Reprise du message précédent :
N'hésite pas
J'ai remarqué que les premières info que j'ai trouvées étaient sur des sites canadiens, ouais.

Je sais que j'ai un mal fou à démarrer le moindre truc et c'est encore plus vrai si le truc est chiant.
Je suis très facilement distrait, je suis incapable de replacer un objet là où je l'ai pris car je n'arrive pas à faire gaffe.
À côté de ça, si j'ai pas trois trucs à faire en même temps, je m'ennuie, j'anticipe énormément plein de trucs facilement et j'ai souvent une bonne vision globale.

Un exemple assez significatif c'est au niveau scolaire. Du cp à la 3eme j'ai fait un sans faute, félicitations chaque année, top 3 de la classe.
J'étais traité pour de l'épilepsie, avec du tegretol, un truc de la famille des carbamazepines.

À la fin de la troisième, j'ai arrêté mon traitement et mes résultats scolaires ont commencé à chuter. J'étais plus dissipé.

A partir de là, la scolarité a commencé à devenir "difficile". J'ai redoublé ma première mais j'ai fini par avoir un bac abien, mention européenne allemand.

Bref tout ça pour dire que je ne suis pas diag, que même adulte désormais j'ai dû mal à faire des trucs. Au boulot ça passe inaperçu parce que j'ai plein de trucs à faire mais j'ai également un mal fou à finir un truc un peu long sur la durée...

Ah oui clairement, sites canadiens ou américains

J'en profite que ce topik remonte pour partager ce vieux Ted talk qui résume bien la situation (probablement déja passé mais osef )
https://www.youtube.com/watch?v=arj7oStGLkU

Etre neuroatypique n'est pas une maladie  
Peut être que certaines neuroatipies en sont, mais pas juste le fait d'être neuroatypique.  
 
C'est juste un fonctionnement différent de celui de la norme, au sens moyenne mathématique...  
Après, dans une société rigide, c'est inconfortable et ça pose des problèmes, mais c'est pas parcequ'on est "malade" juste parceque la société s'est organisée pour des gens fonctionnant différement de soi, et de façon trop restreinte (comme pour les gaucher.e.s).
 
Ma psy à moi m'avait déconseillé de faire des tests qui peuvent mettre dans des petites cases. Je ne suis pas trop difficile à convaincre : j'aime pas être observée.
 
J'ai un ami qui a fait des tests et qui a eu des résultats utiles pour adapter son environnement.  
 
A noter aussi que, selon la neuroatypie, on peut demander des aménagements à son employeur. Ca me rend très triste qu'il faille un certificat médical pour ça : pour moi, tout le monde devrait pouvoir avoir un environnement de travail bien pour lui, et il devrait suffire de dire "je n'aime pas les openspace (ou les néons dans la tronche) pour ne pâs être dans un openspace (ou avec des néons dans la tronche). On est tous différents les uns des autres et ça devrait couler de source...

 
 

 
 
pardon pardon  

surtout vu le gain de productivité a la clé ²²

Une des conclusions du cours de médiation culturelle que j'ai suivi il y a quelques années était que, si tu rends ton institution accessible aux personnes qui ont un handicap, ça profite à tout le monde, et c'est vrai

Perso, ce qui m'incite à penser que mon problème atteint un niveau « anormal » est que toutes les solutions « normales » qui sont recommandées à peu près en toutes circonstances (genre en contexte professionnel ou académique) ne fonctionnent pas pour moi, voire ont l'effet complètement inverse de celui escompté. Et donc j'ai l'impression de toujours devoir louvoyer et chercher des solutions qui n'existent pas pour arriver à arnaquer assez mon cerveau et lui faire faire ce qu'il ne veut pas. Le problème c'est qu'il est malin et il voit très bien que c'est moi et donc il n'en a absolument rien à foutre.

Mais il est aussi possible, et c'est ce que je me dis en général, que les solutions classiques qu'on nous apprend sont celles qui conviennent à 51 % des gens, voire sont de grosses idées reçues un peu connes, et que l'humain est un peu paresseux et qu'on se présente donc toujours comme une solution universelle la même chose sans aller chercher plus loin et en reprenant des powerpoints qu'on a faits en dix minutes en 2004.

Edit : par ailleurs, j'ai toujours attribué mes divers problèmes cognitifs à des problèmes durant mon développement (enfant, ado, jeune adulte) donc pour moi ça n'a jamais été quelque chose que j'aurais classé dans un schéma de neuroatypie. Mais la vérité est que ce sont des skills que j'ai eu à utiliser en tant qu'adulte donc si ça se trouve j'avais ces problèmes auparavant sans le savoir, c'est toujours difficile à dire.

Pourquoi ça te fait rigoler ? Vraie question

C'est un spectre et ça peut aller de l'impact nul à une très forte détérioration de la qualité de vie. Je ne suis pas d'accord avec ton psy, pour moi c'est utile de connaître ses forces et ses faiblesses pour mettre en place des stratégies qui rendent la vie plus facile.

Mais quand je parle de diagnostic, je parle d'un vrai bilan détaillé de 20 pages, pas "vous avez un tdah kthxbye" + 200€.

Dans mon cas par exemple, j'ai fini par comprendre que pour m'atteler à une tâche complexe qui me fait peur, il faut tout simplement que je me jette à l'eau en attaquant le premier bout que je vois pour me familiariser avec le sujet et découper en petits bouts. Mais par défaut, tout me paraît insurmontable, c'est très pénible.

Même problème ici, il me faut du fine tuning spécialement adapté pour moi (et c'est pour ça que les TCC marchent sur ma courge).

Il y un topik, qui était animé régulièrement par son taulier Ihsahn, mais il ne vient plus    
 
https://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] w=0&nojs=0

ben c'est action-réaction bien corrélées  

Ah, j'avais pas relu ma phrase

Oui c'est un spectre; mais des compilations d'irm semblent montrer des conformations déterminantes (ou déterminées )

 
Parce que j'imagine la scène:
 
- Madame, vous êtes impulsive    
 
- QUOAAAA ???? NON JE NE SUIS PAS IMPULSIVE        
 

Bon sinon moi mon problème c'est que j'ai juste la flemme. C'est pas tellement une question de tâche complexe ou non, tâche gratifiante ou non, c'est juste que je préfère les loisirs au travail. La vie est-elle faite pour travailler ? Je pose la question calmement.

Ah ben c'est sûr que non

Y a quatre mille ans on pensait déjà que c'était une arnaque

Je l'savais.
 
Non mais sérieux quoi, quand je vois des gens sortir "mon métier me passionne, je travaille 14h/j 7j/7" ça me fout en rogne (même si je suis d'accord qu'on peut se passionner pour un métier).

"bravo, tu es devenu un parfait produit !"
 
c'est la seule réponse valable

Tu mélanges métier et travail  

exprès

Fallait pas aimer autant l'argent

 
Ce sont des spectres. Il n'y a pas une seule unique neuroatypie.  
 
Tu peux ne pas être d'accord, mais ce n'est pas en opposition    
 
Par exemple, je suis probablement xxx et aaa. Je m'ennuie très vite, je suis hypersensible aux sons, à la lumière, de la peau ect. Ai-je vraiment besoin de passer sous une loupe pour me rendre compte que les environnements bruyants, avec des néons et des gens nerveux ne me conviennent pas ? Ou les chaussettes en nylon ? Non. Je peux donc tout simplement éviter les chaussettes en nylon, hypermarchés et villes gens au mois de décembre.  
Peu importe qu'il y ait 49, 10, 1 ou 0,000001% de la population qui réagisse comme moi aux chaussettes en nylon et l'étiquette qu'on y associe : j'ai juste besoin d'observer ce que ça me fait, de l'accepter et de le prendre en compte.  
 
Bon maintenant, j'ai encore un ou deux problèmes ou mon environnement ne m'est pas favorable, qui serait améliorable et où ça pose problème, au premier rang l'administration. Je détestes les procédures idiotes et je vois l'état comme une quelque chose qui s'engraisse sur le dos des citoyens au lieu d'être à leur service, avec de l'ingérance dans leur vie en prime. Autant dire que l'intérêt et la légitimité de la chose sont faibles. Mais ça finit par poser des soucis et...  
 
Mon environnement m'est plutôt favorable, maintenant.  

Bonjour,
Petite présentation.
Aussi loin que je m'en souvienne j'ai toujours été un procrastineur, même avant l'arrivé d'internet.
J'approche gentiment de la quarantaine, j'aimerai bien changé cet aspect de ma vie.  
 
Je ne me mets vraiment au travail que lorsque je suis au pied du mur.
Que ce soit à l'école ou pour le travail ça a toujours été le cas.
 
J'ai toujours réussi à m'en sortir moyennement, études moyennes avec un bac + 2, taff moyen pas trop mal payé selon moi etc.
 
Je n'arrive à m'impliquer que lorsque l'échéance s'approche donc en situation de stress, que cela concerne le travail ou la vie personnelle d'ailleurs.
 
Le paradoxe est que je déteste être stressé, c'est un truc qui me bouffe d'être stressé.
 
J'ai essayé pas mal de techniques différents :  
- le pomodoro,  
- faire des pompes ou des squats à chaque que je me dissipe (depuis que je suis en télétravail évidement je ne fais pas ça lorsque je suis sur site  )  
- la méditation  
 
Rien n'y fait je n'arrive pas à gérer cette procrastination sur une longue période.
 
Pourtant sur de très courtes périodes (2-3 jours, grand max peut être une semaine) j'ai déjà réussi à stopper cette procrastination, ce que je trouve agréable d'ailleurs de ne pas procrastiner car par conséquent tu as le temps de préparer sereinement tes trucs et tu n'a pas ce stresse qui arrive du fait que tu dois te dépêcher, l'échéance approchant.
Mais ça ne dure jamais longtemps, comme on dit chassez le naturel ...
 
Bref, y'a t-il des témoignages sur ce topic de personnes ayant réussis à se débarrasser définitivement de la procrastination?
Même à un âge "avancé"?
 
Ou bien sinon je continuerai à vivre avec toute ma vie, pour l'instant je m'en suis plutôt bien sorti.
 
Ce qui me gène beaucoup dans la procrastination est que cela rend des choses urgentes et stressantes des choses qui pourraient se faire tranquillement.
 
Surtout que je procrastine bêtement, en trainant sur internet, j'en profite même pas pour apprendre des choses interessantes.

j'ai pas attendu le covid pour procrastiner absolument tout

   
On dirait moi
Sauf que je n'ai jamais vraiment mis en œuvre quoique ce soit pour corriger
 
Jusqu'en prépa, j'étais travailleur. En école d'ingé, j'ai fait le strict minimum.
Premier taf bien pourri dans une TPE (on était 2), peu d'activité pendant 2 ans, où j'ai pris des mauvaises habitudes à surfer sur le net. J'étalais mon heure de travail utile sur la journée...
Depuis, j'ai fait 3 boites, où il y avait de quoi faire de ses journées. Mais bizarrement, il faut que je sois au pied du mur pour démarrer.
 
Je surestime souvent le temps à passer pour une tâche, avec pour conséquence de ne rien commencer car je me dis que je n'aurais pas le temps de la terminer.
Quand je démarre une tâche, j'ai du mal à rester concentré dessus plus de 10min. Je me surprends à faire autre chose qui n'a rien à voir avec le boulot
 
Beaucoup de mal à être pro-actif aussi. Envoyer un mail, je repousse jusqu'au dernier moment. Parce qu'envoyer un mail, c'est recevoir une réponse qui potentiellement va me donner du boulot
 
Etonnamment, j'ai toujours eu des retours positifs de ma hiérarchie.

 
 
Je vous ferai un post plus tard

J'ai parcouru les dernières pages du topic et la FP mais elle est assez vide. Il y a pas mal de trucs sur YouTube sur les TDAH (ADHD outre Atlantique) qui sont assez éclairants.
 
Je cherche un bouquin, éventuellement en anglais, sur le TDAH chez les adultes. Quelqu'un aurait quelque chose à conseiller ?

la FP est en cours. Tu t'attendais à quoi ?
 
J'ai rien à conseiller ceci dit

 
J’essaie de trouver des podcasts à ce sujet  
Mais aujourd’hui j’ai pas le temps on verra demain  
 

Et demain ?

pensez à faire vos impots la fami  
 

on a le temps gro

En plus c'est eux qui m'en doivent