Reprise du message précédent :

Voilà, that's the spirit

 
Je connaissais pas, mas maintenant (et depuis 6 mois env.) j'essaie de faire du yoga et de méditer tous les matins. Je ne le fais évidemment pas tous les matins, mais je passes de meilleures journées quand je commences par ça.  

 
seems legit

Une pipe au réveil ça marche aussi
 
XaT

 
Je faisais un tout petit peu de méditation tous les jours pendant les révisions, je trouve ça assez efficace contre la "procrastination stressée" (omg omg omg je vais jamais y arriver j'ai tout ça à faire olala tiens on est huit heures plus tard et j'ai rien foutu).

 
Oui C'etait super pendant la redaction de ma these. Pb : j etais trop stressee pr penser a mediter, mais quand je le faisais, je faisais exactement ce dont j avais besoin et avec le bon etat d'esprit apres (rediger ou dormir  en l'occurence).

Est-ce que vous faites des mauvais rêves/cauchemars liés à la procrastination ? Moi ça m'arrive souvent, typiquement je dois passer un examen super important que j'ai super pas préparé

  Pareil.
Je rêve fréquemment qu'en fait j'ai pas eu mon diplôme (plôme) parce qu'il me manque un rattrapage (généralement d'algèbre ou plus souvent de méca - j'étais une brèle en méca ) et j'arrive (le plus souvent à la bourre) dans un lieu improbable (la dernière fois ça ressemblait à un monastère à la cambrousse) pour passer l'épreuve en sachant parfois même pas de quoi il s'agit. Evidemment, les autres candidats savent, eux
J'ai juste eu mon diplôme il y a 8 ans, hein

Ca fait des années que je cauchemarde que j'ai pas mon BAC parce que j'ai repoussé les révisions jusqu'au café le matin de la première épreuve
Compaings  

Moi aussi. L'annee derniere, c'etait des cauchemars de soutenance de these ratée. Avec les variantes : les slides pas prestes, la soutenance surprise avec 6 mois d'avances, les rapporteurs qui detestent...  
Mais maintenant je n'ai plus d'examun a passer

 
Très peu, je vais plutôt faire des rêves type "cerveau trop plein" (comme quand j'ai rêvé que j'étais Charles VI en train de défendre le Louvre contre les sarrasins au milieu des touristes allemands qui voulaient juste voir la Joconde). Genre il y a deux nuits, j'ai rêvé que je devais faire une dissertation sur Philippe le Bel, ou Jean sans Peur, ou Philippe le Hardi, ou les trois, c'était un peu confus, mais pas vraiment stressant. Par contre je fais beaucoup de cauchemars (cette nuit, des rats m'ont mordue, entre autres problèmes) mais ils sont complètement décorrélés de ça.

Ouais ça m'arrive, avec de la musique en ce moment, ça fait des pots-pourris intéressants
Pour les cauchemars, go topic des rêves lucides pour t'entraîner à remplacer les rats qui mordent par Laurent le Magnifique qui te fait des bisous après un survol au dessus de Florence

C'est ça le plus chiant quand tu es un gros procrastinateur : faire des études ou avoir un boulot
Quand on arrête les 2 ça va tout de suite mieux
 
(tin que je hais ce stress la )
 
XaT

JF cherche motivation. Faire offre.

Je t'en aurais bien proposé si seulement j'en avais en stock pour moi déjà

C'est quoi cette histoire de " rêves type "cerveau trop plein" " ?  

Ben tu fais jamais des rêves chelou en période d'intense activité intellectuelle où plein de trucs se mélangent ?
Je répète / bosse énormément en ce moment, du coup je rêve des trucs du genre "il faut absolument que j'apprenne par cœur ce morceau avant la mise en prod du concert"

Des rêves louches, pratiquement tout le temps, mais 5 min après je ne m'en souviens plus.
Mais rêver du boulot, jamais.
Enfin, du coup je ne peux pas en être sur.

Moi ça ne m'arrive que quand je sature.
Quand j'étais étudiante ça m'arrivait de trouver la solution à un TD imbuvable en rêve et aujourd'hui encore quand j'ai un algo particulièrement tordu à coder ça m'arrive de me réveiller à 4h du mat en mode eurêka.
C'est pratique, mais pas terrible parce que ça finit toujours en intense migraine de 2 j.

Moi ça m'arrive souvent aussi de rêver du boulot, et de trouver des solutions.
 
D'ailleurs l'autre jour j'ai résolu la conjecture de Riemann. Mais je me souviens plus comment j'ai fait  

 
Ben c'est quand tu essaies de faire ou d'apprendre plein de choses en même temps, des fois la nuit c'est comme si ton cerveau dégueulait le trop plein en mélangeant tout, du coup ça fait n'importe quoi, tu rêves que tu es en cours d'art médiéval sauf qu'il y a une attaque de zombies d'Inde du sud qui veulent fonder une université bouddhique, et toi en même temps ça te choque pas que ça soit des zombies mais tu te demandes comment ça se fait que Charles le Chauve comprenne le sanskrit.

Ouais, je comprend le principe.
Mais mon cerveau étant tellement plein de conneries qu'il a laissé tombé le principe.

Je lag mais je fais souvent un rêve de ce style: j'ai loupé mon BAC et je dois me retaper un an d'enfer   avec les cours de math/allemand/tout ce qui m'a cassé les couilles en terminale.
Quand je me réveille je me sens comme une grosse merde qu'a rien foutu de son année, etc... jusqu'à ce que mon portable me rappelle la liste de mes RDV du jour.
J'ai passé et eu mon bac y'a 10 ans (sans rattrapage)

T'étais une victime au lycée ?
 
XaT

Bordel de merde, j'ai plus de boulot depuis quelques jours, et me voila reparti dans mes habitudes de gros glandeur, j'ai passé tout l'après midi devant mon ordi, comment ça se fait ?
J'avais pourtant plein de projets quand j'étais en activité, mais là, pas moyen, j'ai fait un quart de ce que je faisais avant en travaillant.

J'ai un peu le même problème, c'est le côté "y a tellement de trucs qu'il faudrait faire qu'en fait on n'en fait aucun"

Quand j'ai besoin d'avancer vraiment sur un truc, je mets un truc à sonner : comme passer trois quarts d'heure à quelque chose, ça engage à rien et ça laisse tout le reste de la journée pour glandocrastiner, j'arrive pas trop mal à me concentrer comme ça (puisque c'est qu'un moment à passer, mon cerveau s'inquiète moins) et des fois j'arrive à me mettre en route.

 
Même pas, j'ai genre 2 assiettes et 2 verres à nettoyer, et on habite ma copine et moi dans une chambre étudiante rikiki, autant dire que je suis pas débordé, mais je sais pas trop, j'arrive plus à m'y mettre comme avant...

C'est surtout le côté "je me faiche au taf donc je fais plein de trucs à côté et je dois gérer mes prio". Quand y a plus de taf, on a le choix de faire ce qu'on veut et donc on glande.
Cela dit, perso j'ai tellement l'habitude de courir partout que je me fais bien chier en vacances quand j'ai rien de prevu au delà de quelques jours.
En ce moment j'ai deux journées en une : une pas cool de 10 à 19 (voire plus) et ma vraie journée à moi qui commence après jusqu'à 1 ou 2h du mat.
Le café est mon ami

 
Ca, j'aurais pas pu, je faisais des journées de 8h à 20h (en comptant le trajet), en rentrant, t'a juste envie de faire ce que t'à à faire et pioncer pour refaire la suivante pareil.

Ah ça je rentre pas chez moi
Genre cette semaine :
Lundi - théâtre + resto avec des potes.
Mardi - répète de trois heures + bière avec mes cochoristes jusqu'à ce que je sois obligée de rentrer en taxi parce que plus de trains.
Mercredi - bon c'est férié mais j'ai passé la moitié de la journée chez un pote, et j'ai taffé mes morceaux à la maison.
Ce soir - je devais retourner au théâtre mais il paraît que j'avais trop de taf pour arriver à l'heure, spas grave je vais lancer une série et avancer mon tricot jusqu'à au moins minuit.
Demain - chais pas mais je vais trouver
Samedi dernier c'était ma première journée avec rien de prévu depuis 3 semaines

Je peux pas faire ça moi, ça me conduit direct à la dépression. J'ai vraiment besoin de temps de "rien" et surtout de temps de "personne" pour recharger les batteries, si je suis tout le temps en contexte social comme ça je deviens dingue. Après, le problème, c'est que l'heure de glande nécessaire déborde souvent

Moi c'est l'opposé : j'ai parfois besoin d'une journée de glande, mais si je reste trop longtemps en compagnie de moi-même ça me déprime

Nop  

Deux bons articles sympathiquement illustrés (en anglais) :  
http://waitbutwhy.com/2013/10/why- [...] inate.html
http://waitbutwhy.com/2013/11/how- [...] ation.html
 

J'ai procrastiné ça aussi, l'anglais

Haha, comme je te comprends...  
J'ai vaguement le projet de traduire ces deux articles... mais je te déconseille de m'attendre...

Je l'avais lu y'a 2 semaines ou 3. C'est deux excellents billets qui explique très très bien le processus de procrastination et comment lutter contre . Je conseille vivement leur lecture.

Le monkey, c'était vraiment la métaphore dont j'avais besoin...  
extérioriser l'instance qui me pousse à jouer avec mon caca au lieu de faire un usage productif de mon temps, j'ai trouvé ça vraiment malin...  
 

J'ai lu en diagonale (la flemme ), mais je ne me retrouve pas franchement dans l'image du singe.
Même si la perspective de faire quelque chose d'immédiatement gratifiant est toujours plus réjouissante que celle de faire un truc pas cool mais obligatoire, ça n'est pas le fond du problème chez moi.
Mon grand problème dans la vie c'est de trancher    
Je suis capable d'analyser une situation de manière extrêmement fine, les tenants, les aboutissants, les différents points de vue etc. Dans cette optique, je suis capable de fournir un travail monstre.
MAIS, quand il s'agit de prendre une décision derrière, et donc de se fermer tout une série de possibilité, yapu personne, je préfère que quelqu'un d'autre le fasse pour moi.
La procrastination, c'est pareil : très souvent, je procrastine parce que je ne veux pas choisir, parce que plus ou moins inconsciemment, j'ai peur de me tromper.

+1
 
Moi non plus le machin du singe là je me suis pas trop identifié.
La finalité est à peu près la même : je fais pas ce que je   voudrais en temps et en heure.  
Mais le processus qui y amène est totalement différent.
 
D'un point de vue de la procrastination, j'ai fini par réaliser comment je fonctionne en fait... Et cela que très récemment...    
En fait, si je dois faire un truc dans un temps imparti, j'aimerais le faire tout de suite pour en être débarrassé, mais je sais très bien au fond de moi que je ne le ferai qu'au tout dernier moment.
Dès que je prends connaissance de cette tâche à réaliser, je sais tout de suite que je le ferai au dernier moment voire en retard : C'est déjà acté, je le sais. Mais je vais essayer de me convaincre que je le ferai plus tôt, en avance. Mais je me leurre complètement, je sais très bien que je ferai pas  
 
S'en suit évidemment tout un processus interne de déception au fur et à mesure que le temps avance et que je prends du retard. Alors qu'au final j'avais déjà décidé depuis le début que je ferai le truc au dernier moment... Ce que je fais "à la place" a que peu d'importance je pense.
 
Bon c'est un peu confus mais peut-être que certains fonctionnent de la même manière

+1 aussi.
Mais je pense que ça n'est pas tant que tu "décides" que tu es lucide sur le fait que tu es comme ça, enfin chez moi c'est comme ça que ça marche.
Je sais (et au fond, j'accepte) que je serais incapable de me bouger avant d'avoir atteint un certain quota de ce mélange de culpabilité et de stress qui est le seul moteur efficace chez moi.
En fait je compare ça à une course, les non procrastinateurs sont des coureurs de footing qui font leur petit bonhomme de chemin à une allure pépère. Moi ça me tue d'ennui, je ne sais pas travailler autrement que comme une tarée.
Les procrastinateurs efficaces (ceux qui finissent par réellement faire le boulot) eux, sont des sprinteurs.

C'est comme si j'avais une petite bouteille de stress qui se remplit au fur et à mesure que je fous rien. Cette bouteille de stress est nécessaire pour aller au bout de la course donc je ne part que quand elle est pleine.
Tout l'art consiste à partir quand ta bouteille est suffisamment pleine mais pas trop tard non plus.
Si tu pars trop tôt, tu n'as pas emmagasiné assez de pression et tu te retrouves à mater des chatons sur Youtube à mi-parcours.
Si tu pars trop tard tu n'as pas le temps de finir et tu ne te débarrasses pas complètement de ton stress parce que tu sais que tu vas te faire pourrir pour un travail foiré.

En fait, le truc le plus précieux que j'ai retiré de mes années d'école, c'est la capacité à déterminer le moment où tu as maximisé la glande et la note obtenue à la fin.