Reprise du message précédent :

41% du marché en 2006 selon ton 1er lien. Chiffre que je confirme pour l'avoir lu plusieurs fois. Ce serait descendu à 17,7% en 2 ans ?
 
Enfin bref... sur de la prospective, on ne saura de toute façon pas qui a raison ou tort. Le truc, c'est que les discours catastrophistes sur la librairie, et j'en lis souvent sur ce forum (en général, c'est plutôt à propos des ebooks que de la VPC, d'ailleurs) viennent toujours de posteurs totalement étrangers au monde des livres et qui ne comprennent pas, comme toi, pourquoi aller acheter dans une librairie plutôt que sur le net. Et oui, j'ai bien enregistré le fait que tu dis aimer les librairies, mais dans la mesure où tu n'y achètes rien je ne vois pas comment tu peux analyser un marché composé de clients (clients, pas flâneurs) que plusieurs d'entre nous sur ce topic côtoient chaque jour, du matin au soir.
 
Pour le coup des 3 nerds, je n'ai rien compris. Je ne te parle pas de 3 nerds, je te parle de la quasi-totalité du marché ado, qui a toujours échappé aux librairies indépendantes, à toutes les époques depuis que je fréquente des librairies (j'ai 51 ans). Et les nerds sont majoritairement ados ou adulescents. En tout cas pas dans la vie active.

Ma source (serieuse je pense)  
 
http://www.centrenationaldulivre.f [...] 7-2008.pdf
 

En partie sérieuse, en partie bidonnée. Les chiffres de ventes de Livres-Hebdo, par exemple, soit-disant "au sortir des caisses", sont à prendre avec des pincettes. On les a vus mettre en tête des ventes en France des titres dont la date de sortie avait été repoussée au dernier moment, après que la revue ait été imprimée. Un Tardi l'année dernière, par exemple, qui pulvérisait tous les scores en "sortie de caisse" et que personne n'avait reçu ou vu.
 
Le problème que j'ai avec le tableau auquel tu te réfères, c'est qu'il ne prend pas en compte la majeure partie des libraires indépendants. Pour le moins bizarre.  
 
LIBRAIRIES (tous réseaux confondus) :
- Grandes librairies et librairies spécialisées
- Grands magasins
- Maisons de la presse
 
On considère en général que la classification "grande librairie" s'applique à des surfaces supérieures à 200 m², voire plus, ce qui exclut 90% des libraires indépendants français. Donc là, je comprends mieux pourquoi ces chiffres contredisent totalement les chiffres habituels. Non parce que si le marché était passé de 41% à 17% en 2 ans, on s'en serait aperçus sans même qu'on ait besoin de nous le dire.
 

Salut les libraires
 
Je confirme, la librairie de Bora est pas bien située, j'ai eu du mal fou à la trouver quand j'y suis allé (aussi parce que la rue est longue).
 
J'espère que ça va aller Bora et que tu pourras avoir un local plus en vue sinon les perspectives ne seront pas joyeuses...

C'EST GAGNE, ON A LE LOCAL !      

Félicitation Borabora....en te souhaitant bonne chance alors!

Merci ! C'est l'une des plus belles nouvelles de toute ma vie, je suis heureux comme un pou.  

hé hé, bravo

 
Merci, mais j'ai un DAF à la maison, qui d'ailleurs s'énerve parce que je n'y comprends rien!  
Je vais tenter 3 BP hypothétiques (basé sur des locaux actuellement disponibles avec leur loyer et m2) dès que je serais de retour en France, un sur une librairie classique à l'emplacement prévue, un sur une librairie spé avec salon de thé et promotion des antiquaires du coin sur Saint Paul, et une spé seule sur Nice...après ce sera à mon DAF de mari de vérifier tout ça.  
On verra bien!
Merci en tout cas!
 
Vas y Borabora, t'es le plus fort!    tu déménage quand?

On ne sait pas encore, mais on va essayer d'être installé pour début décembre, afin de profiter du nouvel emplacement pour le meilleur mois de l'année. Y'a du pain sur la planche !  

Courage, et préviens nous des changement, ok?

Tiens, un truc marrant, quand je suis allé à Paris y a quelques jours, j'ai halluciné par rapport au nombre de librairies, pas trop dure la concurrence?

Ca dépend de l'endroit, mais il y a encore pas mal de place et beaucoup de gens qui se plaignent de ne pas avoir de librairie dans leur quartier. Paris, c'est plus de 2 millions d'habitants (plus de 20 000 au km²), plus je ne sais combien de banlieusards qui y travaillent (au moins autant, en tout cas) plus des dizaines de millions de touristes. Donc après, tout est question d'emplacement.
 
Dans notre cas rue de la Fontaine au roi, oui, il y avait clairement un problème de concurrence. Entièrement de notre faute, d'ailleurs, du fait de mauvais calculs. Par contre, à 10 minutes à pied, où nous allons nous installer, il y a un manque grave de librairie et on est attendus comme le messie. On en revient toujours à cette histoire d'emplacement. Il faut être :
 
* A portée de très courte balade (2 ou 3 minutes au grand maximum) des gens qui bossent dans le quartier et vont passer chez toi soit le midi après le repas, soit le soir avant de rentrer chez eux.
 
* Sur le trajet domicile/travail.
 
* Sur le trajet emprunté pour faire les courses indispensables (donc la nourriture avant tout).
 
* Sur le trajet domicile/école.
 
C'est le cumul de ces situations qui fait un bon, très bon ou excellent emplacement. Mais parler du nombre de librairies à Paris n'a pas de sens, c'est totalement abstrait. Une librairie à Gare de l'Est ne fait pas de concurrence à une autre deux stations de métro plus loin. Voire dans certains cas 200 mètres plus loin.  

C'est une super nouvelle ça, je suis heureux pour toi . Tu me diras où c'est que je passe te voir la prochaine fois que je viens à Paris.
 
Par contre, ça promet une fin d'année chargée, entre le déménagement et Noël, ça va faire du boulot !

Bah, je pense que je peux le dire ici sans que ce soit perçu comme du spam : 34, rue de Lancry, au métro Jacques Bonsergent.

Tu m'étonnes. De toute façon, on ne bouge que si l'on peut y être début décembre. Après, il faudra attendre début janvier parce que ce ne sera plus vraiment possible une fois la folie consumériste de décembre enclenchée.  

 
Noté
 

 
Ouais, c'est super, ça va, je l'espère pour toi, permettre un avenir meilleur. Mais ça ne tombe pas forcément au meilleur moment mais bon j'imagine que Noël est déjà en cours de préparation. Ca sera surtout gérer le flux des clients et des demandes au moment de Noël qui va devoir être géré.

Salut Borat et félicitations !  
 
Ça va être un boulot énorme et vous aviez déja bien trimé pour faire de la Fontaine au Roi un lieu agréable, j'imagine que tout est à refaire mais je vois que ça ne vous décourage pas, bien au contraire !
 
Seul un tout petit bémol à mon avis, l'adresse perd un peu de charme au passage mais bon, j'imagine que vous conserverez l'enseigne "La Plume vagabonde", et comme tu l'as dit mille fois, c'est l'emplacement qui importe. Le surface sera la même qu'auparavant ?  
 
Bon courage à vous et tiens nous au courant de l'avancement des opérations !
 
Jul (former Fouquet)
 
Je t'avais acheté un bouquin sur la gestion des stocks en librairie xD.

Merci.
 
On conserve l'enseigne, bien sûr. Et on emmène tout : notre zinc, nos tables, étagères, lampes etc. On va recréer la Plume presque à l'identique là-bas.  (bon, il nous manquera les poutres ). C'est un peu plus grand, on va gagner environ 9m², qui vont surtout profiter au rayon jeunesse, et un peu aux rayons polar, BD et essais.

Je me souviens.

Ce dont je me rappelle, ce sont les tiroirs du meuble qui sont ouverts pour y mettre des bouquins .

Ah oui, on le fait toujours, ça !

Ça évite d'investir dans des étagères qu'on ne peut pas caser .

Hello tous ! Quelques nouvelles en vitesse avant le premier rush de la journée : le déménagement s'est bien passé, l'emplacement est à la hauteur de nos attentes (si les 10 premiers jours d'ouverture ici sont représentatifs, on va doubler notre chiffre), on bosse 7/7 12h/jour depuis plus de 2 semaines et je n'ai plus d'ordi à la maison pour cause de proco grillé.   Donc ne vous étonnez pas de ne plus me voir traîner ici pour l'instant.

 
Ça, c'est la France que j'aime, la France qui travaille.

 
 
Formidable!
Franchement c'est tout le mal que je te souhaite.  
Courage pour le boulot, 7/7 et 12h/jours, c'est dur de tenir le rythme!  
 
 

Cool, c'est une bonne nouvelle si ça gaze mais en plus c'est vrai que c'est le rush de Nowel donc ça fait pas mal de client, de bonne augure pour le CA

salut,

je viens de parcourir les 6 pages du topic, très instructives...
je rentre dans la catégorie de ceux qui sont en projet d'ouvrir une librairie, un projet qui a pris une certaine avancée déjà (local trouvé, une connaissance dans la profession m'avait dit de commencer par là)

je m'attaque maintenant à débroussailler cette jungle infernale qu'est la création d'une librairie... la formation à la CCI de ma région est prévue, j'ai réalisé un business plan avec des membres de la famille qui sont commerçants, on a fait pas mal de compta (calcul CA, bilan prévisionnel, calcul BFR, charges...)

Pour en venir à quelque chose de plus concret, je souhaite monter une librairie généraliste avec un axe fort sur la littérature jeunesse (disons le 0-12 ans), et déjà la première question arrive: puis-je vraiment mettre l'accent sur un type de titres en particulier sans pour autant me spécialiser (c.a.d. ne faire que ça) ??
J'aimerais conserver un aspect aussi généraliste...

Mon local fait environ 50-60m², j'ai déjà sélectionné les rayonnages que je souhaite (chez Ikea, pas trop cher )

je suis dans une ville de 10 000 habs., la zone de chalandise passe presque au double avec énormément de villages aux alentours
Compte tenu de mon budget de départ plutôt réduit (7000€), n'est-il pas préférable de prendre mes titres via un grossiste ?
j'ai déjà démarché les distributeurs et Hachette Livre - par exemple - réclame une commande de constitution de stock de 2500€... leurs catalogues sont quand même pas terribles, excepté le Albin Michel Jeunesse
Interforum-Editis subordonne l'ouverture de compte à un CA déterminé mais n'oblige pas à minimum d'achat lors de la première commande, est-ce plus intéressant ?

Je me dis de plus en plus qu'il serait p-e préférable de faire ma sélection via un grossiste, mais les marges doivent être minables j'imagine ?

dans l'absolu, y a-t-il un distributeur "meilleur" que les autres ?
si l'on veut établir une sélection qui nous donne toutes les chances de vendre un max de titres, faut-il avoir des comptes chez plusieurs distributeurs, pour ainsi ne rien rater en quelque sorte ?
Ca c'est vraiment le point qui me tiraille  

Une foule d'autres questions me vient, sans vraiment d'ordre précis, mais j'en profite pour les poser en espérant que quelqu'un pourra y répondre:

- le classement des meilleures ventes web n'est-il vraiment pas un indice pertinent pour une librairie ? (je sais que BoraBora l'avait dit en début de topic mais bon...)
- combien de titres au minimum pour démarrer ? environ...
- un logiciel de gestion informatique est-il vraiment obligatoire ? j'imagine que c'est un investissement conséquent  
- au niveau de l'envoi des commandes, a-t-on la possibilité de grouper ? quid du franco de port ? les tarifs dépendent des distributeurs/transporteurs ?
- j'ai lu en début de topic le "fonctionnement en office" ? en quoi cela consiste-t-il ? (on m'en a parlé aussi chez Hachette, je vous l'ai dit, j'en suis au tout début)
- comment se gèrent les retours de stock ?
- au début, est-il nécessaire d'avoir plusieurs exemplaires des titres que je veux vendre ?
- quand le libraire "sent" qu'un titre peut faire un joli coup, il prend le risque de commander combien d'exemplaires ? 25 ? 50 ? 100 ?
- j'envisage également de faire un point presse ainsi que de vendre des mangas (je suis dans une ville assez jeune)... dois-je là aussi faire appel à des distributeurs ? (je sais que Flammarion Diffusion s'occupe de Asuka et Ki-Oon et qu'Editis s'occupe de Kurokawa)

Voilà, l'aspect manutention/technique m'est vraiment - pour le moment - inconnu... la formation CCI est surtout axée sur la gestion, j'envisage un stage (même gratos, je m'en fous, c'est vraiment pour me faire la main et acquérir de l'expérience) en librairie...
En gros, je ne sais pas si j'ai déjà trop avancé ou si je ne fais pas certaines choses avant d'autres

Merci d'avance pour toutes vos réponses    

Premier jour de repos depuis un mois et j'ai de nouveau un ordi en état de marche à la maison !  
 

C'est malheureusement le cas. Tu aurais dû faire une formation au métier de libraire en premier, pas en dernier. Quand on veut exercer un métier, le mieux est de commencer par l'apprendre. Dans l'ordre :
 
- Connaître le métier un minimum, sachant qu'un stage d'un mois te donnera le niveau d'un vendeur débutant, mais que tu seras encore très loin d'être apte à gérer une librairie. Et d'autant moins apte que l'on te confiera sans doute des tâches spécialisées pendant ton stage (rangement, accueil des clients etc.). Pour l'instant, tu pars de zéro, donc c'est l'urgence.
 
- Acquérir des compétences en gestion d'entreprise. Le stage CCI sera très utile, mais pas suffisant puisque tu ne verras pas les spécificités de la gestion de librairie.
 
- Faire un business plan en béton (avec étude de marché, même sommaire)
 
- Trouver l'argent. Avec 7000 €, tu n'as même pas de quoi ouvrir. Avec le triple, tu arriveras à ouvrir mais tu seras en dépôt de bilan avant le troisième mois. Au-dessous de 40/50 K€ (chiffre à multiplier par 2 ou 3 pour les grandes villes), inutile de seulement penser à ouvrir une librairie, c'est de la folie. Et n'espère aucun prêt bancaire à moins d'engager des biens personnels (les tiens ou ceux d'un tiers garant) puisque tu ne disposes ni d'apport ni d'expérience, ce qui te place dans la catégorie "échec garanti à 99%".
 
Je vais tout de même essayer de répondre à tes questions, même si le pari est perdu d'avance dans l'état actuel de tes finances :
 

Oui, c'est très faisable. Mais le stock est plus difficile à gérer et tu perdras forcément des clients qui ne trouveront pas leur bonheur dans les genres sous-représentés.

Question : es-tu seul ?

Hachette Distribution, c'est quelque chose comme 30% des livres qui se vendent en France. Grasset, Fayard, Stock, Livre de Poche, Larousse, le Guide du Routard, Glénat, Soleil et une multitude d'autres éditeurs. Catalogues pas terribles... euuuh ?
 
Par ailleurs, 2 500 € en commande d'implantation, c'est que dalle. Pars sur un prix moyen de 7 € par titre (à calculer plus précisément en fonction de ton orientation) : ça te fera 350 titres chez Hachette. Il t'en faudra au moins le triple.

Non, c'est plus casse-gueule puisqu'ils te fermeront ton compte si tu ne réalises pas un CA suffisant (note qu'il en va de même pour tous, même s'ils ne le signalent pas expréssement).

Marges minables, oui, et surtout difficulté à s'approvisionner puisqu'il n'y a pas de grossiste dans ta ville. Le grossiste est une roue de secours quand on peut y faire un saut pour se dépanner d'urgence sur un titre que l'on a raté ou dont on a sous-évalué la demande.

Pas chez "plusieurs" mais chez "tous". Du moins les 5 grands et de préférence les moyens. La question n'est pas de savoir si l'un est "meilleur" que l'autre : ils ont tous leurs titres de fonds, leurs best-sellers, leurs nouveautés éphémères. Après, la proportion de titres achetés chez l'un ou l'autre varie selon ton orientation et ta clientèle. Chez nous, le plus gros CA est chez Sodis et Volumen, suivis d'UD, Hachette et Interforum, avec tout de même quelques jolis scores chez MDS, Harmonia, Belles Lettres etc.
 
Dans ton cas de la petite ville de 10 000 habitants, il est évident que tu auras besoin de chaque client. Donc faire l'impasse sur la moitié des meilleures ventes, euuuuh...
 
Qui plus est, ne pas avoir de compte chez les principaux distributeurs implique que tu n'as aucune faculté de paiement, aucune opération, aucune information (comment vas-tu commander tes livres si tu ignores qu'il vont sortir ?) et surtout aucune faculté de retour. Bref, oublie le grossiste.    
 

Carrément pas, non. La marché du livre est énorme et donc segmenté. Je vais redonner un exemple : ce mois-ci, nous avons vendu peut-être dans les 40 000 € de livres. Et pas un seul exemplaire du dernier Marc Lévy (on en a pourtant 2 en rayon, au cas où).

5 à 6000.

Tu peux t'en passer si tu es adepte des commandes par fax, des petites fiches cartonnées que l'on glisse dans les livres pour penser au réassort et du registre avec stylo à la place de la caisse avec lecteur de codes barre. Ca donnera un parfum délicieusement désuet à ta boutique, surtout si tu portes une blouse grise.

Tu as une plate-forme de distribution pour la province. Le nom m'échappe, si un libraire provincial passe par là...

Ca n'existe pas. Tes frais de transport seront énormes. Dans notre cas, on approche des 400 €/mois, en étant à Paris (pour une surface de vente de 60 m²). Pour la province, ça douille évidemment encore plus.

Oui.

L'office, ce sont les titres que le diffuseur et/ou distributeur te collera "d'office", sans que tu aies à les commander. A quelques exceptions près à juger selon le rayon et l'éditeur, c'est une très mauvaise idée. Presque personne ne fonctionne plus à l'office.

Tu as un délai minimal et un délai maximal. Tu fais tes cartons et tu les retournes à tes frais au distributeur. Le montant t'es crédité dans le même délai que ton échéance (si tu paies tes livres à 60 jours fin de mois et que tu retournes un carton le 10 janvier, tu seras crédité de ces retours fin mars).

Non, seulement ceux à rotation rapide. La gestion de stock en librairie est presque un métier à part entière. Dis-toi qu'il te faudra au moins un à deux ans pour commencer à la maîtriser un peu.

Question à laquelle il est impossible de répondre puisque tout dépend de ton CA, du panier moyen, de l'ampleur du "coup" etc. Il n'y a d'ailleurs pas de "coup" à proprement parler en librairie. La question du nombre d'exemplaires se pose pour chaque titre. Décider entre 1 et 5 exemplaires est aussi difficile qu'entre 20 et 50. Ceci dit, le maximum dans une petite librairie indépendante tourne autour de 50 exemplaires, pas plus, et c'est déjà très exceptionnel (une ou deux fois dans l'année, à tout casser, sauf spécialisation).

La presse, c'est un tout autre métier. Es-tu sûr de pouvoir cumuler les deux ? As-tu pensé aux horaires et aux investissements ?
 
Pour ce qui est des mangas, ce sont... des livres, tout simplement. Donc rien de spécifique. C'est le groupe Hachette qui distribue la plupart des mangas vendus (ne pas oublier que 2 ou 3 titres seulement, Naruto en tête, font 50% des ventes de mangas en France).

moi, j'aime bien lire, allonge sur le canap, tranquillou, en entendant les oiseaux qui sifflottent dehors, et avec le frigo a portee    
 
et j'aime bien deambuler dans les librairies aussi parfois    
voila

Je plussoie pour l'informatisation d'une librairie. Cela me semble archaïque de ne pas l'envisager au 21e siècle : ça fait gagner du temps, de l'argent, donc...
 
Pour la plateforme de distrib en province, c'est Prisme si ma mémoire est bonne ?

Oui, voilà.  

Prisme doit bien faire Paris je pense même si y'a des transporteurs "spéciaux" pour la capitale

Ca existe un livre récent (<50 ans, on est en 2010 ) et original ?

Pourquoi j'ai l'impression, lorsque je lis un livre, de retrouver à chaque fois les même canva littéraire, les même enchainement stylistique, un espèce de patchwork des grands noms de la littérature classique. Du coup je ne lis plus, et je ne comprends pas votre passion

Encore quelqu'un qui confond lecteur et libraire...  

" La passion du livre "
C'est juste pour le papier ?

C'est surtout que pour un troll aussi ridicule, la catégorie "Arts et lecture" serait plus indiquée. Là-bas, quelques posteurs seraient peut-être susceptibles de te prendre au sérieux.

Salut tout le monde.
Je n'en reviens pas d'avoir (enfin) fini les six pages. Bon à vrais dire je n'aurais pas pus m'arrêter avant d'avoir tout lu donc ... C'est très intéressant ce que vous avez dit là !
 
Bon moi je suis une lycéenne de 1L (= 16ans), j'me sens un peux con au milieu de vous tous adultes etc, mais bon, j'ai mes questions moi aussi (il n'y a pas de raisons). En faite je suis de celle qui déprime les profs après la fameuse question "alors après le bac tu fais quoi ??" car mais réponse est désespérément "Baah je ne sais pas   ". Ou plutôt devrais je dire était.
Tout ca pour dire que jusque là l'idée d'être libraire m'avait traversé l'esprit et maintenant vous m'avez mis en tête que sa serait ça ou rien d'autre. Bravo !    
Moi ma première question est (car je vais y aller petit à petit en essayant de pas vous faire répéter ce que j'ai déjà lu)  
Vous me conseillerez de faire qu'elles études pour ce futur métier ? Enfin les meilleurs seraient lesquelles ?
 
Merci d'avance et désolé du dérangement.
 
P.S : désoler des fautes mais après toute cette lecture sur ordi ... (non ! non ! pas de e-book !! pas pour moi en tout cas !! )

Salut,
 
à mon avis, ce qui semblerait le plus indiqué pour toi après le bac L, c'est un DUT Métiers du livre en 2 ans avec, si besoin et si tu le sens, la possibilité d'aller jusqu'à la licence.

merci tristou,  
je pense bien que je vais me diriger vers ça (je me suis un peu renseignée et ca me parait aussi le mieux adapté)  

Hello,
 
Un excellent livre à lire sorti en 1987 et totalement d'actualité: jamais sans ma fille de betty mahmoody. Je l'ai lu cette nuit...passionnant.
 
Il est réédité en poche très régulièrement.

Oui, l'idéal c'est le DUT métiers du livre. Et ensuite, si tu t'en sens l'envie, tu peux t'engager vers des licences en lettres, philo, histoire en ayant l'esprit un peu libéré de la problématique des débouchés liés à ces filières.

Oui enfin je ne vois pas ce qu'elle irait faire en fac alors qu'elle peut avoir une formation professionnalisante .