C'est le gros soucis, enfin plutôt le gros "bordel" : entre le rapprochement police/gendarmerie (avec une réorganisation interne avec les spécialistes informatiques gendarmerie (SIC) qui seront à terme susceptibles de servir comme techniciens d'enquêtes (ntech) et la réorganisation de services de cybercriminalité en rapprochement avec les douanes et les services de la défense pour l'intelligence économique), l'arrivée d'Hadopi, la mise en place d'une Loppsi... pas mal d'affaires de cybercriminalité jugées "mineures" sont carrément mises au tiroir et oublié.
Un collègue est par exemple tombé sur un site pédophile (carrément ) en faisant une recherche de généalogie sur les anciens propriétaires d'un terrain (pour une histoire d'héritages mal négocié il y a une dizaine d'années). Terrain qu'il a acquis et donc y'a des sous sous dessus (dans les 75k€ tout de même avec la baraque construite mais pas finie à cause de ce problème éventuel ).
Il est allé voir les gendarmes locaux, 2 sont passés chez lui. Pas de ntech, juste des gendarmes "de bases". Ils ont notés l'adresse internet, pris l'IP source (celui du collègue) et puis... c'est tout. Il a voulu savoir où cela en était 3 mois après, rien n'avait été fait.
Après sur "il faut ou non porter plainte", mieux vaut jouer la prudence : donc porter plainte ou poser sur la "main courante" les faits susceptibles d'être plus tard intéressant en cas d'enquête (rapprochement de plusieurs faits jugés mineurs qui peuvent cacher quelque chose de plus gros )
Mais bon, on est le 25 décembre ( ), donc jusqu'au 3 janvier ça ne va pas avancer. Un petit rappel vers la mi-janvier histoire de savoir sera plus utile
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