Test exclusif souris Logitech VX Nano : ultime !
La souris pour ordinateurs portables est à la mode mais oblige généralement à faire des compromis. Mais ce n’est pas le cas pour la VX Nano qui est celle de tous les superlatifs. Molette révolutionnaire, récepteur microscopique, finition exceptionnelle et ergonomie de bon aloi s’associent pour en faire un objet qu’on ne peut s’empêcher de désirer.
1. Le virus de la miniaturisation
Vous êtes de plus en plus nombreux à préférer l’ordinateur portable à celui de bureau même en tant que machine principale. C’est compréhensible car il peut s’emporter partout et il occupe moins de place tout en étant finalement aussi performant. En revanche côté ergonomie, le touchpad est tout de même un pis-aller. Même si on arrive à s’en accommoder pour la bureautique et la commande de lecture des MP3, il devient vite pénible dès qu’il s’agit de surfer un peu plus longuement ou à fortiori de retoucher une photo ou encore de jouer. En général, tout un chacun craque un jour ou l’autre et se procure une souris. Alors on peut opter pour une de taille standard mais c’est tout de même dommage de s’encombrer ou pour un modèle portable mais qui exige des compromis sur l’ergonomie et les fonctionnalités. Logitech vient corriger tout cela avec une souris qui allie une petite taille à l’ergonomie et aux dernières innovations.
La mollette révolutionnaire
La molette « Révolution » porte bien son nom mais son intégration dans la souris pour ordinateurs portables VX n’avait pas été une franche réussite. Logitech réitère la tentative avec la VX Nano et pour le coup l’essai est transformé. Rappelons le principe. La molette en métal, qui est un chef d’œuvre de micromécanique en soi, peut soit s’utiliser en mode à crans comme un modèle traditionnel ou en roue libre et dans ce cas, la grande inertie permet de faire défiler très vite tout document un peu long comme une page Web par exemple. Si la commutation entre les deux états se fait électriquement sur la souris de bureau, elle est mécanique sur la version mobile pour des raisons évidentes de miniaturisation et de consommation. Sur la VX Nano, il suffit d’appuyer fermement dessus pour changer. Et le résultat est exceptionnel. Avec son inertie et son grip, la molette est très agréable à manipuler que ce soit dans un mode ou dans l’autre. En mode cranté, la précision est redoutable et en roue libre la vitesse de scrolling que l’on peut atteindre est phénoménale. Pour l’arrêt, il suffit pourtant d’un effleurement du doigt. Une fois que l’on a goûté à cette molette, difficile de revenir en arrière pour du plus traditionnel. Elle est aussi multidirectionnelle mais c’est anecdotique car personne n'utilise cette fonction.
2. Un compromis
Tout d’abord, il faut comprendre que s’il est possible de miniaturiser la souris, c’est moins évident pour votre main. Essayez, mais vous verrez que c’est assez douloureux. Les concepteurs de souris pour ordinateurs portables se retrouvent donc devant une quadrature du cercle avec d’une part la tâche de rendre la coque la plus petite possible tout en préservant une bonne ergonomie. Logiquement, il n’y a donc pas de miracle et pour un usage régulier et intensif, il ne sera pas possible de descendre en dessous d’une certaine taille. Par ailleurs, il faut que la souris garde du volume pour une longueur donnée ce qui lui permet au moins d’épouser la forme de la main. Il y a donc de fortes chances pour qu’une souris minuscule, très fine et angulaire ne soit pas confortable pour un sou. S’il s’agit de l’utiliser pendant plus d’une heure d’affilé ou de réaliser des tâches précises comme la retouche ou le jeu, il vaut mieux opter pour un modèle ergonomique et donc logiquement aussi un peu plus volumineux.
Luxe & volupté
Les ergonomes de Logitech ont cherché avec la Nano VX le meilleur compromis possible entre l’encombrement et l’ergonomie. La forme est ambidextre et n’écarte donc pas les gauchers, pour une fois. La finition est très luxueuse ce qui est agréable à l’œil mais le revêtement en caoutchouc sur les côtés l’est tout autant au toucher. La main trouve sa place naturellement et elle ne dépassera pas en longueur grâce à un arrière train galbé. Excusez-moi de devenir un peu sensuel mais c’est ce qui décrit le mieux le rapport à cette souris d’exception. L’ergonomie est ainsi presque parfaite. Presque, car la coque n’est pas assez bombée pour un confort optimal mais c’est le prix à payer pour avoir une taille de guêpe. Ceci étant, le maniement est tout de même très bon et on pourra sans risque s’en servir longtemps. Les boutons, s’ils sont très doux et très précis, s’enfoncent par rapport à la coque et les gros doigts risquent d’être un peu gênés par moment mais rien de rédhibitoire. Deux boutons supplémentaires sur le côté gauche se manipulent assez bien, celui derrière la molette est déjà plus difficile d’accès mais on s’y habitue.
Précise aussi
Aujourd’hui, toutes les souris sont optiques. Leur précision suffit généralement toujours à la bureautique mais dès qu’il s’agit de travail sur l’image, de jeu d’action ou aussi plus sérieusement de tableur ou de présentation à réaliser, une souris plus précise sera la bienvenue. Il n’est donc pas inutile de comprendre les rudiments du fonctionnement d’un capteur. Une lumière illumine la surface qui renvoie son image à un capteur de type appareil photo mais en simplifié. Cette « photo » est comparée à la précédente par un processeur qui en déduit les coordonnées et les transmet à l’ordinateur. La lumière peut être émise par une diode ou par un laser. Ce dernier est plus précis ce qui donne une image plus définie et donc un calcul des coordonnés plus précis aussi. De plus, le laser est moins sensible à la surface et la souris fonctionnera mieux en nomadisme extrême comme sur la cuisse revêtue d’un jeans par exemple ! Ensuite vient la notion de résolution calculée en dpi. Plus elle est élevée, plus il y aura de relevés de la surface sur une distance donnée parcourue par la souris. Cela augmente la précision mais aussi la réactivité. On a l’impression que la souris est plus nerveuse. C’est bien jusqu’à un certain point, environ 1 000 dpi. Au-delà, ce sera pour des utilisations particulières, jeu d’action en tête. Le capteur de la VX Nano est un laser 800 dpi qui officie très bien. La souris est précise en toute circonstance et sa réactivité est plus que suffisante. Avec sa légèreté et sa bonne ergonomie, elle conviendra donc très bien au jeu et à la retouche sur ordinateur portable. Les larges patins en téflon garantissent de surcroit une glisse parfaite.
3. Miniaturisation extrême
Mais vous n’êtes pas encore au bout de vos surprises avec la Nano. En plaçant les deux piles AAA dans leur logement, on aperçoit un bouton rouge. En pressant dessus, il libère le récepteur sans fil à connecter sur le port USB du notebook. Et là, on est vraiment bluffé par la taille. Il ne dépasse que de quelques millimètres du port USB une fois enfiché. Outre l’exploit de miniaturisation, cela permet de le laisser dans l’ordinateur portable en permanence sans qu’il ne gêne en rien : génial ! Un bouton permet de couper la souris lorsque vous ne l’utilisez pas et les piles devraient tenir plus de six mois en usage normal. C’est ce qu’affirme le constructeur mais nous n’avons évidemment pas pu vérifier. Un voyant qui devient rouge vous prévient du changement imminent. La communication s’est toujours établie immédiatement et nous n’avons noté aucun décrochage ni aucune latence (la transmission est d’ailleurs en 2,4 GHz). La distance de réception est phénoménale malgré la taille du récepteur et on peut s’éloigner de plus de sept mètres sans que cela n’altère le fonctionnement. Et pour le transport, une petite housse toute mimi est livrée. Mais vous n’êtes pas encore au bout de vos surprises avec la Nano. En plaçant les deux piles AAA dans leur logement, on aperçoit un bouton rouge. En pressant dessus, il libère le récepteur sans fil à connecter sur le port USB du notebook. Et là, on est vraiment bluffé par la taille. Il ne dépasse que de quelques millimètres du port USB une fois enfiché. Outre l’exploit de miniaturisation, cela permet de le laisser dans l’ordinateur portable en permanence sans qu’il ne gêne en rien : génial ! Un bouton permet de couper la souris lorsque vous ne l’utilisez pas et les piles devraient tenir plus de six mois en usage normal. C’est ce qu’affirme le constructeur mais nous n’avons évidemment pas pu vérifier. Un voyant qui devient rouge vous prévient du changement imminent. La communication s’est toujours établie immédiatement et nous n’avons noté aucun décrochage ni aucune latence (la transmission est d’ailleurs en 2,4 GHz). La distance de réception est phénoménale malgré la taille du récepteur et on peut s’éloigner de plus de sept mètres sans que cela n’altère le fonctionnement. Et pour le transport, une petite housse toute mimi est livrée.
Réglage fin
Une fois n’est pas coutume, l’installation du logiciel Set Point n’est pas inutile. Car en plus des réglages habituels qui permettent d’attribuer simplement des fonctions préférées aux boutons supplémentaires, il permet de régler finement la vitesse de défilement dans les deux modes de la molette. Ainsi, vous pouvez décider de l’accélération avec l’augmentation de la vitesse de rotation de la molette ce qui est un paramètre intéressant, notamment si vous passez votre vie sur des pages Web qui font des kilomètres de long.
Il y a tout de même un point qui me fait râler, c’est la manière insidieuse de vous spammer à l’installation du pilote. Cette fois, il s’agit de la toolbar Yahoo qui s’installe si vous n’avez pas la présence d’esprit de cliquer sur « non » dans un des tableaux nombreux de l’installation qu’on a tous tendance à passer au plus vite. C’est vraiment pénible et d’autant plus agaçant qu’on a acheté un produit 80 euros qui donc en principe ne devrait pas se financer par la pub.
4. Alors ultime ?
Elle n’en est pas loin, la VX Nano. La molette qui peut fonctionner au choix en mode à crans ou roue libre est absolument géniale d’autant que son inertie et son grip lui procurent un confort exceptionnel. Vous ne scrollerez plus comme avant ! Le reste est à l’avenant avec une finition très luxueuse et une ergonomie globalement bonne qui en tous les cas représente un compromis très satisfaisant entre confort et encombrement. La communication sans fil se fait avec un récepteur lilliputien qui ne générera en rien dans le maniement de l’ordinateur portable et l’autonomie est longue avec un témoin qui prévient de l’échéance. Enfin, elle est précise et suffisamment réactive. Alors que demandez de plus ? Un prix moins élevé sans doute…
Caractéristiques
Technologie : laser 800 dpi
Connexion : sans fil, micro récepteur
Ergonomie : ambidextre
Alimentation : 2 piles AAA
Fonctions : molette multidirectionnelle avec/sans crans, 5 boutons, témoin de piles
Poids : 95 g
Prix : 80 euros
Les +
Molette révolutionnaire
Micro-récepteur
Finition
Les -
Prix
Test EreNumerique.fr
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Test 01net.com
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Preview en vidéo sur Youtube
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Sur le site de Logitech
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Message édité par Roi de Yamimakai le 24-08-2007 à 18:38:50