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Auteur Sujet :

Le pouvoir d'achat est-il en baisse ?

n°5070789
yopyopyop
หมดตูด
Posté le 15-03-2005 à 13:58:46  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

fiston a écrit :

Si et c'est bien pour ça qu'il existe des tas de classement sur la capacité des boites a donner des dividendes.  
D'ailleurs perso pour mes placements LT c'est un paramètre que je prends en compte.


La remuneration des actionnaires c'est le fondement meme de l'investissement en bourse, ca n'a rien a voir avec de la speculation, (qui est plutot un aller retour rapide pour empocher une plus value). Enfin c'est comme ca que je le vois...

mood
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Posté le 15-03-2005 à 13:58:46  profilanswer
 

n°5070842
lokilefour​be
Posté le 15-03-2005 à 14:07:58  profilanswer
 

Fender a écrit :

ouais non mais tu justifies rien du tout en inventant une entreprise qui licencie 40% de son personnel (entre autres joyeusetés)
déjà, les entreprises ayant suffisamment engrangé de bénéfice pour verser des dividendes sont très loin d'être la majorité. si le mécanisme que tu décris existe dans une bien moindre mesure (c'est à dire dans un version non caricaturée) c'est déplorable et il faut s'en inquiéter mais c'est une petite minorité des entreprises et le présenter comme une généralité de toute l'économie française est malhonnête...


 
Il s'agissait d'un exemple.
30 ou 40% ne change rien au principe.
Peu d'entreprises vont dégraisser 40% d'un coup, quoique dans certains secteurs et pour certains type d'entreprises c'est courant sur une période de un ou deux ans voire moins.
Enfin que 10 entreprises virent 40% ou que 100 en virent 15% l'effet mécanique sur la précarité et la baisse du pouvoir d'achat est le même.
Enfin sache qu'avec un système de filiales c'est parfois 100% d'un secteur qui part à la poubelle.
Exemple Seillère a pris le controle grace à sa holding de "air liberté" peu de temps après boum fermeture tout le monde dehors.
L'affaire n'est finalement pas aussi rentable que prévu, donc on la coule. Tout le coût social est pris en charge par l'état.
 
Après le chipotage en compréhension du français, le chipotage sur les %.
 

n°5070872
Fender
♪♫♪♫♪♫♪
Posté le 15-03-2005 à 14:14:51  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

Il s'agissait d'un exemple.
30 ou 40% ne change rien au principe.
Peu d'entreprises vont dégraisser 40% d'un coup, quoique dans certains secteurs et pour certains type d'entreprises c'est courant sur une période de un ou deux ans voire moins.
Enfin que 10 entreprises virent 40% ou que 100 en virent 15% l'effet mécanique sur la précarité et la baisse du pouvoir d'achat est le même.
Enfin sache qu'avec un système de filiales c'est parfois 100% d'un secteur qui part à la poubelle.
Exemple Seillère a pris le controle grace à sa holding de "air liberté" peu de temps après boum fermeture tout le monde dehors.
L'affaire n'est finalement pas aussi rentable que prévu, donc on la coule. Tout le coût social est pris en charge par l'état.
 
Après le chipotage en compréhension du français, le chipotage sur les %.


 
 
ton exemple est simplement aussi mal choisi pour parler du monde de l'entreprise en france que si je prenais moi l'exemple du petit père marcel qui a fondé son entreprise d'ébénisterie et qui a doucement grandi en commençant de 2 employés jusqu'à 30 aujourd'hui tous bien payés et contents de leur boulot...
 
c'est ni les bisounours, ni terminator...
 
maintenant, tu m'excuseras, j'ai une assemblée des actionnaires de total où on va demander une nouvelle diminution des coûts de transports et une mise sous pression des salariés parce que les dividendes de janvier dernier nous ont trop mis l'eau à la bouche [:malicia]


---------------
we are the dollars and cents
n°5070878
lokilefour​be
Posté le 15-03-2005 à 14:15:17  profilanswer
 

yopyopyop a écrit :

La remuneration des actionnaires c'est le fondement meme de l'investissement en bourse, ca n'a rien a voir avec de la speculation, (qui est plutot un aller retour rapide pour empocher une plus value). Enfin c'est comme ca que je le vois...


 
Quand des fonds de pension ou de très gros actionnaires, déplacent leurs participations d'entreprise en entreprise il ne s'agit plus d'investissement, mais de spéculation à court ou moyen terme, avec exigence de résultats à la clé.
Le deal est très clair, je met l'argent, mais je veux X% de rendement sinon je vends et je met mes billes ailleurs.
L'exemple parfait étant la hausse la hausse systématique et mécanique d'une action dès que le PDG annonce des licenciements.
Licenciements = plus de bénefs = plus de dividendes.
Ces actionnaires se foutent de la santé de l'entreprise à long terme.
 
L'objectif est de placer l'argent sur une entreprise dont l'action est sous cotée pour des raisons structurelles.
A coup d'annonce on provoque la hausse du cours.
Lorsque le gain est suffisant on revend le paquet d'actions et on passe à une autre entreprise.
Et bien sûr on verse une belle commission au PDG + stocks options, car même s'il est mauvais on risque de le retrouver à la tête d'une autre grosse boite dans laquelle on va investir plus tard.

n°5070888
lokilefour​be
Posté le 15-03-2005 à 14:17:06  profilanswer
 

Fender a écrit :

ton exemple est simplement aussi mal choisi pour parler du monde de l'entreprise en france que si je prenais moi l'exemple du petit père marcel qui a fondé son entreprise d'ébénisterie et qui a doucement grandi en commençant de 2 employés jusqu'à 30 aujourd'hui tous bien payés et contents de leur boulot...
 
c'est ni les bisounours, ni terminator...
 
maintenant, tu m'excuseras, j'ai une assemblée des actionnaires de total où on va demander une nouvelle diminution des coûts de transports et une mise sous pression des salariés parce que les dividendes de janvier dernier nous ont trop mis l'eau à la bouche [:malicia]


 
Alors n'oublie pas de parler de l'indemnisation pour la marée noire, ainsi que des victimes de l'explosion d'AZF, filiale de Total pour les bénéfices, mais inconnue pour les responsabilités.

n°5070946
fiston
avatar à n°
Posté le 15-03-2005 à 14:31:45  profilanswer
 

yopyopyop a écrit :

La remuneration des actionnaires c'est le fondement meme de l'investissement en bourse, ca n'a rien a voir avec de la speculation, (qui est plutot un aller retour rapide pour empocher une plus value). Enfin c'est comme ca que je le vois...


 
Ha mais on a à peu pres la même vision, sauf que pour moi, le fait de placer son fric sur telle ou telle action en fonction de son aptitude à remunerer ses actionnaires c'est aussi de la spéculation. Mais bon on joue sur les mots là.
 
Sinon Loki, franchement tes affirmations sont plus stupides les unes que les autres, visiblement tu n'as aucune idée de comment fonctionne la bourse.

n°5070970
yopyopyop
หมดตูด
Posté le 15-03-2005 à 14:37:27  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

Quand des fonds de pension ou de très gros actionnaires, déplacent leurs participations d'entreprise en entreprise il ne s'agit plus d'investissement, mais de spéculation à court ou moyen terme, avec exigence de résultats à la clé.
Le deal est très clair, je met l'argent, mais je veux X% de rendement sinon je vends et je met mes billes ailleurs.
L'exemple parfait étant la hausse la hausse systématique et mécanique d'une action dès que le PDG annonce des licenciements.
Licenciements = plus de bénefs = plus de dividendes.
Ces actionnaires se foutent de la santé de l'entreprise à long terme.


C'est faux, ca n'a rien de systematique. Les licenciements n'ont pas grand chose a voir avec les benefs que fait une entreprise. Ca serait trop facile sinon (ou alors c'est vraiment que la boite avait plein d'employés qui servaient a rien)! Un contre exemple : une SSII annonce qu'elle va engager un millier d'ingenieur dans l'année => son cours monte car la boite va faire plus de chiffre. Une boite qui annonce une grosse vague de licenciement est souvent une boite en mauvaise santé financiere, si son cours remonte c'est que les investisseurs anticipent la guerison de la boite grace a ces plans de restructuration.  
Apres c'est vrai que des sociétés anticipent un changement de contexte financier en licenciant un paquet de monde alors qu'elle sont encore en benefs, ca parait scandaleux mais comment savoir si la boite abuse sur les licenciemenst ou si cela evite vraiment qu'elle se retrouve dans le rouge qques années plus tard?
Cela dit je suis d'accord sur l'influence nefaste des gros actionnaires (à relativiser car les fonds de pensions sont souvent des investisseurs long termes qui sont sensible a la bonne santé d'une boite) sans pitié sur les resultats des boites qui recoivent leur deniers. Mais bon je vois pas trop ce qu'on pourrait faire pour contrer cela a part bouter les investisseurs etrangers en encourageant l'investissement populaire (au lieu d'encourager les sombres merdes comme le PERP et pointer du doigt les vils investisseurs qui osent mettrent leur deniers dans cette antre d'enfer qu'est la bourse)
 

lokilefourbe a écrit :


L'objectif est de placer l'argent sur une entreprise dont l'action est sous cotée pour des raisons structurelles.
A coup d'annonce on provoque la hausse du cours.
Lorsque le gain est suffisant on revend le paquet d'actions et on passe à une autre entreprise.
Et bien sûr on verse une belle commission au PDG + stocks options, car même s'il est mauvais on risque de le retrouver à la tête d'une autre grosse boite dans laquelle on va investir plus tard.


Ouais ok ca c'est vraiment de la speculation mais ca n'a pas grand chose a voir avec le chomage les licenciements ou la santé de la boite. Le cours d'une action a beau faire le yoyo, la boite derriere reste la meme avec les memes clients et les memes produits...
 
anyway... la bourse cay le mal et donc tu proposes quoi a la place?

n°5071172
lokilefour​be
Posté le 15-03-2005 à 15:20:27  profilanswer
 

Un exemple pour appuyer mon propos  

Citation :

Alcatel publie des pertes record, mais bondit en bourse
Le 18h.com
 
Avec 5 milliards d'euros de perte nette, le groupe de Serge Tchuruk vient de dévoiler le plus mauvais résultat de l’histoire financière française. Mais visiblement les marchés apprécient. Le titre a gagné 2,3%.
 
   
Quasiment 5 milliards d’euros de pertes en 2001. Alcatel vient de dévoiler le plus mauvais résultat de l’histoire financière française. Mais visiblement les marchés apprécient le bilan du groupe spécialisé dans le matériel de communications. Moins de deux heures après l’ouverture, le groupe présidé par Serge Tchuruk a gagné 2,3% à Paris.
 
Dans le détail, le passif comprend une lourde charge de restructuration de plus de 2,1 milliards d’euros, contre près de 15 fois moins un an auparavant (143 millions). Autre élément significatif : la perte d’exploitation. Celle-ci s’est certes élevée à 361 millions l’an dernier (contre un bénéfice de plus de 2 milliards en 2000), mais elle résulte essentiellement des dépréciations de stocks pour près d’1 milliard.
 
Sur le fond, le paradoxe boursier n’est donc qu’apparent. Car Alcatel, en dépit de sa perte abyssale, s’avère globalement en ligne avec les attentes des analystes. Les mauvaises surprises avaient été annoncées cet automne par le groupe. En 2001 les ventes ont fléchi de 5% en données pro forma 25,3 milliards d’euros. Une baisse qui aurait été plus sévère sans le dynamisme du pôle Asie-Pacifique et grâce à la bonne tenue des réseaux fixes et mobiles. De plus, le groupe est parvenu à dégager un cash-flow positif de plus de 2 milliards. De quoi se montrer raisonnablement optimiste pour l’année en cours, et notamment pour le second semestre 2002, lequel devrait être celui de l’inflexion vers la reprise.
 
Enfin, et surtout, Alcatel a réduit de moitié son endettement : celui-ci est tombé à 2,7 milliards. Soit un ratio nettement supérieur aux estimations internes qui tablaient plutôt sur un score proche des 4 milliards d’euros.


 
C'est incroyable, des pertes, des pertes, pourtant les investisseurs achètent et le cours de l'action grimpe.
Mais pkoi, pkoi?
Quelle est donc la recette, où est le secret?
 
Quelle est la politique de Serge :
 

Citation :

Par ailleurs, Alcatel veut boucler l’essentiel de sa restructuration d'ici fin 2002, qui concerne au total 34 500 salariés dans le monde (sur les 110 000 que le groupe comptait fin 2000).


 
Ha effectivement on arrive pas à 40% de dégraissage.
 
L'actionnaire se fout de la santé de l'entreprise.
 
Une politique de licenciement génère du cash flow, donc du dividende.
 
Et encore, là alcaltel perds de l'argent donc on peut encore considérer çà comme nécessaire, même si c'est systématiquement le salarié qui trinque, hors de question de remettre en cause les actions des dirigeants, non non.
 
Mais danone a fait de même tout en engrangeant des bénéfices records.
 
Et Nestlé est actuellement en train de procéder au saucissonage de toute sa filière flotte pour pouvoir ensuite la mettre en coupe réglée.
Seule une décision de justice (actualité du jour) vient de bloquer Nestlé sur l'usine Périer, mais ce n'est que partie remise.
Nestlé est en excellente santé.
Mais visiblement pas assez pour les gros actionnaires.

n°5071244
yopyopyop
หมดตูด
Posté le 15-03-2005 à 15:37:08  profilanswer
 

le cours de l'action d'alcatel grimpe a donf c'est clair [:totozzz]
-13% depuis le 1er janvier
-19% depuis un an
-85% depuis le debut 2001, année ou l'entreprise a commencé a perdre des milliards d'euros par an
 
en plus il y'aura 0 dividendes cet année...
je pense que tu as choisi le mauvais exemple  :D


Message édité par yopyopyop le 15-03-2005 à 15:42:04
n°5071263
Quesque
Posté le 15-03-2005 à 15:42:39  profilanswer
 

C'est quoi le mécanisme : pertes, il y en a qui vendent d'autres qui achètent ... ?


---------------
Si tu te bats tu n'es pas sûr de gagner, si tu ne te bats pas tu es sûr de perdre
mood
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Posté le 15-03-2005 à 15:42:39  profilanswer
 

n°5071275
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 15-03-2005 à 15:44:28  profilanswer
 

Quesque a écrit :

C'est quoi le mécanisme : pertes, il y en a qui vendent d'autres qui achètent ... ?


 
Heu, c'est quoi ta question?

n°5071276
yopyopyop
หมดตูด
Posté le 15-03-2005 à 15:44:32  profilanswer
 

Pertes moins lourdes que prevues, optimisme des marchés, madame irma qui dit d'acheter, on peut jamais vraiment savoir [:mr marron derriere]

n°5071281
lokilefour​be
Posté le 15-03-2005 à 15:45:44  profilanswer
 

yopyopyop a écrit :

le cours de l'action d'alcatel grimpe a donf c'est clair [:totozzz]
-13% depuis le 1er janvier
-19% depuis un an
-85% depuis le debut 2001, année ou l'entreprise a commencé a perdre des milliards d'euros par an
 
en plus il y'aura 0 dividendes cet année...
je pense que tu as choisi le mauvais exemple  :D


 
Bah çà contredit en quoi mes dires.
Les actionnaires réagissent ponctuellement aux déclarations.
Les cours parmi les plus hauts d'alcatel correspondaient fin 2002 à la période de dégraissage massive.
Après prise de plus values on revend, l'action redescent.
 
C'est fini alcatel à fini le dégraissage, donc le yoyo spéculatif est terminé, on rentre dans une évolution plus "industrielle" du cours, qui attire moins les spéculateurs.
Ya qu'a voir les volumes de titres échangés.

n°5071301
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 15-03-2005 à 15:49:30  profilanswer
 

Tiens au fait, c'est quelle entreprise qui a vu son action chuter après l'annonce de ses excellents résultats ?
 
Ben ouais, les actionnaires s'attendaient à de très excellents résultats et pas juste excellents résultats, donc ils étaient pas contents [:tinostar]
 
On marche sur la tête :o


---------------
Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°5071310
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 15-03-2005 à 15:51:01  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

Tiens au fait, c'est quelle entreprise qui a vu son action chuter après l'annonce de ses excellents résultats ?
 
Ben ouais, les actionnaires s'attendaient à de très excellents résultats et pas juste excellents résultats, donc ils étaient pas contents [:tinostar]
 
On marche sur la tête :o


 
 
Fallait virer 10% du personnel le même jour, l'action aurait monté :o

n°5071315
Fender
♪♫♪♫♪♫♪
Posté le 15-03-2005 à 15:52:27  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

Tiens au fait, c'est quelle entreprise qui a vu son action chuter après l'annonce de ses excellents résultats ?
 
Ben ouais, les actionnaires s'attendaient à de très excellents résultats et pas juste excellents résultats, donc ils étaient pas contents [:tinostar]
 
On marche sur la tête :o


 
 
les résultats, c'est le passé, l'important ce sont les perspective, le développement etc. (et encore)
 
un cours de bourse, si on pouvait toujours le prévoir en fonction de trois données rationnelles, ça se saurait et tout le monde en ferait...


Message édité par Fender le 15-03-2005 à 15:55:39

---------------
we are the dollars and cents
n°5071326
Profil sup​primé
Posté le 15-03-2005 à 15:54:03  answer
 

Ernestor a écrit :

Tiens au fait, c'est quelle entreprise qui a vu son action chuter après l'annonce de ses excellents résultats ?
 
Ben ouais, les actionnaires s'attendaient à de très excellents résultats et pas juste excellents résultats, donc ils étaient pas contents [:tinostar]
 
On marche sur la tête :o


 
 
bah...les résultats c'est chose, un critère parmi d'autres  [:hotcat]

n°5071335
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 15-03-2005 à 15:56:04  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

Tiens au fait, c'est quelle entreprise qui a vu son action chuter après l'annonce de ses excellents résultats ?
 
Ben ouais, les actionnaires s'attendaient à de très excellents résultats et pas juste excellents résultats, donc ils étaient pas contents [:tinostar]
 
On marche sur la tête :o


 
Tu presvois qu'une entreprise va faire X de bénéfice, donc cette information est integrée dans le cours, les gens achetent l'action pour toucher X. Mais au final on t'annonce que la société va faire X - 10%, il est normal que le cours de l'action baisse.

n°5071380
yopyopyop
หมดตูด
Posté le 15-03-2005 à 16:07:00  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

Bah çà contredit en quoi mes dires.
Les actionnaires réagissent ponctuellement aux déclarations.
Les cours parmi les plus hauts d'alcatel correspondaient fin 2002 à la période de dégraissage massive.
Après prise de plus values on revend, l'action redescent.
 
C'est fini alcatel à fini le dégraissage, donc le yoyo spéculatif est terminé, on rentre dans une évolution plus "industrielle" du cours, qui attire moins les spéculateurs.
Ya qu'a voir les volumes de titres échangés.


hé bé... les actionnaires reagissent ponctuellement aux declarations : tu nous en apprend une bonne la! Mais les reactions a un plan de licenciement ont beau etre positives pendant qques jours, si la boite annonce des previsions de milliards de pertes c'est pas ca qui va empecher le titre de se casser la gueule.
 
Depuis 2002 les cours ont remonté parce que justement la boite a vaguement reussi son plan de restructuration... elle a peut etre reduit ses effectifs de moitié mais peut etre aurait elle du continuer a faire des milliards de pertes et garder tous ses employés [:dawa]
 
Au fait pour ton info, les plus haut d'alcatel n'etaient pas fin 2002 ou l'action avait au contraire atteint ses plus bas historique vu l'etat financier deplorable de la boite, mais en aout 2000 en plein pic de la bulle internet. Et contrairement a ce que tu racontes, alcatel reste une des actions les plus speculatives de la bourse de paris [:itm]
 

n°5071396
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 15-03-2005 à 16:09:29  profilanswer
 

starone a écrit :

Tu presvois qu'une entreprise va faire X de bénéfice, donc cette information est integrée dans le cours, les gens achetent l'action pour toucher X. Mais au final on t'annonce que la société va faire X - 10%, il est normal que le cours de l'action baisse.


Vu comme ça, c'est normal, oui.
 
Mais concrètement où est le lien avec la réalité ? Nul part. La spéculation est totalement décorréllée de la réalité, elle fonctionne en s'auto-nourrissant et parasite tout.
 
Une entreprise qui fait d'excellents bénéfices et résultats devrait avoir une action qui monte si l'action représente la santé de l'entreprise et la confiance que les actionnaires y mettent. Voila ce que devrait représenter le cours de l'action.
 
Or c'est pas le cas :/


Message édité par Ernestor le 15-03-2005 à 16:10:05

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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°5071407
lokilefour​be
Posté le 15-03-2005 à 16:12:18  profilanswer
 

Un cas parfaitement limpide Danone :

Citation :

Détruire des emplois pour créer de la valeur... Le PDG du groupe, Franck Riboud, assume d'ailleurs lui-même, le paradoxe puisque dans un entretien au Point(daté 13 avril), il lâche ce commentaire : "Il est absurde d'interdire aux entreprises de licencier quand elles sont bénéficiaires : toute la dynamique de l'emploi repose sur la "destruction créatrice", comme disait Schumpeter"
UN MONDE QUI BASCULE
 »Dans cette myriade de comportements différents, il y a cependant, au moins un trait commun, qui tend à s'imposer : avec ce nouveau capitalisme patrimonial qui prospère, les choses vont vite, beaucoup plus vite que dans le passé. Avec les marchés boursiers pour juges de paix, prêts à se déchaîner à la moindre incartade, il faut, d'une entreprise à l'autre, non pas seulement promettre aux actionnaires qu'ils gagneront de l'argent pour l'exercice en cours ; il faut chercher à leur donner l'assurance qu'ils en gagneront toujours plus que leurs concurrents. "Alors, c'est vrai, admet M. Riboud, nous gagnons de l'argent dans les biscuits. Mais, si nous tardons à nous réorganiser, ce que nos concurrents ont déjà fait, nous perdrons notre compétitivité et nos résultats plongeront" D'où la fermeture des deux usines de Ris-Orangis et de Calais : comme le pôle biscuit du groupe ne dégage une marge opérationnelle "que" de 7,9 %, à comparer à 11 % pour le pôle des produits laitiers ou 12,3 % pour le pôle boissons, il doit faire l'objet d'un plan de rigueur.
C'est un signe des temps. Hier, en France, les chefs d'entreprise s'appliquaient à couper les "branches mortes"; aujourd'hui, la mode est à élaguer les branches les moins rentables. Dans le passé, certains patrons se faisaient même un motif de gloire de ne pas réduire l'emploi à la première alerte, pour préserver la "communauté" que constitue l'entreprise ; désormais, le licenciement préventif est un moyen éprouvé de soutenir un cours boursier. C'est, en quelque sorte un monde qui change, un monde qui bascule. L'histoire de Danone a donc ses particularités. Mais n'est-ce pas aussi celle qui en dit le plus long sur les évolutions de l'économie française ? »
 Laurent Mauduit Le Monde  17/4/01


 
Voilà, le salarié est une variable que l'on sacrifie pour appater le spéculateur.
L'entreprise est rentable, mais la bourse veut plus, toujours plus.
Ce n'est plus la logique économique ou industrielle qui guide les orientations mais la pure logique financière du court terme.
 
Après le licenciement économique, le licenciement "préventif" des fois que les dividendes ne soient pas suffisant et que les fonds de pension aillent voir ailleurs.

n°5071425
moonboots
Posté le 15-03-2005 à 16:16:07  profilanswer
 

Ernestor a écrit :

Vu comme ça, c'est normal, oui.
 
Mais concrètement où est le lien avec la réalité ? Nul part. La spéculation est totalement décorréllée de la réalité, elle fonctionne en s'auto-nourrissant et parasite tout.
 
Une entreprise qui fait d'excellents bénéfices et résultats devrait avoir une action qui monte si l'action représente la santé de l'entreprise et la confiance que les actionnaires y mettent. Voila ce que devrait représenter le cours de l'action.
 
Or c'est pas le cas :/


est-ce que le résultat à long terme de cet environnement économique n'est pas le krach boursier ? Une économie déconnectée du réel, la finance favorisée aux dépens des rémunérations (pour assurer une consommation correcte, signe de bonne santé économique), et aux dépens de l'investissement, les USA qui vivent bien au-dessus de leurs moyens, etc ?

n°5071454
Fender
♪♫♪♫♪♫♪
Posté le 15-03-2005 à 16:21:06  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

Un cas parfaitement limpide Danone :

Citation :

Détruire des emplois pour créer de la valeur... Le PDG du groupe, Franck Riboud, assume d'ailleurs lui-même, le paradoxe puisque dans un entretien au Point(daté 13 avril), il lâche ce commentaire : "Il est absurde d'interdire aux entreprises de licencier quand elles sont bénéficiaires : toute la dynamique de l'emploi repose sur la "destruction créatrice", comme disait Schumpeter"
UN MONDE QUI BASCULE
 »Dans cette myriade de comportements différents, il y a cependant, au moins un trait commun, qui tend à s'imposer : avec ce nouveau capitalisme patrimonial qui prospère, les choses vont vite, beaucoup plus vite que dans le passé. Avec les marchés boursiers pour juges de paix, prêts à se déchaîner à la moindre incartade, il faut, d'une entreprise à l'autre, non pas seulement promettre aux actionnaires qu'ils gagneront de l'argent pour l'exercice en cours ; il faut chercher à leur donner l'assurance qu'ils en gagneront toujours plus que leurs concurrents. "Alors, c'est vrai, admet M. Riboud, nous gagnons de l'argent dans les biscuits. Mais, si nous tardons à nous réorganiser, ce que nos concurrents ont déjà fait, nous perdrons notre compétitivité et nos résultats plongeront" D'où la fermeture des deux usines de Ris-Orangis et de Calais : comme le pôle biscuit du groupe ne dégage une marge opérationnelle "que" de 7,9 %, à comparer à 11 % pour le pôle des produits laitiers ou 12,3 % pour le pôle boissons, il doit faire l'objet d'un plan de rigueur.
C'est un signe des temps. Hier, en France, les chefs d'entreprise s'appliquaient à couper les "branches mortes"; aujourd'hui, la mode est à élaguer les branches les moins rentables. Dans le passé, certains patrons se faisaient même un motif de gloire de ne pas réduire l'emploi à la première alerte, pour préserver la "communauté" que constitue l'entreprise ; désormais, le licenciement préventif est un moyen éprouvé de soutenir un cours boursier. C'est, en quelque sorte un monde qui change, un monde qui bascule. L'histoire de Danone a donc ses particularités. Mais n'est-ce pas aussi celle qui en dit le plus long sur les évolutions de l'économie française ? »
 Laurent Mauduit Le Monde  17/4/01


 
Voilà, le salarié est une variable que l'on sacrifie pour appater le spéculateur.
L'entreprise est rentable, mais la bourse veut plus, toujours plus.
Ce n'est plus la logique économique ou industrielle qui guide les orientations mais la pure logique financière du court terme.
 
Après le licenciement économique, le licenciement "préventif" des fois que les dividendes ne soient pas suffisant et que les fonds de pension aillent voir ailleurs.


 
 
t'as pas juste oublié un détail ?
"Mais, si nous tardons à nous réorganiser, ce que nos concurrents ont déjà fait, nous perdrons notre compétitivité et nos résultats plongeront" D'où la fermeture des deux usines de Ris-Orangis et de Calais"
alors attention, j'dis pas que c'est forcément vrai mais qu'après ça, dire que c'est n'est qu'une variable d'ajustement pour faire plaisir aux actionnaires, il y a un pas qui s'appelle l'interprétation...


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we are the dollars and cents
n°5071461
yopyopyop
หมดตูด
Posté le 15-03-2005 à 16:22:13  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

Un cas parfaitement limpide Danone :
Voilà, le salarié est une variable que l'on sacrifie pour appater le spéculateur.
L'entreprise est rentable, mais la bourse veut plus, toujours plus.
Ce n'est plus la logique économique ou industrielle qui guide les orientations mais la pure logique financière du court terme.
 
Après le licenciement économique, le licenciement "préventif" des fois que les dividendes ne soient pas suffisant et que les fonds de pension aillent voir ailleurs.


dans ce cas on peut difficilement prendre la defense de danone :whistle:
mais ce n'est pas encore un comportement generalisé heureusement

n°5071479
fiston
avatar à n°
Posté le 15-03-2005 à 16:27:16  profilanswer
 

lokilefourbe a écrit :

Un cas parfaitement limpide Danone :

Citation :

Détruire des emplois pour créer de la valeur... Le PDG du groupe, Franck Riboud, assume d'ailleurs lui-même, le paradoxe puisque dans un entretien au Point(daté 13 avril), il lâche ce commentaire : "Il est absurde d'interdire aux entreprises de licencier quand elles sont bénéficiaires : toute la dynamique de l'emploi repose sur la "destruction créatrice", comme disait Schumpeter"
UN MONDE QUI BASCULE
 »Dans cette myriade de comportements différents, il y a cependant, au moins un trait commun, qui tend à s'imposer : avec ce nouveau capitalisme patrimonial qui prospère, les choses vont vite, beaucoup plus vite que dans le passé. Avec les marchés boursiers pour juges de paix, prêts à se déchaîner à la moindre incartade, il faut, d'une entreprise à l'autre, non pas seulement promettre aux actionnaires qu'ils gagneront de l'argent pour l'exercice en cours ; il faut chercher à leur donner l'assurance qu'ils en gagneront toujours plus que leurs concurrents. "Alors, c'est vrai, admet M. Riboud, nous gagnons de l'argent dans les biscuits. Mais, si nous tardons à nous réorganiser, ce que nos concurrents ont déjà fait, nous perdrons notre compétitivité et nos résultats plongeront" D'où la fermeture des deux usines de Ris-Orangis et de Calais : comme le pôle biscuit du groupe ne dégage une marge opérationnelle "que" de 7,9 %, à comparer à 11 % pour le pôle des produits laitiers ou 12,3 % pour le pôle boissons, il doit faire l'objet d'un plan de rigueur.
C'est un signe des temps. Hier, en France, les chefs d'entreprise s'appliquaient à couper les "branches mortes"; aujourd'hui, la mode est à élaguer les branches les moins rentables. Dans le passé, certains patrons se faisaient même un motif de gloire de ne pas réduire l'emploi à la première alerte, pour préserver la "communauté" que constitue l'entreprise ; désormais, le licenciement préventif est un moyen éprouvé de soutenir un cours boursier. C'est, en quelque sorte un monde qui change, un monde qui bascule. L'histoire de Danone a donc ses particularités. Mais n'est-ce pas aussi celle qui en dit le plus long sur les évolutions de l'économie française ? »
 Laurent Mauduit Le Monde  17/4/01


 
Voilà, le salarié est une variable que l'on sacrifie pour appater le spéculateur.
L'entreprise est rentable, mais la bourse veut plus, toujours plus.
Ce n'est plus la logique économique ou industrielle qui guide les orientations mais la pure logique financière du court terme.
 
Après le licenciement économique, le licenciement "préventif" des fois que les dividendes ne soient pas suffisant et que les fonds de pension aillent voir ailleurs.


 
Bon ben encore une fois c'est raté ... le 17/04/01, l'action danone cotait 72€, malgré un effectif et des frais de personnels toujours en baisse (2.1Md€ fin 2001, 1.93Md € fin 2002, 1.85 Md € fin 2003) l'action n'a fait que chuter (plus bas atteint en mars 2003 à 53€/action).  
 
Alors dire que les coupes de personnels font SYSTEMATIQUEMENT augmenter l'action, c'est quand même de la grosse flute.
 
 
Mais bon le seul truc exact, c'est que Danone est loin d'être une entreprise très saine dans sa politique de gestion du personnel. Les diverses fermetures d'usines et les grèves a répétition n'ont pas joués en sa faveur.


Message édité par fiston le 15-03-2005 à 16:29:15
n°5071755
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 15-03-2005 à 17:13:38  profilanswer
 

Oui mais bon, ça montre bien le problème : on est actuellement dans une logique du profit maximum, sans se préoccuper des conséquences. L'aspect humain derrière tout ça, on s'en tamponne :/
 
Voila le problème du libéralisme ambiant et de la gourmandise des actionnaires : la déshumanisation totale...


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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°5071775
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 15-03-2005 à 17:17:01  profilanswer
 

moonboots a écrit :

est-ce que le résultat à long terme de cet environnement économique n'est pas le krach boursier ? Une économie déconnectée du réel, la finance favorisée aux dépens des rémunérations (pour assurer une consommation correcte, signe de bonne santé économique), et aux dépens de l'investissement, les USA qui vivent bien au-dessus de leurs moyens, etc ?


C'est pire que ça. D'après certains économistes, le capitalisme est en train d'entrer en phase d'auto-destruction [:spamafote]


Message édité par Ernestor le 15-03-2005 à 17:17:18

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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°5071811
glorb
Posté le 15-03-2005 à 17:21:09  profilanswer
 

En tout cas, pour tous les primo accédants à la propriété, vu l'augmentation des prix de l'immobilier et vu la part que ça prend dans le budget d'un jeune ménage, le pouvoir d'achat a clairement fortement diminué en quelques années. De peut-être 20 %, voir plus.
 
Le tout, sans enrichissement réel des vendeurs, puisqu'en général, on se reloge ailleurs.

n°5089846
chuipauvre
Posté le 17-03-2005 à 21:29:39  profilanswer
 

bonsoir,
 
pensez-vous obtenir l'eventuelle prime de 200 euros dernierement decidee ?

n°5090168
la buvette
$í j'ø$âí$
Posté le 17-03-2005 à 22:28:58  profilanswer
 

chuipauvre a écrit :

bonsoir,
 
pensez-vous obtenir l'eventuelle prime de 200 euros dernierement decidee ?


Je pense que oui  :fou:  
Et je vais te dire pourquoi je ne suis pas content:
_ déjà c'est encore une sale mesure de la droite pour noyer le poisson des salariés, contestataires, et d'une pierre deux coup ça réduit les impots des sociétés  :ange:  
_ mon boulot va surement me la proposer, avec à côté 0 augment' ou en complément une augmentation de 10 ou 20 € brut, alors qu'en fait ça ne lui aura rien coûté du tout
_ et en plus c'est pas pérénisé, si on nous propose ça à la place d'une augmentation, OK on sera content sur le coup, mais dans un an on pleurera de ne pas avoir été augmenté depuis 2 ans...

n°5090239
chuipauvre
Posté le 17-03-2005 à 22:37:13  profilanswer
 

moi c'est le montant de 200 euros qui me fait rire... a cote des salaires des pdg.
 

n°5091894
starone
l'europe c'est bien, mangez-en
Posté le 18-03-2005 à 03:40:18  profilanswer
 

chuipauvre a écrit :

moi c'est le montant de 200 euros qui me fait rire... a cote des salaires des pdg.


 
pppfff t'es vraiment pathétique. 200 euros pour un smicard, ce représente beaucoup. Pourquoi parler des salaires des PDG ca n'a rien à voir la dedans, à la rigueur , des benefices, mais les salaires des pdg c'est vraiment n'importe quoi.

n°5094886
Ernestor
Modérateur
modo-coco :o
Posté le 18-03-2005 à 14:42:13  profilanswer
 

On connait les détails de cette mesure ?
 
Parce que je vois pas trop la nouveauté là [:columbo2]
 
Et il existe déjà un bon nombre de salariés qui touchent de l'intéressement et bien souvent, touchent bien plus que ces 200 euros par an d'intéressement.


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Idéaliste pragmatique gauchiste cherche camarades pour fonder un parti
n°5096785
chuipauvre
Posté le 18-03-2005 à 19:19:12  profilanswer
 

starone a écrit :

pppfff t'es vraiment pathétique. 200 euros pour un smicard, ce représente beaucoup. Pourquoi parler des salaires des PDG ca n'a rien à voir la dedans, à la rigueur , des benefices, mais les salaires des pdg c'est vraiment n'importe quoi.


 
starone, vous etes un bon chevalier  :lol:  
 
j'ironise en effet ce rapport, mais il etait sous-entendu
qu'avec 200 euros vous relancerez quedal l l l e.
 
 
 

n°5113278
paladin333​3
Posté le 21-03-2005 à 01:53:19  profilanswer
 

-Les loyers ont tripplé en 10ans
-Le diesel a doublé
-La bouffe a augmenté de 20 à 40% je prend l'exemple d'un cadis plein par exemple ->600-700 fr avant pour 140-160 euros aujourd'hui, soit plus de 1000fr
mes assurances malgrés mon bonus ne font que d'augmenter chaques années.
 
 
Je bosse en interim depuis l'age de 20ans, j'en ai 30 aujourd'hui... là ou il etait possible de vivre au smic en tant que celibataire il y a 10 ans, je me vois contraint de refuser tout emploies en dessous de 6500fr...
 
 
Ce n'est pas le poil dans ma main qui pousse et qui m'empeche de travailler, encore moins que je sois un parasite de la société...
Je me retrouve dans des situations financieres de plus en plus dificiles!
 
Il y a 10ans, qd on travaillait au smic on sortait... 5600fr de salaire avec un loyer de 1500fr et des pleins d'essences a 150fr, on pouvais parcourir quelques kilometres pour aller travailler sans problemes.
Lorsqu'on etait au chomage, on avait le droit a une renumération au smic de 2 à 6 mois ensuite on avait un salaire dégréssif. Je ne suis jamais resté plus longtemps qu'un mois et demi au chomage...
 
En une année je travaillais 10-11 mois sur 12 ce qui correspond aux heures annuelles d'un CDI.
 
 
Aujourd'hui, vivre a 5600fr (smic des 35h! 870 euro net), avec un loyer de 2500fr pour un f1 ou studio avec des plein avoisinant les 250fr, on fini par se demander si se nourrir n'est pas un luxe!
 
Depuis le 11 septembre, les emploies en interime sont devenu tres difficiles! qud on a la chance de toucher un salaire de 1200 euro net, on se bouffe les doigts d'avoir réussi a bosser 7 mois ds l'années.
 
Resultats, on se retrouve comme chercheur a l'anpe et on aurrait plus tendance a devenir tueur a gage pour éliminer les crétins du genre raffarin qui a pondu un system non degréssif du droit au chomage calculé sur 50% de votre salaire brut!
 
 
En gros, qd vous avez touché un salaire de smic a 35h soit 870 euro net pendant 1 ans, vous avez le droit a 400 euro de revenu au chomage. comment voulez vous avancer ds la vie avec un tels salaires? Se deplacer à plus de 60km du domicile engendre un endettement assuré.  
 
En attendant vos 3 premieres semaines de carances, vous vous appercevez que c 3 dernieres années de bon travailleur vous on enterré sous une dette éparpillé de vos factures de plus de 35 000fr!!
 
Pour ma part, je n'ai pas eu 10 ou 20 % mais 60-70% de reduction de pouvoir d'achat..
 
Etant dans l'incapacité de m'acheter une nouvelle voiture ou de faire credit pour monter une maison et de batir un avenir avec une femme et des enfants, je ne vois plus d'avenir pour moi.
 
 
 
Mon pere m'a actuellement pistonné et j'ai des salaires de +2000 euro net qui en 9 mois ont recouvert 5 ans de dettes.
 
 
je cris honte a l'etat, a tout ceux qui l'encouragent a detruire nos bien sociaux.
 
je donne personnelement pas 10 ans pour que ce pays s'écroule, car la droite au pouvoir et en train de vendre notre pays.


Message édité par paladin3333 le 21-03-2005 à 02:03:09
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