L’extrême droite autrichienne veut un commissaire européen à la «remigration»

La Cour de justice de l'Union européenne a condamné la Hongrie à payer une somme forfaitaire de 200 millions d'euros et une astreinte d'un million d’euros par jour de retard pour ne pas s'être mise en conformité avec le droit de l'UE en matière d'asile

Du jamais vu. Pour les législatives de juillet, le parti populiste et xénophobe de Farage éclipse les conservateurs dans un sondage.

La Hongrie de Viktor Orban a dévoilé ce mardi les sept priorités à appliquer lorsqu'elle prendra la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne, le 1er juillet 2024. Un paquet de mesures teintées de l'ultranationalisme cher à Viktor Orban.
 
Avant même de plonger dans le détail des orientations souhaitées par la présidence magyare, les symboles employés par la Hongrie en disent long. Le slogan : "Make Europe Great Again". "Il ne faut voir aucune ressemblance avec le slogan de Trump" jure le ministre hongrois des affaires européennes au correspondant bruxellois du quotidien espagnol El Pais.  Difficile à croire lorsqu'on connaît les atomes crochus entre le président hongrois Viktor Orban et son ex-homologue américain.
 
Deuxième symbole : un Rubik's Cube. Le célèbre puzzle hongrois, qui fête ses 50 ans cette année, sert de logo à cette présidence magyare. Explication de texte sur le site d'information hongrois Index avec le secrétaire d'état à la diplomatie Kovács Zoltán : "ce cube exprime le fait que l'Union est composée de 27 États membres, mais qu'ils sont capables d'atteindre un dénominateur commun, tandis que la volonté des États-membres forts prévaut". Un des symboles de la mondialisation pour représenter l'Europe des nations, il fallait y penser.
 
Enfin, le Courrier International repère cet article du site HVG : "la présidence hongroise de l'UE commence par une messe pour l'Europe à Bruxelles". Pour lancer son mandat de 6 mois le 1er juillet prochain, la Hongrie a choisi la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de la capitale belge. La cérémonie sera notamment présidée par le cardinal Péter Erdő, primat de Hongrie, qui n'hésite pas à qualifier l'immigration "d'invasion".
 
La patte conservatrice et nationaliste du gouvernement Orban se retrouve dans la feuille de route de présidence détaillée par le site d'information hongrois Portfolio. Réduction de l'immigration clandestine, multiplication des expulsions, protection des agriculteurs de l'UE face à la concurrence - sous-entendue, ukrainienne-. Budapest bloque un fonds de soutien européen destiné à Kiev. L'écologie et la protection de l'état de droit, deux priorités de la précédente présidence belge, disparaissent.
 
Côté économie, Budapest, par la voix de son ministre des Affaires européennes Janos Boka souhaite faire adopter le nouvel accord sur la compétitivité. "Le Conseil européen a déjà approuvé ce nouveau pacte pour la compétitivité au mois d'avril. Nous espérons qu'il soit établi en novembre par la Hongrie. Ce pacte donnera le cap pour le 5 prochaines années du cycle institutionnel de l'union européenne. Avec la présidence hongroise, nous attendons beaucoup de ce texte, c'est ma responsabilité. Bien sûr, nous ne pouvons pas faire de miracles. Mais j'espère que nous pourrons faire un pas en avant. Je suis convaincu que si l'Union européenne effectue ce pas en avant en termes de compétitivité, ce sera déjà un petit miracle", lançait le ministre au Parlement magyar à quelques jours des élections européennes du 9 juin.
 
Les 27 surveilleront de près les actions de la Hongrie. Cette présidence "constitue un échec de l'ensemble de l'UE" déplorait une eurodéputée écologiste française au journal social-démocrate Nepszava avant les élections. "Nous ne voulons pas troller, nous aurons un présidence normale" affirme une source du gouvernement au micro de Radio Free Europe et cité par le Courrier International.

«Il m'a semblé évident que l'expansion de l'Otan et de l'Union européenne vers l'est donnait (au président russe Vladimir Poutine) une raison de dire à son peuple russe : “Ils viennent encore nous chercher” et d'entrer en guerre»

«Attendez une seconde, nous avons provoqué cette guerre», a-t-il alors affirmé. «Bien sûr que c'est sa faute (celle de Vladimir Poutine, ndlr) - il a utilisé ce que nous avons fait comme excuse»,

Nigel Farage a dit ne pas aimer Vladimir Poutine «en tant que personne» mais «l'admirer en tant qu'opérateur politique».

Plusieurs candidats conservateurs aux législatives du 4 juillet, au Royaume-Uni, sont soupçonnés de délit d’initiés : ils auraient illégalement misé sur la date du scrutin, avant qu’elle ne soit annoncée par le Premier ministre…

Visionnaires ou tricheurs ? Visé par une enquête de la Commission des jeux de hasard, Tony Lee, directeur de campagne des conservateurs, a dû démissionner. Tout comme son épouse et candidate Laura Saunders. Ou encore Nick Mason, responsable des données du Parti ; un policier chargé de la protection du Premier ministre et le député sortant Craig Williams, par ailleurs secrétaire privé parlementaire de Rishi Sunak.

Lui aurait empoché cinq fois sa mise, soit 500 £ (590 €). Mais selon le Sunday Times, les gains grimpent à  des dizaines de milliers de livres sterling  pour d’autres mis en cause.

Elle a travaillé au siège de l’OTAN en tant que responsable politique