1992 :  
Jean-Louis Moncet  
Jean-Louis Bernardelli  
Alain Prost  
Pierre Van Vliet  
(Catherine Pic, Yves Geniès...)  
 
1993 :  
Jean-Louis Moncet  
Jean-Louis Bernardelli  
Pierre Van Vliet  
Eric Bernard  
(Catherine Pic, Yves Geniès...)  
 
1994 :  
Jean-Louis Moncet  
Johnny Rives  
Alain Prost  
Pierre Van Vliet  
(Catherine Pic, Yves Genies, Gilles Pernet)  
 
1995 :  
Jean-Louis Moncet  
Johnny Rives  
Alain Prost  
Pierre Van Vliet  
(Catherine Pic, Yves Genies, Gilles Pernet, Marc Minari, Laurent Corric)  
 
1996 :  
Jean-Louis Moncet  
Johnny Rives  
Pierre Van Vliet  
(Catherine Pic, Yves Genies, Gilles Pernet, Marc Minari)  
 
1997-2002 :  
Pierre Van Vliet  
Jacques Laffite  
Jean-Louis Moncet  
(et de temps en temps Marc Minari, Gilles Pernet)  
 
2003 :  
Christophe Malbranque  
Jacques Laffite  
Jean-Louis Moncet  
Karen Minier  
(et occasionnellement Marc Minari, Franck Montagny, Gilles Pernet)  

Hier le Bild Zeitung affirmait que les prestations de Ralf Schumacher allaient être minutieusement analysées par Toyota à l'occasion des deux Grands Prix nord-américains du mois de juin.
 
Si Ralf ne devait pas donner satisfaction lors de ces deux courses, il pourrait perdre son volant. C'est du moins ce que ce journal allemand croit savoir...
 
Aujourd'hui, le Bild affirme que le jeune Allemand Adrian Sutil pourrait être ce remplaçant dont Toyota a besoin. Sutil est actuellement chez Spyker.
 
Karl-Heinz Zimmermann, le manager de Sutil, semble ne pas être au courant de ce transfert précipité. "A la suite des performances récentes d'Adrian, une ou deux équipes se sont renseignées sur sa situation contractuelle, mais jusqu'à présent, nous n'avons entamé aucune négociation avec personne. Nous sommes très contents chez Spyker."
 
Quant à Christian Danner, ancien pilote de F1, il ne croit pas une seule seconde que Toyota puisse se séparer de Ralf aussi vite. "Pour Toyota, il n'y a pas d'alternative à Ralf.
Je pense donc qu'il a encore un avenir là-bas," déclare Danner à l'agence de presse Sid
 
Il faut savoir que Ralf Schumacher a un des plus gros salaires en F1, on parle de 20 millions de dollars par an, et qu'une rupture anticipée de son contrat ne se fera pas sans une énorme compensation financière.
 
On ne peut pas terminer cet article sans parler de Franck Montagny qui est actuellement pilote de réserve chez Toyota. Logiquement, il serait donc le mieux placé pour remplacer Ralf au cas où cela deviendrait nécessaire. Mais Montagny n'est pas allemand comme l'est Sutil; il retient donc beaucoup moins l'attention de la presse allemande...

Alonso : C’est justement en qualification qu’Alonso a fait fort en Q2 comme en Q3. C’est d’ailleurs en Q2 qu’il a mérité une stratégie lui assurant la pole ( sauf erreur toujours possible) et l’option sur la victoire qui va avec à Monaco. Mais après tout, Alonso s’est comporté en champion et en patron tout au long du week-end. De la bel ouvrage dont Alonso a été justement récompensé. L’air de rien, Hamilton lui a quand même mis une sacrée pression tout le week-end. Et il n’a jamais craqué.
 
Hamilton : A part la victoire que pouvait t-il espérer de mieux au cours de cette première ( en F1) à Monaco. La pole lui a échappé d’un rien à la suite d’une trop longue glissade à l’épingle du Loews ( ou je sais devenu l’hôtel Fairmont) et la gène provoquée par une Red Bull devant lui n’explique pas tout. Seul un meilleur départ qu’Alonso aurait pu lui offrir la victoire. Sinon Hamilton a impressionné par son aisance entre les rails et cette manière de mettre sa McLaren en glisse comme s’il était au volant d’un kart. Du grand art et une prise de risques inquiétante en course, (trois touchettes mais pas de bobo. Celle au niveau de Mirabeau aurait pourtant pu lui coûter cher). Gentleman, Lewis a fait bonne figure à l’arrivée mais a difficilement caché une profonde déception de ne pas avoir gagné. Un certain Senne, lui aussi deuxième de son premier GP de Monaco en 1984, avait été déçu par ce résultat. On connaît la suite.
Pour les tatillons , je relève la sortie de piste aux essais (jeudi) sur une faute au freinage et avec des pneus pas encore en température (le tout très vite analysé par l’intéressé).
 
Massa : Sur un circuit qu’il n’aime pas et avec une monoplace plutôt rétive en Principauté, il s’est plutôt bien débrouillé mais sans éclat, sinon aux essais dans un style dépouillé.
 
Fisichella : Il faut espérer que cette 4e place ne restera pas comme son meilleur résultat de la saison. Sur un circuit que l’artiste vieillissant adore.
 
Kubica : Plus d’essence, moins d’essence en qualification… C’est le nouveau débat à la mode après les courses de F1 modernes qui font appel à de fines stratégies. Peu m’importe.  À mes yeux, le Polonais a fait une super course à un seul arrêt, en conclusion d’un super week-end. Je n’insiste même pas sur ses multiples petits soucis techniques.
 
Nick                            
Heifeld : désolé, mais « Nick the quick » n’y était pas ce week-end. Il a fait le boulot sans éclat et en frôlant la correctionnelle à plusieurs reprises.  
 
 
Wurz : Discret mais enfin à l’arrivée. Preuve que l’expérience peut compenser un déficit de performance ( je parle du pilote). Il fallait du métier pour patienter si longtemps avant de cueillir les fruits d’une stratégie à un seul arrêt.
 
Raikkonen : N’est pas Schumacher (Michael) qui  veut pour remonter tout le peloton ou presque à Monaco. A cause d’une faute de débutant (un excès d’optimisme ?) le Finlandais a ruiné son week-end ( et peut-être sa saison mais j’en doute quand même). Qu’il soit dans les points relève presque du miracle après avoir passé l’essentiel de la course dans les échappements de la Honda de Button ( Schumacher il essayait de doubler lui au risque de faire du petit bois.)
Le pardon passe par une victoire à Montréal.
 
Speed :  Là je dis bravo, d’autant qu’il y avait de quoi être déconcentré par les grappes de jeunes et jolies filles traînant dans l’énergy station de Red Bull. Pas trop bien qualifié, l’Américain a fait très fort en course et surtout a évité de faire une faute (tout le contraire de Liuzzi, bien qualifié mais éliminé en course).
 
Barrichello : Un résultat au métier, rien de plus.
 
Button : Barrichello lui a été supérieur au cours du week-end, alors l’Anglais est sans doute à sa place.
 
Rosberg : LA grosse déception du dimanche. Impeccable aux essais et même plus, Nico s’est empêtré dans une stratégie biaisée par un départ tumultueux et un choc avec la BMW d’Heidfeld. De quoi être déçu.
 
Kovalainen : Est-ce la visite du méchant Carlos  (pas le chanteur mais le patron de Renault) qui a paralysé Kova ? Bloqué par Coulthard en qualif ( et donc absent de la Q3), le Finlandais s’est retrouvé derrière l’Ecossais durant toute la course ou presque.
 
Trulli : Deuxième déception, mais elle a duré tout le week-end. Est-ce le début de la fin pour Jarno ? (j’ai déjà dit ça pour Coulthard, je sais). Bref, Jarno était aux abonnés absent à Monaco, un de ses terrains de prédilection, mais il est comme ça Jarnjo. Imprévisible et surtout terriblement inconstant.
 
Ralf :  Ah ah ah ! Putain deux courses !!
 
Sato : En partant de la dernière ligne, il n’y a pas grand-chose à espérer à Monaco. A l’arrivée quand même.
 
Davidson : Qualif acceptable, mais après s’être fait piéger au premier virage, l’Anglais n’a plus jamais refait surface.
 
Albers : En panne en qualif, le Hollandais s’était auparavant fait ridiculiser par son équipier auteur du meilleur temps sous la pluie du samedi matin.
 
Weber : méritait beaucoup mieux qu’un nouveau problème de boîte, surtout après sa superbe qualification.
 
Sutil : Dommage, trois fois dommage.Parfait jusqu’au 55e tour ( ce qui n’est pas mal déjà), Sutil a payé son manque d’expérience en se laissant embarquer hors de la trajectoire à Massenet. Le genre d’expérience qu’il faut mieux connaître en essais, mais bon…

"... le grand con de service... Il est champion du monde et il est pas content. Connard, va !".
Ces paroles, prononcées par Marc Minari, sont passées en direct sur TF1 le jour du titre de champion du monde de Jacques Villeneuve. Explication : alors que tout le monde fête la victoire du québécois, un mécanicien de chez Williams, réputé pour son mauvais caractère, passe volontairement devant la caméra alors que Jean-Louis Moncet est à l'antenne, bousculant le preneur de son. Minari ne peut s'empêcher de réagir, et lâche cette phrase quelque peu grossière. Le présentateur de TF1 courra ensuite informer Jacques Villeneuve et Louis Schweitzer, le président de Renault, que ce message ne leur était absolument pas destiné.

L'équipe McLaren a largement dominé le Grand Prix de Monaco, une course que Ferrari n'a plus gagnée depuis 2001. Mais cela ne chagrine pas du tout Luca di Montezemolo, le président de Ferrari.
 
"Le Grand Prix de Monaco est une plaisanterie. Ce n'est même pas une course, c'est seulement un spectacle pour la télévision," déclare Montezemolo à l'agence de presse Ansa
 
Luca di Montezemolo prévoit un retour à la normale, c'est-à-dire avec des Ferrari se battant pour la victoire, pas plus tard que dans une dizaine de jours, à Montréal.