet kiss cool il y avait la paranoïa je voulais pas qu'on me soigne, du coup j'ai pas le certificat@dépression du médecin.

 
Suis médecin remplaçant, et cela fait 6 mois que moi n sujet est accepté et sûrement 1 an qu'avec mon directeur on est d'accord sur le script.
L'argent vient de mes remplacements mais cela bouffe du temps de travail ....
En fait je manque de motivation je pense car quand je bosse pas je préfère m'occuper de mon fils né fin decembre, de lire, mater un film....
 
J'essaie de ne jamais procrastiner la paperasse du libéral car là cela a des conséquences.
 
Bref j'ai jusque novembre 2018 pour la valider sinon je peux plus exercer. Je pensais me fixer une date butoir pour me booster type mai 2017.

 
 
 
Je découvre seulement ce topic aujourd'hui !    En tous cas, ici, je me sens parfaitement à ma place...  
L'année dernière, mon psychiatre m'a parlé d'aboulie légère en ce qui me concerne; la procrastination semble être d'une de ses conséquences. Cela m'a un peu rassuré et je me culpabilise moins.    
 
 
Donc, je plante mon drapal !

Médecin vu  
J'ai même pas procrastiné vous avez vu  
En même temps une des motivations c'est que ça m'a permis de procrastiner mes révisions du jour  
 
Ça m'a fait prendre conscience d'un truc, d'ailleurs, parce qu'elle m'a dit que la personne chez qui elle m'envoie est psychothérapeute, hypnothérapeute et musicothérapeute. Je sais pas ce que c'est que la musicothérapie, mais ça m'a fait prendre conscience d'un truc, c'est que s'il y a une chose dans ma vie sur laquelle je procrastine pas, et ça doit bien être la seule, c'est la musique, et ça, c'est quand même bizarre. Le dessin aussi, dans une certaine mesure. Ptet parce qu'il n'y a pas d'enjeu, je sais pas.

parce que c'est quelque chose que tu as choisi, non?

Mmm c'est pas si simple. Y a des trucs que j'ai choisis, que j'aime faire, et que pourtant j'arrive pas à faire. D'autres que j'arrive à rationaliser, avec plus ou moins de succès (ça change avec le temps aussi). D'autres, y a rien à faire.

Edit : je pense que c'est plus une question de peur de l'échec en fait. En chant, j'ai la conviction intime que rien ne peut me résister, quitte à bosser un peu. En piano, j'ai la conviction que je serai toujours une pianiste très très médiocre quoi que je fasse, donc je fais ça en casu par ci par là, sans enjeu. Quand il s'agit de travaux manuels, c'est plus compliqué, je ne pratique pas assez pour avoir les compétences pour ne pas me louper, du coup je sais que le résultat sera un peu pourri et j'ai du mal à me lancer. Dans les études, comme on m'a dressée à penser que si tu es pas le premier tu es nul, et que je me rends bien compte qu'il y aura meilleur que moi, j'ai l'impression d'être une merde.

Le côté positif c'est que j'arrive bien à bosser les matières suffisamment obscures pour qu'il n'y ait que moi en cours

Qui n'a pas la flemme de faire un dossier sur toutes les solutions à mettre en place?

Sinon petite vidéo sur le sujet:
Dans la tête d'un expert en procrastination
https://youtu.be/arj7oStGLkU

Sinon en parlant de chose à comprendre pour évincer un certain nombre de chose qu'on se bloque à faire. C'est arriver à considérer qu'on en a rien a branler. C'est a dire réduire le niveau d'importance que l'on accorde a la bonne réalisation de la tâche, accepte de se lancer pour le bâcler.
L'astuce réside dans le fait que la volonté de torcher quelque chose à faire n'implique pas que c'est ce que se produira

Tout pareil, je crois que c'est le seul domaine où je ne procrastine jamais parce que je SAIS (aussi prétentieux que ça puisse paraître) que si je bosse, j'aurais un très bon niveau.

C'est agréable hein

Mais ouais. En fait c'est le seul domaine où je n'ai jamais douté de moi, je peux être agacée de ne pas reussir encore à faire quelque chose, mais je ne me suis jamais trouvée nulle, donc j'ai toujours de l'énergie pour bosser.

 
La non-redaction de ta these a aussi des consequences, donc. Ma psy m'avait aidée à me recentrer sur le pourquoi je la fais, ce qui m'a été très utile pour finir le *** manuscrit.  
 

 
J'aime bien la video
 

 
C'est peut etre exactement ca, la clé : la confiance qu'on a en soi et ses capacites, et se recentrer sur le pourquoi de l'action

non mais ça va pas ? donner des vidéos de ce genre à des procrastinateurs  
 
...
 
rassurez-moi, vous aussi vous en avez regardé plusieurs (au lieu de faire un truc important), n'est-ce pas

trop bonne cette vidéo      

 
Desolee, je n'en ai regardé qu'une  

oui j'ai cliqué après à droite... plusieurs fois...
et je suis allé me couché

Le sujet a été abordé sur le topic Vivre simplement et sainement et quelqu'un dit que la thérapie n'a pas aidé à arrêter de glander, mais a permis de mieux vivre avec. J'ai l'impression que c'est une constante parce que la thérapeute que j'ai vue samedi m'a dit "en fait c'est peut-être simplement que vous en avez besoin de ce temps". Oui mais moi je voudrais faire plein de trucs

Bon, c'est clair qu'en glandant un bon coup au lieu de tourner en rond en se disant qu'on ferait mieux de travailler, au moins on profite plus. Mais ça aide pas au moment des exams

Je sais pas trop ce que ça va donner, d'ailleurs, pour le moment on a parlé du stress et de comment mieux le gérer avec des brotips de base.

Edit : j'ai fait une liste de tout ce que j'aimerais bien faire si j'ai deux mois de vacances cet été, c'est plein de trucs super cool mais je sais pas si j'arriverai à fabriquer assez de "motivation positive" (ie, pas par la peur) pour me lancer dedans

 
Tiens c'est marrant, j'avais jamais envisagé les choses comme ça...
Je pense de toutes façons que j'ai une manière de gérer ma motivation / mon énergie de manière très différente du pèlerin moyen et qu'il faudrait que j'apprenne à apprivoiser ce mode de fonctionnement pour en tirer un meilleur parti.
Déjà il y a deux grandes catégories de tâches :
- les choses que je veux faire, qui me plaisent, qui sont à mon initiative
- les choses que je suis obligées de faire, qui m'ennuient
 
De manière général, je suis totalement incapable de gérer mon énergie de manière raisonnable et économe. Soit je bosse comme une tarée, soit je ne fait rien. Par bosser, j'entends, "dépenser mon énergie à faire des choses", pas forcément au boulot.
 
Et comme ça m'épuise de bosser comme une tarée, je n'ai plus d'énergie, donc nécessairement, je glande. Genre cheval de course qui n'est plus bon à rien une fois la journée finie.
C'est assez criant au boulot : je travaille à peu près deux fois plus vite que la moyenne de mes collègues, mais comme physiquement je ne tiens plus la route au bout de la semaine, je suis obligée de passer du temps sur des tâches qui demandent 0 cerveau pour compenser (genre HFR). Corollaire aussi, comme la majorité des tâches que j'accomplis au boulot m'emmerdent, j'ai un besoin physique de faire des choses qui me plaisent (activités annexes) MAIS, je creuse dans les réserves d'énergie que je n'ai plus.
Ça se termine régulièrement en crises de migraine = KO technique de mon cerveau qui se venge de mes excès ou en week-end à dormir sur le canapé, épuisée mais frustrée de ne pas avoir pu faire des choses qui me plaisent mais pour lesquelles je n'ai plus d'énergie.
 
Un de mes problèmes principaux, je pense, c'est d'être incapable de me calmer au boulot, pour travailler de manière moins épuisante physiquement. Certes le mode "prépa" c'est très utile en cas de coup de rush, mais c'est invivable sur du long terme, et je ne sais pas bosser autrement.
Il faudrait que j'arrive à gérer mon temps, à me fixer des tâches pour la demi-journée ou la journée et surtout, que j'arrête de zapper entre 15 trucs. Ça c'est un vrai problème, je me suis rendue compte que j'étais capable de passer la journée à faire mail / dev / test / suivi excel / ticket / smartphone en boucle par tranches de 1 à 15 minutes, c'est vraiment un coup à devenir zinzin. Finalement, les deux seuls types de tâches sur lesquelles je suis capable de passer posément du temps, c'est l'analyse (recherche de bugs ou retro engineering) et la rédaction de doc.
 
Avec ça, il faut que j'arrive à prioriser mes loisirs, parce que même si ça consomme de l'énergie, d'une certaine manière, ça en apporte aussi. Quand j'ai passé une semaine pourrie au boulot, je pèse le pour et le contre d'aller me jeter un godet avec des copains parce que j'en ai besoin pour me vider la tête mais je suis déjà sur les rotules.

Un peu HS mais :

Des fois c'est l'essence même du travail (exploit inside ), chez nous on avait même développé un outil interne pour se chronométrer à la demande du client, on n'avait pas trouvé d'outil qui permette de se chronométrer assez finement, du type : clic bouton début tâche 1, je modif mon fichier j'envoie deux commandes - clic bouton début tâche 2 pendant que j'attends deux minutes tâche 1 je prépare une commande pour tâche 2 - clic bouton - tâche 1 pas finie début d'analyse de tâche 3 - clic bouton tiens résultat tâche 1 revenu pas bon, je réfléchis, je renvoie une commande - clic bouton tiens elle est devenue quoi tâche 2...

Putain comment on a fini gueudin tous Tout ça parce que le client, trop radin, voulait savoir combien de minutes on avait consacré à chaque type d'incident pour lésiner sur la facturation derrière, sauf que comme on faisait 78 choses à la fois on était pas capables de le dire.

Ce qui m'amène au fait que je me rappelle avoir lu à l'époque des articles sur le fait que c'est très mauvais pour le cerveau tout ça

Et effectivement au boulot j'avais résolu le problème en consacrant une partie de mon temps à des tâches de fond (knowledge management, normalisation, documentation, projets de fond d'analyse de problèmes, etc).

Cela dit le boulot multitâches et dans l'urgence est bon pour le procrastinateur, car il fournit des excuses infinies pour ne pas faire ce qu'on a envie de faire, puisqu'il y a toujours une cata plus urgente à gérer

Je dois faire un courrier à mon assurance pour résilier vu que j'ai déménagé.. à coup de 7euros par mois, on va voir si ça me motive....

C'est pas forcément gagné car j'avais ouvert un compte y a 7-8ans chez une banque qui n'a servi à rien au final.. j'avais encore 300euros dessus et d'année en année, je payais la comm jusqu'à récemment où y avait plus rien à prendre donc ils ont fermé le compte d'eux même

Plus urgent, je dois faire aussi ma lettre de démission mais par contre, je pense ne pas trop procrastiner sur ça

4 jours que je glande rien, faut que je mette un coup de pied au cul

 
tu trouves que tu travaille trop ?

Ah, ma lettre de démission
A la fin du mois. Je penses ne pas non plus procrastinuer sur ça.

Plus que 124 pages et j'ai rattrapé tout mes draps cyan !
Bon j'ai dédrap une énorme partie aussi
 
XaT

J'y suis arrivé

Je peux enfin faire quelque chose de ma vie !

edit: Et ma liste de drapal restants cat discu :

Encore un peu de ménage mais on est bon

XaT

Bon, je pense avoir identifié une des causes profondes de ma procrastination : l'absence de notion du temps. Je savais que j'avais ce problème (et je sais pourquoi, je pense) mais j'avais pas vraiment fait le lien. Mais effectivement, quand on ne se rend pas compte que le temps passe, c'est facile de le passer à ne rien faire... or je ne perçois pas bien la différence entre un jour, une semaine, une année voire plusieurs années, des trucs que j'ai faits il y a dix ans étaient hier, c'est difficile à décrire mais j'ai exactement la même impression nébuleuse pour un truc qui s'est passé il y a deux semaines ou il y a deux ans. Comme l'avenir est pareil, je ne vois pas vraiment au-delà de deux semaines, ce qui devient problématique alors que mon diplôme se profile

Du coup la thérapeute que je vois sur le conseil de ma généraliste m'a filé des brotips pour redonner une existence à mes journées, j'ai un tableau où je mets le plan de ma semaine, je note ce qui s'est passé dans la journée, je note le soir des points positifs dans un carnet. J'ai l'impression que ça va m'aider à voir un peu mieux ce qui se passe (ou pas, aujourd'hui j'ai vraiment rien foutu) mais je ne sais pas trop si je peux guérir de mon problème ou si mon cerveau est foutu de ce point de vue-là