WAAAAAT ?
Où ai-je dis que l'enseignement ne devait pas être fait à l'école ?

 
Dans le jargon, on appelle ça des parents démissionnaires.
 
Ça donne des gamins largués au mieux, déscolarisés au pire.
 
Et ça représente une proportion grandissante de gamins/foyers.
 
On a fait la connerie d’appeler EDUCATION nationale l'organisme qui est en charge de l'ENSEIGNEMENT. A aucun moment ça ne dédouane les parents de leur rôle éducatif. Et travailler en plus face à une lacune, quelle qu'en soit le registre, ça en fait parti.
 
Faut être logique à un moment.

 
A titre perso, "les capacités et l'envie", c'est pas iné. C'est intimement lié à l'éducation qu'on leur porte.
 
Alors ok, il y a des prédispositions pour telles ou telles thématiques, mais globalement, c'est le cadre que tu poses qui donne ce socle.
 
Mes deux grands ont 7 et 9 ans, ils doivent lire minimum 3 à 4 livres par jours (l'expédition bibliothèque c'est un déménagement, 8 cartes dans 3 bibliothèques, 3 à 4 sacs de courses), le reste du temps, c'est majoritairement des jeux de construction, et très occasionnellement une partie de Minecraft/AOEII/Wii.
 
En face, les gamins ont un smartphone, jouent à fortnite et ont dû lire 2 livres depuis leur naissance, ceux imposés par l'école.
 
Donc les capacités et l'envie, je suis intimement convaincu que ça se travaille.

faut être logique a un moment  

T'as pas du lire le contenu de mon post par contre.

 
A titre perso, "les capacités et l'envie", c'est pas iné. C'est intimement lié à l'éducation qu'on leur porte.
 
Alors ok, il y a des prédispositions pour telles ou telles thématiques, mais globalement, c'est le cadre que tu poses qui donne ce socle.
 
Mes deux grands ont 7 et 9 ans, ils doivent lire minimum 3 à 4 livres par jours (l'expédition bibliothèque c'est un déménagement, 8 cartes dans 3 bibliothèques, 3 à 4 sacs de courses), le reste du temps, c'est majoritairement des jeux de construction, et très occasionnellement une partie de Minecraft/AOEII/Wii.
 
En face, les gamins ont un smartphone, jouent à fortnite et ont dû lire 2 livres depuis leur naissance, ceux imposés par l'école.
 
Donc les capacités et l'envie, je suis intimement convaincu que ça se travaille.

C'est comme la nourriture, ça se travaille.
Des enfants difficiles qui ne "mangent rien", bien souvent la cause vient du cercle familial; la façon de faire la cuisine des parents

T'as pas du lire le contenu de mon post par contre.

 
Et tu expliques comment un des enfants mange absolument tout et l'autre absolument rien (ou presque)?
 
L'éducation d'accord mais ça ne fait pas tout malheureusement.

 
faut être logique a un moment    
 

 
Je serai pas si affirmatif. J'ai des goûts très différents de ceux de ma soeur. Je suis plutôt du genre difficile avec la bouffe (mais je goûte quand même ). J'aime pas les fruits de mer, pas particulièrement la viande (et surtout pas saignante). Ca exclut rapidement beaucoup de choses Et ma mère a toujours fait à manger (et elle continue à le faire avec mes enfants, d'ailleurs).

C'est comme la nourriture, ça se travaille.
Des enfants difficiles qui ne "mangent rien", bien souvent la cause vient du cercle familial; la façon de faire la cuisine des parents

 
Tu expliqueras ça à mes filles, une aime tout, l'autre rien. La cuisine est la même.

Loi normale

Ah mais je ne suis pas concerné par ma remarque, on a la chance d'être plutôt très bien au courant de tout ça.
 
C'est une remarque générale sur le fait de devoir faire plus à ses enfants à la maison qu'à l'école.
 
Perso, même en ayant les moyens de le faire, je n'en ai pas du tout envie.
 
 
Qui a de l'ambition ? Le gamin ou le parent ?

 
C'est un peu facile d'attendre de l'enfant d'exprimer pleinement et totalement son désir le plus profond en matière de choix de vie/scolarisation/métier/définition de son contexte patrimoine-travail-vie privée - qu'on va résumer sous "ambition" - a un moment où il est en plein développement de son être. Comme apprendre c'est pas évident (sauf pour certains), si tu ne pousse pas un minimum tu risques d'avoir des enfants qui vont croire avoir "choisi" de ne pas faire, alors qu'ils ont eu la flemme de l'effort. Et soit ils vont s'en contenter et tout ira bien, soit ils vont mal le vivre.
A l'inverse tu peux avoir des gosses qui vont vouloir choisir "moins" après avoir été poussé et trouver que t'as été un connard de les pousser.
Sauf que dans le cas 2 ils ont un vrai choix (les portes étaient ouvertes, j'en choisi une) plutot qu'un choix par défaut basé sur l'absence d'autres voies possibles.
 
Je ne suis pas en train de dire qu'un enfant n'a pas voix au chapitre dans la définition de son parcours d'étude ou d'orientation scolaire en professionnelle, ou encore qu'il faut harceler son gamin en dehors des éléments du programme pour lui faire faire toujours plus, j'essaye juste de dire que ne pas pousser un minimum - surtout dans des établissements scolaires où y'a des niveaux très différents et où les profs sont au mieux pour compenser - c'est surtout fermer des portes.  

 
Sauf que les capacités sont autant liées à l'éducation qu'à la génétique. Un gamin qui n'y arrive pas, il a de gros risques de perdre l'envie.  
Et dans tous les cas, se reposer sur la famille pour ça, c'est ouvrir la porte à des inégalités plus fortes.

 
Ca confirme bien que les différences se font à la maison et que c'est anormal.

 
Ca confirme bien que les différences se font à la maison et que c'est anormal.

 
Sous couvert de ne pas vouloir encore plus creuser les inégalités, il faut faire un nivellement par la bas ?
 
Le lycée de mon fils (en 1ère spé maths, physique, SVT) a proposé des 1/2 journées de stage pendant les vacances bon au final c'est 3 jours de 8h05 -> 16h30 avec 1h de pause le midi (c'est gratuit)
Sur 3 classes de première au lycée de mon fils, seuls 6 élèves sont inscrits. Notre fils n'est pas dans les meilleurs de sa classe (largement plus de la moyenne quand même) et il a râlé qu'on l'avais inscrit.
Ca été unilatéral et oui ça nous fait un peu chier de lui imposer ça mais on se dit que c'est notre rôle de parents de faire ce type de choix à sa place.  
 

 
J'ai vraiment pas de chance, j'en ai une à chaque bout de la gaussienne.
 
Donc en fait c'est du bol, rien à voir avec la cuisine.

 
 
etablissement privé ou public ?

Privé

 
C'est un peu facile d'attendre de l'enfant d'exprimer pleinement et totalement son désir le plus profond en matière de choix de vie/scolarisation/métier/définition de son contexte patrimoine-travail-vie privée - qu'on va résumer sous "ambition" - a un moment où il est en plein développement de son être. Comme apprendre c'est pas évident (sauf pour certains), si tu ne pousse pas un minimum tu risques d'avoir des enfants qui vont croire avoir "choisi" de ne pas faire, alors qu'ils ont eu la flemme de l'effort. Et soit ils vont s'en contenter et tout ira bien, soit ils vont mal le vivre.
A l'inverse tu peux avoir des gosses qui vont vouloir choisir "moins" après avoir été poussé et trouver que t'as été un connard de les pousser.
Sauf que dans le cas 2 ils ont un vrai choix (les portes étaient ouvertes, j'en choisi une) plutot qu'un choix par défaut basé sur l'absence d'autres voies possibles.
 
Je ne suis pas en train de dire qu'un enfant n'a pas voix au chapitre dans la définition de son parcours d'étude ou d'orientation scolaire en professionnelle, ou encore qu'il faut harceler son gamin en dehors des éléments du programme pour lui faire faire toujours plus, j'essaye juste de dire que ne pas pousser un minimum - surtout dans des établissements scolaires où y'a des niveaux très différents et où les profs sont au mieux pour compenser - c'est surtout fermer des portes.  

Tu proposes quoi en pratique ?
 
C'est l'état qui s'occupe d'élever les enfants ?

Je répondais à  
 

 
Personnellement, si mes gamins réussissent à faire tout ce que demande l'éducation nationale, ça m'ira parfaitement. Et je pense que très peu y arrivent d'ailleurs, même ici sur ce topic de parents parfaits
 
Vouloir "faire plus que ce que demande l'EN", ça n'a rien à voir avec le fait d'aider son gamin dans telle ou telle matière parce qu'il est en difficulté.
On parle pas de faire des activités culturelles, cognitives ou autre, on parle de pousser l'enfant à faire toujours mieux et/ou plus (et souvent ça signifie "mieux que les autres" et ça répond à des ambitions parentales, basées sur des principes de réussite ou d'échec de sa vie professionnelle et de statut social).

 
 
Il y a encore les colles quand il y a une mauvaise note ? ( j'ai connu cela, ca m'a vite obligé à bosser un peu plus à l'époque )

Je répondais à  
 

 
Personnellement, si mes gamins réussissent à faire tout ce que demande l'éducation nationale, ça m'ira parfaitement. Et je pense que très peu y arrivent d'ailleurs, même ici sur ce topic de parents parfaits
 
Vouloir "faire plus que ce que demande l'EN", ça n'a rien à voir avec le fait d'aider son gamin dans telle ou telle matière parce qu'il est en difficulté.
On parle pas de faire des activités culturelles, cognitives ou autre, on parle de pousser l'enfant à faire toujours mieux et/ou plus (et souvent ça signifie "mieux que les autres" et ça répond à des ambitions parentales, basées sur des principes de réussite ou d'échec de sa vie professionnelle et de statut social).

 
Ca confirme bien que les différences se font à la maison et que c'est anormal.

 
Des différentes liées à la maison existent, tu peux pas considérer que c'est anormal, on ne part pas tous avec les mêmes chances (dans les classes ou j'étais gamin y'a des familles ou ca parlait pas français à la maison, d'autres ou fallait aider a la ferme pendant les vacances scolaires, et d'autres ou y'avait trois voyages culturels/an. Tu pars pas avec les mêmes chances).
 
Par contre l'école devrait pouvoir donner les fondamentaux nécessaires à l'ouverture de la majorité des situations socio professionnelles à tous les gamins, quel que soient leurs milieu d'origine.

Sous-entendu : vous le préparez pas à la déception ? Vous le poussez à fond dans ce qu'il demande ? Et s'il avait demandé à être youtubeur vous pousseriez pareil ?

Sous-entendu : vous le préparez pas à la déception ? Vous le poussez à fond dans ce qu'il demande ? Et s'il avait demandé à être youtubeur vous pousseriez pareil ?

 
 
Et s'il voulait faire charcutier?  

 
 
Et s'il voulait faire charcutier?  

 
Bha c'est très bien, charcutier, non ?

 
Bha c'est très bien, charcutier, non ?

 
 
Et s'il voulait faire charcutier?  

 
Et pas youtubeur ?

Fin moi j'm'en fous le mien est en BAC pro alors niveau ambition ...

Je doute que beaucoup de grands chefs aient fait de longues études.
 
C'est pas parce que les études généralistes c'est pas fait pour un enfant qu'il ne doit pas avoir d'ambition

Je doute que beaucoup de grands chefs aient fait de longues études.
 
C'est pas parce que les études généralistes c'est pas fait pour un enfant qu'il ne doit pas avoir d'ambition

Ca confirme bien que les différences se font à la maison et que c'est anormal.