Football, Ligue 1/ « Je ne serai pas un président de passage »  
Monaco DE NOTRE CORRESPONDANT  
 
PATRON d'un grand groupe immobilier européen, le nouveau président monégasque, Michel Pastor, 61 ans, est aussi président de MFI, l'actionnaire majoritaire du club qui a déjà injecté 63 millions d'euros. Désormais incontournable, il vise le titre.  
 
Quel bilan dressez-vous de vos débuts à la tête du club ?  
Avec Kallon, Chevanton, Perez et Maicon, l'équipe commence à être étoffée. Mais il faudra du temps pour faire évoluer le club. Je pense au centre de formation, à une réorganisation administrative...  
 
Comment conjuguez-vous toutes vos activités ?  
J'assume la charge supplémentaire. Je ne serai pas un président « touriste » ou de passage. Je suis là pour faire tourner le club, qu'il ait une grande équipe et des résultats.  
 
Votre nom et votre surface financière sont-ils une caution ?  
Je ne suis pas là pour cautionner l'ASM en valeur morale. Mais cela aidera peut-être à attirer des sponsors.  
 
Quel est votre intérêt à monter en première ligne ?  
Aucun, si ce n'est sportif. Je n'ai jamais été médiatique. Cela ne m'intéresse pas. Mais avec 51 % du capital, il était normal que le président provienne de MFI (NDLR : Pastor, Houdrouge, Piccinini) . Pour le prince Albert, l'association devait pourtant rester majoritaire. Il fallait réinvestir pour sauver le club. On est devenu majoritaire sans heurt. Mais MFI, qui a permis d'abandonner les créances, n'est pas une rotative à billets. On va gérer en bon père de famille. Prouvons que l'on peut tenir sans renflouer. Je ne tiens pas à réinvestir.  
 
Comment allez-vous faire ?  
Malgré le tarif des recrues, la masse salariale a baissé de 25 %. On gagne de l'argent grâce aux transferts, au merchandising et à un sponsoring plus rémunérateur. Je suis persuadé que les comptes seront équilibrés. Quand on a vendu Giuly et Rothen, on a dit qu'on mettait l'attaque en péril. Mais on ne peut garder des joueurs contre leur gré.  
 
Avec Prso et Morientes, c'est l'intégralité de l'attaque qui est partie.  
On espérait un retour de Morientes, mais c'est fini. Fallait-il garder Prso à 29 ans ? Je pose la question. Aujourd'hui, il reste à recruter un attaquant axial (NDLR : la piste Saviola revient) .  
 
Vous aurez alors accédé aux désirs de Deschamps.  
En grande partie, oui. Si je devais tous les prendre, j'aurais la meilleure équipe du monde. Entre nous, l'entente est bonne. J'essaie de faire en fonction des moyens, avec comme objectif le titre ou, au plus mal, la deuxième place. On parlera d'Europe après le tour préliminaire de C 1.  
 
Christophe Belleudi

Football, Ligue 1/ « Je ne serai pas un président de passage »  
Monaco DE NOTRE CORRESPONDANT  
 
PATRON d'un grand groupe immobilier européen, le nouveau président monégasque, Michel Pastor, 61 ans, est aussi président de MFI, l'actionnaire majoritaire du club qui a déjà injecté 63 millions d'euros. Désormais incontournable, il vise le titre.  
 
Quel bilan dressez-vous de vos débuts à la tête du club ?  
Avec Kallon, Chevanton, Perez et Maicon, l'équipe commence à être étoffée. Mais il faudra du temps pour faire évoluer le club. Je pense au centre de formation, à une réorganisation administrative...  
 
Comment conjuguez-vous toutes vos activités ?  
J'assume la charge supplémentaire. Je ne serai pas un président « touriste » ou de passage. Je suis là pour faire tourner le club, qu'il ait une grande équipe et des résultats.  
 
Votre nom et votre surface financière sont-ils une caution ?  
Je ne suis pas là pour cautionner l'ASM en valeur morale. Mais cela aidera peut-être à attirer des sponsors.  
 
Quel est votre intérêt à monter en première ligne ?  
Aucun, si ce n'est sportif. Je n'ai jamais été médiatique. Cela ne m'intéresse pas. Mais avec 51 % du capital, il était normal que le président provienne de MFI (NDLR : Pastor, Houdrouge, Piccinini) . Pour le prince Albert, l'association devait pourtant rester majoritaire. Il fallait réinvestir pour sauver le club. On est devenu majoritaire sans heurt. Mais MFI, qui a permis d'abandonner les créances, n'est pas une rotative à billets. On va gérer en bon père de famille. Prouvons que l'on peut tenir sans renflouer. Je ne tiens pas à réinvestir.  
 
Comment allez-vous faire ?  
Malgré le tarif des recrues, la masse salariale a baissé de 25 %. On gagne de l'argent grâce aux transferts, au merchandising et à un sponsoring plus rémunérateur. Je suis persuadé que les comptes seront équilibrés. Quand on a vendu Giuly et Rothen, on a dit qu'on mettait l'attaque en péril. Mais on ne peut garder des joueurs contre leur gré.  
 
Avec Prso et Morientes, c'est l'intégralité de l'attaque qui est partie.  
On espérait un retour de Morientes, mais c'est fini. Fallait-il garder Prso à 29 ans ? Je pose la question. Aujourd'hui, il reste à recruter un attaquant axial (NDLR : la piste Saviola revient) .  
 
Vous aurez alors accédé aux désirs de Deschamps.  
En grande partie, oui. Si je devais tous les prendre, j'aurais la meilleure équipe du monde. Entre nous, l'entente est bonne. J'essaie de faire en fonction des moyens, avec comme objectif le titre ou, au plus mal, la deuxième place. On parlera d'Europe après le tour préliminaire de C 1.  
 
Christophe Belleudi