Reprise du message précédent :
L'Histoire de l'Art c'est bien mais si on veut être sérieux et avoir un avenir, il faut passer par L'Ecole du Louvre, pas vraiment un endroit pour les glandeurs.  
 

 
Bon...
 
Alors comme le dit Kanybal, je suis pas certain qu'essayer de lui trouver coûte que coûte une explication à ses petits blocages soit super positif pour lui
Après c'est normal de s'inquiéter et d'essayer de comprendre.
 
Comme dit Sylphide, explorer la question du sommeil, ça pourrait être une bonne idée.
Déjà, tout con, regarder si ça correspond à peu près à ça (j'ai pas l'âge de ton enfant en tête, désolé ) :

 
ça fait combien de temps que vous cherchez explication ?

Oui bah je sais pas, ça parle de puberté, je pensais 12-14

 
Bon ben du coup, s'il y a un problème hormonal ça peut aussi pas mal jouer.

Pas du tout ce type de psy, j'aurai clairement pas la patience

Mais techniquement... Oui

Au pire, si ton ce est pas conciliant, perdre un trentième. A ta place je retourne chez le toubib lundi en la jouant actor studio et en disant que vendredi t 'était si mal que t'as pas pu bouger du lit.

http://www.bfmtv.com/societe/clich [...] 52126.html
 
Collège Jean Macé de Clichy-la-Garenne, en banlieue parisienne, jeudi vers 19 heures. Le principal est surpris en plein conseil de classe par une partie des enseignants: "Nous avons décidé de vous retenir, sans violences." Christian Comès est alors prié de suivre le collectif d'une vingtaine d'enseignants vers son bureau où un lit a été aménagé. L'équipe pédagogique qui a veillé sur le sommeil du proviseur entend par cette action protester contre la sortie annoncée de l'établissement du réseau d'éducation prioritaire, ce qui entraînerait une baisse des ressources qui lui sont allouées.
 

 
 j'adore l'idée.

 
Ne ronfle pas. Le docteur ne semble pas s'alarmer de son sommeil. Il a déjà été opéré des végétations.
Ce qui est étrange, c'est que petit, il dormait plutôt beaucoup et facilement. Genre dans la voiture pendant deux minutes, il tombait. Maintenant, on a l'impression qu'il se refuse à dormir. Mais il le verbalise pas. Peut-être qu'il a peur de pas se réveiller (j'avais ça, moi quand j'étais gosse, mais peut-être tout le monde ?)
 
 
 
Pourquoi s'entêter ? Parce que c'est mon fils, et que j'aimerais bien qu'il ait une vraie vie et ça passe par des études appropriées. Ca me dérange pas qu'il soit boulanger ou tourneur-fraiseur, mais c'est clairement pas sa voie non plus. Jusqu'à cette année, il était plutôt prédisposé aux matières scientifiques, mais cette année, c'est le décrochage complet.
Tu préconises que je l'abandonne sur une aire d'autoroute ?  
 
 

 
Il a 15 ans demain. Retard pubertaire probable, il va se faire hospitaliser une journée en janvier pour valider ça.
 
Ca donne sans doute l'impression, de l'extérieur, de surmédicaliser le problème. Mais au quotidien, c'est pas super simple à gérer pour les parents. Pas au point d'un handicap, mais ça prend vraiment du temps. Et avec numéro 2 et 3, ça glisse tout seul, on a rien à faire...

 
Tu fais bien de préciser pour général, je l'avais pas compris comme ça.
Non non, ça ne me dérangerait pas s'il manifestait une quelconque compétence pour ça, mais vu qu'il a (aussi) un retard au niveau de la motricité fine, je te laisse imaginer ses chances de réussites dans tout ce qui est manuel.
 
Quand je dis "études appropriées", c'est aussi valable pour un CAP de carrossier, à condition que ça lui plaise et qu'il ait une chance de réussite/d'accomplissement de soi là-dedans. Pour l'instant, je suis extrêmement dubitatif sur une autre voie que la générale.

Cette semaine c'est le "one hour of code" : un programme (américain) pour faire apprendre aux enfants à "programmer".

Si je vous en parle, c'est que la tendance actuelle est à l'apprentissage du codage, mais aussi car j'ai fait cette heure de code, et franchement, ça marche très bien. Détails :

L'année dernière j'ai présenté un projet à la branche de recherche en éducation académique (cardie), celui-ci a été validé.
Du coup cette année je dispose d'heures, et de matos (rapsberry pi) pour enseigner l'informatique aux élèves.
Ma motivation principale était d'équiper le collège en pc, car avec un taux d'équipement 5 fois plus faible qu'en métropole... ça craint un max. En glissant les mots magiques "apprentissage du codage" -> Les sous arrivent

Nous sommes en train de monter l'infrastructure réseau, du coup j'utilise les pc du CDI en attendant, et la première heure que l'on a fait a justement été "one hour of code".
On regarde la vidéo d'intro ensemble
On laisse les élèves face à un pc : http://studio.code.org/hoc/1

Les 2-3 premières minutes j'ai assisté mes élèves (rentrer une URL, la zone de saisie, ...) mais au bout de 5minutes ils étaient tous captivés par le truc, l'envie de dépasser l'épreuve et de passer au niveau suivant.
J'avais des 5e et des 3e, et dans les niveaux difficiles il y a une sorte de compétition, et les élèves sont trop contents d'aider ceux qui ne trouvent pas.
Vous pouvez essayer, c'est vite prenant, et la difficulté est bien croissante comme il faut.

Franchement, sans maitriser grand chose en informatique, je trouve l'expérience intéressante, peut-être à proposer aux prof-doc du CDI (??) ou même à animer vous même en heure de vie de classe en activité de pre-vacance, pour montrer un truc différent.

Sinon dans l'atelier d'initiation au codage que je propose, nous sommes en train de faire des pages web, chaque élève a son projet, et une sorte de MOOC adapté à leur niveau pour apprendre les bases. Suivant les besoins/envies de chaque élève, ils sont orientés vers un MOOC différent (que je créé). Par exemple au bout de 3 semaines certains élèves m'ont demandé comment embellir leur site, et je leur ai produit un doc d'intro à CSS et des liens complémentaires.
Les élèves sont devenus très autonomes, et j'ai triplé le nombre d'élèves qui assistent à cet atelier depuis la première séance, uniquement par bouche à oreille.

Lorsque nos pc seront en place, nous attaquerons les systèmes d'exploitation libre et l'utilisation de la ligne de commande, le langage python, etc.

Bref, je suis content de mon projet, et je tenais à partager ça dans ces temps difficile de pre-vacance d'hiver.

Je vais passer trois jours dans la classe d'une amie pour observer la semaine prochaine. J'ai pas le droit d'intervenir pour les cours mais c'est aussi une période ateliers de noël pour cette école (et pour plein d'autre) et là je pourrais filer un petit coup de main. J'ai pensé à prendre mes chaussures de sport (jeudi y'a sport ), une surtenue qui craint pas pour peinturlurer coller et tout le tatouin et des tenues neutres, de quoi noter et de la monnaie pour la machine à café. Alors excusez la question bête mais y'a un minimum pour survivre en milieu scolaire (primaire-maternelle, école privée) ? J'ai zappé quelque chose ?

Mon 1er stage (4 jours en maternelle) m'a envoyé direct chez le docteur.
A part ça, pas besoin de grand chose

Je propose qu'on profite de l'approche des fêtes pour changer à nouveau le titre du topic.

je valide k_raf.  

Des anti-corps !  
 
edit :  

yeah!!

Proposez, je suis fatiguée, je vous suivrai

A part "Joyeux Noel", je suis à court d'inspiration  
La magie de Noel !

Ou alors "Les élèves sont nos plus beaux cadeaux"  

"Pour Noël on vous offre les dernières notes"

"Le bulletin sous le sapin"

je valide protect_me.  

 
Ouaip, le manque de maturité, on mise beaucoup là-dessus depuis un moment
 
Le redoublement, ce sera toujours possible ? Depuis le temps qu'ils disent que ça sert à rien...  

Pour beaucoup effectivement, le redoublement ne sert à rien à part renforcer le sentiment d'échec chez certains élèves et les mettre une année de plus au supplice. Perso, je suis plutôt contre, surtout au collège... Par contre, un redoublement de 3e peut permettre à un élève d'obtenir l'orientation souhaitée l'année suivante. Idem au lycée. C'est à voir au cas par cas. Mais il faut qu'il y ait une réelle motivation chez l'élève.

Tous les redoublements dont j'ai été témoin au collège, y compris en 3e, ont été des échecs. A une exception près : des non-francophones arrivés en France en cours d'année, et dont le passage réussi au lycée nécessite un redoublement le temps de maitriser la langue.

Ben je saurais pas dire quel pourcentage d'échec ou de réussite mais au lycée, c'est vraiment du cas par cas. J'ai vu des redoublements efficaces et utiles, d'autre inutiles, voir contre-productifs.
Je suis incapable d'en faire une règle ou une généralité en tout cas.

Dites, j'entends souvent les profs se plaindre en permanence des élèves, ils sont nuls, ils apprennent rien mais étrangement, quand je navigue sur le pronote, c'est rare qu'on tombe en dessous de 14. Y'a une loi qui force à mettre la moyenne à 12?

Ca s'appelle la constante morbide
 
Si tu mets la moyenne à 9 ça veut dire qu'il y a un problème avec toi, tu deviens suspect et pointé du doigt. Enfin j'imagine qu' inconsciemment pour avoir la paix on arrive à ce genre de moyenne ?

C'est quoi rare ?

Je regarde les moyennes de mes 1èreES, 33 élèves, y en a que 2 au dessus de 14, moyenne de classe à 10.19.
Et oui, c'est des branlos. Ils ont commencé l'année à 7.5. Pour les récupérer un peu, j'ai dû multiplier les interro de strictes connaissances du cours... à côté de ça, depuis un mois qu'on bosse sur le second degré, ils sont toujours pas fichus de se mettre dans le crâne que pour résoudre une équation du second degré, faudrait peut-être, parfois, commencer par calculer un discriminant, motif : "Mais monsieur l'énoncé dit juste résoudre, ça parle pas du triangle bizarre là"

++

 
oui si on ajoute à ça le fait que , comme moi, beaucoup ont arrêté de se battre contre le bac:
 
avant j'avais genre 10/11 de moyenne mais ils avaient tous 15 au bac grâce au grilles magiques, du coup je " me suis adaptée" et je note "comme au bac" tout le temps , déjà c'est plus rapide (et vu le nombre de groupes Et d'élèves par "groupe" c'est un plus) , et moi j'ai arrêté de passer pour la conne qui leur a mis la pression alors que c'était trop facile

 
macabre.