Tôt ce mercredi 8 octobre au matin, le sénateur Philippe Mouiller, a été retrouvé alcoolisé et blessé au niveau du visage, à la hauteur sur le boulevard Saint-Germain, dans le 6e arrondissement de Paris, a appris Paris Match.
 
Au sol et ivre au moment de l’arrivée des secours, le sénateur Les Républicains des Deux-Sèvres, âgé de 56 ans et qui présentait des contusions au nez, s’est montré agressif envers les pompiers.
 
Une fois la situation calmée, le président de la Commission des Affaires Sociales au Sénat a ensuite été démenotté puis les secours ont entrepris de le transporter à l’hôpital. Face à son agitation, il a de nouveau été menotté et conduit à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Il a ensuite été raccompagné au commissariat du 5 et du 6e arrondissement et reconduit en cellule de dégrisement, où il n’a pas encore pu être entendu dans les formes de l’audition de victime sur les circonstances qui l’auraient conduit à cette situation, indique le Parquet de Paris.

C’est Sébastien Proto, rédacteur de ses projets de campagne de 2012 et 2016, qui l’accueille. « Vous qui avez toujours incarné la liberté, vous voici face au risque d’en être privé. Je suis ici pour vous dire le soutien de tous ceux qui ont été à vos côtés, le soutien, bien sûr, et surtout la fierté. Qu’il s’agisse de la campagne de 2007, la dernière qui a vraiment créé un élan politique dans le pays, ou des réformes que vous avez faites et qui n’ont jamais été remises en cause ». Et d’ajouter : « Cette fierté est pleine de vos fulgurances, de vos colères, parfois les deux en même temps, parce qu’avec vous, c’est toujours un peu mélangé ».

L’assemblée rit, et Nicolas Sarkozy aussi, qui prend le micro. « Vous n’avez presque pas vieilli, tout est dans le presque pas… » dit-il en s’adressant à un parterre mixte composé pour l’essentiel de quinquas encore fringants et prêts à repartir au combat. « Je suis venu vous dire que la fin de l’histoire n’est pas écrite. Elle ne l’est pas, parce que dans tous les bons films les méchants ne peuvent pas gagner ».

Elle ne l’est pas, parce que dans tous les bons films les méchants ne peuvent pas gagner.

« Dans n’importe quel pays doté d’un État de droit on aurait conclu à ma probité ». [...]  « L’affaire Dreyfus a commencé avec un faux ! », s’exclame-t-il. « Le comte de Monte Cristo commence par un faux ! À chaque fois, la vérité finit toujours par triompher, ce n’est qu’une question de temps »

« Je n’ai aucune haine, aucune colère, je n’ai pas besoin de perdre un centimètre d’énergie dans des combats secondaires ». [...] « Cette épreuve comme une façon d’apprendre », ajoute-t-il. « On ne devrait jamais partir à la chasse sans avoir été gibier. Et je l’ai été, sans arrêt, et maintenant plus encore …Malheureusement pour mes adversaires je vais essayer de devenir meilleur », conclut-il. « Je ne demanderai aucun avantage. Quand il y a une croix à porter, il faut la porter jusqu’au bout »

« La fin de l’histoire n’est pas écrite », leur a-t-il dit. Et il a ajouté « Je ne suis pas à plaindre, j’ai horreur des pleurnicheries. Ce qui compte, pour moi, c’est votre indignation. Dans quelques jours, quand le scandale sera consommé, j’aurai besoin de votre indignation »

je n’ai pas besoin de perdre un centimètre