Reprise du message précédent :
Osef, ça change rien sportivement parlant.
 
Place à la préparation contre les plotlonais.

Il se passe quoi si on a parié 1-1 sur Winamax ?

Merci patron de remettre les pendules à l'heure q

Je sais pas si c'est prévu dans les règlements    
Plus sérieusement, c'est déjà arrivé qu'un score soit modifié après le match ?

Vous êtes sérieux en fait  

L’Argentine est clairement favorite ce soir

Oh vous alors  

On peut se préparer à fond et lancer une procédure quand même, c'est pas incompatible

Même si à mon avis il était bien HJ donc normal que y'ai pas but et point barre
Tout le reste est de l'enculage de mouches sur des détails du réglement
Aucun règlement n'est parfait tout le temps

Bah la ce serait une modification d'après modification...
 
Score 1-1, modifié ensuite par l'arbitre en 1-0 après avoir sifflé la fin du match, puis score modifié à nouveau en 1-1 par la FIFA ?

Sauf si la modification par l'arbitre est considérée comme irrégulière...

 
vassili, sort de ce corps

 
DTC
 

Mise à jour du tableau :  
 

 
   
 

Au contraire, ce serait de ne rien faire qui créerait un dangereux précédent. Le règlement n'a pas été respecté
 

 
si la FIFA confirme l'annulation du but et donc valide cette utilisation du VAR, à l'avenir quand un arbitre refera la même erreur l'équipe lésée pourra faire référence à ce match en disant "oui mais là le but avait été refusé après qu'il ait donné le coup d'envoi". Et c'est là qu'il y aura le précédent. CQFD

On en parle dans l'after (qui a un peu de retard...)

Au programme éditorial d'ailleurs :

Présentation des matchs de demain, pronostics divers et variés
Debrief enthousiasmé sur les purges d'aujourd'hui
Passé et futur de la VAR, une discussion à la croisée d'une vision d'esthètes et de geeks

(Sous réserve que les participants soient en état de participer)

ptdr t'es qui

ah coria est debout...
 
manque ratzou...

Faites pas attention le stagiaire s’amuse en régie on lance la vraie émission bientôt  

 
Bonsoir,  
 
en attendant les deux qui raturent des phrases en dernière minute et peaufinent quelques punchlines de leurs analyses...

Je parie que l'After sera même pas terminé qu'on aura droit aux pubs  

 
Bonsoir à tous, veuillez nous excuser pour le retard, au programme :
 
-Preview des matchs de demain
-Débrief des matchs du jour
-VAR : la plus grosse escroquerie footballistique depuis l'inscription de vassilii ?

Et et et c’est un bonsoir à vous chers auditeurs donc, et l’on espère que vous êtes en forme vu le programme chargé de la soirée
On remercie notre chimpanzé préféré pour ce sommaire, et c’est en effet, troisième journée de phases de poules oblige, des doubles previews et debriefs groupés qui nous attendent alors que l’heure est à la tension dans les groupes et que les rapports de forces peuvent s’inverser
 
 
Heureux hasard du calendrier, on commence par le groupe F et des affiches Croatie-Belgique et Canada-Maroc
 
Bien évidemment, on jettera un oeil tout à fait innocent à la finale de la Belgique face aux Croates, nos voisins d’outre-Quiévrain ayant encore étonnamment leur destin entre les mains malgré l’abattement général qui règne dans leur groupe.
Face à une Croatie qui monte en régime et qui s’annonce comme toujours dure à manier, pouvant espérer voir les quarts grâce à ses cadres - un milieu Modric/Brozovic/Kovacic conquérant - et ses jeunes pousses - pensées à l’intraitable Gvardiol et au jeune Majer - ; les Diables Rouges auront fort à faire pour se qualifier
Après la déconvenue aussi spectaculaire qu’attendue contre les marocains, la sélection ex numéro 2 au classement Sodastream réussit l’exploit d’être plus divisée que les Wallons et Flamands. Petite revue de presse people non exhaustive :
- une dispute entre Hazard, De Bruyne et Verthonghen, les vétérans de la défense ayant visiblement un ou deux mots à dire aux anciens de l’attaque
- un mutisme cordial entre Trossard et Hazard, le péroxydé Léandre n’étant pas satisfait des performances de son gras compère
- des tensions entre Batshuayi et Lukaku, les 2 se disputant âprement le challenge Karl Toko Ekambi des pires appels et touches de balles en chaussures de sécurité
- l’habituelle zizanie entre De Bruyne et Courtois suite à des affaires adultérines qui ne nous regardent pas (l’argument « j’ai baisé ta femme » étant pour une fois absolument recevable et dévastateur)
 
Bien évidemment, le sosie officieux de Charles de Gaulle, visiblement plus affairer à chasser les taupes du vestiaire que préserver la toile d'araignée de sa lucarne a rapidement démenti ces bruits de couloir mais tout est réunis pour assister à une potentielle explosion en plein vol du groupe Belge, n’oubliez donc pas d’allumer votre poste
 
 
L’autre affiche du groupe présente de son coté bien moins d’intérêt, tant sportif qu’en matière d’entertainment
Les Marocains devraient s’affairer sans trop de souci à conserver leur place, peut-être en ménageant dès à présent certains de leurs joueurs clés annoncés en délicatesse - on pense à la paire de latéraux Mazraoui/Hakimi
Côté canadien, on s’appliquera à essayer de sauver l’honneur et préparer la prochaine CDM à la maison en essayant de marquer au moins un but. Carte blanche au duo Davies et David pour électriser le match, chose qu’ils n’auront pas vraiment su faire jusqu’à présent ; à surveiller également Buchannan qui aura à coeur de montrer qu’il peut ne pas foirer complètement son tir après ses dribbles. À voir si ce diable d’Herdman ne tentera pas également un filet désert en ultime recours

Petite page de pub pour multimmy

Belle introduction en matière de Mad Ratz, on notera son étonnant silence quant à son équipe de coeur canadienne déjà éjectée de la compétition telle une Princesse Ruspoli sur un topic politique, el famoso experto footballistico qui avait vu les caribous aller loin au meme titre que l'Allemagne, on se demande s'il aura un pronostic juste avant la fin de la CDM, rien n'est moins sûr.
 
Personnellement je vois en toute impartialité et objectivité une victoire écrasante de nos amis Croates, cette équipe n'est certes plus aussi flamboyante qu'il y a 4 ans mais elle a pour elle de ne pas avoir de querelles d'égos, de problèmes extra-sportifs et d'infidélités entre femmes de joueurs, suivez mon regard fuyant vers le manneken pis.
 
Evidemment si mon coeur parlait, je vous dirais que j'espère une victoire Belge, que rien ne me ferait plus plaisir que de voir mes chers anatole303, leskipper, Olivie, et autres frères francophones participer à ce topic jusqu'au bout de la compétition, les rencontrer en finale et gagner sur un but de la main de Pavard.
 
Mais non, ceci est une émission sérieuse, et je pense que Doha 2022 est à la Belgique ce que Knysna 2010 était à la France. Les belges sauront-il mieux faire que nous en terme de dramaturgie ? Batailles à coups de poing entre KdB et Verthongen ? Sortie du terrain en pleurant de Courtois à la 23ème minute ? Faisons confiance à la créativité de nos voisins mangeurs de frites.
 
Footballistiquement, les belges sont à la rue, mais les Croates ne sont pas tellement mieux lotis. Ce n'est pas sur ce point que la différence se fera. Hélas, une fois encore, l'entente et l'ambiance du groupe auront raison de nos diables rouges, et leurs supporters pourront donc s'adonner à leur seconde passion après leur équipe nationale, espérer avec une envie débordante que la France ne soit pas, une nouvelle fois, championne du monde.

Merci Coria pour cette intervention qui nous confirme que tu n'entraves rien au football, et l’on peut effectivement passer à la deuxième série de matchs qui nous attend, avec de palpitantes affiches du groupe E : Espagne-Japon et Costa Rica-Allemagne
 
Espagne-Japon donc, une affiche qui sent bon le football vu la qualité du jeu développé par les 2 équipes sur leurs 2 premiers matchs.
Rencontre à enjeu également, puisque tant l’Espagne que le Japon doivent encore assurer leur place en 8es, l’assurance donc de ne pas avoir une partie de baballe stérile une fois le score ouvert par l’un des deux protagonistes. Le streamer Enrique (qui n’empêchera malgré tout pas Ibai de perdre le retour) a quoi qu’il en soit annoncé sa volonté de produire un jeu spectaculaire
Côté ibère comme nippon, des compositions et tactiques dans la droite lignée de ce qui a été proposé lors des matchs précédents, avec une bataille de l’entrejeu qui s’annonce pour le contrôle du ballon.
Dur malgré tout d’imaginer les valeureux asiatiques réussir à tenir la dragée haute à un des favoris du Mondial sur la durée du match, et attention à ne pas tenter un pressing kamikaze à la perte de balle qui les ferait inexorablement exploser en vol. Déjà contre les costariciens, la débauche d’énergie du premier match s’était clairement faite ressentir et l’on peut craindre une plongée physique rapide
À surveiller chez les chorizos les prestations de Carvajal et Alba, les 2 latéraux n’étant plus tout jeunes et pouvant laisser un paquet d’énergie face aux véloces japonais. Au milieu, le maillon faible sera peut-être Koke, auteur d’une entrée insipide dans la droite lignée de sa saison ; tandis qu’on scrutera avec curiosité la performance de Morata annoncé en pointe, qui avait réussi à ne traver aucun appel ou contrôle lors de son entrée contre les allemands : le 9 du Patetico s’éloignerait-il pour de bon de ses catastrophiques standards habituels ?
 
 
 
En ce qui concerne l’autre affiche du groupe, c’est, n’ayons pas peur des mots, un siège en règle qui attend selon toute vraisemblance le laborieux Keylor et ses coéquipiers.
 
Si on ne peut exclure une énième simagrée de la charnière de tous les dangers Rudiger-Süle, le premier étant cliniquement fou et le deuxième débile, rééditer le hold-up effectué face au pays du soleil levant demeure malgré tout plus qu’improbable pour le Costa Rica.
Les casques à pointe sont en effet dos au mur et doivent infliger une véritable goleada aux représentants de la CONCACAF pour se prémunir d’un coup de sabre dans le dos de leurs anciens alliés nippons.  
Seul brin d’espoir pour les Ticos : l’ahuri Hansi Flick sur le banc, visiblement motivé à l’idée de reconduire un 11 similaire à celui entrevu sur les 2 premiers matchs selon les derniers échos de Bild.
Celui qui avait pourtant créé un Bayern séduisant et indomptable paraît en effet convaincu du bien-fondé d’excentrer le prodigieux et virevoltant Musiala sur l’aile pour aligner une improbable doublette Cyd Gundogan en 10 - Müller en 9. Rappelons à toutes fins utiles que les meilleures actions des deux derniers cités lors des premiers matchs sont leur repli au petit trot vers le banc lors de leur remplacement.
 
Si Southgate s’est à notre grand regret désolidarisé de ce prix Domenech du plus effroyable entraîneur en alignant enfin Foden, le terroriste de Heidelberg est bien déterminé à remporter le bras de fer qui l’oppose à distance avec l’infâme Fernando Santos. Fermement résolu à ne pas respecter l’identité de la Mannschaft, il devrait donc laisser Fullkrug rouiller sur le banc une large partie du match. Gageons cependant que l’édenté du Werder saura se motiver, entre écoutes d’Eye of the Tiger et grands shoots d’amphétamines, pour faire une entrée aussi fracassante que décisive et expliquer à ses jeunes coéquipiers comment allumer aussi efficacement que peu subtilement un gardien.  
Gomez et Hrubesch sont avec toi, Niclas !

Une petite page de pub

Petit jeu concours, pour gagner une place pour Saint-Etienne / Ajaccio aux côtés de Basong et Twano, répondez à la question suivante :

Qui a inscrit le premier but coréen de cette compétition ?
-Kim
-Kim
-Kim

Pour voter, envoyez 1, 2 ou 3 au 3637.

Avec cette brillante analyse de Mad Ratz que personne ne lira, moi compris, passons à la deuxième partie de cette émission, le débrief des matchs du jour.

Sur cette indigne transition du lémurien aquatique, c’est en effet l’heure de passer à la pièce de résistance de cet After, le double-débrief de cette dernière journée pour les poules C et D.
Préférence nationale oblige, nous bouclerons sur le groupe de la France ; et attaquons donc avec le débrief des matchs du groupe C.
 
 
Au programme cet après-midi donc, un Argentine-Pologne et un Mexique-Arabie Saoudite aussi rocambolesques que largement à sens unique. De chaque côté en effet, des équipes luttant pour leur qualification et défendant leur place, scrutant anxieusement le score de leur adversaire dans ce duel à distance.
 
 
Du côté d’Argentine-Pologne, on peut globalement résumer ce match comme étant un long entraînement spécifique offensif pour les sud-américains, les polonais ayant proposé un non-football absolument cauchemardesque.  
La sélection alignant fièrement Grzegorz Krychowiak et ses boîtes à chaussures aux pieds en guise de 10 s’est contre toute attente (non) appliquée à produire un anti-football rigoureux pour sauvegarder sa deuxième place, se recroquevillant sur son but et dégageant piteusement des parpaings sur un Lewandowski bien esseulé.
Si une énième fumisterie arbitrale aurait certes pu égayer ce Mondial, l’excellent Ske...stch...scz gardien polonais, a gardé à flots son équipe en détournant la tentative du plongeur de Rosario
Un coup de canon de l’improbable Mac Allister a lancé la 2nde période et ouvert la marque côté argentin, débridant un peu les offensives avec à la baguette, comme souvent, un délicieux duo Fernandez-Alvarez 100 % estampillé River Plate qui a porté ses huevos et dynamité la défense polonaise. Vivir y jugar con Grandeza
Le génial 9 cityzen s’est ainsi offert un joli golazo sur une belle offrande de son copain, RIVEEEEER, MIS CHICOS DE RIVER
 
Le score étant acquis et la 1ère place coffrée, l’Argentine ne s’est pas foulée pour aggraver la marque et n’est d’ailleurs pas faite prier par les polonais, trop occupés à leur laisser à grand renfort de politesses le ballon et leur effleurer aussi délicatement que possible les chevilles pour les éloigner du but en faisant attention, attention, ATTENTION à un carton - la qualification étant acquise au fair play pour l’instant.
De quoi faire pester les mexicains qui y voient là une énième trahison de leurs cousins du continent, et peut-être donner au simplet Canelo une nouvelle raison de casser la gueule de Messi ?
 
 
 
En ce qui concerne Mexique-Arabie Saoudite, un scénario assez similaire avec l’équipe du golfe persique vite mise au supplice par El Tri couteau entre les dents.
Entre des coups de canon sur coups de pieds arrêtés et les percussions de Chucky Lozano qui ont fait faire des cauchemars à la défense, le tableau d’affichage a logiquement affiché 2-0 et la question qui brûlait toutes les lèvres était non pas de savoir si le troisième GOOOOOOL arriverait mais plutôt quand.
Hélas, les mexicains se sont heurtés à un gardien héroïque et à une défense qui avait enfin fini de compter les primes offertes par MBS après la victoire surprise en ouverture. Pire encore, alors que le match de leurs concurrents était fini et que les arrêts de jeu s’étiolaient, c’est contre toute attente les saoudiens qui ont planté le troisième but de cette partie et crucifié les mexicains, qui rentrent donc au pays.
 
El Tri était légendaire pour son invraisemblable guigne du 4e match en CDM - une impressionnante série d’éliminations en 8e qui court depuis 94 - et l’iconique Tata Martino avait été missionné pour y remédier
L’homme au polo pistache n’a vraisemblablement pas lu en intégralité le mémo en cassant à sa manière cette série, c’est à dire en s’arrêtant simplement au 3e match. L’argentin qui a tout d’un ennemi public numéro 1 en puissance au pays des cartels a en tout cas été débarqué sur le champ par sa fédération
 
La fin amère d’une malédiction, celle aussi d’une certaine ère romantique avec l’absence du traditionnel scandale pioché au choix parmi la coke ou les putes pour souder le groupe ; et surtout la probable retraite internationale de l’iconique Guillermo, ou Memo, au choix, l’homme qui tous les 4 ans devenait pour 15j le meilleur gardien du monde.  
Bon vent à toi, companero

Quelle émotion, on sent toute la ferveur de mon Ratzou quand il évoque le pied-ballon sud-américain, souvenir de son enfance dans les favelas de Medellin.

Rappelons les propos du sélectionneur polonais avant la compétition :
« Le but principal de la Coupe du monde ? Nous avons plaisanté en disant qu'il serait approprié de passer Barborka (Journée des mineurs, 4 décembre) et la Saint-Nicolas (6 décembre) au Qatar. C'est notre objectif parce que cela signifierait que nous sommes sortis du groupe. »
La Pologne a ainsi réussi son mondial en se qualifiant, de quoi se reposer sur ses lauriers et ne pas montrer d'ambition en phase finale ? On l'espère pour nous.

Michniewicz a essayer de developper son plan lors de cette poule, mais les blessures et le manque de minutes pour certains des joueurs les plus expérimentés n'ont pas aidé. Ayant opté pour une défense centrale à trois hommes et des ailiers très offensifs, c'est une formation hybride qui peut rapidement se transformer en quatre arrière si la Pologne attaque et en cinq arrière lorsqu'elle défend. Il avait déjà peaufiné ce système avec de bons résultats avec ls U21 nationaux, où il a battu de grosses équipes, dont l'Italie, la Belgique et le Portugal.
Alors effectivement le match Argentine-Pologne a pu paraître à sens unique, on a pu voir toutes les limites de la sélection polonaise offensivement, l'ex-futur ballon d'or Robert Lewandowski n'est décidément pas un homme de taille à porter tout le poids de sa nation, sans doute plus lourde pour un seul homme que celle de Lionel Messi, reconnaissons le.
Comme toujours hélas donc, beaucoup repose sur Robert Lewandowski, un attaquant qui peut marquer contre n'importe quelle défense, sauf quand c'est celle d'une équipe nationale apparemment, et ce malgré le fait qu'ils soit entouré de joueursen forme : Sebastian Szymanski s'épanouit à Feyenoord tandis que Piotr Zielinski a une saison fantastique à Naples.

Côté argentin, le premier match a eu l'effet que l'on pouvait pressentir, celui d'un électrochoc pour Messi et ses coéquipiers.
Certes ils ne produisent pas le jeu le plus flamboyant et collectivement abouti de la compétition, mais leurs individualités sont assez exceptionnelles pour, une fois en confiance, permettre de battre n'importe qui.
Ajoutons à cela l'envie de revanche qu'ils peuvent avoir contre nous, nous pouvez nous estimer "heureux" de ne pas les affronter en 1/8ème, même si on le sait bien, s'il faut le faire, nous leur roulerons dessus.

C'est ou le bouton pub ?

Ah voilà.

Suite à cette émouvante plaidoirie de Coria à qui le jeu polonais rappelle sans doute son enfance de petit ramoneur dans les cases mahoraises, et puisqu'il évoque le 8e à venir contre la Pologne ; c’est le moment de passer aux débriefs que vous attendez tous, à savoir ceux du groupe D - bon Giroud à tous
 
On expédie les affaires courantes en commençant par le match que vous n’avez pas regardé - et c’est compréhensible - à savoir Danemark-Australie
Une affiche principalement marquée par la sensation Aussie et un raid solitaire à l’heure de jeu qui a assommé les scandinaves.  
L’Australie valide son billet pour les huitièmes et s’offre donc le privilège de se faire rouler dessus par les Argentins, et un selfie avec Messi pour faire passer la pilule. Globalement, l’intérêt était au pays avec de formidables scènes de murges nocturnes, bonne journée aux kangourous !
 
 
 
Le principal match du groupe était bien évidemment un alléchant (non) France-Tunisie, match qui comptait pour du beurre côté Français avec une quasi certitude d’être 1er
 
Pour ce match des coiffeurs, DD avait d’ailleurs choisi d’aligner son égérie L’Oréal en la personne de Guendouzi. Plus largement, c’était une composition à la limite du paranormal que nous a offert le technicien français, de celles qui finissent accrochées aux cimaises du musées des horreurs tactiques
Dans ce vibrant hommage aux plus infâmes bouillies tactiques de Laszlo Boloni, on retrouvait ainsi un turnover monstre et plusieurs cireurs de banc à des postes parfois saugrenus - coucou Camavinga
Bien évidemment, malgré quelques rares percées de Coman ou de RKM, on a donc eu droit à un spectacle des plus lénifiants, les laborieux tunisiens parvenant néanmoins à ouvrir le score face à cette France C et nous offrir la légendaire moue mandandesque en mondovision
 
L’entrée de certains titulaires comme Griezmann a certes suffit pour redonner un peu d’électricité à ce match et faire détaler vers leur but les tunisiens.
La fin de match s’est enfin signalée par un grotesque enchaînement, Grizou douchant les espoirs tunisiens en égalisant, avant que le but ne soit finalement injustement invalidé par le VAR après l’engagement, le tout pendant la piteuse coupure pub de TF1 et avant un appel - en cours - de la 3F auprès de la FIFA pour restaurer le score.  
 
L’enjeu du résultat est malgré tout secondaire, et les Bleus sortent des poules tandis que les siffleurs en tribune retournent en élever. Au programme, la Pologne en 8e, qui devrait brillamment se faire défoncer par Kyk’s, Ous et Saint-Giroud
 
Cependant, force est de constater que le sida des consciences prolifère et que les postures alarmistes plus ridicules les unes que les autres pullulent après ce match nul, entre critiques des remplaçants ou de ce match joué façon colonie de vacances.
Après tout, nul connaisseur de foot n’aurait en effet pu prévoir qu’avec un groupe A décimé par 8 (huit) forfaits, le niveau des remplaçants appelés serait forcément un peu plus léger. Quant à leur prestation sans être injectés en cours de match avec parcimonie mais en les lâchant directement pour composer une équipe nouvelle, nul n’aurait également pu prévoir ces automatismes erratiques.
 
Le phare DD fiotte heureusement un peu moins que ces esprits chagrins, et c’est avec un sourire radieux et aux côtés d’un Grizou hilare qu’il s’est présenté face à la presse.
Premier de son groupe, une équipe titulaire qui tourne et terrorise tout le monde, aucune défaite, un groupe qui vit bien, un dernier match sans aucun carton ou blessure ni aucune indication pour les futurs adversaires ; le job est rempli et la sacro-sainte « nouvelle compétition commence »
Allez Didier !

En effet, en effet.

L'after (moi) l'avait prédit hier soir, il ne faut pas faire tourner, on a vu le résultat, ce match comptait pour de beurre et pourtant on a bien vu à la mine déconfite de DD à la fin ainsi qu'aux procédures de réclamations post-match que non, une défaite même sans conséquence ne passe pas, et c'est là tout ce qui fait la qualité et la différence de ce groupe France, le mental, la détestation de la défaite. Alors pourquoi avoir risqué de la fissurer, de l'ébranler, en faisant jouer ceux qui n'ont rien à faire en CDM, les Guendouzi, Verretout (cherchez le point commun), RKM, Mandanda tout ça n'a guère sa place dans une compétition internationale.
Si ca ne tenait qu'à moi, on serait partis au Qatar à 16 joueurs, nul besoin de combler les places restantes uniquement parce que c'est autorisé. Quand on va à un buffet à volonté, on n'est pas obligé de tout prendre, même si ce n'est pas plus cher, on laisse les desserts immondes et les plats sans saveur, les Disasi, les Camavinga, en sorte.
Une sombre histoire de quotas, il en faut 26 alors prenons-en 26, ça fait 12 piges que Mandanda est là pour le nombre, alors bon pourquoi changer.

C'est un gouffre abyssal foôtballistiqûement parlant ce qu'on a vu, et le fossé qui existe entre les titulaires et les coiffeurs est démentiel.
Ce n'est pas le même sport, et espérons que la faiblesse de l'opposition à l'entraînement pour notre 11 type ne soit pas un handicap comme celle la ligue 1 l'est pour le PSG.

Alors direction les 1/8ème, et roulons sur la Pologne comme l'ont fait les ancêtres de mon collègue.

C'est l'heure de la 3e partie il me semble ?

On enchaine sur le dernier débat de la soirée concernant la VAR : Avancée majeure ou Bernard Madoff du football ?

Allen le stagiaire on vous laisse commencer.

En effet en effet, c'est le moment favori de tous nos auditeurs, l'intervention en fin d'émission d'Alain Madison, votre invité-stagiaire-consultant-pdg-enarque favori...  
 
A l'ordre du jour donc, la VAR : Avancée majeure ou Bernard Madoff du football ?
 
Précisons avant tout, que les réflexions de ce jour sont menées en partenariat avec l'Institut Canto-Sperber dont la mission est de développer la réflexion intellectuelle en toute situation.

Le 17 novembre 2019, Michel Platini avait déclaré a l'antenne de la RaiSport que "la VAR est une belle merde". Notre représentant du football français, avec ses méthodes françaises, s'est toujours prononcé en défaveur de ce qui se définit comme une assistance vidéo à l'arbitrage (Video Assistant Referees), permettant de revoir sous un format tiktokesque (pas plus de 10 secondes, replay a l'infini, geste mongol des bras) une action de jeu s'étant déroulée dans un passé quasi-immédiat sur un rectangle vert. En somme, la VAR permet de remonter le passé, et grâce aux caméras, offrir de multiples angles nouveaux de vue sur sur un fait sportif pouvant être jugé litigieux (but, penalty, carton rouge direct, hors-jeu). Elle permet donc d'éclairer, en intention, une décision arbitrale.

Pourtant, malgré l'intérêt qu'une telle technologie pourrait apporter, son utilisation reste largement incomprise, décriée, voire franchement contestée. Elle conserve aussi le risque d'erreur (la fameuse interface chaise-vidéo...) avec une interprétation humaine parfois sujette à controverse.

Deux faits de jeu l'illustrent aavec une acuité particulière : le penalty accordé ce jour lors du match Argentine-Pologne, avec une faute sifflée sur une claque d'un gardien au nom aussi random qu'imprononçable adressée en plein air à Lionel Messi, claque qu'un sat08 aurait, à tout le moins, qualifié d'amicale. Hé ben non, péno. Fini les "yarien ça joue", le moindre effleurement devient sujet à discussion et à controverse, amplifié par la technologie qui remet le passé au présent et en permet d'en changer le cours. La pression arbitrale de devoir juger un attentat de la main sur le Dieu Messi et les conséquences d'une décision sur tout un peuple argentin illustre la difficulté des décisions à prendre. L'instant est saisi, visualisé en mondovision, et génère instantanément les passions. Selon l'avis des experts HFR, la claque ne se sifflait pas.

Rebelotte dans la soirée avec un embrouillamini digne des plus truculents polars de Bertrand Blier. Un but initialement accordé suivi d'une remise en jeu et fin de partie, se conclura par un insoutenable cliffhanger lancé par une publicité pour les cerveaux disponibles en plein milieu d'une action de décision arbitrale majeure. Stupeur, surprise, pendant que la pub pour la ménagère consommatrice de coca-cola l'occupait à orgasmer son cortex, l'arbitre décidait d'annuler le but, d'annuler la remise en jeu, d'annuler la fin de temps réglementaire, de mettre à rejouer et de siffler une deuxième fois la fin de partie. Sous la pression populaire, TF1 sera contraint de faire de rares et remarquées excuses. De mémoire de footix, nous n'avions jamais vu ça.

En effet, les arbitres assistants avaient signalé à l'arbitre principal un hors-jeu passif imaginaire (la var le démontre aisément) qui sera pourtant sifflé. Plus grave encore, l'arbitre, au mépris des règles pourtant bien écrites, décidera de fouler aux pieds la remise en jeu qui entérine le but, annuler la fin de temps réglementaire et mettre à rejouer. Nos experts en droit, jurisprudences et réglementations internationales crieront tout de suite au scandale.

"La var est une belle merde", et c'est pas Platini qui nous contredira. L'apport de la technologie ne règle en rien le problème principal. Ce n'est pas un hasard si, malgré l'introduction de la VAR, les arbitres sont régulièrement décriés. Entre un "frappart à la couizine", "turpin fzdp", "chapron démition", force est de constater que la VAR ne résoud en rien le problème majeur de prendre les bonnes décisions.

Aux esthètes du beau jeu, lorsqu'il est bien arbitré, s'affronteront bien évidemment les geeks du hardware de ce forum (quel composant optique pour enregistrer ? faut il favoriser une résolution en 4K ou en 8K ? un écran watercoolé ou pas ? Y'a des benchs ?) qui voient en l'avènement de l'outil numérique une avancée majeure : l'augmentation des statistiques qui profitent autant a l'encadrement sportif qu'au téléspectateur qu'on abreuve de chiffre, participant de fait à la technicisation du jeu, la promesse d'avoir une équité sportive au service du corps arbitral, et tant d'autres...

Mais il laisse aussi entrevoir un futur inquiétant : celui du grand remplacement des arbitres par une automatisation totale : les caméras couplées à l'intelligence artificielle pourraient, dans un futur proche, mettre au chômage ceux que l'on adore détester. La VAR serait alors un outil redoutable de précision pour signaler les erreurs et les fautes, mais totalement dépassionné. La froideur numérique se substituerait alors à l'interprétation qui aujourd'hui suscite les passions dans les grandes rencontres que la modération doit encadrer...

Escroquerie scientifique et financière ou avancée majeure du sport, au mitan d'une actualité particulièrement brulante, le débat n'est toujours pas tranché. Gageons pour autant que la technologie ne saura pas remplacer nos arbitres tant détestés, et que ce sport conservera un morceau d'humanisme pour participer à sa vocation première de fraternisation de la société.