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Auteur Sujet :

[Topic Unique] Hautes Etudes Commerciales HEC Paris

n°4020183
sicksetup
Jeune Entrepreneur Rive Sud
Posté le 12-09-2012 à 22:46:33  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
 
 
ROFL  [:aulas]


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Je le vois reculer sur place, il est en avance avec cette merde !
mood
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Posté le 12-09-2012 à 22:46:33  profilanswer
 

n°4020188
C501
ID PSN : Ur-501
Posté le 12-09-2012 à 22:50:23  profilanswer
 


thanks [:timoonn:5]


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Sleep is overrated...
n°4020254
alexilaiho
Hate crew
Posté le 12-09-2012 à 23:43:45  profilanswer
 

youpimann a écrit :

Je pense pas que quelqu'un dans ma promo ira faire du marketing de ce niveau à la fin de ses études. Pour ca y a toutes les écoles en dessous :o
Toute facon les loosers à HEC, ils iront faire de l'audit chez E&Y :o


Vu que ça ne recrute pas en banque et en conseil, ça va devenir classe à HEC de finir en TS chez Ernst, voire même en audit :o


Le teaser n'a pas trop mal marché  :)  
 
Quand il reçoit les mecs en entretien, il leur demande de lui vendre ce qui leur passe par la tête. Alors 99% des mecs (i.e. les tocards qui n'auront pas le job) essayent de lui vendre sa montre, son stylo, etc. et lui font un argumentaire de vente. Les 1% (les stars qui ont tout compris au marketing) commencent par une question simple "que voulez-vous que je vous vende ?" et le laisse parler de ce dont il a envie qu'ils lui vendent.  
 
Voilà :o Au delà de l'anecdote, ça m'est resté comme l'incarnation de ce qu'est une bonne boîte : celle qui vend ce que les clients veulent, pas ce qu'elle croit qu'ils veulent :o  


---------------
"My greatest hero is Nelson Mandela. Incarcerated for 25 years, he was released in 1990 and has been out for 18 years now. And he has not reoffended... which shows prison does work."
n°4020413
famouss
Posté le 13-09-2012 à 10:14:02  profilanswer
 

[:lardoncru:4]
 
Puisque les cours ont démarré à HEC pour les AD, y a-t-il des profils "gestion" (Dauphine, Sorbonne...) dans la nouvelle promo ?

n°4020419
Profil sup​primé
Posté le 13-09-2012 à 10:19:56  answer
 

Des Sorbonnards par hasard ? Economistes, gestionnaires ou autre ?

n°4020503
C501
ID PSN : Ur-501
Posté le 13-09-2012 à 11:51:24  profilanswer
 

alexilaiho a écrit :


Vu que ça ne recrute pas en banque et en conseil, ça va devenir classe à HEC de finir en TS chez Ernst, voire même en audit :o

 
alexilaiho a écrit :


Le teaser n'a pas trop mal marché  :)

 

Quand il reçoit les mecs en entretien, il leur demande de lui vendre ce qui leur passe par la tête. Alors 99% des mecs (i.e. les tocards qui n'auront pas le job) essayent de lui vendre sa montre, son stylo, etc. et lui font un argumentaire de vente. Les 1% (les stars qui ont tout compris au marketing) commencent par une question simple "que voulez-vous que je vous vende ?" et le laisse parler de ce dont il a envie qu'ils lui vendent.

 

Voilà :o Au delà de l'anecdote, ça m'est resté comme l'incarnation de ce qu'est une bonne boîte : celle qui vend ce que les clients veulent, pas ce qu'elle croit qu'ils veulent :o  

 

Christopher est en effet à la fois bon et mauvais
- bon car justement il a cette approche très concrête, pas "réfléchie" du marketing.
- mauvais car son expérience lui donne de bons aspects commerciaux, mais aucune force sur le côté analytique qui est très développé dans les grands groupes.

 

Message cité 1 fois
Message édité par C501 le 13-09-2012 à 11:51:33

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Sleep is overrated...
n°4020646
romaink
HEC 2012-2015
Posté le 13-09-2012 à 15:25:20  profilanswer
 

famouss a écrit :

[:lardoncru:4]
 
Puisque les cours ont démarré à HEC pour les AD, y a-t-il des profils "gestion" (Dauphine, Sorbonne...) dans la nouvelle promo ?


 
Il y en a quelques uns

n°4023049
Juan Magan
Petit mais puissant
Posté le 15-09-2012 à 21:11:59  profilanswer
 

famouss a écrit :

[:lardoncru:4]
 
Puisque les cours ont démarré à HEC pour les AD, y a-t-il des profils "gestion" (Dauphine, Sorbonne...) dans la nouvelle promo ?


 moi [:simchevelu]


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Mon passeport est couvert d'encre comme le dos d'un Yakuza | Séraphin on tour | STRAVA
n°4023052
Profil sup​primé
Posté le 15-09-2012 à 21:13:55  answer
 


C'est toi qui as fait toutes les annales de l'épreuve critique de dossier ? :o

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 15-09-2012 à 21:52:06
n°4023066
Juan Magan
Petit mais puissant
Posté le 15-09-2012 à 21:25:05  profilanswer
 


used to be
 
 
 
yes sir


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Mon passeport est couvert d'encre comme le dos d'un Yakuza | Séraphin on tour | STRAVA
mood
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Posté le 15-09-2012 à 21:25:05  profilanswer
 

n°4023088
Profil sup​primé
Posté le 15-09-2012 à 21:51:48  answer
 

T'avais pris les trois matières avec la prépa ? Tu penses que c'est utile ?

n°4023099
alexilaiho
Hate crew
Posté le 15-09-2012 à 22:07:54  profilanswer
 

C501 a écrit :

Christopher est en effet à la fois bon et mauvais
- bon car justement il a cette approche très concrête, pas "réfléchie" du marketing.
- mauvais car son expérience lui donne de bons aspects commerciaux, mais aucune force sur le côté analytique qui est très développé dans les grands groupes.


C'est un bon portrait. Pour ceux qui veulent faire un peu de marketing stratégique, le cours de strat est suffisant. Pour ceux qui veulent des outils quantitatifs, il y a un électif pour ça.


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"My greatest hero is Nelson Mandela. Incarcerated for 25 years, he was released in 1990 and has been out for 18 years now. And he has not reoffended... which shows prison does work."
n°4023323
famouss
Posté le 16-09-2012 à 12:12:53  profilanswer
 


 
En fait je parlais des étudiants avec un profil plutôt orienté "gestion" que économie (donc L3 Gestion, M1 finance/marketing/RH...)  :jap:

n°4024291
Shay Lynch
Posté le 17-09-2012 à 08:00:58  profilanswer
 

Bonjour romaink,
 
Sur la première page de ce forum, tu mentionnais une fiche méthodo pour l'étude critique de dossier que tu peux fournir par mail. Serait-il possible de l'obtenir?

n°4024339
romaink
HEC 2012-2015
Posté le 17-09-2012 à 10:07:24  profilanswer
 

File moi ton mail par MP

n°4024570
Juan Magan
Petit mais puissant
Posté le 17-09-2012 à 13:19:43  profilanswer
 


 
Ouais j'ai tout fait avec la prépa.
 
Pour reprendre ce que je dis à tout le monde, la prépa si tu peux la faire c'est cool, si tu peux pas c'est loin d'être un drame.
 
Si t'as une grosse capacité de travail, la prépa ne t'apprendra rien de plus que les manuels que tu peux polarder tout seul. En revanche, c'est toujours sympa de pouvoir contrôler ta progression, d'être avec d'autres gens qui partagent ta galère.
 
Bref c'est un bon soutien moral, et ça te maintient la tête hors de l'eau si tu bosses pas trop. Mais encore une fois, si tu bosses beaucoup, la prépa n'est pas nécessaire.


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n°4025662
Profil sup​primé
Posté le 18-09-2012 à 00:32:07  answer
 

http://www.ft.com/intl/cms/s/2/8af [...] z26lhaXLfd
 

Spoiler :

View from the top: Henri de Castries
 
The aristocratic Henri de La Croix de Castries, to give him his full name, is as establishment as you can get in France. Looking much younger than his 58 years, he is chairman and chief executive of Axa, one of the world’s largest insurance groups, and is among the country’s best known captains of industry.
 
He was a frequent visitor to the Elysée palace, where former French president Nicolas Sarkozy regularly solicited his views and once even offered him the job of finance minister.
 
De Castries’ name has also been associated with France’s new socialist president, François Hollande. Both attended HEC, the leading business school, and the Ecole Nationale d’Administration (ENA), one of the country’s elite-producing grandes écoles.
 
“HEC has its first president of the republic,” ran a story on the front page of Le Monde, four days after Hollande’s election victory in May. It was illustrated with headshots of other notable graduates, including Pascal Lamy, the head of the World Trade Organisation; the chief executives of cosmetics company L’Oréal, luxury goods group PPR, France Telecom and EDF, the utility company; and Dominique Strauss-Kahn, the controversial former head of the International Monetary Fund.
 
The business school has been consistently near the top of the FT rankings in recent years. De Castries ascribes this to a welcome trend in recent years among most French business schools and Sciences Po, another grande école, of becoming more international.
 
“When I was a student, the number of non-French students was limited. Today, the teaching is much deeper and broader – very similar to what you have in many of the best worldwide business schools,” he says.
 
De Castries, whose family has included a naval minister under Louis XVI and General Charles de Gaulle’s wartime ambassador to the US, says he chose the schools because he wanted to go into business or the civil service.
 
He attended HEC in the early 1970s for three years while also studying for a law degree. The business school gave him a “basic education in business, including finance, accounting, marketing, a general understanding of business as well as some economics”.
 
But the most valuable lesson for de Castries was teamwork. “At the time, the French education system judged people on their individual performance. Now, of course, it has changed, but then it was unusual to learn how to work in a team. It was probably my first experience of real teamwork.” He identifies the ability to work with others as a key ingredient of business success in addition to drive and open-mindedness. Drive cannot be taught – “you either have it or you don’t” – but he believes the best business schools should be able to inculcate the other qualities.
 
“One of the achievements of these schools is to try to extract the best from people – to make them self-confident but not arrogant. What will define your success or your failure [as a manager] is your ability to interact with people and work with others.”
 
It is a quality de Castries looks for when recruiting. “When it comes to selecting senior executives, the limitation in most people’s credentials is not their IQ – it’s their emotional quotient. There are a lot of people who are extremely bright, who have all the academic credentials but cannot manage teams properly and be effective, because they don’t listen or don’t know how to motivate people.”
 
Does he also look for business school experience? “First, we look at the individuals. Do they fit or don’t they? It’s always good to see that they’ve had a good education, because it makes things easier. But above all we look at what we think they can achieve whatever their background.”
 
After HEC, de Castries formed part of a stellar intake at ENA where fellow students included Ségolène Royal, the former socialist presidential candidate and Hollande’s former partner, and Dominique de Villepin, former prime minister, as well as Hollande himself.
 
Despite the prestige of attending ENA, which has churned out innumerable French prime ministers and three presidents, de Castries says that if he were starting out today, he would not go there – though he would still go to HEC. Entering the civil service used to be the best career trajectory, but he believes today the globalisation of business offers even better opportunities.
 
“Young, hyper-competitive French students now either go abroad or they do one of these French elite schools and then work – and then they go abroad. For my generation, ENA was a way to accelerate your professional life. I don’t think that’s the case any more.”
 
De Castries believes HEC was, even at the time he was there, the most open-minded French business school. He cites a two-month business study trip to Montreal in Canada as invaluable, as well as a trip to China.
 
“A small group of us went to China in March 1975. In the middle of the cultural revolution, I spent nearly a month there. It was phenomenal, because there were very few foreign students at the time going to China.”
 
Asked about France’s difficulties in adapting to globalisation, de Castries draws a distinction between the outlook of French business and that of the country’s government. “We have a very large number of successful, large corporations. Most of the companies in the CAC 40 are leaders in their [sector]. This did not exist 30-40 years ago,” he says in reference to companies such as L’Oréal in cosmetics, Total in oil, GDF Suez in power generation, EADS, the Franco-German aerospace group, and LVMH and PPR in luxury goods.
 
Government, on the other hand, has found it tougher adapting to globalisation, manifested in the inability of many French politicians and civil servants to speak English, says de Castries (who speaks fluent German and English, and understands Spanish and Italian).
 
“The tendency of the political and administrative world is not to be very international, so they have trouble dealing with globalisation. It’s not their priority. They have many other qualities, but not this one.” HEC’s success, he believes, derives partly from being dependent not on the state for funding but on a chambre de commerce – “which is closer to business and more pro-business”.
 
De Castries continued the high-flyer’s route into the Treasury fast-track from ENA, as an inspecteur des finances. He was spotted by Claude Bébéar, one of France’s most senior businessmen and then head of Axa, who lured him to the insurer in 1989. Jean-Claude Trichet, the former president of the European Central Bank who was then head of the Treasury, advised de Castries against taking the job, however. “He told me I was making the mistake of my life,” recalls de Castries.
 
He has spent the rest of his professional life at Axa, joking that this “shows how lazy I am”. But having started as finance director and moving on internally, “I was considered to be a candidate for succeeding Claude Bébéar. I had no reason to leave.”
 
He became chief executive in 2000, adding the role of chairman in 2010. The past four years have been spent navigating the financial crises that have engulfed the financial services industry in particular. The recent eurozone crisis has felled many of its leaders and heads of state, including Sarkozy and his government.
 
De Castries made a “small” donation to Hollande’s primary election campaign. “I’ve always helped my friends, whatever [their] ideas, because it’s a way to promote democracy. You can help people who don’t share your ideas.”
 
Asked whether France is becoming less business-friendly under Hollande, who has singled out the finance industry as his “adversary”, de Castries replies: “Has it ever been a business-friendly place?” He traces France’s distinctive uneasiness with wealth back to the 14th century and the Templars.
 
He says the current trend of higher taxes predates Hollande. “The risk we run now is that it becomes so business-unfriendly that it becomes unbearable.”

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 18-09-2012 à 00:34:48
n°4025697
C501
ID PSN : Ur-501
Posté le 18-09-2012 à 08:08:59  profilanswer
 

 

Je me demande si faire l'ENA aujourd'hui oivre encore à des positions comme ça, ou si la baisse d'influence de l'Etat dans ces entreprises le rend moins probable qu'avant.

 

C'est ce qu'il semble dire, il y a plus d'opportunités à l'étranger

 

Mais joli hommage à Jouy


Message édité par C501 le 18-09-2012 à 08:10:13

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Sleep is overrated...
n°4053018
Profil sup​primé
Posté le 18-10-2012 à 09:51:30  answer
 

http://www.lemonde.fr/orientation- [...] 73696.html
 

Spoiler :

La trop sage HEC bousculée par ses deux tiers d'enseignants étrangers
 
 
Peut-on faire plus français qu'HEC ? La prestigieuse école des hautes études de commerce de Jouy-en-Josas, qui caracole dans les classements internationaux tout en gagnant ses lettres de noblesse dans la formation des élites, est une fierté nationale. Comme Dior ou le château de Versailles, toutes proportions gardées... Or, imaginerait-on le palais vidé de ses commodes Louis-XV pour du très britannique mobilier Chippendale ? Impensable. C'est pourtant ce que vit, peu ou prou, HEC.
 
Aujourd'hui, les deux tiers des professeurs de l'école sont étrangers. Et l'institution créée en 1881 n'est plus tout à fait la même qu'il y a dix ou quinze ans. "HEC est aujourd'hui devenue une 'research school', explique le directeur général, Bernard Ramanantsoa. Et c'est parce que l'on souhaite d'abord recruter de bons chercheurs que notre corps professoral s'internationalise autant." Le phénomène n'est certes pas isolé. Mais il prend, à HEC, une ampleur spectaculaire. Selon les données publiées cette année par le Financial Times, la plupart des meilleures écoles de commerce françaises comptent entre 40 % et 50 % de professeurs étrangers. Seule Bordeaux école de management (BEM), avec un taux de 58 %, l'ESCP Europe, avec 68 % (école implantée sur cinq campus européens) et HEC, donc, avec 65 %, sortent du lot.
 
Lorsqu'elle s'est installée à Jouy-en-Josas, en 1964, l'école de Bernard Ramanantsoa avait déjà acquis un style anglo-saxon. Les bâtiments de HEC se partagent un vaste parc. Certes, leur architecture seventies a peu à voir avec le style victorien d'Oxford ou d'Harvard. Mais, dans ces premiers jours d'automne, le lieu n'a rien à envier aux images d'Epinal des campus américains, dont les grands arbres et les larges pelouses parsemées de feuilles mortes exercent une fascination certaine dans le monde entier.
 
L'arrivée massive d'enseignants étrangers ces dernières années est-elle du même registre "esthétique"? Ou a-t-elle, au contraire, transformé en profondeur HEC? "Il est difficile de savoir dans quelle mesure c'est l'école qui change ou les professeurs qui se fondent dans l'école", relève M. Ramanantsoa.
 
"ON SE REND COMPTE QU'IL EXISTE PLUSIEURS MÉTHODES POSSIBLES"
 
Alberto Alemanno, professeur associé italien de droit et de fiscalité, le reconnaît : cette majorité à laquelle lui-même appartient est "une majorité silencieuse". La présence massive des professeurs étrangers "n'a pas encore eu d'impact sur le fonctionnement de l'école ou la progression des cours, notamment parce que ces enseignants ne sont pas encore parvenus aux postes de direction. Mais nous sommes proches de ce moment où l'impact se fera vraiment sentir".
 
En attendant, le professeur Alemanno confirme l'influence déterminante que ce recrutement international, effectué au nom de la recherche, produit sur la manière dont celle-ci est réalisée. "Quand on recrute des professeurs qui ont fait leur doctorat aux Etats-Unis, constate-t-il, cela a un impact sur la production scientifique conduite en interne : on se rend compte qu'il existe plusieurs méthodes possibles." Alberto Alemanno donne plusieurs exemples de "ces initiatives que les professeurs étrangers prennent parce qu'elles correspondent aux méthodes qu'ils ont apprises ailleurs". Il en est ainsi de l'habitude de soumettre les travaux des uns et des autres à la discussion collective. Des chercheurs exerçant dans d'autres établissements sont invités à venir présenter leurs travaux. "Cela provoque deux effets positifs, note M.Alemanno : les professeurs d'HEC sont invités ailleurs ; et ils ont adopté, entre eux, ce mode de fonctionnement. Ils acceptent de discuter de leurs recherches avec leurs collègues sachant que les critiques amélioreront leur travail."
 
Des crocodiles, les étudiants français ? Kristine de Valck, professeure néerlandaise de marketing, enseigne à HEC depuis huit ans. "Il m'a fallu un peu de temps pour comprendre la psychologie des étudiants, se souvient la jeune femme. Ils sont comme des crocodiles : ils ne disent rien et ils attendent." En classe, les Anglo-Saxons mettent l'accent sur l'échange : "Tout le monde veut parler, explique Kristine de Valck, et le professeur construit son cours avec le groupe. En France, la pression des pairs est forte : si un élève prend trop la parole, les autres le regardent de travers. Il y a la classe d'un côté, l'enseignant de l'autre. Et le groupe peut parfois se retourner contre le professeur. C'est ça l'effet crocodile... Les étrangers qui y sont confrontés sont surpris, et souvent malheureux. Il faut les accompagner."
 
Mais l'internationalisation produit, ici aussi, des changements. Les professeurs étrangers arrivent avec l'habitude du questionnement, de "la méthode socratique qui expose le professeur à la critique, surtout s'il se trouve face à des élèves brillants, indique Alberto Alemanno. La tradition française privilégie le cours magistral, où l'enseignant n'est pas menacé." Les étudiants, eux-mêmes de plus en plus internationalisés, y prennent goût. "Dans le système français, constate Amélie Pedersen, étudiante de 21 ans de père danois et de mère martiniquaise, les élèves ont pour seule mission d'absorber ce que dit un professeur qu'on ne conteste jamais. Avec un étranger, c'est différent. Comme il attend que ses étudiants contribuent au cours, cela nous oblige à nous adapter, à réfléchir aux thèmes du cours, à être moins passifs."
 
S'INTERNATIONALISER SANS PERDRE SON IDENTITÉ
 
Ce dernier travers est ici bien connu. Et Kristine de Valck n'en revient toujours pas. "Les élèves français se comportent comme des petits enfants, s'étonne-t-elle. Un jour, en cours, à l'un qui se comportait mal, j'ai dit 'maintenant, tu quittes la salle!'. Il est sorti... Jamais un étudiant néerlandais ne serait parti. Il m'aurait tenu tête en me disant: "Je suis adulte, vous n'avez pas à me traiter comme ça!"" Faut-il en conclure que, malgré le campus "à l'américaine", les profs étrangers et l'anglais omniprésent, HEC reste bien une école française? Si l'on s'en tient au profil de ces élèves sortis rincés et disciplinés de deux années de prépas, c'est certain.
 
Mais il n'y a pas que cela. "La fascination pour la France" que reconnaît bien volontiers Dimitar Iliev, 26 ans, étudiant bulgare au sein du programme "grande école", n'est pas pour rien dans sa décision d'intégrer HEC après des études d'ingénierie à l'université américaine Stanford. "J'avais appris un peu de français, dit-il, et j'avais entendu parler de l'internationalisation des études, ici." Mais Dimitar a découvert que, s'il a beaucoup de professeurs étrangers à HEC, l'organisation des cours demeure très française. "Je sors d'un cours de stratégie de trois heures, soit l'équivalent de quatre cours de 45 minutes, la durée maximale à Stanford. Pendant trois heures, il n'y a que le prof qui a parlé, regrette-t-il. On écoute; on n'a pas le temps de discuter."
 
S'internationaliser sans perdre son identité, c'est un défi et une source de débats. Entre les MBA hyper-internationalisés et les classes de petits jeunes sortis de prépa, où va HEC? "Des racines locales, une ambition européenne", répond Bernard Ramanantsoa en confiant: "On s'engueule encore en français!" Il reconnaît que créer une communauté académique est "le plus difficile", mais le long processus de recrutement (six ans) permet cependant de "s'assurer que les gens qui restent ne se sentent pas trop mal avec les valeurs de la maison", pondère M. Ramanantsoa.
 
Au reste, ajoute-t-il, s'il n'est "jamais facile de gérer une communauté de profs", ceux-ci, jeunes et donc souvent étrangers, tous sortis des mêmes doctorats anglo-saxons, constituent un ensemble "plus uniforme" qu'il y a trente ans. Certes, les enseignants étaient tous français, mais ils venaient d'univers différents.


Message édité par Profil supprimé le 18-10-2012 à 09:51:54
n°4053070
C501
ID PSN : Ur-501
Posté le 18-10-2012 à 10:44:15  profilanswer
 

On appréciera les commentaires, toujours haineux sur lemonde quand ca parle de nous


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Sleep is overrated...
n°4053324
MightyMatt
Posté le 18-10-2012 à 14:31:24  profilanswer
 

C501 a écrit :

On appréciera les commentaires, toujours haineux sur lemonde quand ca parle de nous

 

Ce n'est pas mieux lorsqu'il s'agit de ScPo je te rassure...

n°4053339
C501
ID PSN : Ur-501
Posté le 18-10-2012 à 14:41:50  profilanswer
 

Ca me rassure :o
 
Je comprends pas cette haine immédiate quand même.


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Sleep is overrated...
n°4053375
MightyMatt
Posté le 18-10-2012 à 15:18:41  profilanswer
 

C501 a écrit :

Ca me rassure :o

 

Je comprends pas cette haine immédiate quand même.

 

Tradition revolutionnaire heritee du siecle des lumieres, abolition des privileges etc. Les grandes ecoles sont la reconstitution (selon bourdieu) des trois ordres, et inconsciemment ses etudiants sont percues comme etant detenteurs de privileges (trop souvent fantasmés).

 

Du coup, haine du peuple contre une minorité, qui concentrerait tous les pouvoirs.

n°4053384
vono09
Posté le 18-10-2012 à 15:23:36  profilanswer
 

MightyMatt a écrit :


 
Tradition revolutionnaire heritee du siecle des lumieres, abolition des privileges etc. Les grandes ecoles sont la reconstitution (selon bourdieu) des trois ordres, et inconsciemment ses etudiants sont percues comme etant detenteurs de privileges (trop souvent fantasmés).  
 
Du coup, haine du peuple contre une minorité, qui concentrerait tous les pouvoirs.


J'avais lu je sais plus où (donc je peux dire de grosses bétises) que les écoles pour les élites s'étaient justement éloignées des centre-villes pour ces raisons.


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Vous, Français, vous vous battez pour l’argent – tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! "C’est bien vrai Monsieur. Chacun se bat pour ce qu’il n’a pas." Robert Surcouf
n°4053560
Profil sup​primé
Posté le 18-10-2012 à 16:37:43  answer
 

vono09 a écrit :


J'avais lu je sais plus où (donc je peux dire de grosses bétises) que les écoles pour les élites s'étaient justement éloignées des centre-villes pour ces raisons.


C'était pas plutôt le pouvoir qui a écarté ces nids à révolution potentielle?

n°4053869
SlideMaste​r
Quintessence de l'excellence
Posté le 18-10-2012 à 19:38:15  profilanswer
 

C501 a écrit :

On appréciera les commentaires, toujours haineux sur lemonde quand ca parle de nous


 
Un peu de jalousie des non HEC + un peu d'arrogance des HEC = un cocktail explosif (Ce n'est pas propre qu'à HEC mais aussi pour les écoles les plus renommés)
 
C'est la résultante du système éducatif français où on pense tout le temps "classement" :
* Ceux qui réussissent à intégrer les "bonnes" écoles pensent qu'ils sont les plus forts du monde, deviennent arrogants et développent un complexe de supériorité.
* Ceux qui "échouent" développent au fur et à mesure  de la frustration, de la jalousie et un complexe d’infériorité. La plupart du temps, ceux qui dénigrent  
une école sont ceux qui le rêvent le plus d'en faire partie
 
=> Bien sûr, on ne peut pas ranger tout le monde dans ces 2 catégories même si la très grande majorité de ceux qui sont passés par la prépa sont dans ce cas de figure.


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La complexité du problème disparaît avec la simplicité de la solution
n°4053932
Profil sup​primé
Posté le 18-10-2012 à 20:08:50  answer
 

@SlideMaster : Ce système là est aussi le système de beaucoup de pays autres que la France (à la louche : au moins UK/USA/Japon/Chine/Inde et beaucoup d'autres encore). Bref rien de particulier à la France ; sauf peut-être en ce qui est dénoncé par MightyMatt (haine anti-élite / anti-pouvoir qui a peut-être de plus larges racines en France que dans d'autres pays).
 
Sinon pour les commentaires, ça va, je trouve que ça reste très mesuré si l'on passe outre les quelques allumés trouvables sur n'importe quel sujet. J'aurais beaucoup aimé lire les commentaires de ce même article, mais publié sur Rue89 plutôt que sur Le Monde :D
 
 
Par contre ce que dénonce la professeur à propos des étudiants "crocodiles" est assez vrai, en le sens qu'on sort souvent de prépa un peu trop "dressé" et que les habitudes de travail prises en vue du concours (beaucoup de par coeur et de répétitions d'exercices) ne sont pas évidentes à changer une fois l'école intégrée. Beaucoup de profs se cassent les dents lorsqu'ils essaient de faire un cours "à l'américaine" à des 1As fraîchement intégrés (et aux 2As aussi :o), tandis que les étrangers en échange / en DD / les ADIs ont plus de facilités à s'adapter à de tels cours - et en profitent d'autant plus.
La transition n'est pas forcément aisée (lorsqu'elle est faite :o) et on gagnerait beaucoup à introduire des modes de réflexion et de travail plus "universitaires" (au sens "anglo-saxon", hein, pas au sens "français" du cours magistral) dès les premières années de prépa ou dans le mode de fonctionnement des concours.


Message édité par Profil supprimé le 18-10-2012 à 20:09:56
n°4053935
Profil sup​primé
Posté le 18-10-2012 à 20:10:41  answer
 

Ça ne s'applique pas seulement aux prépas :o
C'est la même chose à la fac, en pire, genre erreur évidente du prof, personne ne bronche :/

n°4054385
youpimann
Posté le 19-10-2012 à 00:20:28  profilanswer
 

Les journalistes auraient aussi du assister aux cours dont ils ont interviewé les professeurs.  
Ils sont surement très fort en recherche, mais la psychologie avec De Vlack c'était à se tirer une balle en 1A et pendant le cours de droit européen en anglais avec Alemano on a bien passé 4h a faire la liste des pays et l'historique de la construction européenne pour les étudiants étrangers.

n°4054557
Juan Magan
Petit mais puissant
Posté le 19-10-2012 à 12:06:29  profilanswer
 

J'avoue que jusqu'ici mes cours de profs étrangers sont les cours les plus pipo. Et en effet dans ces cours, les étudiants étrangers sont ultra-réactifs.
 
Il faut croire que pour Le Monde, le cours idéal consiste à remuer du vent... mais à plusieurs pour remuer plus vite.


---------------
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n°4054612
akatsuki k​a
Posté le 19-10-2012 à 13:58:41  profilanswer
 

Après une prépa ATS Tertiaire (licence 3) peut on postuler aux Hautes Etudes Commerciales ?

n°4054614
Profil sup​primé
Posté le 19-10-2012 à 14:01:26  answer
 
n°4054631
vono09
Posté le 19-10-2012 à 14:15:07  profilanswer
 

HEC Paris n'a pas souhaité participer à l'enquête SMBG. Par conséquent, les résultats publiés ne sont pas représentatifs
 
J'avais jamais fait gaffe à cette phrase.


---------------
Vous, Français, vous vous battez pour l’argent – tandis que nous, Anglais, nous nous battons pour l’honneur ! "C’est bien vrai Monsieur. Chacun se bat pour ce qu’il n’a pas." Robert Surcouf
n°4054637
akatsuki k​a
Posté le 19-10-2012 à 14:20:55  profilanswer
 


 
Merci kunta du 92 ;)
Y en a t'il d'ailleurs ici, qui par le biais de la prépa ATS Tertiaire (je parle de la prépa accessible à bac+2), ont réussi à intégrer HEC ?

n°4054671
C501
ID PSN : Ur-501
Posté le 19-10-2012 à 15:05:07  profilanswer
 

Juan Magan a écrit :

J'avoue que jusqu'ici mes cours de profs étrangers sont les cours les plus pipo. Et en effet dans ces cours, les étudiants étrangers sont ultra-réactifs.
 
Il faut croire que pour Le Monde, le cours idéal consiste à remuer du vent... mais à plusieurs pour remuer plus vite.


 
Perso j'avais eu un cours très bon c'était le droit américain des affaires, avec un ancien district attorney. C'était assez plaisant même si pas toujours parfait niveau pédagogie.


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Sleep is overrated...
n°4055219
Juan Magan
Petit mais puissant
Posté le 20-10-2012 à 00:15:20  profilanswer
 

C501 a écrit :


 
Perso j'avais eu un cours très bon c'était le droit américain des affaires, avec un ancien district attorney. C'était assez plaisant même si pas toujours parfait niveau pédagogie.


 
S1 ou S2? Je suis à la recherche de bons plans pour éviter le mortel ennui des cours pipo de 3h le jeudi soir...


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n°4055222
C501
ID PSN : Ur-501
Posté le 20-10-2012 à 00:18:31  profilanswer
 

S2. Mais ca sera cours en Anglais avec les chinois


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Sleep is overrated...
n°4055306
Juan Magan
Petit mais puissant
Posté le 20-10-2012 à 11:11:05  profilanswer
 

L'invasion continue


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n°4055321
henri-alex​andre
Posté le 20-10-2012 à 12:01:36  profilanswer
 

La question fondamentale est : est-ce que HEC forme correctement ses élèves quand on la compare avec les institutions et formations étrangères (comparables, bien sûr) ?
Si la réponse est 'non', il faut critiquer ce qui ne va pas pour que ca bouge.
Si la réponse est 'oui', il ne faut pas avoir honte d'avoir des méthodes "bien françaises" quand ca marche.

n°4056464
scrouffi
Posté le 21-10-2012 à 14:26:36  profilanswer
 

On parle de Rama dans Challenges http://www.challenges.fr/emploi/20 [...] e-hec.html


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Ad Astra per Aspera || Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light.
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