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Auteur Sujet :

[topic unique] Les libraires d'HFR : passion du livre

n°2621761
Tristou
Keep calm and hack cookies
Posté le 28-02-2010 à 12:35:33  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Oui enfin je ne vois pas ce qu'elle irait faire en fac alors qu'elle peut avoir une formation professionnalisante :o.


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"About your cat Mr. Schrödinger : I have good news and bad news"
mood
Publicité
Posté le 28-02-2010 à 12:35:33  profilanswer
 

n°2623890
BoraBora
Dilettante
Posté le 02-03-2010 à 09:28:50  profilanswer
 

Tristou a écrit :

Oui enfin je ne vois pas ce qu'elle irait faire en fac alors qu'elle peut avoir une formation professionnalisante :o.


+1. :)
 
Petit bilan de ces 3 derniers mois : on fait en moyenne 2,5 fois ce qu'on faisait à l'ancien emplacement, à 10 minutes à pied. Bref, l'équilibre est atteint et même dépassé après 4 ans de galère, par le seul fait d'être mieux placés. :pt1cable: Ca rend humble. :lol:


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Qui peut le moins peut le moins.
n°2624915
Tristou
Keep calm and hack cookies
Posté le 03-03-2010 à 05:33:21  profilanswer
 

C'est bon ça :)


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"About your cat Mr. Schrödinger : I have good news and bad news"
n°2853540
gorby1980
Posté le 11-07-2010 à 09:26:30  profilanswer
 

Bonjour.
 
Je voulais avoir votre avis sur un projet de librairie 9e art à Delémont (Jura suisse).
 
Petit descriptif de la région : Delémont compte environ 12000 habitants, mais elle est le centre névralgique d'un bassin d'environ 36000 habitants (Vallée de Delémont), dans le sens où c'est à Delémont que se trouvent les organismes administratifs, mais également la très grande majorité des écoles (au-delà du primaire), des postes de travail, des commerces, des banques et des lieux sportifs, culturels et de loisirs du bassin en question (les autres communes du bassin étant avant tout résidentielles).
Vu le type de librairie projeté, j'ai également considéré le nombre d'habitants dans une tranche d'âge de 15-35 ans (clientèle potentielle) pour arriver à un nombre de 8500 personnes.
 
Au niveau 9e art, je retiendrai deux concurrents locaux : une librairie généraliste et une grande surface, qui propose tous deux un assortiment respectable (de l'ordre de 500 produits), quasi exclusivement de BD franco-belges (très peu de mangas et absence de comics). Il y a bien des kiosques ou d'autres commerces qui proposent quelques BD, mais leur assortiment se monte à une dizaine de produits.
Au niveau concurrence générale, le magasin proposant un vrai assortiment important 9e art le plus proche se trouve à une heure de train (plus en voiture). Quant à Internet, c'est relativement mal développé (un grand site surtout, Payot) ou alors il faut commander en France, en comptant qu'il faut payer, en plus des frais de port, des frais de douane (ben oui, on n'est pas dans l'UE).
 
Pour étudier sa rentabilité, j'ai tendance (peut-être à tort) à comparer avec Lausanne, où j'ai vécu plusieurs années. En effet, Lausanne compte au moins six librairies spécialisées 9e art, qui existent toutes depuis plus de 10 ans et qui font vivre une dizaine de personnes. Ils doivent faire face à plus de concurrence face, entre autres, à la FNAC et à Payot, qui ont tous deux un assortiment riche en 9e art (toutes catégories), une concurrence qu'il n'y a pas à Delémont.
 
Pour m'aider dans mon projet, j'ai contacté Créapole, un organisme d'aide aux développements des entreprise. Je suis également en contact, pour obtenir des conseils, avec deux gérants (dont un est propriétaire) de deux des magasins de Lausanne précédemment cités ainsi qu'avec un commerçant local (non libraire).
 
Voilà

Message cité 1 fois
Message édité par gorby1980 le 11-07-2010 à 09:31:10
n°2872007
Melinora
Posté le 21-07-2010 à 13:59:15  profilanswer
 

Bonjour a tous
 
Je viens de lire avec attention vos expériences a chacun, il semblerait que nous serions animer par la même envie: celle d'ouvrir une librairie et c'est mon cas.
 
Je vais me présenter et exposer brièvement mon parcours qui m'a conduit à me lancer dans cette aventure.
 
Le livre tient une place primordial dans ma vie, il n'y a pas un jour ou je n'ai pas un livre dans les mains, bref, j'ai orienté au début inconsciemment mes études dans ce sens.
J'ai donc eu un bac littéraire puis une licence de lettres modernes, laquelle m'a permise d'entrer a l'iufm. J'étais persuadé qu'un jour je serai maitresse d'ecole, l'ecole est mon éléments et pouvoir transmettre un savoir est la plus belle des choses, pour m'en convaincre j'ai passé un an à Londres ou j'ai enseigné  le francais dans 3 écoles primaires, experience inoubilable et tres enrichissante a tous points de vue.
 
 A mon retour en France j'ai integrée l'IUFM (institut universitaire de formation des maitres) et la énorme déception et désillusion puisque après 3 tentatives j'e n'ai pas reussi a avoir le concours. Cependant au cours de ma formation, j'ai eu l'occasion de côtoyer de près tous les acteurs des métiers du livres, j'ai vu 'impact des livres sur les enfants et ce qu'on pouvait en faire.
 
Tout en préparant le concours, une nuit j'ai eu l'idee d'ouvrir ma propre librairie jeunesse, d'abord je me suis dit que j'etais folle et en parlant autour de moi je me suis rendue compte que ce n'était peut être pas idiot puisque ca me permettrait de garder un lien avec le mond ede l'education
 
L'objet livre est un outil extraordinaire pour les enfants (et quel que soit leurs appartenance sociale)
 
J'ai laissé germé l'idee en moi jusqu'au jour ou j'ai compris qu'il fallait que j'y attache plus d'importance, durant deux ans, j'ai devoré les albums jeunesse, j'ai lu plus de 400 references, faisant a chaque fois un resumé de chaque ouvrage que je lisais pour ne pas oublier, j'ai passé un temps fou entre les mediathèque, bibliotheque, salon du livre. Ma vie n'etait rythmée que par ca.  Tout a commencé par la lecture de 'L'ogresse en pleurs' de Valerie Dayre, un album jeunesse pour cycle 3 que j'ai choisi de travailler dans le cadre d'une option a l'iufm. Ce livre a ete un vrai coup de coeur et le debut d'une passion devorante pour ce genre particulier qui n'est pas de la sous littérature!! j'ai meme rencontré l'auteur qui m'a encouragé dans cette voix, voyant a quel point j'etais passionnée.
 
Pour resumer, l'IUFM a ete une succession d'echecs mais a contribué a révéler une passion sous-jacente qui en demandait qu'a etre entendu.
 
Partant de ce constat, j'ai commencer a me renseigner sur le metier de libraire, ce n'est pas un milieu inconnu puisque j'avais effectué des stages en librairies jeunesse auparavant, donc je sais a peu pres a quoi m'attendre.
 
Je souhaite implanter une librairie jeunesse a Saintes  (en Charente Maritime), celle ci compte déjà 3 librairies générales mais aucune spécialisée.
Je souhaite une librairie de proximité, chaleureuse, acceuillante, colorée et dynamique à l'image des enfants quoi!!  
Saintes et son agglomération compte 38 écoles primaires et l'idée serait de développer un partenariat, ou je pourrai faire des rencontres thématiques avec les enfants  dans les écoles.
Mon projet n'est encore qu'a l'état embryonnaire, j'ai commencé a rédiger mon projet avec l'aide de l'APCE que je soumettrai a une conseillère de la CCI avec laquelle j'ai rendez vous demain.
 
L'énorme frein c'est le financement, j'ai très très peu d'apport personnel alors je dois faire un bussiness plan pour les banques etc...
Apres vous avoir dressé un long portrait, pensez vous que ce projet est viable?  
Apres l'idée qu'elle est la prochaine etape?
 
Pour avoir un local vers qui dois je me tourner, les mairies ont elles la possibilité de m'allouer un local?
 
Je suis très curieuse et prête a me retrousser les manches mais j'aimerai autant que faire se peut me diriger dans la bonne direction?
 
J'ai des milliards de question mais je vais essayer de faire les choses dans l'ordre.
 
Je suis ravie d'avoir trouvé ce forum, je pense que je vais beaucoup apprendre de vous tous!!
 

n°2873575
BoraBora
Dilettante
Posté le 22-07-2010 à 00:46:18  profilanswer
 

l'invitee a écrit :

Félicitations BoraBora pour ta librairie rue de Lancry, j'y suis passée plusieurs fois (avant de trouver ce forum): bon accueil, bon conseil, bonne localisation, bon fonds... Longue vie !


Merci, ça fait très plaisir.  :jap: :o  

Citation :

(mon projet est repoussé de quelques mois mais j'y travaille toujours activement).


Tous mes voeux. Si tu as besoin de conseils, discuter un peu boutique quand tu auras ouvert, n'hésite surtout pas à passer.

gorby1980 a écrit :

Bonjour.
 
Je voulais avoir votre avis sur un projet de librairie 9e art à Delémont (Jura suisse).


J'ai lu la moitié de ton post avant de réaliser que c'était une librairie spécialisée BD.  :sweat: C'est pas un gros mot, BD, hein. :o

Citation :

Petit descriptif de la région : Delémont compte environ 12000 habitants, mais elle est le centre névralgique d'un bassin d'environ 36000 habitants (Vallée de Delémont), dans le sens où c'est à Delémont que se trouvent les organismes administratifs, mais également la très grande majorité des écoles (au-delà du primaire), des postes de travail, des commerces, des banques et des lieux sportifs, culturels et de loisirs du bassin en question (les autres communes du bassin étant avant tout résidentielles).
Vu le type de librairie projeté, j'ai également considéré le nombre d'habitants dans une tranche d'âge de 15-35 ans (clientèle potentielle) pour arriver à un nombre de 8500 personnes.


Je pense que tu peux élargir ta tranche d'âge à 15-50 ans. Par contre, tu verras rarement des femmes dans une librairie spé BD. Elles sont rarement monomaniaques comme le sont les hommes.

Citation :

Au niveau 9e art, je retiendrai deux concurrents locaux : une librairie généraliste et une grande surface, qui propose tous deux un assortiment respectable (de l'ordre de 500 produits), quasi exclusivement de BD franco-belges (très peu de mangas et absence de comics). Il y a bien des kiosques ou d'autres commerces qui proposent quelques BD, mais leur assortiment se monte à une dizaine de produits.
Au niveau concurrence générale, le magasin proposant un vrai assortiment important 9e art le plus proche se trouve à une heure de train (plus en voiture). Quant à Internet, c'est relativement mal développé (un grand site surtout, Payot) ou alors il faut commander en France, en comptant qu'il faut payer, en plus des frais de port, des frais de douane (ben oui, on n'est pas dans l'UE).
 
Pour étudier sa rentabilité, j'ai tendance (peut-être à tort) à comparer avec Lausanne, où j'ai vécu plusieurs années. En effet, Lausanne compte au moins six librairies spécialisées 9e art, qui existent toutes depuis plus de 10 ans et qui font vivre une dizaine de personnes. Ils doivent faire face à plus de concurrence face, entre autres, à la FNAC et à Payot, qui ont tous deux un assortiment riche en 9e art (toutes catégories), une concurrence qu'il n'y a pas à Delémont.
 
Pour m'aider dans mon projet, j'ai contacté Créapole, un organisme d'aide aux développements des entreprise. Je suis également en contact, pour obtenir des conseils, avec deux gérants (dont un est propriétaire) de deux des magasins de Lausanne précédemment cités ainsi qu'avec un commerçant local (non libraire).
 
Voilà


L'avis sur le projet sera aussi vague que la description : ça ne semble pas farfelu, mais la réussite va dépendre de beaucoup de facteurs. En particulier l'emplacement exact et le nombre de collectionneurs friqués que tu vas fidéliser. En spé BD, il est courant que 10 clients te fassent 1/3 de ton CA.

Melinora a écrit :

Bonjour a tous
 
Je viens de lire avec attention vos expériences a chacun, il semblerait que nous serions animer par la même envie: celle d'ouvrir une librairie et c'est mon cas.
 
Je vais me présenter et exposer brièvement mon parcours qui m'a conduit à me lancer dans cette aventure.
 
Le livre tient une place primordial dans ma vie, il n'y a pas un jour ou je n'ai pas un livre dans les mains, bref, j'ai orienté au début inconsciemment mes études dans ce sens.
J'ai donc eu un bac littéraire puis une licence de lettres modernes, laquelle m'a permise d'entrer a l'iufm. J'étais persuadé qu'un jour je serai maitresse d'ecole, l'ecole est mon éléments et pouvoir transmettre un savoir est la plus belle des choses, pour m'en convaincre j'ai passé un an à Londres ou j'ai enseigné  le francais dans 3 écoles primaires, experience inoubilable et tres enrichissante a tous points de vue.
 
 A mon retour en France j'ai integrée l'IUFM (institut universitaire de formation des maitres) et la énorme déception et désillusion puisque après 3 tentatives j'e n'ai pas reussi a avoir le concours. Cependant au cours de ma formation, j'ai eu l'occasion de côtoyer de près tous les acteurs des métiers du livres, j'ai vu 'impact des livres sur les enfants et ce qu'on pouvait en faire.
 
Tout en préparant le concours, une nuit j'ai eu l'idee d'ouvrir ma propre librairie jeunesse, d'abord je me suis dit que j'etais folle et en parlant autour de moi je me suis rendue compte que ce n'était peut être pas idiot puisque ca me permettrait de garder un lien avec le mond ede l'education
 
L'objet livre est un outil extraordinaire pour les enfants (et quel que soit leurs appartenance sociale)
 
J'ai laissé germé l'idee en moi jusqu'au jour ou j'ai compris qu'il fallait que j'y attache plus d'importance, durant deux ans, j'ai devoré les albums jeunesse, j'ai lu plus de 400 references, faisant a chaque fois un resumé de chaque ouvrage que je lisais pour ne pas oublier, j'ai passé un temps fou entre les mediathèque, bibliotheque, salon du livre. Ma vie n'etait rythmée que par ca.  Tout a commencé par la lecture de 'L'ogresse en pleurs' de Valerie Dayre, un album jeunesse pour cycle 3 que j'ai choisi de travailler dans le cadre d'une option a l'iufm. Ce livre a ete un vrai coup de coeur et le debut d'une passion devorante pour ce genre particulier qui n'est pas de la sous littérature!! j'ai meme rencontré l'auteur qui m'a encouragé dans cette voix, voyant a quel point j'etais passionnée.
 
Pour resumer, l'IUFM a ete une succession d'echecs mais a contribué a révéler une passion sous-jacente qui en demandait qu'a etre entendu.
 
Partant de ce constat, j'ai commencer a me renseigner sur le metier de libraire, ce n'est pas un milieu inconnu puisque j'avais effectué des stages en librairies jeunesse auparavant, donc je sais a peu pres a quoi m'attendre.
 
Je souhaite implanter une librairie jeunesse a Saintes  (en Charente Maritime), celle ci compte déjà 3 librairies générales mais aucune spécialisée.
Je souhaite une librairie de proximité, chaleureuse, acceuillante, colorée et dynamique à l'image des enfants quoi!!  
Saintes et son agglomération compte 38 écoles primaires et l'idée serait de développer un partenariat, ou je pourrai faire des rencontres thématiques avec les enfants  dans les écoles.
Mon projet n'est encore qu'a l'état embryonnaire, j'ai commencé a rédiger mon projet avec l'aide de l'APCE que je soumettrai a une conseillère de la CCI avec laquelle j'ai rendez vous demain.
 
L'énorme frein c'est le financement, j'ai très très peu d'apport personnel alors je dois faire un bussiness plan pour les banques etc...
Apres vous avoir dressé un long portrait, pensez vous que ce projet est viable?


Le portrait de la porteuse de projet est long mais celui du projet est dramatiquement court et évasif. ;) On va faire dans le brutal : pas d'argent ou presque = même pas la peine d'y penser. L'invitee le rappelle plus haut : ce n'est pas avec un PEL de 20 000 € que l'on crée une librairie.

Citation :

Saintes et son agglomération compte 38 écoles primaires et l'idée serait de développer un partenariat, ou je pourrai faire des rencontres thématiques avec les enfants  dans les écoles.


Faire des animations est une chose, mais qu'est-ce que cela te rapportera ? Fournir les bibliothèques de ces écoles ? Il y aura tout de même appel d'offres, tu devras consentir une remise de 9% et qui tiendra la boutique pendant que tu seras dans les écoles ? Les secteurs privés et publics sont bien distincts. La fourniture de livres à des organismes publics est un appoint très recherché pour une librairie mais tu devras te battre pour déloger la concurrence déjà installée, et cela demande une trésorerie solide car les délais de paiement sont très longs. Dans tous les cas, cela ne peut être qu'un appoint et au quotidien il te faudra surtout considérer la proximité immédiate d'écoles, c'est-à-dire être sur le trajet maison-école pédestre de nombreux parents (pas dans une rue transversale, hein, vraiment sur le trajet  ;) ).

Citation :

Pour avoir un local vers qui dois je me tourner, les mairies ont elles la possibilité de m'allouer un local?


"Allouer" un local à une entreprise ? Aucune chance, non. "Louer", éventuellement. A un prix qui ne sera sans doute pas bien inférieur au marché. C'est notre cas, d'ailleurs, puisque le local que nous occupons a été préempté par la mairie, qui nous le loue pour 2 300 €/mois (60 m²). Les allocations éventuelles sont pour des associations à but non lucratif, jamais des commerces.


Message édité par BoraBora le 22-07-2010 à 00:51:29

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Qui peut le moins peut le moins.
n°2874768
Melinora
Posté le 22-07-2010 à 18:00:59  profilanswer
 

Quand je me suis lancée a raconter ma vie, je n'ai pas vu l'heure passée et quand j'ai enfin abordé l'essentiel du sujet, il fallait que je reparte travailler voila pourquoi c'etait si court.
 
Je sais bien que la librairie est en grande partie de la gestion, du conseil et de la vente et ce qui existe majoritairement déja, je souhaite vraiment intervenir sur le terrain auprès d'un public sensible qu'il faut sans cesse séduire. Dans la région 2 librairies font des animations, a Angouleme et la Rochelle, et ca marche du tonnerre de Dieu.
Je suis une grande optimiste et idealiste alors je pense que ca peut marcher si les objectifs sont clairement definis et fixés des le depart.
Pour moi ce n'est pas uniquement un point de vente, mais un endroit ou l'on a  envie de s'installer pour bouquiner.
 
J'ai soumis ce matin mon projet a la cci pour la première fois et il a ete recu putot favorablement, bien sur il y a encore beaucoup de travail.
 
Je sais que j'ai pas un rond devant moi (enfin je pourrai en avoir mais je ne veux impliquer personne, si je dois me casser la figure je préfère me planter seule) mais il y a bien des gens qui ont des boui boui et qui s'en sortent très bien et je ne critique pas mais seulement je pense qu'il ya de la place pour tous le monde.
 
Pour le moment je developpe le projet, je me documente je m'informe, je lis énormément de rapport, de statistique, de sondage. Je connais bien cette Saintes puisque j'y suis née, c'est une ville en plein essor mais qui aussi une population peu fortunée et de ce fait est placée en marge, et la encore j'ai eu l'occasion de constater le poids de la littérature pour ces famille!!!
 
Le local que j'ai reperé n'est absolument pas sur le trajet d'une école mais dans la rue piétonne la plus passante, ce qui a mon avis parait important que d'etre placé en face d'une ecole entre deux immeubles, mais la encore peut etre que je me trompe lol
 
Je paufine  ma présentation de  mon projet et après je vais passer a l'etude de marché, sachant que de ce coté la je suis lignarde, je voulais en faire faire une mais quand j'ai vu le prix ca m'a dissuadé, alors petit a petit je vais recueillir des elements necessaires pour fabriquer une étude de marche qui tienne la route.
 
Il y a certainement des milliers de choses realistes qui m'echappent qu'il faudrait d'abord que j'envisage ne premier alors soyez assez gentil pour me le dire!!!
 
Tous mes propos ne sont en rien prétentieux, je crois juste en mon projet, je suis simplement novice dans les démarches a effectuer
 
Ma description n'est surement pas assez complète pour toi Bora Bora, et tu vas surement rire en lisant mes propos face a tant de crédulité!!
 
 

n°2887847
l'invitee
Posté le 29-07-2010 à 18:52:50  profilanswer
 

Mélinora,
 
Je ne suis pas une professionnelle du secteur jeunesse, mais je vais tâcher de te donner quelques pistes.
 
Je crois que les librairies spécialisées jeunesse fonctionnent bien, la spécialisation est plutôt casse-gueule pour tous les autres rayons (à part peut-être la BD et encore, les libraires BD travaillent de plus en plus sur Internet).  
 
Une chose est sûre, il te faut de l'argent, beaucoup d'argent, car un stock, ça coûte très cher. La première question est donc la suivante: de combien d'argent disposes-tu ?  
 
Comme je l'expliquais plus haut, tu peux tjs faire appel aux aides à la création (Adelc + Cnl) mais sans réelle expérience, sans financement solide et dans un secteur comportant déjà 3 librairies généralistes, attends-toi à un accueil mitigé.
 
Les banques n'aident JAMAIS même avec un business plan sympathique car elles n'ont pas de garanties (pas de bilans à monter pour une création), encore moins pour de grosses sommes (on parle au minimum de 80 000 Euros: stock+aménagement).
 
Ensuite trouve un local avec un très faible loyer (je pense qu'en province, ça doit se trouver). Pas forcément très grand, inutile de t'endetter avec un trop gros stock que tu ne pourras pas faire tourner.  
A Paris il existe la Siemp, la Semaest et l'Opac qui permettent de trouver des locaux sans pas de porte, très souvent refaits à neuf (et n'hésite pas à négocier les loyers), j'imagine qu'il doit exister l'équivalent dans ta région.  
 
Ensuite tu peux toujours contacter la Drac qui peut financer l'informatique (pas les logiciels mais l'ordinateur par exemple).  
 
Contacter la CCI est une bonne chose, le problème c'est qu'ils ne sont pas toujours très au point sur le fonctionnement d'une librairie et les business plan proposés ne sont pas tjs adaptés. Contacte plutôt l'Infl ou le syndicat de la librairie française, ils répondront précisément à tes requêtes.
 
En effet, on parle d'un commerce très particulier, qui n'a rien à voir avec une boutique de vêtements (les conseillers pôle emploi ou de la chambre de commerce ne voient pas forcément la différence).  
 
Les marges sont très très faibles, on ne gagne pas bien sa vie en étant libraire, l'idée, c'est d'avoir un stock cohérent, qui tourne, pour survivre au début, puis simplement pour te payer correctement ensuite (1500 Euros net, c'est un très bon salaire en librairie!)
 
Je vois que tu es très motivée et je ne cherche pas à te décourager, mais je le répète, ouvrir une librairie coûte beaucoup, beaucoup d'argent. Pour ma part, j'ai vendu mon appartement, et je ne suis même pas sûre que ce soit suffisant (je devrais sans doute faire un petit prêt pour compléter).
 
Je comprends ton désir d'intégrité et d'indépendance mais tu devras sans doute demander de l'aide à des proches (au moins la moitié de la somme si tu envisages de compléter avec un prêt bancaire).  
 
Dernière chose: as-tu une formation solide en la matière? Si non, cela me semble incontournable, en gestion évidemment et sur le fonds principalement. Une commande d'implantation ne s'invente pas, il faut connaître toutes les maisons d'édition, et savoir ce qui marche. Il existe un super logiciel: DATALIB qui peut te donner un gros coup de pouce, cela ne remplace pas l'expérience mais ça te donne une tendance. L'adelc le fournit gratuitement quand elle croit aux projets.
 
Enfin, te sens-tu capable de gérer ta boutique seule au quotidien? J'ai lu que tu avais fait des stages mais crois-tu pouvoir gérer un réassort seule, négocier des remises, ne pas faiblir devant un représentant un peu insistant?  
 
Je ne mets pas en doute tes compétences, j'avoue moi-même avoir quelques inquiétudes au bout de 7 ans de métier en tant que salariée. C'est pourquoi j'ai décidé de m'associer avec une collègue qui a 12 ans de métier et une bonne expérience en gestion.  
 
Ouvrir seule est très courageux mais as-tu pensé aux amplitudes horaires, aux vacances (que tu n'auras de toutes façons pas la première année... Mais la deuxième?). Tu devras tout gérer de A à Z: la réception des colis, le journal des ventes, les tables, les animations, la caisse... Attends toi à un travail titanesque.
 

n°2888915
Melinora
Posté le 30-07-2010 à 13:53:55  profilanswer
 

L'invitée,  
 
Je te remercie beaucoup pour tous tes précieux conseils que je ne manquerai pas d'appliquer des que l'occasion va se présenter.
Evidemment, c'est facile voir meme tres utopique qu'une librairie jeunesse fonctionne comme ca, et en réalité c'est pas si simple, ce dont je suis persuadée, mais je me sens capable de d'assumer tous les rôles de A à Z, par ailleurs, c'est vraiment l'un des aspect qui me motive le plus, c'est génial, de participer a l'émergence d'un projet en approchant toute les étapes même si celles ci seront semées d'embuches!
C'est vrai, pour le moment, je suis seule, mais qui sait peut etre qu'au cors de mes rencontres professionnelles je vais rencontrer quelqu'un qui aura les meme attentes que moi et s'associera evec moi. Mais je cherche vraiement qu'un qui est aussi investie que moi, qui ne se decourage pas a la premiere difficulté et surtout qui partage le meme point de vue que moi et pourquoi aussi eavoir des affinités avec cette personne, moi je suis partaisante du travail dans la bonne humeur!! D'ailleurs si ca interesse quelqu'un  je suis ok!!
En ce moment, je travaille dans un magasin de meuble ste deco et je gere les commandes, les reassorts et les SVA alors je me doute que pour les livres, les processus est quasi similaire.
 
Je pensais travailler avec la base de données Electre car un ami informaticien pouvait me l'installer gratuitement, mais si tu penses que DATALIB est meilleur je vais voir ce que je peux faire.
 
Ce qui m'intresse avant tout, c'est d'amasser des informations, de collecter des avis pour consolider ce que je construis, et je m'enrichis de tous vos conseils.
 
La prochaine etape c'est les rendez vous de la cci pour finir de refiger mon projet et notamment mon bussiness plan pour pouvoir le soumettre aux banques et prétendre a des aides, Parallelement, je vais contacter les écoles et chercher un local (pas de porte, bail, loyer??)  
 
Si vous souhaitez me contacter voici mon email: melinora@gmail.com
 
Bonne journée a tous

n°2889011
l'invitee
Posté le 30-07-2010 à 15:02:16  profilanswer
 

Oui bien-sûr tu peux travailler avec Electre ainsi qu'un logiciel complémentaire pour gérer ton journal de réassort (Ellipses, Tite-Live etc.).  
 
Je parlais de Datalib pour ta commande d'implantation car cela te permet de voir les stocks de certaines librairies (un bon indicatif si tu te réfères à une librairie similaire à la tienne).  
 
Si ce projet te tiens vraiment à coeur, je te conseille vivement de travailler plusieurs années en librairie jeunesse, afin de connaître vraiment les rouages du métier, surtout si tu envisages d'ouvrir seule.
 
On ne s'improvise pas libraire, c'est vraiment un travail qui s'apprend en pratiquant, en observant, en se nourrissant des conseils de collègues etc.  
 
On ne cesse jamais d'apprendre, c'est ce qui est motivant et en même temps assez perturbant. Il faut avoir une sacrée confiance en soi, qui s'acquiert, selon moi, en travaillant au contact des autres.  
 
Donc si je résume: Une formation solide (type DUT métiers du livre) suivie d'une bonne expérience d'au moins 5 ans + DES SOUS = La clé du succès...


Message édité par l'invitee le 30-07-2010 à 15:21:17
mood
Publicité
Posté le 30-07-2010 à 15:02:16  profilanswer
 

n°2889498
Melinora
Posté le 30-07-2010 à 20:54:34  profilanswer
 

J'entends bien tout ce que tu me dis, mais pour reprendre les ingrédients de la réussite, je dirai que c'est peu envisageable pour moi.
Pour faire court, les etudes j'en ai ma claque, j'ai 25 ans et je viens jsute de terminer mes etudes et encore par choix, puisqu'elle se sont soldées par un échec, voila 3 ans que je tente en vain le concours pour être professeur des écoles, alors reprendre autre chose qui me menera nulle part, je ne peut pas et financièrement ce n'est plus possible!!!
Je suis sur qu'avec un bon projet , des sous ca se trouve, sinon j ene vois pas comment font les autres qui arrivent a tenir un commerce!!
Je ne remets pas en cause tout ce qe tu dis, et je suis même d'accord, mais j'arrive a un tournant de ma vie eou j'ai envie de concret, j'ai assez de motivation et d'obstination pour continuer!!
Cela dit si j'arrivais a travailler en librairie jeunesse, je serai plus qu'heureuse, mais c'est un secteur ou les places sont chers!!
Je ne demande que ca travailler en librairie, au sein des livres et pourquoi pas ouvrir ma librairie plus tard, donc affaire a suivre!!

n°2889549
l'invitee
Posté le 30-07-2010 à 22:01:20  profilanswer
 

Je comprends ton raisonnement, mais il faut être un peu réaliste.  
 
Le jour où l'argent tombera du ciel grâce à une volonté de fer, il faudra m'appeler, ça m'intéresse!
 
Je l'ai répété maintes fois: LES BANQUES N'AIDENT PAS, même avec un bon business plan. J'en ai vu pour ma part une dizaine et tjs la même réponse: pas de garanties = pas de prêt. Pour être plus claire, il faut, soit: apporter au moins la moitié de la somme (50 000 Euros), soit avoir déjà une entreprise et des bilans à montrer (pour prouver la  
viabilité de sa situation).
 
Tu peux éventuellement financer le projet avec les aides d'état (drac, cnl, adelc), mais il faut rentrer dans un certain nombre de critères: expérience pro d'au moins 3 ans ou un collaborateur référent + formation libraire (DUT etc.).  
 
Tu ne peux pas y couper, et même en combinant ces éléments (mon cas), on peut te refuser les subventions et prêts à taux 0 car même l'état devient frileux pour les créations (ils privilégient les reprises ou prêts pour librairies déjà existantes).
 
Pour revenir à ce que tu disais sur la difficulté à financer des études, pour ma part, j'ai continué à travailler le soir pendant mes études, ce qui m'a permis de payer mon loyer et mes repas. C'est dur, mais avec de la volonté, on y arrive.  
 
Le DUT métiers du livre n'est pas dur à obtenir, les cours sont soutenus (bcp d'heures car formation courte) mais tout à fait accessibles (c'est tjs plus simple d'apprendre quand il s'agit d'une passion).  
 
Plusieurs amis ont fait la même formation en un an (DUT ML année spéciale), en la finançant par un fongécif (en gros ton entreprise peut te payer ta formation, c'est un droit).
Il doit sans doute exister des formations accélérées que je ne connais pas, renseignes-toi à la chambre de commerce.
 
Quant au problème de l'emploi, je suis entièrement d'accord avec toi, c'est très difficile de trouver un boulot (je suis actuellement à la recherche d'un CDD pour repousser un peu mon chômage le temps que j'ouvre ma librairie et j'ai énormément de mal à trouver).
 
Je constate pourtant sur les différents sites dédiés à la recherche d'emploi en librairie (Asfored, pôle emploi, Infl, livres hebdo) que les premières expériences sont souvent valorisées dans les grandes enseignes donc tu peux tenter ta chance auprès des fnacs, virgins etc. pour commencer.
 
Courage en tout cas dans tes démarches, encore une fois, je ne tiens pas à te démoraliser mais pour y arriver, il faut mettre toutes les chances de son côté !
 

n°2889854
BoraBora
Dilettante
Posté le 31-07-2010 à 02:18:47  profilanswer
 

Melinora a écrit :

Je suis sur qu'avec un bon projet , des sous ca se trouve,


Une librairie n'est pas un bon projet pour des financiers, qu'ils soient privés ou publics. Jamais. De tous les commerces qui existent, c'est le moins rentable. Ajoute à ça que tu veux ta propre librairie à 25 ans, sans avoir encore bossé, sans expérience de ce métier particulier et sans argent, et imagine le reste...

Citation :

sinon j ene vois pas comment font les autres qui arrivent a tenir un commerce!!


Tu vois beaucoup de commerçants qui démarrent dans la vie avec leur boutique, à 25 ans ? Les sous, ça ne se "trouve" pas, on en hérite ou on les gagne. Tu es trop jeune pour hériter (du moins je souhaite sincèrement que ça ne t'arrivera pas de sitôt) et tu n'as jamais bossé. Tu as visiblement un ego surdimensionné, mais ça ne va impressionner personne au moment de te faire cadeau de dizaines de milliers d'euros (le prêt n'est même pas envisageable dans ton cas, tu ne seras jamais capable de le rembourser).
 
Dans notre cas, on a démarré à 3 associés : l'un (48 ans à l'époque) qui a hérité de ses parents décédés et a mis presque tout le capital, soit 120 000 €, en a remis 30 000 sur le compte courant les premières années pour éponger les trous et a gardé son job de directeur de département d'une boîte d'études pour vivre. Et deux autres qui tiennent la librairie et ont donc apporté leurs compétences et leur travail. Ma collègue (28 ans à l'époque) est très forte en gestion, j'ai quant à moi (46 ans à l'époque) une longue expérience des métiers du livre : mon premier job en librairie remonte à 1975, et j'ai aussi bossé en bibliothèque, en librairie spé, en bouquinerie etc.
 
Avec un dossier en béton, 3 associés qui ne l'étaient pas moins sur le plan professionnel, et un gros capital, nous avons obtenu les mêmes subventions que l'invitée, c'est-à-dire aucune. La banque a consenti un prêt de 30 000 euros (bientôt remboursé, après 5 ans), mais à condition que l'associé majoritaire engage ses biens propres, en particulier son appartement. S'il n'avait pas été propriétaire, c'est tout juste si la banque nous aurait prêté 5 000 €. Nous avons maintenant un 4ème associé, un client devenu au fil des années un ami, qui a apporté 30 000 € de plus. Comme le premier, c'est un simple investisseur ("mécène" serait plus juste puisque la librairie ne rapportera jamais un centime aux deux actionnaires non salariés) qui a gardé son job et ne désire pas travailler dans la librairie.
 
Il y a 2 ans, nous avons décroché une subvention de la ville de Paris pour nos nombreuses animations. Mais il a fallu 2 années pour l'obtenir, une montagne de dossiers et de démarches, et créer une association loi 1901 parallèle à la librairie puisque jamais nous n'aurions pu la toucher en tant que commerce, fût-il culturel. Elle représente si je me souviens bien 2 000 € par an et elle est à peu près entièrement bouffée par les frais.  
 
Voilà la réalité. A partir de là, et puisque tu as l'énorme chance d'être dans un milieu où il y a de l'argent, eh bien demande à tes proches d'investir. [:spamafoote] Mais si tu ne veux pas entendre ce discours, je ne vois pas bien pourquoi tu postes ici (ou plutôt je ne le vois que trop bien mais je préfère rester poli, au moins sur ce topic).


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Qui peut le moins peut le moins.
n°2889860
BoraBora
Dilettante
Posté le 31-07-2010 à 02:34:37  profilanswer
 

Melinora a écrit :

Je pensais travailler avec la base de données Electre car un ami informaticien pouvait me l'installer gratuitement, mais si tu penses que DATALIB est meilleur je vais voir ce que je peux faire.


Une copie piratée d'Electre ne te servira pas à grand chose puisque tu ne bénéficieras pas des mises à jour quotidiennes et que tu ne pourras pas l'interfacer avec Dilicom pour tes commandes, là encore quotidiennes. Il te faudra un logiciel complet, pour lequel il faut compter 2 000 à 3 000 € à l'achat/location, avec la base de données de départ, que ce soit Electre, Ellipses ou autre. Les années suivantes, tu paieras la maintenance, les mises à jour du soft et enfin celles de la base de données (le FEL, dans notre cas, car Electre est très mal adapté à une petite structure comme la notre).


Message édité par BoraBora le 31-07-2010 à 02:35:21

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Qui peut le moins peut le moins.
n°2890034
Melinora
Posté le 31-07-2010 à 13:29:50  profilanswer
 

Alors je vais recadrer les choses, L'invitée je prends en consideration  tous ce que tu me dis.
Quand a Bora Bora, pour qui te prends tu pour me juger, a l'evidence, tu ne me connais pas, parceque tu ne dirais pas que j'ai un ego surdimensionnée, c'est insupportable d'etre jugé sur sa volonté ou ses projets!! On est en démocratie alors chacun peut poster

n°2890041
Melinora
Posté le 31-07-2010 à 13:35:27  profilanswer
 

et je me fiche que tu ne vois pas l'utilité de ma démarche, je peux tout entendre mais tu as deja un avis tranché sur ma personne, j'aurai pas du dire mon age car ca desavantage, certes je n'ai pas la meme experience que toi mais j'en ai quand meme!!!!
De plus, je n'ai jamais parlé d"un copie piratée, donc n'invente pas des choses!!!
Je regrette de te dire ca, mais quand j'ai lu ton message j'ai été très blessée, et je ne viens pas la pour ca, je cherche des infos, a rencontrer des gens qui me conseille, me guide m'aide et non qui m'insulte ou me degoute!!!
 
Par ailleurs la verité me faire pas peur, mais il  ya des fcaon de le dire te visiblement ce n'est pas ton truc!
 
Je vais m'arreter la, je ne cherche pas la polémique.
et vais continuer  a me renseigner comme je peux.
 
Bonne journée

n°2890794
Melinora
Posté le 01-08-2010 à 16:39:32  profilanswer
 

L'invitée,  
 
J'entends et je reçois favorablement tout ce que tu me dis, seulement il y a l'art et la manière de s'exprimer, j'y accorde certainement beaucoup d'importance mais le poids des mots est important.
 
Je sais que la réalité du métier est dure et j'y suis préparée mais j'ai besoin de me confronter a la realié, je verrai bien comment je serai recu par l'Aldec. Mais si je n'essaie pas je ne le saurai jamais.
 
Je n'ai pas dit que j'allai ouvrir une librairie demain comme un caprice, si j'ai besoin d'expérience, je prendrai le temps nécessaire a la formation.
 
C'est évident que je ne vais pas partir la tête dans le guidon dans ce projet sans en mesurer les conséquences.
 
J'ai ete contacté par le centre culturel de Leclerc pour developper le secteur jeunesse a l'ouverture du nouvel espace qui a doublé. A u départ, j'étais pas franchement emballé par cette occasion mais apres tout, ca me permettra d'avoir une expérience qui colle en tout point a ce que j'attends. Au gestion et administratif j'apprendrai certainement beaucoup mais surement pas ua niveau des livres, c'est dommage!!
 
C'est certain que j'y arriverai mieux si je mettais mes parents dans l'affaire, mais j'ai pas envie de les embarquer la dedans, alors je vais essayer d'amasser de l'argent moi meme, mais une vie ne suffira pas !!!lol
Encore un grand merci pour tes conseils l'invitée c'est un plaisir de te lire!!

n°2891010
Exlibris
Posté le 01-08-2010 à 21:14:37  profilanswer
 

Bonsoir  :jap:  
 
J'ai lu vos échanges avec intérêt. Je ne travaille pas en librairie mais souhaite m'orienter vers ce domaine.
 
Je me disais que vous pourriez peut-être m'apporter quelques conseils.  
 
Après des études en histoire de l'art et archéologie (DEA), j'ai travaillé comme documentaliste dans des structures culturelles et dans un tout autre secteur.  
 
J'ai aussi une expérience de chargée de mission en médiathèque (projet de numérisation).
 
Après mûre réflexion sur mon parcours, j'ai décidé de tenter ma chance dans le secteur de la librairie. Je cherche donc un premier poste comme employée.
 
Je suis attirée par le conseil aux clients mais aussi par les aspects gestionnaires.  
 
Avez-vous des conseils à me donner pour valoriser ma candidature (informatique, langues, lectures personnelles...), sachant que je n'ai pas d'expérience commerciale ?  
 
Le fait de posséder une expérience en documentation est-il vraiment intéressant pour les recruteurs ?
 
Je pense postuler dans les grandes enseignes citées dans un précédent message. J'ai aussi répondu à quelques offres de librairies spécialisées.
 
Je vous remercie de vos éventuels conseils  :)  
 
Bonne soirée
 
 
 
 
 
 

n°2891305
BoraBora
Dilettante
Posté le 02-08-2010 à 02:10:20  profilanswer
 

Melinora a écrit :

Quand a Bora Bora, pour qui te prends tu pour me juger, a l'evidence, tu ne me connais pas, parceque tu ne dirais pas que j'ai un ego surdimensionnée, c'est insupportable d'etre jugé sur sa volonté ou ses projets!! On est en démocratie alors chacun peut poster


Je te juge sur tes posts, qui respirent la suffisance et le nombrilisme. Ta réaction le confirme : mélodramatique, démesurée et puérile.

Melinora a écrit :

De plus, je n'ai jamais parlé d"un copie piratée, donc n'invente pas des choses!!!


Une copie d'Electre gratuite, ça n'existe pas : ça s'appelle une copie piratée. Mais bon, dialogue de sourds, donc je te laisse à ce petit monde imaginaire dont tu es le centre.

Exlibris a écrit :


Avez-vous des conseils à me donner pour valoriser ma candidature (informatique, langues, lectures personnelles...), sachant que je n'ai pas d'expérience commerciale ?  
 
Le fait de posséder une expérience en documentation est-il vraiment intéressant pour les recruteurs ?


A priori oui. De même que tes compétences en info et langues et tes lectures personnelles. Après, tout dépend du type de boulot. Dans la GD culturelle, tu seras affectée à un rayon, puis parfois mutée à un autre, et cela ne correspondra pas forcément à tes goûts et connaissances. A l'opposé, une librairie spé te demandera évidemment d'être pointue dans ton domaine.
 
La principale qualité en librairie indépendante reste bien sûr le relationnel. C'est ce qui manque le plus à la plupart des jeunes que j'ai pu voir défiler. Trop souvent timides, mal à l'aise avec des inconnus... Si ce n'est pas ton cas, dépose tes CV en personne, cela te permettra d'établir un premier contact, fût-il bref. D'autant que les CV reçus par courrier ou mail sont tellement nombreux que l'on finit par ne même plus les lire.
 
Par contre, étant jeune, tu peux mettre en avant tes qualités physiques. Le commerce, et en particulier celui du livre, c'est épuisant. Tu es debout pratiquement toute la journée, tu te baisses 100 fois par jour, tu bouges des cartons, des piles... c'est autant un boulot de manutentionnaire que de commercial. Une question assez courante lors d'entretiens avec un libraire est "dans quel état est votre dos ?". Passé 40 ans, la plupart d'entre nous l'avons en vrac, avec lumbagos à répétition.
 
Pour rire jaune, lire "Moi vivant, vous n'aurez jamais de pauses : Ou comment j'ai cru devenir libraire", l'expérience d'une jeune fille dans un Cultura :
 
http://ecx.images-amazon.com/images/I/51V7nWGDqYL._SL500_AA300_.jpg


Message édité par BoraBora le 02-08-2010 à 02:12:58

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Qui peut le moins peut le moins.
n°2891346
l'invitee
Posté le 02-08-2010 à 10:17:04  profilanswer
 

Très drôle cette BD et tellement proche de la réalité! (si vs avez 2 min, jetez un oeil à ce blog: http://www.bouletcorp.com/blog/, la note en date du 24 Mars...).
Je suis d'accord en tt point avec Bora Bora. La librairie, c'est épuisant, (j'ajouterais) pas tjs très gratifiant (cf: gde distribution culturelle) et très mal payé.
 
Vu toutes les études que tu as faites Exlibris, je trouve cela dommage de tout sacrifier pour le centre culturel Lecler*.
 
Trouver un boulot en librairie indépendante, c'est devenu très compliqué, à moins de connaître quelqu'un, ou effectivement, comme dit Bora Bora, d'y aller au culot. Mais généralement, ça marche beaucoup par recommandations (le petit fils de machin, l'ancienne collègue de la Fna* etc.). Pas tjs bien-sûr, mais très souvent.
 
Ensuite, il y a les grandes librairies généralistes qui embauchent peut-être plus souvent (La procure, Les libraires Gallimard, l'Arbre à Lettres etc.), mais ces librairies ont une réputation à tenir et cherchent souvent des gens expérimentés (pour le sale boulot, ils embauchent des stagiaires).
 
Reste quoi? Les grandes surfaces du Livre, et là, c'est l'enfer: horaires variables (chez Virgin, on peut te faire travailler le soir jusqu'à minuit et te mettre en poste le lendemain matin par exemple!), tu ne gères pas directement les commandes, tu vends les merdes du moment qui cartonnent mais tu n'as aucun titre de fonds, et le boulot se résume à de la manutention. Bref, rien de gratifiant, un boulot exténuant qui ne ressemble en rien à l'idée que l'on peut se faire de la librairie.
 
Mon conseil: retourne en médiathèque ou en centre de doc. Si tu savais le nombre de libraires qui reprennent leurs études en cours de route pour passer des concours (instit, prof, bibliothécaire)! Après plusieurs années à ce rythme (manutention, horaires difficiles, petite paye), qui ne rêve pas de finir à 18h, d'avoir deux jours de repos consécutifs et assez d'argent pour partir en vacances?
 
Je comprends que bosser en bibliothèque, en médiathèque ou en centre de Doc ne soit pas très stimulant (j'ai pas mal d'amies qui s'ennuient un peu dans ce genre de structures). Mais au moins, elles ont le temps de lire et l'énergie pour faire des choses après le travail et garder un semblant de vie sociale (sport, ciné, expo, bistrot!). C'est nettement plus délicat quand tu finis tard, que tu as passé ta journée debout, au sous-sol du magasin (jamais de fenêtre dans ce genre d'endroit) à ranger et reranger, et qu'on t'interdit de lire pendant tes heures de boulot (c'est le cas chez Giber*, la Fna* et Virgi*).  
 
Réfléchis bien à tout cela avant de te reconvertir !


Message édité par l'invitee le 02-08-2010 à 12:53:01
n°2891615
Melinora
Posté le 02-08-2010 à 13:53:15  profilanswer
 

Apres ce que je viens de lire, je maintiens ce que je ressens, Bora Bora, avec des gens comme toi qui connaissent tout sur tout  et on le dernier mot sur tout, en effet ces gens la n'entre pas mon monde  
 
Je vais rester polie et donc je m'efface de ce forum ou tu semble regner en maitre et seules tes paroles font autorité!!!

n°2891622
Melinora
Posté le 02-08-2010 à 13:55:11  profilanswer
 

Et puis arrête de te plaindre, une librairie c'est pas le bagne, c'est épuisant mais c'est ton choix, mes parents sont agriculteurs et travaillent 3 fois plus que toi et dans des conditions pires alors ils riraient bien de lire tes commentaires!

n°2892363
Exlibris
Posté le 02-08-2010 à 19:11:33  profilanswer
 

Bonjour,
 
Merci pour vos réponses.  
 
C'est drôle que tu mentionnes la BD de Leslie Plée. Je viens justement de la relire pour me remémorer son expérience du métier dans ce type d'enseigne...  
 
Vos avis me semblent tout à fait réalistes. Concernant le fait de déposer directement sa candidature, je pense effectivement que ça peut permettre de sortir "du lot".
 
Malgré mon âge (28 ans), j'ai malheureusement le dos un peu fragile, ce qui me faisait justement hésiter sur le métier de libraire.  
 
Je cherchais en fait une voie qui puisse m'intéresser et être un peu plus stable que le secteur dans lequel je suis actuellement.  
 
Je ne sais pas si la librairie sera cette voie. Dans le secteur culturel public, les places sont chères et la précarité importante.  
 
Les postes contractuels que j'ai connus ne sont pas toujours très gratifiants non plus (travail dans une pièce sans fenêtre là aussi, travail "intellectuel à la chaîne", confusion permanente entre les personnes sous contrat de travail et les stagiaires, niveau d'études non pris en compte, salaire tournant autour du Smic...). On trouve toujours pire bien sûr.
 
Ces conditions de travail ne sont pas très stimulantes mais le métier de documentaliste et les métiers du livre me plaisent par ailleurs.  
 
Il y a bien sûr les concours mais qui n'offrent que très peu de places pour de très nombreux candidats. J'en ai moi-même passé. Pour situer et non pour me vanter, j'ai été classée première sur liste complémentaire à un concours d'ingénieur (2 postes), sans affectation par la suite. J'ai eu un concours administratif de la fonction publique territoriale et n'ai pas encore trouvé de poste. C'est au candidat d'en chercher un et ce n'est pas toujours une mince affaire, selon le profil que l'on a (il me reste quatre mois de validité du concours).
 
Bref, je vais peut-être persévérer encore dans la voie des postes contractuels et des concours, tout en gardant un oeil sur les grandes librairies généralistes et les librairies spé.
 
Bonne soirée  :)  
 

n°3054989
Tristou
Keep calm and hack cookies
Posté le 14-12-2010 à 02:22:21  profilanswer
 

Hello les libraires !
 
Tiens, pour relancer le topic : j'ai trouvé sur le site de Livres Hebdo une annonce pour un poste de représentant pour Gallimard. Jusqu'à là normal ! Sauf qu'en regardant le PDF, je me suis aperçu que c'est la première annonce où il faut chercher le contenu de l'annonce :D
 
Véridique : https://bobe.electre.com/BOBE/Uploa [...] 845Fed.pdf


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"About your cat Mr. Schrödinger : I have good news and bad news"
n°3076898
lechewal
des sensations...bien
Posté le 30-12-2010 à 17:27:12  profilanswer
 
n°3115982
L'In-nulre​vable
Posté le 25-01-2011 à 12:05:15  profilanswer
 

Bonjour tous,
 
Bien content de tomber sur ce topic...!  :)  
 
Je dis que je "rêve" d'ouvrir une librairie...la vérité c'est plutôt que je trouve que c'est un projet très enthousiasmant, très risqué et qui nécessite d'y avoir bien plus que pensé. Les mises en garde que j'ai pu lire ici me font penser que je suis au bon endroit pour recueillir des conseils...
 
Je vois qu'il y a des participants de ce fil qui sont chevronnés, comme Bora Bora,(plus que quelques mois avant l'été !  :D  ), cela dit je m'adresse vraiment à tout le monde, si vous avez une idée... je vous serais déjà reconnaissant de prendre le temps pour lire, voire répondre.
 
Comme d'hab, difficile de savoir "par où commencer". Mais je me demande déjà si :  
 
- une étude de marché doit être conduite en fonction du lieu ? L'emplacement déterminerait les prévisions ? Ou bien y'a-t-il des constantes qu'on puisse retrouver, calquer même si l'on repart sur la base d'un autre emplacement ?
 
- j'ai bien retenu que l'emplacement était important. Bora-Bora, sur Paris par exemple, je le comprends tout à fait. Hors exceptions notables, penses-tu que ce soit davantage lié à la cartographie de la concurrence, sur Paris ? En fait, je suis à Nice, une ville infiniment moins grande, et le fait est que ce sont les gens qui se déplacent vers la librairie. Avec une population différente, une situation, qu'il s'agisse de la ville, de ses artères ou du  regroupement de ses coins "marchands", fort différents également, je me demande si la zone de chalandise ne peut pas recouvrir une surface plus large que dans une ville qui concentre beaucoup plus de librairies ?
 
- Est-ce qu'il est intéressant de pouvoir, au cas où on viserait un quartier en particulier, se renseigner sur les possibles CSP, types de populations, ou bien est-ce couper les cheveux en quatre pour un résultat qui n'en vaudrait pas la peine ?
 
- je passe sur les aspects de la formation, que je ne possède pas. Il faudrait que je puisse me former, c'est clairement un passage obligatoire. Et pour l'instant, mis à part au culot pour décrocher un stage... mais ce serait hors convention, autant dire que ce chemin là est plutôt tendu...de toute façon, je n'envisage absolument pas de me lancer sans quelques années d'expérience. Ce qui ne m'empêche pas de me poser des questions sur la partie "création".
 
a bientôt, bonne aprem !
 


Message édité par L'In-nulrevable le 29-01-2011 à 12:23:50
n°3128842
l'invitee
Posté le 01-02-2011 à 20:26:31  profilanswer
 

Bonjour,
 
Première question à se poser à mon sens : quelle est la concurrence dans cette ville ?
 
Je ne connais pas du tout Nice, ni aucune ville du Sud d'ailleurs. Mais j'avais étudié la question à un moment de créer en province (l'attrait du loyer moins cher et la meilleure qualité de vie sans doute).  
 
J'ai rapidement constaté que c'était impossible dans les grandes villes (Tours, Amiens, Nantes, Lille), pour la simple raison qu'il y a déjà ce qu'il faut. A Tours il y a une grande librairie et une Fnac, la librairie indépendante marche tellement bien que la Fnac perd chaque jour de nouveaux clients. Cette librairie a maintenant le monopole, elle est idéalement située dans LA rue passante (proche écoles, commerces etc.), et les autres petites, même situées dans d'autres quartiers ont énormément de mal à tourner (à part peut-être la librairie "le livre" qui propose des ouvrages très pointus pour un public "motivé" ).
C'est la même chose au Havre, il y a La galerne, une fnac, et toutes les autres librairies disparaissent tour à tour faute de clients.
 
A Paris c'est différent car chaque arrondissement représente une petite ville, et les gens passent tellement de temps dans les transports pour le travail qu'il aiment rester dans leur quartier pour acheter des livres, d'où la profusion de librairies de quartier à Paris.
Encore une fois, je ne connais pas Nice, donc je ne peux vraiment pas donner un avis objectif.
Je pense qu'il faut impérativement se renseigner sur ce qui existe déjà, pour faire quelque chose de différent (en se spécialisant par exemple).  
 
Pour ma part, j'ai finalement décidé de reprendre une librairie existante, j'ai obtenu les aides sans difficultés cette fois ci et finalement ça ne change pas vraiment de mon projet initial puisque le stock est presque à refaire entièrement (mauvaise gestion au départ). J'ai l'impression que c'est plus simple, je reprends les mêmes remises, la clientèle est déjà là et ne demande qu'à se développer, les aides sont accordées sans trop de difficulté, et surtout je ne pénalise pas d'autres librairies en m'implantant dans le même secteur.
 
Bon courage en tout cas dans ton projet de création, avec de la volonté on finit par y arriver !


Message édité par l'invitee le 01-02-2011 à 20:28:10
n°3129674
L'In-nulre​vable
Posté le 02-02-2011 à 11:10:26  profilanswer
 

Salut l'invitée  :jap: ,
 
Merci de ta réponse, les conseils sont judicieux. Dans l'esprit, le problème est bien de savoir si une autre librairie aurait sa place sur Nice... l'enthousiasme fait dire que oui, la concentration de librairies dans les rues plein centre aurait de quoi refroidir.
 
Sur deux rues parallèles, on trouvera sur la première une librairie Privat très diversifiée, légèrement excentrée d'une place très passante et d'une autre avenue qui draine les foules. Sur la deuxième, et cette fois-ci quasiment sur la place, une librairie indépendante de grande taille (librairie Massena), qui a l'air de très bien mener son affaire (littérature générale, poésie, beaux livres, sciences humaines, marchés publics...). Ce sont les deux plus grosses.
 
Puis il existe une troisième rue, parallèle encore, où on trouve une librairie spécialisée sipitualité, et un bouquiniste qui dispose d'un local impressionnant.
 
Je rajoute une quatrième de bonne taille, avec une librairie spécialisée dans l'universitaire et le scolaire (avec un lycée à côté)
 
Je parlais d'une avenue qui accueille une vraie foule ; elle descend en croisant ces quatre rues, et en haut de celle-ci, on trouvera la Fnac. En bas, on trouvera un Virgin !
 
 :ouch:  
 
 
 
Je viens de décrire une zone, qui correspond au centre marchand de Nice. Pour ne pas trop surcharger la description, je ne le fais que maintenant, mais j'aurais pu rajouter trois ou quatre bouquinistes, dont une librairie spécialisée dans les livres rares et très anciens.
Ce qui étonne, c'est la profusion ; et est-ce que le ballon est prêt à éclater ? Difficile à savoir. Dans la profusion, et à défaut de pouvoir envisager dans l'immédiat quelle structure me plairait (et de savoir ce qui, de la fin ou des moyens, pourrait guider la décision), on aurait tendance à imaginer qu'il est possible de venir s'installer quelque part là dedans...
 
Seulement voilà, que cela soit possible dans l'absolu, je n'en doute pas. Tu as bien raison, même sans connaître le tissu local, de parler de spécialisation... ça demanderait, pour se prononcer, une étude assez béton de la situation.
 
On dit la librairie Privat sur le déclin. Je ne sais pas s'il s'agit de la maison mère, ou si le propos, sur Nice, vise particulièrement cette librairie là.
 
Voilà aussi ce qui m'amène à considérer d'autres quartiers. Et à me demander si ces autres quartiers ont un avenir sur Nice, qui concentre énormément sa zone marchande.
 
Tu es dans quel coin ? Le Havre ? C'est bien que ça puisse fonctionner pour toi ! J'ai lu ton parcours un peu en vitesse sur les derniers posts, il évoque des qualités de patience et d'abnégation (j'ai arrêté la divination par les cartes, uniquement par forum, maintenant !  :D  ).
Enfin bon, je veux dire que je te souhaite du succès dans ton entreprise.
 
De mon côté, je sais qu'il me faut trouver un moyen de rentrer dans le métier, d'une façon ou d'une autre.
 
 
 

n°3129675
L'In-nulre​vable
Posté le 02-02-2011 à 11:10:27  profilanswer
 

Salut l'invitée  :jap: ,
 
Merci de ta réponse, les conseils sont judicieux. Dans l'esprit, le problème est bien de savoir si une autre librairie aurait sa place sur Nice... l'enthousiasme fait dire que oui, la concentration de librairies dans les rues plein centre aurait de quoi refroidir.
 
Sur deux rues parallèles, on trouvera sur la première une librairie Privat très diversifiée, légèrement excentrée d'une place très passante et d'une autre avenue qui draine les foules. Sur la deuxième, et cette fois-ci quasiment sur la place, une librairie indépendante de grande taille (librairie Massena), qui a l'air de très bien mener son affaire (littérature générale, poésie, beaux livres, sciences humaines, marchés publics...). Ce sont les deux plus grosses.
 
Puis il existe une troisième rue, parallèle encore, où on trouve une librairie spécialisée sipitualité, et un bouquiniste qui dispose d'un local impressionnant.
 
Je rajoute une quatrième de bonne taille, avec une librairie spécialisée dans l'universitaire et le scolaire (avec un lycée à côté)
 
Je parlais d'une avenue qui accueille une vraie foule ; elle descend en croisant ces quatre rues, et en haut de celle-ci, on trouvera la Fnac. En bas, on trouvera un Virgin !
 
 :ouch:  
 
 
 
Je viens de décrire une zone, qui correspond au centre marchand de Nice. Pour ne pas trop surcharger la description, je ne le fais que maintenant, mais j'aurais pu rajouter trois ou quatre bouquinistes, dont une librairie spécialisée dans les livres rares et très anciens.
Ce qui étonne, c'est la profusion ; et est-ce que le ballon est prêt à éclater ? Difficile à savoir. Dans la profusion, et à défaut de pouvoir envisager dans l'immédiat quelle structure me plairait (et de savoir ce qui, de la fin ou des moyens, pourrait guider la décision), on aurait tendance à imaginer qu'il est possible de venir s'installer quelque part là dedans...
 
Seulement voilà, que cela soit possible dans l'absolu, je n'en doute pas. Tu as bien raison, même sans connaître le tissu local, de parler de spécialisation... ça demanderait, pour se prononcer, une étude assez béton de la situation.
 
On dit la librairie Privat sur le déclin. Je ne sais pas s'il s'agit de la maison mère, ou si le propos, sur Nice, vise particulièrement cette librairie là.
 
Voilà aussi ce qui m'amène à considérer d'autres quartiers. Et à me demander si ces autres quartiers ont un avenir sur Nice, qui concentre énormément sa zone marchande.
 
Tu es dans quel coin ? Le Havre ? C'est bien que ça puisse fonctionner pour toi ! J'ai lu ton parcours un peu en vitesse sur les derniers posts, il évoque des qualités de patience et d'abnégation (j'ai arrêté la divination par les cartes, uniquement par forum, maintenant !  :D  ).
Enfin bon, je veux dire que je te souhaite du succès dans ton entreprise.
 
De mon côté, je sais qu'il me faut trouver un moyen de rentrer dans le métier, d'une façon ou d'une autre.
 
 
 

n°3135027
L'In-nulre​vable
Posté le 05-02-2011 à 19:12:41  profilanswer
 

Bonjour à tous,
 
Je ne sais pas comment je me suis débrouillé, mais j'ai réussi à poster deux fois le même message l'autre jour. :sweat:  
 
 
Cet après midi je suis allé discuter avec un libraire du coin en question, spécialisé "Spiritualités". Hem, ésotérisme, à vrai dire. Entre la vente d'un calendrier lunaire et d'un sombre ouvrage dont le titre s'ornait à la fois des mots pouvoir et énergie, entrecoupé de quelques bonjours à d'autres curieux, le monsieur a pris le temps de discuter avec moi, très gentiment. Très terre à terre en ce qui concerne la gestion de sa librairie !
 
Le mot spécialisation est revenu dans sa bouche, il semblait inflexible sur ce point. (Bien pensé, l'invitée !)
Et en y regardant de plus près, cet après-midi, toutes les librairies du coin le sont, spécialisées. Toutes celles que j'ai évoquées. Jeunesse et loisirs, universitaire, livres d'art côtoient respectivement un rayon littérature générale, mélangeant auteurs étrangers et français bien souvent. Il n'y a guère qu'une seule librairie qui s'emploie à être exhaustive, séparant les littératures par genres, nationalités voire thèmes, et elle est excessivement bien placée.
 
Résultat, le quartier, à priori, ne saurait accueillir favorablement une librairie non spécialisée.
Littérature de voyage, est-ce un créneau possiblement viable ? Littérature étrangère, pointue, cela le serait-il aussi, possiblement ? Il reste les littératures de l'imaginaire, Sf, Fantasy, mais je m'ennuirais à ne vendre que ça...
 
J'imagine aussi qu'une spécialisation exige que le rayon plus général aie un fond de composition somme toutes classique ? Ou bien une spécialisation peut-elle constituer un "appel" pour le reste ?  
Hum, je m'excuse de ces questions qui me paraissent un peu des coups d'épée dans l'eau.
D'autant plus que mon véritable problème, pour le moment, c'est une embauche, un contact professionnel avec ce monde. Semaine prochaine, mon programme est d'aller au charbon pour des démarches en ce sens.
 
Je prévoyais de commencer aujourd'hui, mais j'ai reporté à plus tard !  :pfff:


Message édité par L'In-nulrevable le 05-02-2011 à 19:16:09
n°3135219
Imloading
Posté le 05-02-2011 à 21:10:41  profilanswer
 

Bordel, je me met à lire par hasard cet thread et arrivé à la page 6 je vois que je vis dans la rue de la librairie de BoraBora, et que mon papa travaille juste devant ! (le cabinet médical) J'vais y passer un de ces jours :D !

n°3138266
l'invitee
Posté le 08-02-2011 à 11:39:27  profilanswer
 

Salut L'In-nulrevable,
 
Effectivement, la spécialisation semble incontournable en province.  
Il y a des secteurs à privilégier : la jeunesse et la BD.  
L'idée, c'est de viser une clientèle régulière et fidèle. les clients BD sont des passionnés qui dépensent beaucoup (et une BD, ça coûte cher!), après, dans ce genre de secteur tu peux aussi vendre sur Internet (en proposant de l'occas, des trucs rares et épuisés).  
J'ai travaillé dans l'occasion plusieurs années, c'est presque un autre métier mais c'est aussi passionnant, il faut se lever tôt pour faire les puces et trouver les perles (savoir les reconnaître surtout!), se faire un réseau pour obtenir les bibliothèques des particuliers etc. Mais ça marche bien, les collectionneurs achèteront tjs (et les marges ne sont pas les mêmes...). L'avantage de la BD c'est que tu peux proposer à la fois du neuf et de l'ancien, garder un contact clientèle et étendre tes ventes sur le net... Un bon compromis.
 
Quant à la jeunesse, c'est le secteur qui se porte le mieux, les gamins (au moins jusqu'en CM2) lisent, après c'est les prescriptions scolaires, tu peux travailler avec les collectivités aussi.
 
Une librairie récits de voyage ? Quelle belle idée ! Mais il va falloir vendre un sacré paquet de Bouvier pour pouvoir en vivre ! Et puis une fois que tu as fait tout le catalogue Payot et Phebus libretto, il reste quoi..? A mon avis c'est un peu risqué et tu risques de t'ennuyer ferme à proposer toujours plus ou moins les mêmes titres.
 
Dans tous les cas, il te faut une connaissance béton en la matière, c'est ce qui te permettra de fidéliser. Autant en librairie généraliste, on peut se permettre de ne pas connaître tous les rayons par coeur, autant dans une librairie spécialisée il faut être incollable.  
 
Concernant l'interclassement, il y a plusieurs écoles. Moi j'ai toujours travaillé dans des librairies ou tout était tjs très séparé (litté française, étrangère, par pays, litté classique etc.), je suis habituée à travailler comme ça, je trouve ça bien, plus précis pour les clients. Je sais qu'ils prévoyaient de tout mélanger à la fnac pour faciliter la recherche des clients, mais là encore, ça dépend vraiment de la clientèle, pour certains une signalétique précise est un gage de qualité, pour d'autres une perte de temps... Moi je préfère continuer à tout séparer, je fais presque un classement de bibliothèque (avec un rayon biographie à part !), on verra bien les remarques des clients...
 
Pour ce qui est de la recherche d'emploi, vas-y au culot, j'ai obtenu tous mes emplois comme ça, c'est beaucoup plus efficace de se déplacer que d'envoyer une lettre par la poste.  
Il y a quand même des périodes plus favorables que d'autres: rentrée littéraire en Septembre et Noël (à partir de Novembre). Ne jamais cracher sur un CDD, si les gens sont contents de toi, ils te rappellent toujours.
 
Allez, courage !


Message édité par l'invitee le 08-02-2011 à 14:46:39
n°3138592
L'In-nulre​vable
Posté le 08-02-2011 à 17:01:42  profilanswer
 

:) Merci pour tes encouragements.
 
Oui, je lance l'idée comme ça pour la littérature de voyage, mais je ne sais même pas quels sont les livres à rotation rapide d'un tel fonds (à part les Bouvier, maintenant :). C'est à creuser, toujours plus.  :) J'ai de vagues idées, comme ça : j'ai bien apprécié les bouquins de Thoreau, même s'il ne s'agit pas à proprement parler de voyage. D'autres édités chez Verdier... quelques Phébus Libretto, oui, exact ! Un thème plus élargi, qui engloberait aussi du roman assez orienté ?
je ne sais pas si je peux appeler ça "calé".  :sweat:  
 
J'ai vu que sur Nice, la BD c'est assez saturé. J'ai continué mes recherches : la ville n'est pas immense, mais il y a bel et bien d'autres quartiers où l'on peut s'installer, à priori...!
 
Aussi programmé de visiter un bouquiniste, qui a un très gros fonds. Et effectivement, ça ne doit pas être le même métier ! Même si tu parlais des BD, les prix pratiqués chez ce monsieur restent relativement élevés pour de l'occasion...  
 
Et tu as raison, je vais y aller au culot. Les lettres, je n'y pense même pas, vu mon profil a dix lieues des livres. Sauf dans la case "hobbies", ou équivalent, ce qui reste un peu mince sur un CV jeté à la mer.
 
Merci de tes conseils, encore !
 
 
 


Message édité par L'In-nulrevable le 08-02-2011 à 17:02:27
n°3188422
L'In-nulre​vable
Posté le 14-03-2011 à 17:48:16  profilanswer
 

Ma recherche de boulot dans le domaine a commencé, avec le succès que vous imaginez !  :jap:  
J'aurai vite fait le tour des endroits qui pourraient potentiellement embaucher, et après ... oui après, qu'est-ce que je vais faire ?
 
J'ai bien peur de ne pas avoir un profil très séduisant. Si des gens qui ont suivi un cursus dédié peinent à se faire une place en librairie, je m'attends à ce que l'entreprise soit une cause perdue.
Ensuite, les formations dispensées via les syndicats de libraires (passé plusieurs fois devant de telles informations), si elles constituent une possibilité de ne pas partir de rien, ne sont disponibles qu'en nombre limité et, si j'ai bien compris, réservées aux personnes porteuses d'un projet de création ou de reprise, non ?
 
J'ai un rdv pôle-emploi dans moins d'une semaine, après de longs mois de désertion de cette noble institution... je vais avoir des questions à propos des formations, on verra quel genre de réponses ils ont, eux. (sic!)  :D
 
PS : j'ai une petite question, pour lesquels je sollicite tous types d'avis, éclairés ou illuminés... pensez-vous qu'une expérience en presse soit d'une quelconque utilité ?
 J'ai envie de dire non, spontanément, mais qu'est-ce que j'y connais, là comme ça ?
 
A plus,
 
 :hello:  
 
PS 2 : si je peux me permettre, à mon tour, de donner un petit conseil aux aspirants libraires, et tout particulièrement à ceux qui ne sont pas du métier, ni de la formation, c'est de réfléchir à pas mal de choses avant d'aller vous présenter, avec bonne volonté-sourire-haleine fraîche, à la librairie qui n'attend (pas!) que vous.
 
J'ai pu remarquer, pour le moment, que les libraires sont des gens occupés. Je remarque aussi, dans le même temps, l'air un peu égaré sur leurs visages quand ils voient mon cursus. Je ne me risquerais pas à traduire ce qui leur passe en tête, n'en sachant rien, mais sans vouloir me la jouer pessimiste ils ont l'air d'avoir un recul tel sur la question que le panier à trois points, enfin la corbeille à papier quoi, m'a semblé être parfois le plus sûr destin pour ma candidature. Ils ne sont pas forcément disponibles pour vous recevoir, même s'ils mettent souvent beaucoup de formes pour expliquer qu'ils étudieront la question, celle de votre candidature. Je suis tombé au pire sur des gens un peu pressés, au mieux sur des gens sympathiques, ce qui n'est déjà pas si mal... !
 
Tout ça pour dire qu'y aller "au culot" reste probablement la meilleure approche, mais qu'il faut travailler cette approche, et peut-être parvenir à mieux exploiter les moments de contact avec l'employeur potentiel. J'ai l'habitude des entretiens dans les grosses boîtes, où tout reste malgré tout formalisé. Ici, on est dans de la rencontre pure et dure, et pour ma part, je sais que j'ai eu, jusqu'à présent, trop tendance à parler avec une volonté de résumer mon approche, bref, de trop en dire probablement. L'impression de ne pas être crédible, au vu de son parcours par exemple, n'aide pas franchement, mais ça dépend du caractère aussi, bien évidemment.
 
Il s'agit de ne pas se retrouver, une fois les CV/lettres tendus à la personne concernée, dans un silence qui n'attend plus que vous partiez, votre tâche accomplie. En général, il n'y a pas tant d'endroits que ça où postuler, et je vais devoir freiner un peu pour ne pas griller toutes mes cartouches...
 
Désolé pour ces considérations on ne peut plus pratiques, mais il y a une foule de choses à penser, rien que dans cette démarche pourtant simple au premier abord. C'est un peu comme s'il fallait à la fois la capacité à s'extraire de la situation, tout en restant bien en phase avec...
 
 
 

Message cité 1 fois
Message édité par L'In-nulrevable le 15-03-2011 à 18:46:51
n°3190419
l'invitee
Posté le 15-03-2011 à 20:39:26  profilanswer
 

Effectivement, il est très difficile de se faire "une place" en librairie.  
 
J'ai pas mal galéré pour trouver un petit CDD après mon licenciement économique, malgré 6 ans d'expérience et une formation métiers du livre, seule la Fnac a accepté de me recevoir et m'a embauché pour les fêtes.
 
Tous les autres jobs se sont faits par le biais de connaissances (des amis libraires qui quittaient leur boulot etc.) ou par chance (première à répondre à une offre), à part pour les grandes surfaces du livre (Virgin, Fnacs, Cultura etc.), qui embauchent à tour de bras sachant que personne ne tient plus de deux mois dans ce genre d'endroits (du coup ça tourne).  
 
Il faut quand même souvent une formation pour une première expérience (même dans les Cultura et cie). Pour moi la meilleure, c'est le DUT métiers du Livre (en 2 ans ou 1 an pour les cas particuliers), celui du Havre est super, en plus personne ne veut y aller (pas très attractif comme ville), du coup c'est assez simple d'y rentrer, et puis la ville bénéficie de beaucoup de soutien de la mairie, donc les cours sont encore meilleurs qu'à Paris (cours de cinéma, arts, salle informatique suréquipée, studio photo etc.). Ca me paraît incontournable pour trouver un boulot même si dans la réalité, rien ne remplace la pratique.
 
Renseigne toi auprès de l'Infl, il font aussi des formations (peut-être plus rapides...).
Et surtout il y a des sites à privilégier pour la librairie: l'Asfored, livres hebdo, l'infl et en dernier lieu le Pôle emploi (tu trouveras effectivement beaucoup de boulot en presse, rien à voir avec la librairie du reste...).
 
Un dernier conseil, avant ton rendez-vous pôle emploi: fais toutes les démarches possibles, renseigne-toi un maximum avant de leur demander quoi que soit, ils ne savent malheureusement pas grand chose du métier de libraire (la chambre de commerce non plus d'ailleurs).
 
En ce qui me concerne j'ai abandonné la reprise, pas à cause des aides (que j'avais pourtant obtenues !) mais parce que les gérants n'étaient pas des gens fiables, je n'avais plus confiance. Je repars donc sur une création, j'ai négocié le local aujourd'hui, je signe mi-Avril, je croise les doigts pour qu'il n'y ait pas un énième retournement de situation...
 
Bon courage L'In-nulrevable dans tes recherches, tiens-nous au courant !

Message cité 1 fois
Message édité par l'invitee le 15-03-2011 à 22:20:57
n°3193099
L'In-nulre​vable
Posté le 17-03-2011 à 15:46:39  profilanswer
 

Salut l'Invitée !
 
Merci de ta réponse  :jap: .
 
Merci d'animer le fil aussi, d'ailleurs !  :D  
 
Bien noté tout ce que tu viens de dire... je connaissais le DUT à Aix en Provence, près de chez moi... mais il n'y a pas d'année spéciale, contrairement à Bordeaux et le Havre, donc, par exemple. Le problème est à la fois le financement, et la subsistance pendant une éventuelle reprise d'études... je pensais qu'une alternance pouvait être une solution, mais ça s'arrête à 26 ans semble-t-il... ensuite, il y a le contrat de professionalisation, qui pourrait répondre à mes besoins. L'INFL dit que toutes leurs formations sont accessibles à de telles situations de contrat.
 
Ca reste des choix difficiles dans l'instant. Je suis installé à Nice, ma copine aussi, bien plus durablement que moi d'un point de vue professionnel... on a un loyer payable à deux, et difficilement seul...
Si j'étais seul, la question ne m'arrêterait pas une seconde !
 
Je vais voir comment les choses peuvent se goupiller. Pour l'instant, je suis encore en attente de résultats, même négatifs, dans certains endroits, avant de pouvoir fixer la marche à suivre pour la suite...!
 
Tu repars sur une création, ça te donne une configuration assez différente de la situation précédente, non ? Ce sera "à toi" d'une autre façon encore...
Tu as une "préférence" pour une des deux, quelles qu'en soient les raisons ? Bon emménagement, (sous peu ?), et en espérant que tout fonctionne convenablement, je te le souhaite ! :jap:
 
 


Message édité par L'In-nulrevable le 17-03-2011 à 15:49:29

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Le Soleil n'est qu'une étoile du matin.
n°3199864
BoraBora
Dilettante
Posté le 21-03-2011 à 14:15:53  profilanswer
 

Un passage en coup de vent.  :whistle:

L'In-nulrevable a écrit :

PS : j'ai une petite question, pour lesquels je sollicite tous types d'avis, éclairés ou illuminés... pensez-vous qu'une expérience en presse soit d'une quelconque utilité ?


Cela ne t'apprendra à peu près rien du métier de libraire, mais cela peut montrer à un employeur potentiel que tu connais le commerce, les journées debout et l'accueil des clients à la chaîne. Ce qui n'est déjà pas si mal puisque beaucoup d'impétrants vendeurs en librairie mettent surtout en avant le fait qu'ils "aiment lire", argument aussi intéressant que de dire "j'aime les animaux" quand on cherche une place dans un cabinet de vétérinaire.  :D  
 

l'invitee a écrit :

Je repars donc sur une création, j'ai négocié le local aujourd'hui, je signe mi-Avril, je croise les doigts pour qu'il n'y ait pas un énième retournement de situation...


Au Havre ?


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Qui peut le moins peut le moins.
n°3199954
l'invitee
Posté le 21-03-2011 à 16:12:36  profilanswer
 

Salut BoraBora !  
 
Je suis repassée plusieurs fois à ta librairie mais tu n'étais pas là (pendant le déjeuner). Je suis tombée sur une jeune femme très sympathique et j'ai trouvé mon bonheur (vos tables donnent vraiment envie, dur de repartir les mains vides !).
 
Pour répondre à ta question, non je ne fais pas une création au Havre! J'ai fait mes études là-bas et je suis très attachée à cette ville mais je vis à Paris depuis longtemps et comme je le disais plus haut, une création en province me semble inenvisageable (pas de place pour plusieurs librairies dans les villes qui m'intéressent, à moins de se spécialiser, ce qui n'est pas mon cas).
 
C'est assez compliqué à Paris aussi (c'est la raison pour laquelle je privilégiais la reprise), mais il reste encore quelques endroits qui se développent. Avec la hausse des loyers, il n'y aura bientôt plus de quartiers "populaires", les habitants ne sont plus les mêmes.  
C'est assez frappant dans mon quartier, c'est d'ailleurs ce qui m'a permis de revendre mon appartement bien plus cher (oui je sais la spéculation c'est mal), me permettant ainsi d'utiliser la plus-value pour mon projet de librairie.  
 
Je préfère taire le quartier pour l'instant, j'attends de signer définitivement le bail avant de crier victoire...
Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai fait une étude de marché (simplifiée par le fait que je connais très bien le quartier), il n'y a pas (encore !) de concurrence, la boutique est située sur le chemin du métro, face à un collège, dans le noeud commerçant du quartier (marché une fois par semaine, commerces de proximité et grosses enseignes dans le même périmètre).  
 
En bref, l'emplacement est très favorable, mais je me prépare tout de même à une première année très difficile. J'ai peur de mal négocier mes remises (c'est ce qui m'angoisse le plus) et je ne sais pas encore ce que je vais faire avec les offices... Enfin, le plus dur reste à venir. Pour l'instant je n'ai pas encore ouvert de compte chez les éditeurs, j'attends que tout se précise, mais mon stock est presque terminé (8000 références à peu près, je pense que c'est beaucoup trop pour démarrer mais en même temps le local fait un peu plus de 80m2, surface qu'il faut bien remplir...).  
 
C'est quand même très dur de faire cette commande d'implantation, je viens (entre autres) de Gibert, où tout est incontournable (la poésie, le théâtre, le rayon classique, les sciences humaines, tout est très développé). J'essaie donc de me freiner un maximum pour ne pas tout commander et surtout pour coller à ma clientèle (qui est tout de même très différente de celle de la rive gauche, moins classique peut-être...). C'est là-dessus que je travaille en ce moment, vaste programme...
 
L'In-nulrevable, je pense que le plus simple serait d'envoyer ta lettre de motivation pendant les périodes favorables (rentrée litt, ou noël), car sans formation et dans un périmètre aussi réduit que ta ville, il sera sans doute difficile de trouver un emploi en librairie.  
 
Je n'avais à la base aucune envie de vivre à Paris mais je suis venue ici car l'offre était plus grande. Je n'avais aucune envie d'aller au Havre non plus faire le DUT, ni de travailler chaque été et plusieurs soirs par semaine pour financer ma formation. Ces petits sacrifices ont pourtant payé et aujourd'hui je ne regrette rien, mon couple y a survécu, ça n'a pas été facile mais aujourd'hui nous sommes encore plus liés. C'est vrai que j'ai eu beaucoup de chance, mon mari m'a toujours soutenue, m'accompagnant dans toutes les démarches auprès des banques, des organismes d'aide, c'est un peu devenu son projet aussi. C'est d'ailleurs lui qui a eu l'idée de revendre cet appartement pour augmenter notre apport personnel et je lui dois beaucoup la réussite (si réussite il y a !) de ce projet.
 
Sur ces considérations de haut vol, je retourne à mon stock et vous tiens au courant des avancées très prochainement.

Message cité 1 fois
Message édité par l'invitee le 21-03-2011 à 16:22:49
n°3200027
BoraBora
Dilettante
Posté le 21-03-2011 à 17:27:26  profilanswer
 

l'invitee a écrit :

Je suis repassée plusieurs fois à ta librairie mais tu n'étais pas là (pendant le déjeuner). Je suis tombée sur une jeune femme très sympathique


J'ai la meilleure associée/collègue/amie du monde. :D

Citation :

C'est assez compliqué à Paris aussi (c'est la raison pour laquelle je privilégiais la reprise), mais il reste encore quelques endroits qui se développent. Avec la hausse des loyers, il n'y aura bientôt plus de quartiers "populaires", les habitants ne sont plus les mêmes.  


C'est clair. :sweat: Le bon côté pour nous, c'est que les librairies ne marchent pas (plus) dans les quartiers populaires.

Citation :

Je préfère taire le quartier pour l'instant, j'attends de signer définitivement le bail avant de crier victoire...
Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai fait une étude de marché (simplifiée par le fait que je connais très bien le quartier), il n'y a pas (encore !) de concurrence, la boutique est située sur le chemin du métro, face à un collège, dans le noeud commerçant du quartier (marché une fois par semaine, commerces de proximité et grosses enseignes dans le même périmètre).


C'est de bon augure. :)

Citation :

J'ai peur de mal négocier mes remises (c'est ce qui m'angoisse le plus) et je ne sais pas encore ce que je vais faire avec les offices...


Pour les remises, dis-toi qu'elles se renégocient chaque année, donc rien n'est définitif. De toute façon, ta marge de manoeuvre en matière de négociation est très limitée : la plupart des distributeurs appliquent des grilles de remises et les représ eux-mêmes n'ont presque aucun pouvoir.
 
Selon les distributeurs, les remises prennent en compte non seulement ton CA global (ou son estimation pour la 1ère année) mais aussi le nombre d'opés que tu vas faire dans l'année, les grilles d'offices (au moins pour la SODIS) etc.
 
Les opés sont généralement une bonne affaire. Non seulement tu auras une sur-remise et/ou une sur-échéance mais ces opés influeront sur ta remise l'année suivante. Qui plus est, la plupart de ces opés n'imposent pas de quantités par titre mais une quantité globale. Quand nous faisons l'opé annuelle 10/18, par exemple, nous commençons par cocher 20 "Kafka sur le rivage" et 40 "Eureka Street", nos deux plus grosses ventes dans cette collection. On est déjà à 60 ex, il est donc facile d'atteindre par exemple 120 ex avec le reste du catalogue. Et 40 ex d'Eureka Street, ça nous fait 4 ou 5 mois à tout casser, donc s'il y a sur-échéance +30 ou +60, tout ou presque est vendu avant que tombe la douloureuse.
 
Pour ce qui est des offices, tu peux y couper pour tous les distributeurs à l'exception de la Sodis. Tu peux toujours refuser aussi les offices SODIS, mais cela ferait baisser ta remise et ce serait dommage car leur grille est plutôt bien foutue, étant adaptable à ta situation. Tu pourras choisir un certain nombre d'offices parmi diverses collections or certaines sont de toute façon incontournables (Pléiade, Folio, Blanche etc.). C'est donc le moindre mal en la matière. Pour le reste, en ce qui nous concerne, nous n'avons aucun office, que ce soit chez Hachette, Volumen, Union Distrib, Interforum, ou a fortiori chez les plus petits.
 
Pense à demander des sur-remises (et/ou des sur-échéances) à chaque fois que tu le peux. Toute occasion de prendre plus d'exemplaires que la moyenne habituelle est aussi l'occasion de demander une sur-remise. :D Tu en auras évidemment d'office pour tes commandes d'implantation, ainsi que pour toutes les opés, mais tu peux aussi en demander le reste de l'année à chaque fois que tu as un besoin de plus de 10 exemplaires d'un même titre (le chiffre "10" n'étant bien sûr pas à prendre au pied de la lettre, tout dépend du titre et de son prix).

Citation :

Enfin, le plus dur reste à venir. Pour l'instant je n'ai pas encore ouvert de compte chez les éditeurs, j'attends que tout se précise, mais mon stock est presque terminé (8000 références à peu près, je pense que c'est beaucoup trop pour démarrer mais en même temps le local fait un peu plus de 80m2, surface qu'il faut bien remplir...).  


8 000 titres, c'est à peu près (on le saura plus précisément lundi soir après avoir passé tout le week-end à faire l'inventaire annuel :cry: ) ce qu'on a dans nos 60m², mais nous sommes clairement en over-stock. Donc pour tes 80m², ça me paraît parfait.
 
Par contre, à ta place, j'ouvrirais les comptes avant de finaliser tes commandes. D'abord parce que les ouvertures de compte peuvent être longues, ensuite parce que les premières livraisons le sont parfois encore plus et surtout parce que les représ te seront d'une grande aide pour tes commandes. Au moins pour les distributeurs "littéraires" (UD, Volumen, Sodis), puisqu'Hachette et Interfofo sont plus orientés grande distribution. Les distributeurs disposent de listes de meilleures ventes de fonds par collections (listes adaptées au type de librairie, bien sûr) et il est bien plus rapide et fiable de se fier à ces listes et aux représ des diffuseurs qu'improviser. Tu seras tout de même obligée d'adapter le fonds à ta clientèle au fil des mois, c'est évident, mais les 100 meilleures ventes Folio, Babel, Points etc. sont déjà un très bon début.
 
Pense aussi à essayer de choper des présentoirs pérennes (pas les trucs en carton qu'ils filent avec les opés :o ) : pour certaines collections, c'est un énorme plus. L'école des Loisirs en a un très pratique, Folio Junior aussi, et celui d'Allia est quasiment indispensable pour vendre efficacement cette merveilleuse collection (à placer sur le comptoir, bien sûr). Les commandes d'implantation sont une très bonne occasion d'avoir ces présentoirs/meubles gratuitement, car tu ne referas pas de sitôt une énorme commande.
 
En tout cas, tu as l'air bien partie pour réussir et tous mes voeux t'accompagnent !


Message édité par BoraBora le 21-03-2011 à 17:29:44

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Qui peut le moins peut le moins.
n°3200561
l'invitee
Posté le 21-03-2011 à 22:01:03  profilanswer
 

Merci Borabora pour tous ces conseils, c'est très gentil d'avoir pris le temps de me répondre !
 
Dans mon prévisionnel, je suis partie sur une moyenne de remise à 33,5% avec un chiffre d'affaire de vente de livres à 260 000 Euros la première année, qu'en penses-tu ? Peut-on espérer des remises plus avantageuses au début (je connais certains représentants mais en te lisant, j'ai l'impression que cela ne change pas vraiment la donne.)
 
Peux-tu me donner les délais des ouvertures de comptes ? Je pense ouvrir fin Avril. Je travaille actuellement avec un bon logiciel, qui regroupe tous les catalogues des éditeurs, ainsi que les meilleures ventes par rayon (sur les librairies de ma taille). Ce logiciel est très complet (il est fourni par un organisme d'aide) mais ne remplace en aucun cas les représentants, tu as raison de le souligner.
 
Par ailleurs, peux-tu m'indiquer au bout de combien de temps paie-t-on les commandes ? Pour la commande d'implantation, j'imagine que l'on peut étaler les paiements à 90 jours fin de mois. Mais en ce qui concerne les commandes habituelles, doit-on les payer à 45 jours fin de mois ou pouvons-nous espérer un délai plus important ?
 
Enfin, au sujet des salaires, je préfèrerais être salariée (je serai tout le temps à la boutique en me payant au SMIC à temps partiel) avec une autre salariée (payée au SMIC à plein temps). Mais peut-être est-il plus souple de se rémunérer en tant qu'indépendant et de cotiser au RSI. Qu'en penses-tu ?
 
Merci encore pour ta disponibilité, j'espère que nous aurons l'occasion de nous parler de vive voix bientôt (car tu seras le bienvenu à l'ouverture !).
 
Bonne soirée

Message cité 1 fois
Message édité par l'invitee le 21-03-2011 à 22:13:09
n°3200900
BoraBora
Dilettante
Posté le 21-03-2011 à 23:45:06  profilanswer
 

l'invitee a écrit :

Dans mon prévisionnel, je suis partie sur une moyenne de remise à 33,5% avec un chiffre d'affaire de vente de livres à 260 000 Euros la première année, qu'en penses-tu ? Peut-on espérer des remises plus avantageuses au début (je connais certains représentants mais en te lisant, j'ai l'impression que cela ne change pas vraiment la donne.)


33,5% en moyenne, ça me paraît réaliste. Sachant que :
 
- Tu auras plus pour tes commandes d'implantation (sans doute un +2)
- Tu feras un certain nombre d'opés dans l'année, surtout sur les grandes collections poche, donc +1 à +3 sur une partie de ton réassort de fonds
- Mais tu pourras difficilement obtenir plus de 30% auprès de distributeurs comme Hachette (à l'exception d'Hachette Littérature) ou MDS (le redoutable DDL, hélas indispensable pour un rayon BD), sans parler de Belin ou autres...
 
Bref, l'un dans l'autre, ça devrait s'équilibrer. Pense bien à demander une révision de tes remises dès la fin de la 1ère année.
 
Le CA de 260 000 € paraît réaliste aussi, mais il est évidemment impossible de se projeter lors d'une ouverture. Pour te donner une idée, nous avions fait 168 000 € la dernière année passée en entier rue de la Fontaine au Roi et 356 000 € l'année dernière, rue de Lancry. Comme tu peux le voir, l'emplacement est assez déterminant. [:joce] Sachant que ton emplacement semble bien choisi, ta projection n'a rien d'irréaliste.
 
Le fait de connaître certains représ ne t'apportera effectivement pas grand chose côté remise de base. Leur avis pèse sur la décision du chef des ventes, mais même celui-ci se contente la plupart du temps d'appliquer un calcul selon une formule pré-déterminée.

Citation :

Peux-tu me donner les délais des ouvertures de comptes ? Je pense ouvrir fin Avril.


Je ne me souviens plus exactement, mais prévois des contretemps, du même genre qu'à la sécu. :sweat: As-tu déjà ton K-Bis ? Si oui, fonce dès cette semaine. Ca peut prendre quelques jours comme deux semaines selon l'efficacité des services concernés. Il me semble me rappeler que le pire a été Hachette avec quelque chose comme trois semaines. Puis une fois le compte ouvert, la 1ère commande doit être traitée puis livrée, ce qui peut prendre facilement 2 semaines. Après, tout roulera en flux tendu, mais le démarrage est toujours grippé par un maillon quelque part ("Mais madame, je vous ai déjà envoyé mon K-Bis la semaine dernière !" ).
 
N'oublie pas aussi que pour chaque grand distributeur tu vas avoir à passer une commande séparée par diffuseur. Ca en fait un gros paquet, donc pas mal de RDV IRL ou téléphoniques à planifier, avec des délais de traitement ultérieurs de tes commandes qui seront très variables. Sodis, en principe, tu devrais être en niveau 2 au départ, donc avec un seul repré pour presque tout à l'exception d'Ecole des Loisirs qui diffuse séparément. Volumen, ce sera au moins 2 catalogues différents, donc 2 représ. Hachette, mise sur 5 catalogues. UD, c'est au moins 3. Là encore, ce défilé incessant de représ et de commandes s'intègrera ensuite au quotidien, au fil de l'année. Mais un mois avant l'ouverture, c'est une gageure de voir ou avoir au téléphone tout le monde, qui plus est pour la plus grosse commande que connaîtra jamais ta librairie.
 
Qui plus est, n'oublie pas que tu dois rattraper avec les représ les nouveautés de mai-juin, censées avoir été passées en février/mars, ainsi que les titres qui "bougent" encore dans les nouveautés de janvier à avril. Tout cela représente un très gros pourcentage des ventes quotidiennes.
 
Bref, fonce ! Et si tu te rends compte mi-mars que tu ne seras pas prête pour la date prévue, ne déprime pas : on n'est jamais prêt.  :D  

Citation :

Par ailleurs, peux-tu m'indiquer au bout de combien de temps paie-t-on les commandes ? Pour la commande d'implantation, j'imagine que l'on peut étaler les paiements à 90 jours fin de mois. Mais en ce qui concerne les commandes habituelles, doit-on les payer à 45 jours fin de mois ou pouvons-nous espérer un délai plus important ?


En général, pour les 5 "gros" (et même les moyens comme Belles Lettres ou Harmonia), la norme se situe à 60 J/FDM. Pour ta commande d'implantation, tu auras probablement un +60, donc un paiement à 120 jours fin de mois.

Citation :

Enfin, au sujet des salaires, je préfèrerais être salariée (je serai tout le temps à la boutique en me payant au SMIC à temps partiel) avec une autre salariée (payée au SMIC à plein temps). Mais peut-être est-il plus souple de se rémunérer en tant qu'indépendant et de cotiser au RSI. Qu'en penses-tu ?


De manière générale, il vaut toujours mieux être salarié. Dans notre cas, le choix était facile puisque nous sommes 4 associés (3 au départ) et que les deux employés de la librairie (ma collègue et moi, donc) sont très largement minoritaires dans le capital. Cela a permis à ma collègue d'assumer le mandat de gérante tout en étant salariée. La seule chose dont elle ne bénéficie pas malgré son statut de salariée est l'assurance chômage. Un "avantage", par contre, d'être la gérante, est qu'elle peut moduler son salaire en fonction des besoins. La première année surtout, il peut être nécessaire de ne te payer que 100 ou 200 € pendant deux mois "difficiles". Etant salarié non gérant, je peux aussi le faire officieusement, en n'encaissant simplement pas ma paye (nous sommes restés l'un et l'autre un an sans nous payer, donc je ne parle pas d'un cas abstrait) mais nous continuions à payer les charges de mon SMIC, même si je ne le touchais pas.
 
Dans ton cas, j'ignore quel est le montage de la société, donc il est difficile de te conseiller. Mais si tu peux être salariée et gérante, c'est le meilleur statut. Presque tous les avantages sans presque aucun inconvénient. Attention au montage couramment pratiqué en SARL du gérant minoritaire "fantôme" (souvent un membre de la famille) pour permettre à celui qui fait le vrai travail de gérance (et qui lui est majoritaire) d'avoir le statut de salarié. Dans un commerce, et spécialement une librairie, c'est quasiment impossible puisque tu vas signer des commandes, des chèques et des traites tous les jours. Au premier contrôle, tu seras jugée "gérante de fait".

Citation :

Merci encore pour ta disponibilité, j'espère que nous aurons l'occasion de nous parler de vive voix bientôt (car tu seras le bienvenu à l'ouverture !).


Je l'espère aussi ! Je suis rarement à la boutique avant 14h (pour diverses raisons 3615MYLIFE) mais si tu peux passer un soir pas trop tard, je fais presque toutes les fermetures. Nous fermons à 20h, donc si tu peux passer vers 19h, nous aurons le temps de discuter entre deux clients. Au besoin, passe un coup de fil avant pour être sûre que je sois là. :)
 
Edit : on fait une soirée mercredi avec une éditrice mauricienne. Si tu es disponible et que ça te dit de venir, on pourra discuter après en buvant des coups (on a prévu un petit pot exotique pour finir la soirée et comme tu as pu le voir notre comptoir est un zinc de bar). :D
 

Citation :

Mercredi 23 mars 2011 à 19h45
 
Rencontre avec Catherine Servan-Schreiber
 
Histoire d’une musique métisse à l’île Maurice
Chutney indien et séga Bollywood
 
À l’île Maurice, la rencontre entre les formes musicales africaines, européennes et indiennes, a donné naissance à un style de musique « épicé, piquant, explosif », le chutney. Partant de la tradition chantée du Nord-Est de l’Inde, retraçant l’arrivée des premiers Indiens engagés ou « coolies », après l’abolition de l’esclavage en 1834 : l’histoire d’une musique en diaspora est reconstituée. La circulation renouvelée des textes et des rythmes, l’échange des savoirs et des savoir-faire musicaux entre chanteurs-compositeurs, et l’impact du chutney sur l’émancipation de la femme rurale, montrent le rôle de cette expression créolisée dans la construction de la modernité mauricienne.


Message édité par BoraBora le 22-03-2011 à 00:09:22

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