Reprise du message précédent :

 
Pareil, excellent contact avec eux.
J'ai voulu commander une V3 Wizard alors qu'elle était en rupture de stock et que l'on était à deux ou trois semaines de la STL.
Quand je lui ai dis que c'était pour la STL il m'en a préparé une qu'il avait de côté, et il me l'a envoyé dans les 10 minutes qui ont suivi mon Paypal. Pafait quoi

Nous noterons bien que tu as écrit "tenté et pas "réussi"

 
Ça dépend du programme de l'UCPA, les deux sont faisable je pense mais en se disant que ça borne un peu au stage je pencherai plus pour le 6/13, en ne faisant qu'un léger footing jeudi/vendredi entre les Fiz et le stage.
Ça te laissera le temps d'arriver frais pour l'OCC, sinon ça te fais 10jours entre la fin du stage et la course, c'est pas mal mais si vous enchainez plusieurs sorties longues et que tu n'as pas l'habitude...
 
On sera au camp de base des Fiz samedi dans la soirée, et on prévoit un resto le dimanche soir si ça te dis et que tu n'es pas reparti, on se cale en MP.

Bon, vous m'avez convaincu, je vais y acheter l'Armytek Wizard Pro V4 avec deux accus du coup...

 
Je pense qu'il y a les deux cas sur le topic
 

Tiens regarde Eviltyler, tu dois un minimum t'en souvenir.
https://www.youtube.com/watch?v=QK-QM5U82JI

 
Honnêtement pas le moindre souvenir
 
Avec le brouillard et la capuche pour protéger de la pluie je ne voyais pas tout ça... sinon en effet j'aurai probablement flippé  

Plus que les 110 bornes, c'est passer deux fois à cet endroit qui me pose problème.

 
+1 Ma frontale (ferei hl40) achetée en commande groupée avec des potes du club et après, commande avec remise en main propre quand je suis allée à la réunion pour des acus supplémentaires et un chargeur. Il avait préchargé les accus pour moi et tous ceux qui lui en avaient commandé pour la diagonale pour pas qu'on soit trop juste en terme de timing. Le chargeur déconnait et il me l'a échangé sans aucun soucis. Super contact et le gars s'y connait vraiment et teste le matos (et le fait aussi tester dans des conditions difficiles - tunnels de lave).

 
Je n'en ai aucun souvenir non plus, faut dire que je n'étais pas très lucide à ce moment là    
 

 
Je viens en Haute-Savoie à partir de vendredi soir, je vais voir si je peux passer.

Tiens l'ITRA a modifié son site pour masquer les cotes des coureurs ? Ça veut dire quoi "Adhérer" ?

Payer

s-3

sûr?
en étant juste loggué je vois mes cotes par course

Ah oui, on peut créer un compte gratuitement. Qu'apporte la cotisation de 5 euros?
 
689 au TGV, je ne réussirais donc jamais à franchir les 700?  

CR du Trail des 3 pics, à Arbas (Haute-Garonne); 52km, 3400m D+
 

 
Attention gros  
 
Pas trop d'objectif de course cette année, celui-là me faisait de l’œil car il passe dans des coins que la plupart des traileurs/randonneurs toulousaings connaissent bien (~1h de route, sous les 2000m donc accessible 8 à 9 mois par an, du bien pentu pour faire les cuissots et du plus roulant pour ceux qui aiment ça). Et puis ça fait près de deux mois que je vadrouille en montagne tout les WE avec un sac de 6-7kg, il était temps de faire une escapade en mode léger   Après le gros coup de mou au marathon de l'hortus, cette fois-ci je ferais un peu plus gaffe à bien bouffer  
 
Levé à 4h, arrivé sur place (à l'arrivée) à 5h15, j'attrape mon dossard et file dans le bus qui doit nous emmener au départ. On y arrive vers 6h45 après une heure de route, p'tit café, p'tit passage au WC et je fais le tour pour saluer pas mal de coureurs toulousaings que je connais. La météo est pas terrible, couche nuageuse bien basse et petit crachin. A défaut de profiter des points de vue, au moins on aura pas trop chaud (mais ça promet un terrain gras...)
 
Top départ 7h30, ça démarre par 1.5km de faux-plat pour étirer la meute avant d'attaquer la première bosse de 1200m. Je pars pépère en fond de peloton, et quand ça commence à bien monter je me cale dans mon rythme. Vu que j'ai pas de véritable entrainement autre que les WE en montagne je la joue à la cool. Je rejoins puis dépasse quelques petits groupes et finis par arriver à côté d’une vieille connaissance avec qui je finirai cette première montée à un rythme plutôt orienté « économie ». Arrivé au pied du premier des 3 pics, on sent que le soleil n’est plus très loin, mais on est encore dans la crasse… Je resserre mes chaussures sous l’œil amusé de deux bergers locaux   , une douzaine de coureurs me repassent devant.
 
Première descente, bien raide et en dévers au début, sur terrain gras, je fais bien gaffe de pas me cartonner bêtement alors que les mecs devant partent en glissade. J’arrive au bout des difficultés sans être tombé une seule fois, ça tient du miracle. Je reprends quelques places dès qu’on arrive sur un terrain moins casse-gueule, puis arrivent les 6km de piste forestière bien roulante, en légère descente. J’arrive à dérouler en récupérant un peu, et j’aperçois la 1ere féminine à travers la brume, je me dis que je suis pas trop mal pour le moment. Les jambes vont bien, on va arriver au premier ravito, tous les signaux sont au vert.
 
Premier ravito donc, avant la deuxième bosse de 900m à 20% de moyenne  . Cette côte je la connais par cœur, j’y passe au moins 2 fois par an, donc je me cale dans le rythme qui va bien. Je rejoins le pote de la première bosse (qui m’avait largué quand je resserrait mes pompes), et une fois de plus on grimpe ensemble en se racontant nos vies. On double 4 ou 5 coureurs dans cette côte, avant de sortir (enfin !) du brouillard juste avant d’arriver au deuxième pic. On s’y arrête 30s pour profiter de la vue somptueuse au-dessus de la mer de nuages. On attaque la descente, d’abord sur la crête qui du coup est au sec ce qui permet de mettre un peu de rythme. On quitte la crête par un petit raidillon que je connais aussi très bien, coup de bol il est sec alors qu'on retourne dans le brouillard, du coup je prends le lead sur mon pote pour attaquer un peu. Et évidemment, dès qu'on arrive en lisière de forêt je glisse sur un mélange de feuilles et de glands et me retrouve sur le cul   Je me relève aussi tôt et on se pose 30sec au ravito intermédiaire.
 
Mon pote reprend la tête sur le reste de la descente qu'on avale tranquillement en essayant de préserver les cuisses. On arrive en bas en ayant doublé 2 ou 3 coureurs du relais, ça nous met du baume au coeur. Arrivés en bas, on arrive face au mur qui monte au dernier gros ravito... On a beau savoir qu'il est là on est limite à verser une larme tellement c'est raide    
 
Pas mal de monde au village de Cazarilh, les encouragements aident à grimper les derniers mètres   On fait une belle pause de quelques minutes car on sait que le plus dur reste à faire. Pour l'instant j'ai bien mangé, j'ai pas eu de coup de pompe, tout est au vert   Ca repart sur un faux-plat montant, où l'on trottine en essayant de pas s'épuiser bêtement. Après un petit coup de cul on se tape plusieurs km très pénibles, en ondulation... On doit relancer sans cesse, et on prend pas un mètre à l'alti, j'ai horreur de ça. Mon pote qui lui est plus routard donne le rythme devant, ça me motive à pousser un peu la machine et on se traîne pas trop. Malgré ça on a quelques gars du relais qui nous doublent avec une fraîcheur insolente    
 
Arrive enfin le col de Portet d'Aspet, on bouffe un coup avant d'attaquer la dernière grosse bosse. Là je suis plus dans mon élément et je passe devant pour donner la cadence. Mon pote a un petit coup de mou mais je l'encourage et j'essaie de trouver un rythme auquel il peut s'accrocher sans se cramer. Arrivés au col, on se dit que maintenant ça va rouler mais en fait il reste un ou deux km sur la crête, dans le brouillard, juste pour user ce qu'il reste de mental   Je continue à faire le lièvre dans cette ambiance assez bizarre où on voit à peine à 20m, sans autre bruit que celui des cloches des brebis qu'on distingue à peine...
 
Arrive enfin la descente ! Mon pote est pas au top de la fraîcheur mais de mon coté j'ai encore des cannes donc j'envoie un peu devant et je ralentis de temps à autre pour l'attendre. Au dernier petit ravito il retrouve du jus et on arrivera ensemble comme prévu en 7h46, 16e ex aequo (sur environ 150 à la louche). Je finis juste devant la 1ere féminine, alors que d'habitude j'étais plutôt entre la 1ere et la 5e, je prends ça comme une victoire    
 
[TL;DR]
Au final j'ai passé une super journée, en grande partie parce que j'étais avec un bon copaing quasiment tout du long, et puis je suis assez content de ma perf mine de rien Ca me met en confiance pour l'objectif de cet été (traversée des Alpes du Léman à Menton en fastpacking). J'en profite pour remercier perrout pour son récit du GR5 l'an dernier   Même si je pars sur quelque chose d'un peu différent c'est certainement ton CR qui m'a donné l'idée !

Top le CR! Ça avance plutôt bien dis donc, et le projet à la fin c'est la cerise sur le gâteau, un gros gavage en perspective  

Au plaisir. C'est une aventure qui en vaut clairement la peine, 100% plaisir, a ton propre rythme, dans des paysages de fous    
N'hesite pas si tu veux des details precis en MP (parcours, ravitos, hebergement, matos ...)  

Il reste des places sur l'UT4M .. Le challenge en 4 étapes me tente bien

1 mois après l'Ultra-marin, je me traine toujours mon doigt de pied insensible    (c'est le quartus me dit Wikipedia, le plus quatrième en partant du gros orteil quoi )
 
J'avais été voir le doc du sport, il m'avait déconseillé d'aller voir osthéo/ kiné car le doigt est vascularisé et je peux le bouger comême. Ca devait revenir en 3-4 semaines selon lui, avec 1 semaine d'anti-inflammatoire + 3 semaines de vitamines.
 
C'est arrivé à quelqu'un ici ? je dois commencer à paniquer ?  

J'étais au Sambuy aujourd'hui, beau terrain de jeu pour les gars du coin

La semaine prochaine je suis au grand bornand... J'angoisse déjà de mes premières vraies sorties avec du d+ ça va faire très très mal aux jambes je crois

Bon, je me demande si ce ne sera pas plus raisonnable de faire le Sancy 110km que l'année prochaine (en espérant un changement de parcours au passage, pour éviter le retour identique), et faire plutôt le trail de Vulcain 78km en mars prochain...  

En fait j'ai l'impression que tu attend qu'on choisisse pour toi    
 
Ça fait 3 mois que je lis:
 
Avril: ah mais il reste des places pour le 110
 
Mai: en fait il ne reste des places que pour le 110
 
Juin: je ne sais pas si je vais pas me laisser tenter par le 110
 
 

J'arrive pas à me décider, ça me fait terriblement envie, mais je me dis que je vais encore faire une grosse connerie.  
Et il n'y a pas des masses de participants, je vais au mieux finir dans les tous derniers, limite à courir seul tout le long.

Inscris toi !!! T'en meurs d'envie

Je viens de voir Chou Andy 15 et La Poutance 21 au tour des Fiz, ils assurent toujours bien. Par contre Pulpipi ça ne semble toujours pas la grande forme.

Pour être exact je fais 13, La Poutance 20 et Santroll 24 (pour son troisième jour de course consécutif).

Féloches les gars    

Et pulpipi est plus loin, il a eu des crampes après un départ très rapide, et a embrayé sur le mode coolos qui lui a finalement permis de bien kiffer sa course (faut dire que le parcours est tip top).

Les machines ..

 
l'élite hfr  

  c'est beau.

 
   
Et cet enchainement Santroll  

Bien les gars

Un petit CR du trail du tour des Fiz (trail des 5 refuges, 30 km).

J'ai une forme très incertaine puisque j'enchaîne des périodes de grosse prépa ou de grosse course avec du repos complet. Difficile d'y voir clair dans le cycle de forme, de fatigue, tout ça.

Je me suis acheté des bâtons dans la semaine, malgré la brièveté du format (30 km, 2 montées et 2 descentes), parce que j'étais un peu effrayé par la première montée, longue et raide (1100 D+ en moins de 5 bornes dont un replat). Le plan de course sera de partir très vite et de voir ce que ça donne ensuite.

Le matin, je n'ai pas trop prévu de petit déj, alors je taxe les Granola de Tyler et je bouffe une banane de l'hôtel. Un peu light mais au moins je serai plus léger en montée. J'ai un peu mal au ventre mais le caca est très bien.

On arrive au départ, échauffement très léger avec La Poutance et Pulpipi, tandis que santroll (qui a récupéré le dossard de Tyler au pied levé) est déjà chaud car il avait un trail la veille et un KV l'avant-veille. On se place pas trop loin de la ligne de départ.

Le parcours commence par 2,5 km de descente (et mini coups de cul) pour étirer avant la grosse montée en single. Conformément au plan, ça part vite. Mais j'ai des sensations ultra bizarres, les jambes en coton, je les sens à peine et je me demande à chaque pas si elles vont me réussir à me porter. Comme si je courais en sortant du lit, au réveil. Aucune réactivité, du coup je me contente de grandes enjambées dégueu, heureusement que le terrain (plutôt forestier au départ) n'est pas très technique. Dans la première ligne droite je me place dans le top 5, avant de rétrograder petit à petit (l'idée n'est pas non plus de forcer comme un âne, surtout avec ces jambes bizarres).

Les jambes bizarres durent jusqu'au début de la montée, sur laquelle je compte pour me chauffer enfin.

Petite surprise : on retrouve déjà les coureurs du 60, partis 2h30 plus tôt. Je ne sais pas comment l'orga a bidouillé ses parcours, mais c'est pas très bien calculé de se retrouver avec les "lents" du 60 dans les pattes dès le 3ème kilomètre, dans le single, alors qu'on est à peine étirés. Heureusement ils sont impeccables pour s'écarter aimablement quand on veut les doubler (m'enfin faire ça pendant 1h30 ça doit être un peu chiant pour eux).

Donc je presse le pas dans la montée, je cale le souffle assez fort, et j'essaye de pousser sur les bras tel Martin Fourcade... Mais en vrai je suis déçu des sensations, j'ai du mal à pousser vraiment, et j'ai encore mal aux côtes (côté droit) suite à une chute de la semaine dernière. Je commence à regretter d'avoir pris les bâtons.

Petit replat et passage au premier refuge, et premier ravito, où je ne m'arrête pas. La fin de la montée est rigolote, on passe dans une brèche, avec des supporteurs qui donnent de la voix (surtout pour Momo, la première féminine, qui est sur mes talons). Malgré les sensations en dents de scie je suis monté vite, 1h01 pour 1100 mètres, je ne pensais pas pouvoir tenir un rythme comme ça. D'après livetrail je suis 11ème, mais le temps que j'enlève mes bâtons au sommet (pourtant des Leki, on sent le mec habile de ses mains) il y en a déjà 2 ou 3 qui me passent devant, dont la féminine.

La descente commence plutôt raide et technique, et là encore j'ai toutes les peines du monde à trouver mes sensations. Je descends maladroitement et pas très vite. Ensuite la pente diminue peu à peu et je me sens mieux. Quand ça se raidit de nouveau les jambes répondent enfin, et dans un long et beau replat herbeux je relance bien. J'ai doublé la féminine, mais elle me redouble au deuxième ravito, et je la reredouble dans la descente qui suit, où j'avance vraiment bien, ma meilleure portion de course.

Les parcours du 30 et du 60 se séparent enfin, et c'est le début de la deuxième montée, et je retrouve un gars très poli qui était déjà avec moi sur toute la fin de la première. On discute de tout et de rien, du paysage, de la météo de l'année passée (horrible apparemment), de la première féminine. Il avait fait 18ème l'an dernier, juste devant elle. On rattrape un gars en bleu en perdition, puis on retrouve Cédric, un pote de santroll venu nous encourager. Il va courir facilement 20 minutes avec nous. Il nous dit qu'on est 11 et 12 ou 12 et 13, je ne sais plus, et qu'il y en a deux tout proches devant. On avance quand même pas mal.

Cette deuxième montée est plus courte (7-800 D+) mais avec deux replats assez éprouvants. On arrive à Alfred Wills, après un tiers de montée, et effectivement les 2 de devant sont à portée d'un jet de caillou. Cédric me motive pour aller chercher le top 10. J'ai l'impression de les rattraper au début, mais ils se retournent régulièrement, serrent le jeu et finissent par s'éloigner. Je me dis qu'on verra bien dans la descente finale.

Derrière ça revient fort aussi, il y a la féminine et un mec en noir. En fait je crois qu'on faiblit pas mal, moi et le mec très poli. Et moi plus que lui, je fais un peu l'élastique. Elle nous rattrape tout à la fin, juste avant la bascule. Je me dis que de toute façon je descends mieux qu'elle... sauf que pas du tout, je la vois partir à toute allure, je sais tout de suite que c'est mort (pas de mental ? )

Encore une fois le début de descente est très difficile, j'ai chaud, soif, j'ai aussi peur de l'hypo (seulement quelques pâtes de fruit depuis le départ), j'ai mal un peu partout (alternativement côtes, point de côté, ventre, dos, et retour d'une vieille tendinite au tibia), bref je ne vais pas bien vite et je fais quelques arrêts (lacets, ravito...). Le mec très poli est parti légèrement devant, et au refuge de Moëde bidule il y a même le mec en noir qui me passe. Mais je les rattrape facilement sur le plat qui suit. Le mec très poli me dit qu'il y a maintenant un passage assez technique, et me demande si je veux passer devant.

Je ne suis pas spécialement chaud, mais il s'écarte carrément alors bon, je m'engouffre. En 30 secondes j'ai pris une belle avance sur le mec très poli et le mec en noir. Je maintiens un peu l'effort, avant de relâcher quand ça devient un peu engagé. A la fin de la descente, il y a une petite remontée que je n'ai pas du tout la foi de courir, je pousse sur les bâtons. Derrière moi ils ne sont pas super loin mais il y a encore un peu de distance. Je suis à sec et je crois qu'il y a un ravito en haut de la remontée, mais que dalle, ils indiquent juste arrivée à 4 km.

La descente finit alors en piste roulante. Pas très sexy mais ça fait le taf. Je ne m'embête plus à bien courir (comme depuis le départ) et je talonne comme jamais. Je m'arrache littéralement la peau sous les talons (j'ai deux belles ampoules aujourd'hui). A 2 km de l'arrivée il y a enfin le ravito, je m'arrête parce que j'ai vraiment trop soif. La descente continue, mais ça remonte sournoisement à 1 km de la fin. Un faux-plat horrible dans la forêt, je cours des petits bouts mais je marche surtout, en poussant un peu sur les bâtons (que finalement je ne regrette pas ). Derrière je ne vois personne revenir alors bon. Tant pis pour la cote ITRA

Finish en 4h02, 13ème, à 5 minutes de la féminine 12ème.
https://www.strava.com/activities/1109422805

Je pense que c'est largement ma meilleure perf, on verra ce qu'en dit ITRA mais ça devrait être juteux. Gros sentiment de satisfaction.
La course n'a pas toujours été très agréable, mais bon c'est le revers du départ rapide (et de la préparation pas super adaptée).
Les autres ont très bien couru aussi, et c'était un nouveau week-end très sympathique, dommage que j'aie dû repartir dès hier soir. Merci pour l'orga encore une fois  
Quant au parcours il est vraiment exceptionnel, de la belle montagne, sauvage, et un terrain extrêmement varié avec des portions de tout ce qui est chouette à courir dessus.

Mon Santroll szur    
 
Bon CR tres oriente course et mega perf Chou    
Ca doit etre un de mes coins favoris des Alpes, je mets sur ma short list

Je résume le CR de Chou: entraînement destructuré, sensations merdiques, alimentation irrégulière, best perf ever

Félicitations à HFR pour vos perf. Quand je vois le parcours du 30, je me demande quel est l'intérêt du 60.

 
Super CR    
Sacré perf mais on commence à être habitué
 

 
Il devrait se taper plus souvent 200km la semaine précédent une course

CR Aravis Sky Pursuit
 
Première édition de cette épreuve un peu particulière qui combine un KV le vendredi soir et un trail de 20km 2000+ le samedi matin sous forme de poursuite inversée, le classement étant fait sur l'addition des deux temps.
 
Arrivé sur place le vendredi soir je constate une forte concentration de coureurs affutés comme des arbalètes, malgré le faible nombre de participants (80 solos et 12 relais) l'objectif sera principalement d'accrocher un top20.
 
Départ en masse sur un KV c'est jamais très agréable, j'essaie juste de pas casser un bâton et de prendre le bon wagon. Ça se passe bien jusqu'au tiers de la montée puis je m'asphyxie tout seul, petit point de côté, je dois ralentir pour tenter de me refaire la cerise ce qui n'arrivera jamais
Au bout de 500+ j'ai qu'une envie c'est m'arrêter et redescendre mais il faut bien finir si je veux prendre le départ le lendemain (c'est à ce moment là que tu te rappelles que tu as dit "plus jamais ça" à la fin de tous tes KV), je lutte donc pendant 30min en essayant de limiter les dégâts et termine en 49'50, à peu près dans cet état là :
5min de plus que mes meilleurs temps sur KV, ça confirme que je suis plus au niveau dans les pentes raides et que faute d'entraînement avec les bâtons ça n'est pas d'une grande utilité...
 
Pas mal de vertiges dans la descente, je manque de me prendre 4 ou 5 gamelles, ça me parait interminable mais j'arrive finalement en bas pour déguster le repas de récupération amoureusement préparé par les bénévoles : une tartiflette
 
Le classement est affiché, je suis 23ème mais finalement le top15 n'est que 3min devant, autant dire pas grand chose sur 20km (si on omet le fait que les 22 de devant sont meilleurs que moi en montée )
 
Nous revoilà sur place le samedi matin pour le trail, départ à 9h en contre la montre, le dernier du KV part en premier puis de 30" en 30" jusqu'au premier du KV.
Pas de stress d'avant course, on a déjà le dossard, juste un petit échauffement et nous voilà prêt, les cuisses ne semblent pas trop souffrir de la montée de la veille, on verra ce que ça donne en course.
 
Vers 9h30 c'est mon tour et je m'élance dans la descente à bonne allure, espérant vite revenir sur les concurrents partis avant mais rien je reste tout seul, au moins ça revient pas derrière non plus. Au bout de 3km on arrive au pied de la première bosse de 900+ et je rattrape enfin le 24ème puis rapidement les 25ème et 26ème, ensuite j'ai arrêté de compter parce que j'ai repris beaucoup de monde mais c'est normal vu qu'ils sont censés être moins forts, c'est assez déroutant par contre de n'avoir aucune info sur les coureurs qui chassent derrière.
J'attaque la bosse sur un bon rythme en courant un maximum et sans les bâtons que j'ai préféré laisser au placard ce matin, et bizarrement les sensations sont bonnes, j'arrive très vite au sommet au bout d'environ 1h de course et personne ne m'a rattrapé, le premier étant parti 11min après moi c'est bon signe me dis-je.
S'en suit une longue descente sur un beau chemin de montagne, très agréable à courir mais je prends une allure prudente pour garder du jus pour la suite. Rapidement un, puis 2 et 3 coureurs me doublent, impossible d'accrocher la foulée, on est clairement pas sur le même niveau, c'est le point positif de ce format, voir les premiers en pleine course et comprendre pourquoi on se prend une valise sur le chrono final
 
Premier ravito quasi à mi-course, je refais le plein des bidons et repars pour la petite bosse qui suit, pas grand chose à dire, c'est assez roulant, je continue à doubler un peu et à me faire doubler, mais on sent que les niveaux s'équilibrent, la différence de vitesse est faible.
Au bout de 19km on est au pied de la dernière montée qui nous ramène à l'arrivée, mais il reste 500+ à monter, pour une fois j'espère que le kilométrage sera plus long qu'annoncé sinon la montée va piquer
Et là juste après le dernier ravito (dont je me demande l'utilité à ce moment là, pourquoi mettre un ravito à 1km de l'arrivée), le balisage nous emmène droit dans un champ à 50%, on va peut-être avoir droit à nos 500+ en 1km en fait On fait bien 150+ dans ce champ de merde avant de retrouver un chemin plus roulant, en fait cette "coupe" c'était juste pour éviter 1km de bitume
La fin de la montée est cependant raide mais j'ai encore de bonnes cuisses et malgré le manque d'eau sur la fin (c'est là que j'ai compris le pourquoi du ravito au km19) j'arrive vite en haut avec des débuts de crampes sur le sprint final.
2h52 pour boucler les 21km et 1800+, je visais moins de 3h, contrat rempli avec de bonnes sensations tout du long, le repas de récup est aujourd'hui composé de quiche et de pizza
 
Je suis 13ème sur le trail et 14ème au général sur les 2 courses, finalement le KV n'est pas déterminant pour le classement final.
 
Bilan :
 - le KV c'est vraiment un sport de cons
 - le format poursuite inversée est sympa pour voir passer les tous meilleurs mais une poursuite classique avec les écarts de la veille serait vraiment top, mais bien plus compliqué à organiser je pense
 - rarement vu autant de balisage et de signaleurs sur une course, grand grand luxe
 - superbes paysages sur les 2 courses, on a eu du bol avec la météo
 - l'organisation qui adapte le matériel obligatoire en fonction de la météo (juste couverture de survie et 0,5l d'eau), enfin des gens qui réfléchissent !!!
 - les bâtons ça sert à rien
 - si vous êtes gentils la suite arrivera dans les jours à venir