Pour mettre toute cette bidoche en réserve, Fillon peut toujours demander à Sarko sa collection de crocs de boucher.

Le plan A, soit le programme néo libéral et néo conservateur porté par le candidat FF, émanait d'un cercle d'influence représentant 3 courants : Une extrême droite avec des représentants du mouvement Occident et du Club de l'Horloge pour les présentables, les cercles néo lib., et les associations catho traditionalistes pour lesquelles Benoit était convenable et François est un abominable gauchiste latinos.
La rhétorique et l'art de la manipulation ont transformé ce corpus idéologique marqué droite ultra conservatrice en une bouillie programmatique frappée du sceau de la modernité. Une contradiction, un paradoxe : Faire cohabiter des maurrassiens et des ploutocrates, les catho traditionalistes avec des gens du business idolâtres du dieu Money. Est ce du Gaullisme ?
La contradiction a donné l'impression d'être assumée, mais simple illusion.
Ce plan A a ouvert un espace plus vaste pour les vrais libéraux, le Centre et les sociaux libéraux, d'où la montée d'E. Macron, le questionnement de Bayrou et la campagne de Walls et son positionnement social libéral "droitier" pour un socialiste.
Les révélations, l'enquête, l'investigation judiciaire montre un passage du paradoxe apparent à un état schizophrène non assumée, il relève du pathologique individuel, social, collectif de l'équipe.
Situation du parti : Les dirigeants et les militants des différents "réseaux - courants" qui le constituent ont toujours cru que les changements de nom sont le remède à leurs crises successives du RPF - UNR - UNR-UDT - UDV - UDR - RPR - UMP - LR...
Donc la solution d'un plan B ne résoudra nullement la crise que traverse LR (on peut faire la lecture "les ripoux" ).
Quel plan B, une tête d'affiche sans modification de la "bouillie programmatique", des cercles d'influence "Club de l'Horloge ...- néo lib - Mgr Lefèvre", de la "trumperie idéologique" annoncée avec les mêmes équipes et un énième changement de nom du parti pour croire encore une fois résoudre la crise interne, modifier des comportements répréhensibles récurrents, nous sommes dans la répétition, la reproduction, ce qui ne soigne pas la pathologie.
Ou un plan B alternatif qui retrouverait un chemin type "La Nouvelle Société", mais existe-t-il un équivalent Chaban Delmas jeune, avec des équipes, des cercles d'influence, porteur d'un projet de "Nouvelle Société" ? J'en doute fortement, notamment avec l'affaire du Sénat (récurrence - reproduction) !
Un homme et une équipe type "Pompidou" existe-t-elle pour prendre la relève et impulser de grands projets d'aménagement, de grands projets culturels, autre plan B? La réponse est non.
Donc ce débat plan B présente aucun intérêt stratégique. Il relève de la tactique des arrières cuisines en l'absence d'alternative.
Le plan B avec un programme alternatif remettrait totalement en question le vote de plus de 4 millions d'électeurs, militants et sympathisants qui ont choisi cette bouillie programmatique. Il faut que les dirigeants assument leur mode de sélection.
Les vraies questions : Comment éviter de tels comportements, dérèglements, dysfonctionnements ? Construire un corpus idéologique cohérent et stable pour proposer un programme applicable.
En l'état, le candidat pose problème pour le premier tour et si par miracle ... le programme est dangereux économiquement, politiquement, socialement, il est donc inapplicable.
Pour avoir connu Philippe Seguin à l'IEP d'Aix, il n'aurait jamais cautionné une telle association de cercles d'influence et promu surtout un tel programme.

Le club se tisse de nombreux liens à droite. Alain Madelin est l'un des plus assidus aux colloques et séminaires jusqu'en 1984. Ministre en 1986, il prend à son cabinet comme chargé des études et discours le secrétaire général du club, Michel Leroy. Alain Juppé, quant à lui, prend également part à des réflexions en commun avec le club de l'Horloge, en publiant avec lui un ouvrage en 1982.
 
Jusqu'à la fin des années 1980 au moins, le club reste proche de la droite de gouvernement, et surtout des éléments les plus à droite de ces partis. Ainsi, en 1989, il présente un rapport commun avec le club 89, boîte à idées du Rassemblement pour la République (RPR).
 
Or malgré tous les efforts qui ont été faits du côté de la direction du club de l'Horloge et du côté d'un certain nombre de personnalités de la droite classique, qui souhaitaient le renforcement du club de l'Horloge et l'union de la droite, mais également de personnalités de la droite populiste, l'union n'a pas été possible.
 
Ainsi, les principaux dirigeants, à l'exception d'Henry de Lesquen, ont adhéré au FN dans les années 1980 : Jean-Claude Bardet, Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou et Bruno Mégret. Mais le club compte également des adhérents ou des sympathisants qui ont été membres du Mouvement pour la France, à commencer par son président Henry de Lesquen, ou du Centre national des indépendants et paysans (Christian Vanneste).