Reprise du message précédent :

 
Bonsoir à tous, مساء الخير جميعا
 
Très grosse émission ce soir, après vous avoir fait patienter 2 soirs, nous vous avons préparé un programme digne de cette fin de phases de poules avant d'entamer la partie la plus alléchante de cette compétition.
 
Au sommaire ce soir :  
 
-Débrief général des phases de poules, et espoirs pour la suite
-Equipes types de la phase de poule
-L'oracle V.assilii, l'histoire jamais contée   .  

Bonsoir oui, installez vous, prenez une verveine ou un whiskas, branchez les AirPods, l'After va commencer

C'est parti pour cette première partie.

Alors quel bilan tirer de cette phase de groupes ? Voici un petit résumé de mes impressions,  Mad Ratz vous fournira une analyse plus complète et plus développée de ce qu'il a observé.    

D'un point de vue purement subjectif, je noterais que, surtout lors de ces derniers matchs de poule, on a assisté à des scénarios rocambolesques et plein de rebondissements, globalement des pluies de buts dans les matchs "importants", on peut souligner la rareté de ce qu'on appelle souvent les purges, peu de 0-0, peu d'équipes qui jouent avec le bus derrière.  
Bien sûr le niveau footballistique n'a pas toujours été à la hauteur, mais là où les puristes souligneront les manquements tactiques et les erreurs manifestes, la coupe du monde est avant tout un objet de spectacle, et pour l'instant on ne peut pas vraiment se plaindre.
Pour ceux qui veulent l'excellence tactique et l'intensité la plus poussée, la LDC est là pour ça.

Parlons brièvement de cette nouveauté concernant le temps additionnel, je n'ai pas les chiffres sous les yeux mais je pense pouvoir dire qu'on a eu minimum le double, si ce n'est le triple, des temps additionnels moyen que l'on peut observer en temps normal.
Je ne sais pas si cette méthode de calcul a pour but d'être poursuivie et généralisée, mais typiquement pour ce genre d'évènement, c'est tout ce qu'il fallait pour avoir encore plus de spectacle. 1-0 à la 88ème, et vous pouvez vous retrouver avec soit 3, soit 10 minutes supplémentaires, empêchant, et c'est vrai qu'on l'a moins vu, les truanderies habituelles pour gagner les 2 minutes de TA habituel en poussant le ballon au poteau de corner ou en se roulant par terre. A voir si cette tendance prometteuse se confirme en phases à élimination directe.  

Concernant l'arbitrage, bien sûr des mécontents, des outragés, mais à part le refus scandaleux du but de Griezmann, peu de réelle décision ayant changé à tort le cours d'un match, malgré quelques travances et décisions ridicules, à commence par le pénalty pour Messi contre la Pologne. Aussi peu de cartons rouges, cela manque cela, espérons un peu plus d'engagement et de vices pour la suite.

On a aussi vu l'habituelle VAR, que nous avons débriefée dans notre émission précédente, merci encore au stagiaire Alain Madison, on ne répétera pas tout ce qui a été dit, mais pour résumer en une phrase, la meilleure des voitures n'est rien si c'est un singe qui la pilote.  

Ensuite sur le plan sportif, quels enseignements ? Aucune équipe à 9 points, seulement 5 équipes invaincues, nous n'en faisons - pour l'instant, avant le recours envoyé à la FIFA - pas partie.
Aucune équipe ne se détache et paraît au dessus du game, à part nous bien sûr, qui dominons de la tête et des épaules les xG.
Mais, et c'est plutôt une bonne nouvelle, le niveau paraît plus homogène, seules 2 équipes sont reparties de Doha avec 0 point.
27 équipes/32 ont eu au moins une victoire, onn a eu en effet un sacré lot de surprises, entre équipes asiatiques pleines de fougue et de surprises, une Arabie saoudite guidée par le saoumfa Renard qui a réussi à taper la grande Argentine de Messi, ou encore les travances de l'Allemagne et de la Belgique (on ne le répétera jamais assez), finies les coupes du monde des grosses équipes qui mettent des branlées en poules à d'autres qui n'ont pas le niveau. Hormis le 7-0 de l'Espagne contre le hamster Navas, je n'ai pas souvenir d'une raclée ou d'une humiliation.
Le niveau de ces "nouvelles" équipes asiatique et africaines est prometteur, de même que celui des américains, futurs hôtes de la compétitions, sortis des poules et dont l'équipe encore jeune pourrait, à maturité, faire plus que bonne figure lors de la prochaine édition.

Alors qu'espérer pour la suite ? Que le niveau très serré de cette compétition le reste, et qu'on ait des matchs à suspense, à rebondissements, à dramaturgie, à part bien sûr pour la France qui dominera outrageusement chacun de ses matchs, on l'espère.  

Après deux soirs d’interruptions indépendantes de notre volonté - bien évidemment - et alors que les 8es ont officiellement débuté, l’After vous propose en effet de revenir plus globalement sur cette phase de poules de ce Mondial
 
Un débrief en 3 points un peu plus exhaustif que celui présenté par mon estimable confrère : ce que l’on a aimé, ce que l’on n’a pas aimé, ce que l’on surveillera pour la phase à élimination directe
 
 
 
On a bien évidemment aimé :
 
- Le suspense de la 3e journée, avec seulement 2 équipes hors-course et 3 déjà qualifiées ; et donc un paquet de possibles surprises en vue.
On rajoute à ça la composition même de ces poules avec plusieurs duels qui sentaient bon la poudre - Iran/USA, Suisse/Serbie, Ghana/Uruguay - et l’on a eu au final plusieurs très belles parties de football.
On pense évidemment au groupe C qui a bien lancé les hostilités avec une seconde mi-temps globalement passée en apnée entre les plombiers polonais qui jouaient la qualif au fair-play et les mexicains qui ont tout donné mais se sont cassés les dents.
De même, immense mais hélas fugace moment de bonheur avec ces 3 minutes extatiques d’élimination conjointe de l’Espagne ET de l’Allemagne jeudi aprem face aux héroïques costariciens et japonais. L’Allemagne a bien évidemment raté une nouvelle fois l’occasion de se racheter un peu et faire plaisir à toute la planète en refusant d’ouvrir les vannes pour faire couler avec eux les ramasseurs de fraises…
Enfin, les très belles affiches du matin et de l’après-midi le vendredi avec un Ghana-Uruguay à montrer dans toutes les écoles de muay thai et la maigre consolation des Black Stars de voir leur ennemi tomber aussi ; et l’après-midi le divertissant Suisse-Serbie qui a hélas un peu failli face aux attentes, on aurait pu espérer un festival de rouges
 
 
- Le panel de formations assez éclectique qui se retrouvent en 8e, sans avoir de réel vol.
On retrouve donc quelques favoris attendus qui ont largement tenu leur rang - la France, le Brésil, le Portugal -, des outsiders sérieux comme l’Espagne ou l’Argentine qui montrent de vraies limites mais aussi des séquences de jeu assez impressionnantes. Un parcours récompensé pour des sélections au football vertical et épuré comme la Corée du Sud, le Japon ou les Pays-Bas.
On retrouve aussi des formations africaines, comme l'a souligné le kanak, qui peuvent réellement espérer voir les quarts et proposer un football différent de celui des grandes écuries européennes qu’elles affrontent.
Enfin, petit point sur les équipes coffre-fort comme la Suisse ou la Pologne, qui jouent certes une partition minimaliste pour ne pas dire grotesque, mais qui déploient des trésors d’abnégation et d’efficacité et vont constituer de bons tests pour les grands favoris.
 
Du côté des éliminés précoces et inattendus, comme l’Allemagne, le Mexique ou l’Uruguay ; on peut certes regretter l’absence de ces sélections historiques qui font le sel d’un grand Mondial, mais elles sont malgré tout logiques vu le jeu proposé.
Entre choix tactiques débiles, sélectionneur peu inspiré, joueurs dépassés ou pas à la hauteur, intensité inexistante ou presque, le football a parlé et élimine logiquement ceux qui ne le respectent pas.
 
 
 
On a bien évidemment détesté :
 
- L’arbitrage qui oscille entre le grotesque et le nullissime sur bien trop de matchs. La liste des arbitres n’augurait rien de bon lorsque l’on voit par exemple que le grand (non) Sikazwe était retenu, les doutes ont hélas été confirmés. Des pénaltys suspicieux accordés (Messi, Ronaldo) ou non sifflés (qui auraient pu changer le cours du mondial Canadien par exemple), une absence totale d’homogénéité des décisions
Plus largement, un vrai problème avec l’utilisation de la VAR, comme l'avait effectivement souligné notre stagiaire, soit hors de propos (Griezmann lors du but contre la Tunisie), soit absolument invraisemblable (à quand le hors-jeu aux pieds uniquement ?).
 
 
 
Je laisse la parole à mon estimable chimpanzé pour un divertissant intermède

Encore une fois, l'after footix évite le sujet tabou des maillots de l'Angleterre et de la Belgique, une preuve de la censure des médias a la solde des milliardaires.
C'est un sujet qui dérange  

Petit jeu concours le temps que vous lisiez le pavé du singe, aujourd'hui à gagner une magnifique bouteille de chartreuse offerte par le taulier.
 
Pour cela répondez à la question suivante:
 
Quel joueur belge a marqué le plus de buts lors de cette phase de poules ?
-Lukaku
-De Bruyne
-Hazard
 
Envoyez 1,2, ou 3 au 3637.

Bonsoir, Simosong à l'antenne, ça fait plaisir, de vous avoir en live car je vous suis depuis la toute première soirée post Milan AC/OL et la crucifixion d'Inzaghi. Possible d'avoir un mot de l'ASSE ?

C’est un peu le « ca Fait playzer » de 2022 celle là

N'oubliez pas de faire un geste chers auditeurs et de jouer
 
 
On reprend notre débrief de ces poules en faisant la transition avec la phase à élimination directe, et en pointant ce que l'on attend au tournant :  
 
- Le niveau de jeu des sélections et stars attendues
 
Si les gros s’en sont globalement sortis des poules, ce n’était pas sans suer : la France s’est faite peur contre l’Australie, l’Argentine était en apoplexie jusqu’au but de Messi contre le Mexique, l’Espagne a bien failli se faire piéger, etc
Au jeu des favoris, c’est le Brésil qui a su le mieux s’en tirer en étant assez impérial sur les 2 matchs qui comptaient
Bien que le niveau des mastodontes habituels tende à baisser, et cela des plus petites nations à se niveler vers le haut ; on attend tout de même un peu plus d’allant et de certitudes de la part d’équipes qui ambitionnent clairement d’aller décrocher une étoile.
Attention donc à de possibles « upsets », on pense aux traquenards suisse et sénégalais notamment qui pourraient infliger une terrible et réaliste punition à des équipes qui chercheraient trop longtemps leur football
 
Constat similaire avec des stars qui n’ont pas encore pris à bras le corps le Mondial
Peur de se blesser, volonté d’en garder sous le pied, on peut comprendre la plupart de ces raisons mais on attend tout de même désormais une réelle exhibition d’un joueur du calibre de Mbappé (son match face aux argentins en 2018) ou enfin Ronaldo (son triplé face à l’Espagne en poules)
D’autant que certains sont complètement passés à côté à l’image d’un De Bruyne atone et déjà chez lui  
 
Cela part certes bien cet après-midi avec Messi qui a proposé une démonstration de football, et on attend également le retour du Roi pour espérer un Neymar de Gala  
 
On remercie malgré tout les délicieuses pépites comme Gavi, Musiala, Gakpo, Fernandez ou les joueurs sanguins à la Xhaka et Aboubakar pour avoir allumé la lumière en poules mais on attend l’entrée des tauliers
 
 
- Les buts et rencontres iconiques
 
Si les poules étaient peut-être plus qu’à l’accoutumée propices aux affiches carnavelesques ; on était évidemment attirés par l’odeur du sang et nos regards se tournaient vers les deux gros chocs désignés par le sort  
 
D’un côté un choc européen Espagne-Allemagne, 2 vainqueurs récents du Mondial, 2 styles de jeu plutôt intéressants sous la houlette de grands coachs et des joueurs à surveiller (Musiala, Kimmich vs Pedri et Gavi), on pouvait donc s’attendre à un match classique à l’image du Pays Bas-Espagne de 2014 dans cette poule de la mort. Si la rencontre a certes accouché d’un bon match de football, pas un grand match néanmoins avec des individualités qui ont moins performé qu’elles n’ont travé lors de la confrontation et des équipes divertissantes mais un peu légères
De l’autre côté, un duel latin Portugal-Uruguay que l’on attendait comme un match intense avec des éclairs de magie. Hélas, les joueurs se sont montrés soit dépassés (Cavani) soit pas dans un grand soir (Valverde, Bernardo) pour obtenir une grande soirée de football, malgré l’émouvante prestation du génial Pepe. Même marasme côté sélectionneurs avec d’un coté un Tavarez un peu à court d’idées face à son effectif certes bancal et de l’autre un Santos adepte du terrorisme.
 
Heureusement, les 8e et donc les quarts à venir peuvent nous donner quelques chocs alléchants, on pense évidemment au possible France-Angleterre en quarts et surtout à l’historique Argentine-Pays Bas qui respire bon le romantisme avec d’un côté Messi et de l’autre Van Gaal
 
 
Même constat côté buts, avec certes des gestes marquants - les coups de canon mexicains sur CPA - et surtout le splendide ciseau de Richarlison R9 qui a tout pour entrer dans la légende comme but fondateur si le Brésil va au bout ; mais on attend désormais des déclics dans la lignée d’un SECOND POTEAU PAVARD et des golazos ou actions de grande classe pour marquer le coup, on est en phases à élimination directe de CDM BON SANG
À nouveau, pas trop d’inquiétude sur ce point après les 2 matchs du jour et d’un coté un amour de construction du 1er but batave, de l’autre une démonstration de Messi ; mais l’on en veut toujours plus
 
 
 
N'hésitez pas à réagir et partager vos propres impressions, satisfactions, doutes et espoirs ; nos standards sont joignables pour passer en rantenne

Bonsoir à vous, non.

Passons maintenant à la deuxième partie, alors on vous a chacun concocté notre équipe type de ces phases de poules, et notre équipe de trav'.
Après réunion de notre comité rédactionnel, il a été convenu à mon incompréhension la plus totale que nous ne pouvions pas mettre que des joueurs d'un même pays, j'ai donc essayé, en toute impartialité, d'enlever quelques belges à mon équipe trav et quelques français à mon équipe type.

Navas : On ne va pas lui jeter la pierre, sa situation en club n’est pas des plus idéales, on sent un manque de confiance, de motivation, de physique et de réelle ambition, il a pris un gros coup au moral en étant relégué au rôle de remplaçant de Donna Trava.
Cela se ressent sur cette CDM qui restait certainement son dernier gros objectif personnel.
Joufflu, lent, il a pris 11 buts dans cette phase de poules, même avec une équipe relativement faible comme le Costa Rica c’est difficilement pardonnable

Alderweireld, Castagne, Verthongen, Meunier :
Tarif de groupe pour la charnière de Bruxelles, le mur du seum, le rempart doré, vous l’appelez comme vous voulez, en tout cas c’est une catastrophe sur ce mondial, tant sur le plan footballistique qu’extra-sportif, aucune cohésion dans cette défense, sûrement encore moins à la cantine. Petite mention honorable à Meunier qui sait rester lucide en itw post-match sur la débâcle de son équipe, certains de ses coéquipiers devraient en prendre de la graine.
Ce n'est pas lui le point faible de son équipe qui la tire vers les bas, mais toute la défense est au diapason, que dire de Verthongen qui a laissé des espaces et des occasions largement évitables, face à des équipes de moyenne zone.

Paredes :
El famoso futuro talento mundial recruté par le PSG, puis dégagé fissa vers un club de seconde zone en Italie, la déchéance continue pour lui, dans la droite lignée de son début de saison en club, travance et manque de solidité pour celui qui est plus un bon aboyeur et créateur d’émeutes que milieu de terrain infaillible.

De Bruyne :
L’ex-futur ballon d’or, la pépite de Bruges, le maestro de City, le maître à jouer du football mondial, et maintenant le fantôme de Doha. Aucun bon match, aucun impact, meilleur à critiquer ses coéquipiers quand il devrait d’abord se focaliser sur ses propres matchs. S’ils avait pu être à ce niveau lors des City - PSG des dernières années, les parisiens seraient champions d’Europe.
27 pertes de balles contre le Maroc, qui n'est pas connu pour être l'équipe la plus oppressante sur le terrain, à 1 point de son propre record qui date d'il y a 4 ans.
Il est certes le meilleur joueur de PL de ces dernières années, dans un système qui lui sied à merveille, mais son rendement en équipe nationale est très décevant en comparaison.

Müller :
Tout ce qu’on espère pour le PSG c’est qu’il gardera ce niveau pour le 1/8ème de finale de LDC en février. En attendant, lui qui a su par le passé se transcender pour les grandes compétitions avec la mannschaft, même lorsque son niveau en club commençait à baisser drastiquement, n’a pas su hausser son niveau de jeu lors de cette compétition, à l’image de toute son équipe.
Les allemands, joueurs et supporters, n’ont jamais su se motiver pour cette compétition, ils pourront avec le fair-play qu’on leur connaît prétendre que c’était la coupe du monde de la honte et qu’ils n’en voulaient pas.
La vérité, c’est que depuis 8 ans l’Allemagne en football c’est le néant.

Valverde :
Certes pas le moins bon dans l’absolu à ce poste en phase de poules, mais relativement à ce qu’il montre en club et aux qualités qu’on lui connaît, c’est très faible et on attendait mieux de la pépite madrilène.
Il est beaucoup plus fébrile dans les actions offensives, et on voit tout de suite quelques limites lorsque devant il n’y a ni Benzema ni Vinicius.
Il a le temps de gagner en maturité s’il continue sur sa lancée à Madrid, et c’est le cas de bon nombre de ses coéquipiers, à commencer par Darwin Nunez que j’aurais pu mettre dans ce 11, attention attention ATTENTION cette équipe, si elle est menée correctement, pourrait enfin faire mal en 2026.

Hazard :
Idem, nous n’attendions plus grand chose du Dimitri Payet belge, mais il figure dans l’équipe trav’ pour l’ensemble de son oeuvre et son boulard, celui qui devait venir à Madrid pour succéder à Cristiano a surtout réussi l’exploit de faire encore moins au Real que Gareth Bale le champion de golf.
C’est sans doute triste à entendre pour nombre de ses plus fidèles supporters mais la carrière d’Eden Hazard a bel et bien l’air de s’être arrêtée à Chelsea, lui qui songe a ne plus jouer pour son pays.
Il faut du renouveau dans cette équipe belge et reconnaissons lui cette lucidité, que Piqué a mis longtemps à avoir, de laisser sa place à plus jeune et plus prometteur.

Lukaku :
Poteaux, tirs à côté, occasions loupées, manque de vivacité, les 100 kilos hors taxes se sont fait sentir.
On a cette désagréable impression de gâchis avec Lukaku (enfin, désagréable pour les belges, j'imagine), certes meilleur buteur de l'histoire de sa sélection, mais qui a toujours fait défaut lorsqu'elle avait vraiment besoin de lui, pas quand il s'agissait de mettre le 5ème face aux îles Tonga pour conforter une première place au classement Caca-Cola.
Fort face aux faibles, faible face aux forts, la formule est vue et revue et pourtant elle sied à merveille à la carrière internationale de Romelou.

A vous cher Brooke.

 
 
Vos consultants favoris vous présentent en effet leurs équipes trav et leur équipes type respectives à l’issue de ces 3 premiers matchs
 
 
On commence donc, petit plaisir, par l’équipe trav de ces poules
Au programme, un 4-4-2 à plat bien regular
 

 
Dans les bois, on retrouve le brave Borjan, gardien canadien qui a sorti un Mondial proprement infâme, entre drops à la relance, prises de balles approximatives et erreurs de jugement terribles, offrant sur un plateau plusieurs buts à l’adversaire. Si l’efficacité prime dans les deux surfaces au football, on voit bien les raisons de l’échec canadien avec une attaque stérile et un gardien neurasthénique
 
Au poste de latéral gauche, on retrouve - hélas pour lui - le jeune Camavinga, certes pas aidé par ce placement un peu incongru au dernier match mais qui avait l’occasion de faire parler sa polyvalence, ses capacités physiques et ses souvenirs de formation au poste. Malheureusement, la prestation très approximative de l’ancien rennais semble le cantonner plus que jamais au banc - et même le reléguer dans la hiérarchie des remplaçants tricolores ?
En guise de charnière, un exceptionnel duo Verthonghen-Süle - qui arrivent tous les deux avec leur caravane au cul et leurs sorties absolument hallucinantes. Deux joueurs qui auront réussi à saborder les défenses de leurs sélections respectives, avec en bonus pour Verthonghen quelques piques assassines qui n’ont rien fait pour améliorer l’ambiance chez des belges éliminés plus tôt que tard
À droite, c’est bien évidemment l’aussi inquiétant que divertissant Koundé que l’on retrouve, dans la lignée de ses prestations suspectes en Équipe de France. Le débat « Koundé = surcôté » ne devrait vraisemblablement pas tarder à être ouvert tant la hype miraculeuse dont il jouissait retombe un peu plus à chaque partie dégueulasse qu’il propose. Ni tout à fait central, ni tout à fait latéral, pas vraiment en lumière non plus dans une défense à 3, mais qui es-tu Jules Koundé ?
 
Sur l’aile gauche de la formation, on retrouve de manière certes un peu sévère Inaki Williams, le tant attendu ghanéen n’ayant pour ainsi dire absolument rien montré sur cette CDM hormis ses qualités d’endurance et de coureur infatigable. Errant comme une âme en peine sur le front de l’attaque et ratant plusieurs tentatives immanquables, il trouve logiquement sa place au palmarès du challenge Edinson Cavani récompensant les canassons plus à l’aise sur un hippodrome que sur un terrain de football. Son avenir s’écrira peut-être déferré des 4 pieds mais certainement pas en crampons
Au milieu, un double pivot Gundogan-De Bruyne estampillé Sky Blue - confirmant au passage les difficultés pour les joueurs mancuniens à faire l’étal de leurs talents hors du rigoureux cadre de Pep. Du côté de Gundogan, positionné soit en 10, soit en relayeur, des parties laborieuses et sans moelle avec pour seules bonnes courses celles le menant vers le banc lors de son remplacement. Gundoperd. Concernant notre rouquin favori, une phase de poules absolument exsangue où il aura régulièrement paru à la peine physiquement et n’a jamais su insuffler sa magie pour faire vivre le ballon.
Enfin à l’aile droite, on retrouve hélas le délicieux Angel, qui accuse décidément le poids de son âge. S’il parvient encore à faire quelque peu illusion dans la lente est respectable Serie A, ses limites sont apparues au grand jour avec une patte gauche certes parfois encore empreinte de magie mais une absence totale de tranchant sur ses accélérations et une activité indigente.
 
Pour boucler ce 11 trav, on retrouve en attaque une association classique « big Guy/small guy » avec une doublette Lukaku/Müller sortie du cirque Pinder.
L’Allemand qui avait éclaboussé de classe les Coupes du Monde 2010 et 2014 est bien à la peine hélas et confirme le douloureux déclin entamé en 2018. Le génial interprète de l’espace qui arrivait bon gré mal gré à contrôler un ballon via des positions peu orthodoxes n’est hélas plus qu’un fantôme qui erre comme un boulet à la pointe de la Mannschaft et multiplie les contrôles américains. Avec un dernier but en CdM antérieur à la retraite du grand Klose, le venin s’est tari et la retraite internationale de Thomas vient clôturer une fin de carrière délicate. Au refoir.
Bien évidemment, l’incontournable Lukaku est sans doute le premier nom couché sur la feuille de match pour composer ce 11 trav. Avec un jeu digne de Jonah Lomu, le bedonnant belge a du sang sur les mains et a pu proposer un festival de ratés immanquables notamment lors de son dernier match - résumant toute sa carrière footballistique.  
 
 
 
À la barre de cette équipe de bras cassés, c’est sans l’ombre d’un doute Hansi Flick que l’on retrouve. Le technicien allemand avait pour lui des arguments : un solide CV bavarois où il avait façonné la colonne vertébrale de cette équipe allemande, des automatismes léchés en phase offensive avec pas moins de 6 joueurs du Bayern quasi indiscutables ; et un vivier de talents assez complet. À sa décharge certes, une défense un peu flottante ; mais néanmoins un Rudiger redoutable pour la diriger.
Hélas, l’abruti de Heidelberg a préféré couler avec ses idées flashy en s’entêtant à aligner une équipe dysfonctionnelle, titularisant tête baissée les sinistres Gundogan et Müller alors que son bomber Fullkrug croupissait sur le banc par exemple ; ne trouvant jamais la bonne formule derrière également. Alors qu’il rêvait de l’Euro 2024 en Allemagne, la déconvenue est terrible pour Hansi qui vient déjà de griller son joker.
 
 
À vous Poum

 
Sczczezcszny : Monstrueux, il est vrai que ça peut paraître surprenant pour les fans d’Arsenal qui se rappellent de certaines de ses bourdes à l’époque où il évoluait dans le nord de Londres, mais il faut bien avouer que depuis il fait preuve d’une solidité à toute épreuve, avec un mur pareille la Pologne va être difficilement franchissable pour une autre équipe que la France.
Il a d’autant plus de mérite que sa défense vieillissante et bancale n’est pas des plus sereines, Kamil Glik n’est plus que l’ombre bedonnante du joueur qu’il était à l’AS Monaco, mais rassuré par un tel gardien, il tient à peu près la route en ce début de compétition.
 
T.Silva :
Même remarque ou presque, qui aurait cru qu’après avoir été dégagé du PSG comme un malpropre il se trouverait une seconde jeunesse à Chelsea, et en sélection nationale. L’homme des débâcles, mêmes de celles qu’il n’a pas joué comme le 7-1 de 2014, mais aussi de la remontada, des remontadas mêmes, mais là il faut croire qu’il a trouvé un bon psy, il est solide, on n’a pas vu une seule larme en itw d’après match, le renouveau ? Pas trop on l’espère.
En tout cas il mériterait presque de récupérer son surnom d’O Monstro d’antan, c’est lui le vrai patron de la défense brésilienne à côté d’un Marquinhos qui reste certes de très bon niveau mais que l’on sent toujours capable de traver dans un moment sous pression.
 
Varane :
La muraille française, n’en déplaise aux haters.
Il va beaucoup mieux et lorsqu’il est dans sa meilleure forme il est difficile à déloger, celui qui a longtemps été l’enfant gardé par son tonton Ramos au Real a su devenir un patron en club et en équipe de France. La charnière avec Upamecano est probablement, à son meilleur état de forme, la plus solide et complète des équipes qualifiées. Certains opportunistes réclament un renouveau Konaté-Upamecano, il n’empêche qu’un taulier comme Varane est indispensable pour les gros matchs qui s’annoncent. Non, ce n’est pas Upamecano qui est indélogable dans cette charnière centrale. Il nous avait montré la voie contre l’Uruguay en 2018, on attend de même pour les matchs à suivre
 
Hernandez :
Théo, Lucas, Patrick, la famille est décidément pleine de ressources. Entré sur un malentendu au premier match, il est depuis le même pilier qu’était son frère en 2018. Pour la même issue.
Il est, comme son frère, capable d’attaquer et de défendre avec un gros volume de courses vers l’avant, il avait mis un but capitale en nations League et il peut réitérer grâce à ses grosses frappes de loin. Et comme son frère, il peut délivrer des passes décisives à foison pour les 3 de devant.
 
Hakimi :
Après avoir un peu bafouillé en début de compétition, ne trouvant pas son petit copain Kylian en attaque, il a su devenir indépendant et mener son pays vers une très belle phase de poules, attention attention ATTENTION à la surprise contre l’Espagne.  
Il joue plus libre qu’au PSG, avec un rôle de patron qui va avec son nouveau statut de joueur de gros club européen, et c’est un costume qu’il paraît enfin capable d’endosser.
 
Rabiot :
Rabiot fait un excellent début de compétition et on a ni vu ni entendu sa mère. Coïncidence ? Je ne pense pas.
 
Gakpo :
La nouvelle pépite du football européen, aisance et confiance dans ces poules, il promet de belles choses pour les phases finales et pour le reste de sa carrière.
Etonnamment efficace et ne se posant aucune question lorsqu’il est face au but, on retrouve en lui l’insouciance et la sérénité du Mbappé de 2018.  
Les Pays-Bas ont ce défaut cette année de ne plus avoir de gros attaquant comme ils ont longtemps eu dans leur histoire, les Van Nistelrooy, Van Persie, Robben, pour ne citer que l’histoire récente.
Gakpo peut-être, en plus de Depay, celui qui arrivera à conclure les actions de son équipe avec brio dans la suite de la compétition.
 
Griezmann :  
Quand il est sous l’aile de papa Deschamps, Griezmann est un joueur différent que celui qu’on a l’habitude de voir ces dernières saisons en club. Nul doute qu’il va continuer de monter en puissance et porter l’équipe avec Kylian et Saint-Olivier.
Il n'est plus le meme joueur plein de confiance et de spontanéité qu'en 2017-2018 où il marchait sur l'eau et a effleuré le ballon d'or, mais il est de ces joueurs comme Müller, Giroud, qui ont montré par le passé que le niveau en club n'était pas toujours lié à celui en équipe nationale.
 
Mbappé/Dembélé :
Alias Appollo 11 et Ariane 5, inarrêtables, on les attend pour dynamiter toutes les défenses et servir des caviars au patron ou finir eux-mêmes.
Mbappé en taille patron sur ces 3 matchs, on le critique, on déteste son boulard, la vérité c'est qu'il répond toujours présent.
Sa présence et son importance n'ont jamais été aussi évidentes que pendant France - Danemark, ou dès son entrée contre la Tunisie. Evidemment le contraste a été accentué par la frilosité et la faiblesse de notre équipe B, mais même avec 10 chèvres autour de lui, Kylian arrive à porter son équipe.
Dembelé confirme ce qu'il montre depuis plusieurs mois, on le croyait perdu pour le foot, boudeur et presque expulsé du Barça, presque autant blessé que Gallagh est en taule, mais depuis le début de saison il faut reconnaître et c'est un plaisir qu'il porte son club, et qu'il n'est pas loin de faire de même en EDF.  
 
Giroud:
Dieu.
 

 
 
Puisque le football demeure malgré tout une formidable raison d’être heureux et après ce petit tour au musée des horreurs de la phase de groupes, nous vous proposons cette fois un 11 type aussi séduisant que rafraîchissant, avec plusieurs - très bonnes - surprises de la part de jeunes joueurs
 
 

 
Dans les bois, c’est évidemment le taulier Szczesny qui s’impose naturellement, après sa phase poules en état de grâce où il aura littéralement porté son pays et dégouté ses adversaires sur penalty. Symétrique inversé de son homologue canadien du 11 trav, il prouve avec son compère Lewandowski que le foot est tout de même plus simple en étant costaud devant et derrière. Attention aux adversaires de la coriace Pologne qui croiseront sa route, les Aigles blancs souhaitant jouer de manière décomplexée la qualif via les tirs au but.
 
Pour le trio qui compose notre défense, on retrouve une association Gvardiol-Upamecano-Marquinhos aussi intraitable qu’impressionnante balle au pied.
Le prodige croate nous a livré 3 premiers matchs de poules d’une sérénité absolue, jouant comme à son habitude avec la sérénité d’un vieux briscard. Des couvertures millimétrées, des tacles couillus et supersoniques à l’image de son retour autoritaire en fin de match face à la Belgique, le héros masqué de la Croatie sera une des attractions du prochain mercato.
Dans l’axe de la défense, on retrouve notre français Upamecano, qui se sera distingué d’emblée face aux Australiens avec une performance XXL à la relance. Véritable relai créatif de cette équipe en l’absence de Pogba, le bavarois aura multiplié les passes qui sautent des lignes et fait progresser le ballon avec des inspirations beckenbaueresques. Un régal
Enfin, pour occuper le côté droit de cette charnière, on retrouve Marquinhos, l’homme de l’ombre d’une défense brésilienne titulaire absolument intraitable (0 tirs cadrés subis en 2 matchs). Miminhos a retrouvé de sa hargne et même de son allant offensif avec des transversales bien senties qu’il avait rangées au placard depuis un peu trop longtemps. Bonus, son entrée de soldat au poste de latéral gauche lors du dernier match, avec une performance ébouriffante et des caviars pour ses coéquipiers : centre du gauche, remise poitrine, toute la panoplie d’un latéral brésilien joga bonito
 
En pistons de cette composition, deux milanais qui jouent pour des clubs rivaux mais ont la même dynamite dans les jambes.
Remplaçant en catastrophe de son frère gravement blessé, Hernandez ne s’est pas décontenancé pour autant et a multiplié les coups de boutoir sur les défenses adverses. On peut lui reprocher une couverture défensive flottante, mais quel apport avec sa percussion en attaque et ses centres qui cliquent à merveille avec la paire Giroud-Mbappé
De l’autre côté, le solide Dumfries décidément sur courant alternatif mais qui semble pour l’instant déterminé à enfiler son plus beau costume de Maicon pour perforer tout en puissance le couloir droit et répéter inlassablement son atelier centre en retrait dévastateur.
 
Au milieu, subtil équilibre entre destruction et création avec un double pivot estampillé Manchester Casemiro-Rodri.
Le brésilien des Red Devils, comme à son habitude, a été un effroyable fléau pour l’adversaire avec son harcèlement tout-terrain et son jeu toujours aussi rugueux. Il a su néanmoins sortir de cet aspect purement destructeur pour pleinement s’approprier son rôle box to box et faire quelques percées bien senties, délivrant quelques coups de canon dont un but précieux et tout en sérénité pour qualifier son équipe. Un homme-armée à lui seul
Du côté de Rodri, un impact peut être moins immédiatement visible mais si précieux à la construction avec une faculté toujours ahurissante à proposer un ballon propre à ses coéquipiers, trouver des triangles de passes et conserver la possession, en témoigne son total de passes abouties absolument hallucinant.
 
Pour mener l’attaque enfin, un trident Musiala-Dembélé à la création et Alvarez à la finition aussi incisif qu’à l’aise dans les petits espaces.
Priorité tricolore oblige, attardons-nous un instant sur les matchs d’Ousmane Dembélé qui compose tout simplement un football émouvant depuis le début de ce Mondial. Appels en profondeur, petits appuis, anthologie dribblesque, combinaisons soyeuses ; Dembélé s’affirme peut-être comme le joueur le plus brésilien de cette coupe du monde et fait chanter le ballon rond. Si Mbappé enquille les buts et les trophées d’hommes du match, la magie des Bleus provient bien de leur couloir droit. Le sourire de Garrincha resplendit à nouveau sur les pelouses qataries avec Ousmane.
Côté teuton, en dépit de l’élimination précoce, comment ne pas parler des prestations monumentales de Musiala, qui a littéralement porté l’Allemagne du haut de ses 19 ans. Appuis sur ressort, aisance indécente dans les petits espaces, une première touche géniale ; Bambi est un joueur terriblement instinctif et dur à lire, qui enthousiasme le stade à chaque fois qu’il se retourne face au jeu. Il y a du jeune Kaka dans sa conduite de balle de brindille, du Riquelme dans ses dribbles au milieu d’une forêt de jambes. Crack
Enfin, on termine ce 11 type avec un petit bonbon argentin, le venimeux Alvarez. L’Arana poursuit la tradition des 9 de poche argentins si insaisissables et capables de piquer à tout moment une défense déboussolée. Formé dans la plus belle école du football, celle de River sous Gallardo, le petit prince fait souffler un vent rafraichissant et prometteur dans une ligne offensive vieillissante.
 
Côté coach de ce 11 type, c’est l’expérimenté Van Gaal qui prend les rênes de cette équipe. À 70 barreaux et pour son troisième tour de piste avec les Oranjes, le Pélican produit un football rigoureux et efficace, fidèle à ses principes. Si l’effectif batave n’est clairement pas des plus reluisants, le vénérable Louis continue de s’appuyer sur sa colonne vertébrale habituelle, à savoir un top player par ligne entouré par ses soldats. Les choix sont forts et peuvent faire grincer des dents, comme la mise sur le banc de De Ligt ou le parti-pris assumé de jouer en contre sans propose le football total traditionnel, mais la qualité de ce jeu épuré, en petites touches de balles et remontées précises fait des Pays-Bas un adversaire piège.
 
 
La parole est désormais au singe pour la tant attendue 3e partie, un dossier EXCLUSIF du reporter réunionnais sur les origines du Nostradamus numérique, j’ai nommé Vassili

Et bien voila qui s'appelle analyse .

Très belle équipe de trav de Coria, même si un peu dur pour Muller, Paredes, Valverde et Navas.

 
La coloc de l'After va bien évidemment foirer ses partiels mais réussira au moins à disserter pendant des heures sur les sorties de balles émouvantes de l'Espagne

Enchaînons maintenant sur la partie que vous attendez tous.
Après avoir vu la dernière de ses prédictions concernant l'impossible élimination de l'Allemagne, nous avons décidé de vous proposer un reportage exclusif et inédit sur vassilii, l'oracle, le saoumfa, qui a demandé des heures de travail archéologique pour remonter dans les archives, remercions un modérateur bienfaiteur pour son aide précieuse.    
 
 
 

L’oracle.

Ce soir l’after-footix vous propose un petit moment d’histoire du football, en tout cas du football d’HFR.
A l’origine, le topic pied-ballon était un petit lieu de discussions amicales et de commentaires sur le sport phare de notre pays, les jeunes Mac_Lane, Gedemon, et autres Philipp Morris et BlinkGT animaient le lieu de leur passion pour leur club favori.

Soudain, un paisible soir de juillet 2009, un être étrange fit son apparition. Pas de bonsoir, pas de présentation, un simple petit message plein d’assurance et de vérité passé inaperçu :
« Je ne comprends pas pourquoi l’OM lutte à ce point pour s’attacher les services de Stéphane Mbia ».
Un an plus tard, Stéphane Mbia était champion de France avec l’Olympique de Marseille.
Pas de quote, pas de réaction, pas de référence à une boule de cristal, ni à Nostradamus, mais la légende était née.

Pourtant, loin d’HFR et de son clavier, vassilii n’en était pas à son coup d’essai. Avant de s’inscrire sur notre forum deux jours avant le début de son oeuvre, ses prédictions avaient déjà fait leurs preuves.
Remontons le temps.

Chapitre 1. Le petit Vassilii

Les parents de vassilii, diseurs de bonne aventure dans la banlieue de Moscou, décident d’émigrer en France en novembre 1991, après avoir prédit une impasse économique pour leur pays. 1 mois plus tard, c’est la fin de l’URSS et de l’austérité.
L’année suivante, ils donnent naissance au petit Vassilii, qui commence dès le plus jeune âge à se trouver une passion pour le football et le futur.
Son premier coup d’éclat a lieu un soir de novembre 1993, quand, avant un corner de Ginola contre la Bulgarie, le petit vassilii trébuche sur la télécommande et éteint la télé, son père s’exclamant alors «de toute façon le match est fini, on a gagné ».
Ses talents de prophète commencent de plus en plus à s’étendre en dehors du milieu du football, à l’école il se fait remarquer par ses petites analyses. « Pokémon, ça ne marchera jamais » pouvait-on entendre de sa part à la cour de récréation.

Continuons avec des petites images d’archives.

Déjà en 1998, le petit Vassilii est rêveur, il adore le football, et a des visions, des flashs, qu'il garde pour l'instant pour lui.

Quelques années plus tard, nous voici en 2002. Arrivé au collège, notre petit visionnaire commence à s'intéresser à la politique en ces temps de présidentielle française, il commence à parler à ses petits camarades de ses prévisions, et se montre confiant.

Il se forge déjà une solide petite réputation à l'échelle de son établissement, déjà surnommé "la boule" (de cristal), mais subit régulièrement les conséquences de ses anti-prédictions.

Les années passent et par sagesse, voyant que la dispersion de ses domaines d'expertises n'est guère couronnée de succès, il décide de se reconcentrer sur son domaine de prédilection, le pied-ballon.
Après avoir prédit une 2ème étoile pour la France en 2006, ne voyant pas ce qui pourrait empêcher Domenech de renverser l’Italie en finale, Vassilii prend peu à peu conscience de son don, et commence sa quête de notoriété à la fac.
En 2008, il gratifie les bancs de son université de ses analyses, ne pouvant s’empêcher de garder espoir dans sa vision politique.


Et c’est ainsi que, l’audience de son amphitheatre devenant trop limitée pour son talent, l’oracle poursuivit ses prédictions sur le plus grand forum Français.

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Chapitre 2. Florilège


Dès ses premières années sur le forum, vassilii devient très vite « l’oracle », citons quelques unes de ses meilleures prédictions.

• En 2009, un an avant la débâcle de Knysna à la CDM 2010, le talent est déjà à l’oeuvre, il avait tout vu :

• Poursuivons quelques années plus tard, 2014

Cette année là, Zlatan marquera 26 buts.

• Au début de la saison 2014/2015, le très estimé popinouse supporter du PSG lance plein d’aplomb un « on sera quand mêmes champions », ce à quoi vassilii le prédicateur lui rétorque :

• Enchaînons sur une des spécialités de vassilii, prédire la suite de la carrière d’un joueur.

Ici le très apprécié Ben Arfa :

• Un soir de janvier 2016, Rennes se qualifie en 1/8ème de Coupe de France face à Nice :

Au tour suivant :

• Après une défaite du Real au match aller contre le Rayo

Victoire du Real la semaine suivante.

• Une des plus belles visions de notre prophète, en l’an 2016:

• Février 2017, LDC, City-Monaco

• Un soir de mars 2018, Séville se déplace à Manchester United, et forcément…

• Finale de la ligue des champions 2018, il avait encore tout vu.

But de Benzema pour ouvrir le score.

• 2019, United affronte le PSG, pour la conclusion que l’on connaît. Qu’avait donc prédit le patron ?

• La même année, lors d’un quart aller de LDC, Tottenham affronte City :

Victoire 1-0 des Spurs.

• On aurait pu croire qu’il allait s’arrêter là pour cet épisode, c’était mal connaître le saoumfa, qui récidive au match retour une semaine plus tard :

Victoire 4/3 et qualif de Tottenham.

Jusque là cantonné à de modestes 30, 40 quotes au maximum, c’est en mai 2019 que la légende prend son envol définitif.

• Le Barca affronte Liverpool en 1/2 de LDC, et mène 3-0 après le match aller.

 76 quotes

• Va-t-il se reposer sur ses lauriers, maintenant qu’il a atteint le sommet, l’Olympe des prédictions ? Que nenni, le lendemain, Tottenham - Ajax

106 quotes.

• Mais vassilii n’est pas qu’un expert des résultats, il peut également prévoir les transferts, le roi du mercato.

Allez, merci l'oracle.  

Et c'est sur cette implacable démonstration que nous vous laissons méditer
Chers auditeurs, bonsoir, c'était l'After

ce florilège  

Thiago Silva    

Cette carrière  

C'est exactement ça  
Il est possible de rajouter le supporter qui tient a préciser qu'il est fan depuis des années (le classique supporter du PDG qui démarre tout le temps en disant qu'il n'est pas un Qatarix), la petite réflexion pour dire que la France n'est pas un pays de foot et une petite lechouille a Riolo avant de partir.

Bordel, vous mettez combien de temps pour ecrire vos messages? Sympa à lire en tout cas meme pour ceux qui s'en battent la rate du foot.  

Le pauvre vassilii.  

Ce brisage de chevilles bordel.

Ban vass s'il annonçait la victoire finale de la France.

Très belle after pour votre retour messieurs! Lu avec délectation    
 
Je note l'extrême impartialité qui vous va si bien dans vos équipes types/trav', pour notre plus grand plaisir.  
 
Reposez vous bien et vivement la suite.  

Et il l'a fait ?

cette carrière de GOAT des oracles

Je... je ne sais quoi dire sur ce petit bonbon sur vassili. C'est de l'art, quelque chose qui me rappelle HFR il y a 15 ans.
Cette qualitance    

La sortie sur Zidane entraineur du Real c'est du lourd quand même.  

Ma foi, ça valait le coup d'attendre    
 
 
 

Coria.    
 
Tout l'article sur notre bon Vass', faut que ça soit FP du topic foot.

Cette qualité, l’After    
 

Coria qualité impressionnante, l'article Vass ca mérite un ballon d'Or.