Reprise du message précédent :

 
Je pensais pas vraiment à des choses comme leur acheter un plasma dans la chambre ou une caisse neuve à 18 ans, mais favoriser un système (par ton vote, non par tes actions), où chacun doit préserver les chances de ses enfants individuellement, plutôt que de construire une société où les chances seront égales pour tous (bien au delà de la simple école).
 
Et même si tu es sincère en prétendant vouloir aider le reste de la société une fois déchargé de tes obligations parentales, tu représenterais une infime minorité, les vieux aisés préférant généralement claquer 6k/mois dans leur résidence médicalisée sur la cote ou jouer au bridge sur le nil plutôt que de griller leur 3ieme assurance vie pour remplir le caddie de RMIstes (organiser une collecte pour le lion's club ou les pièces jaunes ne compte pas évidemment). (NB : ceci est une hyperbole, je précise en préventif).
 

+1

Pour moi, aider la societe, ce n'est pas que filer du pognon. Quand je parle d'aider la societe, c'est de prendre part, voire fonder une/des organisations qui vont dans le sens de ce qui me semble juste: L'education. J'ai une passion pour l'education, et je suis plutot pedagogue (sur les matieres academiques, peut-etre pas sur la politique ) et si j'ai fait le choix de ne pas devenir prof (certainement pour des raisons pecunieres), il est clair qu'une fois mes responsabilites de base assumees, j'irai dans ce sens la. Apporter l'education la ou on en besoin. Les notions d'argent a ce niveau sont secondaires. L'argent gagne au cours de ma vie me permettra de me donner a 100% a ces activites, sans me poser de questions sur le mois a venir. Et pour moi, partager son temps et son experience pour apporter de l'education a bien plus de valeur qu'un don financier.
 
Bref, certains vont gueuler au /mylife, donc je pense qu'il en est assez, vous vouliez un etat d'esprit de droiteux detaille, je pense vous avoir fourni le mien

 
Bien sur.
 
Mais l'un n'empêche pas l'autre, je dirais même que ça se complète.

J'aime bien le fait d'essayer d'intellectualiser le fait d'être de droite

C'est totalement impossible, tout le monde le sait: la gauche a le monopole de l'esprit et de l'humanisme, et seuls les gens de gauche peuvent avoir une position réfléchie et digne de considération.  

J'allais le dire, tu m'ôtes les mots de la bouche

Je suis confus

 
Certes, mais encore faut-il bien comprendre cette notion "d'éducation" : éduquer, c'est former, pas seulement dans le domaine intellectuel d'ailleurs, mais plus largement dans le domaine moral, et même affectif (et vous devinez déjà le danger...). Eduquer quelqu'un, c'est lui apporter, par l'exercice, une maîtrise spontanée, voire inconsciente. On parlera alors d'esprit cultivé pour qualifier l'homme éduquer. Mais il n'y a pas de culture (comme formation, Bildung) hors d'une civilisation (incarnation des lumières de la raison et du progrès universel, Kultur, vision pour le moins romantique vous en conviendrez...). D'autre part, si l'éducation repose sur un processus de spiritualisation, elle est aussi inséparable d'un processus d'incorporation, de hiérarchisation et d'accumulation de forces dans le corps vivant, individuel et collectif. Il y a une physiologie de l'éducation qui s'apparente énormément, malgré la connotation détestable du mot, à un procédé d'élevage, à un dressage. Et alors allez-vous me répondre ? Si "dresser", c'est inculquer la force de s'en sortir, de réussir dans la société, pourquoi pas ! Sauf que la civilisation, cette fois au sens du mot allemand Zivilisation, et en particulier sous sa forme démocratique, égalisatrice, niveleuse, vise à imposer la loi du plus grand nombre, à constituer par tous les moyens de la culture et de l'esprit (la morale, la religion, la législation, la philosophie, etc...) des types d'hommes, stables et conformes à une table des valeurs, c'est-à-dire à une condition d'existence dans une certaine culture. En ce sens, éduquer, c'est donner une mémoire presque entièrement inconsciente par laquelle on parvient à instrumentaliser et massifier l'individu.
 
Education et amour semblent aller de pair. L'amour est dans l’acte créateur, dans l’effort vital de l’enfantement, aussi bien selon l’âme que selon le corps, mais toujours dans l’ambivalence, loin de toute forme d’optimisme, y compris darwinien. Au contraire, c’est en reconnaissant un pessimisme de la force, que l’on peut donner à l’amour tout son sens. Si l’amour émane de l’égoïsme déclinant de l’individu narcissique à l’horizon étriqué, de l’atome grégaire de la civilisation occidentale, alors c’est la force du troupeau qui triomphe encore et toujours et le darwinisme social, qui situe la condition du progrès dans toutes les formes de concurrence, ne promet que la victoire des médiocres (l'homme moyen), c’est-à-dire des plus nombreux ! Cet amour n’est pas celui de l’égoïsme sain qui ne cherche pas à perpétuer le monde ancien dans la normalisation des individus par l’éducation. Rappelez-vous de la figure historique de Socrate ! L’avenir n’est pas dans la répétition du même, dans le refus du devenir qui doit intégrer le passé tout en le prolongeant, mais au contraire dans l’effort de civilisation pour laisser apparaître des individualités, à la fois exceptionnelles et accidentelles, a-normales. Ainsi, la douleur de l’enfantement n’est pas dans l’effort pour produire quelque chose, effort qui suppose toujours un choix, une préférence dont la valeur consiste moins dans ce qui est "désiré" que dans ce qui est "désirable" selon un environnement culturel déterminé, mais dans le courage d’affronter l’avenir en s’opposant à la puissance collective, en s’échappant de la civilisation aliénante dans la culture. Si l’amour est une sélection à la Darwin, c’est parce que Darwin à généraliser et transposer dans la nature des pratiques proprement humaines : l’amour de l’individualiste sain est un anti-darwinisme parce qu’un darwinien ne veut pas voir la volonté de puissance à l’origine de la décadence, dans le refus de la nature, des différences et des inégalités qu’engendrent la vie. Au-delà d’un libre-arbitre qui n’est le plus souvent que le refuge du pire des conformismes sociales, celui qui nous fait croire en notre liberté alors qu’il nous attache aux phénomènes de mode, aux habitudes de consommation et à toutes les idéologies collectives, l’amour qui a la passion de la vérité parce qu’il est toujours plein de courage et de vie, éternel, c’est-à-dire pauvre en satisfactions complètes ou durables, mais riche d’aspirations, ni absolument ignorant, ni absolument savant (car il n’y aurait alors en lui nul désir de savoir), mais curieux et vraiment "philosophe"», c’est-à-dire conscient de son ignorance, un tel amour est créateur : désir sans manque, il ne convoite pas une vérité déjà là, cachée et réclamant qu’on la découvre, mais nous incite à nous dépasser nous-mêmes pour donner au monde quelque chose qui ne s’y trouve pas et dont il n’a pas (encore) besoin. L’esprit libre qui, sans faire abstraction du devenir auquel rien n’échappe, donne à sa création un certain caractère d’éternité, c’est-à-dire enfante, non dans la laideur, la difformité ou la stupidité, mais dans le beau et le bon, celui-là retrouve son lien avec l’univers, se re-naturalise sans tomber dans les fantasmagories idéalistes des religions ni dans l’hyper-conscience scientifique.
 
Bref, l'éducation comme procréation ne peut avoir de sens, dans le corps comme dans l’esprit, que si elle est le surgissement, fragile et improbable dans sa solitude et sa nouveauté, d’un être différent grâce auquel la vie peut surmonter l’épreuve de l’épuisement ou de la décadence pour retrouver un nouvel élan. Et c’est à l’éducation que revient la responsabilité de faire émerger ces êtres a-normaux, ces individus conscients de leur différence, capables de faire obstacle à l’aventure culturelle de l’humanité qui sélectionne toujours les forces uniformisantes.

Mais voilà ! Par exemple, quand je vais boire l'apéro avec un type de droite, même s'il est charmant, après je passe deux heures en caisson de décontamination, tu te doutes. Et je vais me confesser, et je fais pénitence, en sanglotant  

Tu n'as pas encore été tondue?  

Pas à chaque fois, tout de même

 
ben oui c'est vrai c'est comme ca.  
 
et ca prend d'autant plus de valeur quand regarde les agissements de la clique sarkozyste.  

Qui représente l'ensemble des gens de droite, c'est bien ça ?

 
au minimum.
 
mais l'infection risque d'être tellement profonde qu'il faut plutot te faire incinérer    

 
à l'heure actuelle, je suis désolé de devoir le constater, mais oui.  
 
les autres composantes de la droite n'existent plus (ou quasiment), c'est un fait sarko a phagocyté la droite.    

manif de droite
 
http://www.dailymotion.com/video/x [...] -de-droite

Mais je ne parle pas de la classe politique, moi, je parle des "gens". La classe politique n'est tout de même pas la seule à avoir une opinion, il me semble

Attends, si tu commences à mélanger logique, bon sens et humanisme au débat idéologique et manichéen, tu vas gâcher le plaisir de plein d'habitués, là. Vilaine fille    
Le problème chez beaucoup de gens, justement, c'est qu'il ne raisonnent plus en terme de gens, mais de blocs, de carte d'électeur. Et ça bousille la glande à comprenette bien plus que de sniffer de la colle aviation…

 
on s'en tape, ce ne sont pas les "gens" qui gouvernent (ou alors par leur bulletin de vote (ce qui fait qu'ils ont confirmé sarko comme seul tenant de la droite)), mais la classe politique.
 
c'est elle qui a de l'influence et le pouvoir de décision.

 
Se taper des gens, c'est un concept de gauche? On en apprend tous les jours sur HFR.

 
réveille toi, c'est comme ca que ceux pour qui a tu a voté (je te classe d'emblé et arbitrairement comme un votant sarko/ump) raisonnent.
 
si tu pretait l'oreille de facon attentive aux propos répétés de fillon, tu le saurait.

Tu as du mal, hein? Merci d'illustrer ce que j'écrivais plus haut. Sache pour ta gouverne et ton sens de l'arbitraire et du "qui n'est pas avec nous est contre nous" que je n'ai pas voté Sarko, et que je me cogne intégralement aussi bien de Fillon et de ses discours que des apprentis commissaires politiques de forum.  

+1 avec p47. Ce n'est pas parce que quelqu'un n'a pas voté pour Ségolène qu'il est forcément sarkozyste fanatique...

 
Aucun, j'ai juste "intégré" ce qu'était l'une des facettes de la politique. C'est tout    
 
après je te félicite, tu n'a pas voté sarko et ump, tu remonte dans mon estime (je sais tu t'en fout, mais ca me fait plaisir de t'en accorder un petit peu )

 
Cette facette de la politique est la pire, parce qu'elle nie son essence même (et les "valeurs" de gauche au passage, mais ça je m'en fous)…
Sinon, chapeau,tu as bien deviné

 
c'est trop poilant

 
oui je sais, je suis clairvoyant et tout et tout.  

 
Vivement qu'on ait une bonne vraie dictature, alors. Quel repos ! Quelle tranquillité !

 
En tout cas c'est cette droite qui régis la vie de de 65 millions de français.    

Là on serait certain que le bonheur des gens est assuré puisqu'ils ne pourraient pas dévier de ce qu'il est bon et humainement acceptable de penser.

Je reprenais les propos de p47alto1 :  

disait-il en plaisantant sérieusement
 

Allons allons. De gauche, de droite, une dictature, ça n'a pas de sens. C'est juste une saloperie

 
"Pas d'allocs pour les dreadlocks
Faites des enfants, pas des intermittents  
CAC40 CAC 40 ouais ! ouais!"
 
Le concept vient des intermittents de Paris,  
 

 
Tous des gens qui cherchent de nouvelles formes de contestation, pour montrer du doigt les différents aspects des dérives gouvernementales, et unir les travailleurs précarisé que ce soit par les réformes des assedics, par le refus de traiter les dossiers de sans papiers, le travail temporaire et la fameuse flexibilité, le racisme ou sexisme au travail etc...
 
http://www.crad33.org/spip.php?article5
 
http://www.manifdedroite.com/manif_de_droite.html
 
http://a360.typepad.com/manifdedro [...] s_mai.html
 
 
 
 

 
super la manif    
 
Pas une seconde dans les JT à l'epoque sur la manif des intermittents. C'est a ce genre de petit fait que l'on ce rend compte de la pluralité de l'info en France...    

Un petit WUmP pour se détendre ?
 
http://www.fnac.com.free.fr/wump/9-iMPUnity.mp3
 
http://www.fnac.com.free.fr/wump/7-RZAFFARIN.mp3

 
quelle pluralité ? Sarko a même fait passer un truc en douce pour obliger l'Afp à diffuser les communiqués des syndicats... et des partis politiques ! Devinez lequel va réclamer son dû et être écouté ?
 
sinon, France Info toujours magnifique pour la cérémonie des JO : en résumé, c'était "heureusement que ces cons de sportifs ont pas fait de vagues, ces histoires de boycott, c'est n'importe quoi, ils sont sympas au fond les Chinois. Comme Poutine, quoi ! ET en plus les autres sont venus aussi alors !"
C'est sur France Info qu'on dirait du mal de Sarko, ah bin non !

Sarkozy a une grande gueule mais il fait comme tous les autres : il s'écrase devant le gouvernement chinois    
 
Mais c vrai que c'est une tradition française de s'écraser face aux dictateurs....    
 
 
 

 
Attends un peu, tu vas voir sa réaction face à la situation en Gérogie, Poutine et Medvedev en chient mou par avance

dans la serie "Tout ce que NS touche se transforme en baton de merde", apres avoir annoncé que les athletes FR feraient des etincelles au JO, nous venons de vivre une journée parfaitement pathétique a Pékin