c'était juste pour dire que je vois pas franchement d'histoire de fous là dedans. Et ceux qui sont dans des lycées quelque peu "agités" savent que ce que je raconte n'a rien d'exceptionnel (d'aileurs celui qui est à cent mètres du mien est pire

J'ai cherché, je n'ai pas vu de post ou ce genre d'histoire pouvait figurer... C'est tellement unique et tellement dingue...
 
Enfin bon, je pense que ce topic est à la place ici, je veux juste savoir si je suis le seul à trouver que la situation est kinda weirdo  
 
Aujourd'hui, au lycée, j'ai assisté à quelque chose de vraiment bluffant.
Le genre d'évènement qui vous met --->
Comme me l'a dit un de mes camarades de classe, il y aura un "avant" et un "après" ce jour-là.
 
Venons en au fait.
 
Vendredi 14 mai 2004, 14h.
Notre paisible classe de Terminale S passait son dernier cours de la semaine
(dernier excepté pour ceux qui ont des options après).
C'était un cours de philosophie.  
Dans la classe d'à côté, quelques personnes de l'autre Terminale S
s'affairaient à réviser leurs maths ou je ne sais quoi.
Ils devaient probablement avoir étude ou sortie à 14h,  
mais le fait est qu'il n'avaient pas cours de 14h à 15h
Quoi qu'il en soit le cours se passe paisiblement pendant un bon moment, on n'entend
 
 
Vendredi 14 mai 2004, 14h26.
Irruption d'un élève (que nous appelerons L) dans la classe.
La classe appréhende un peu ce qui va se passer,  
car il y a eu des conflits récents entre la prof de philo  
et certains élèves de l'autre classe, en particulier avec L.
Il dit à la prof : "Vous pourriez parler un peu moins fort s'il vous plaît ?".
Celle-ci s'énerve mais tâche de garder son calme, puis elle lui demande, plus ou moins énervée, de retourner dans sa classe.
Le cours reprend.
 
Vendredi 14 mai, 14h31.
Bruits venants de l'autre classe,  
La prof reste calme et nous dit que la meilleure attitude à adopter est l'ignorance,  
qu'elle l'attend au tournant pour prendre la sanction adéquate.
 
Vendredi 14 mai, 14h36.
Il se passe quelque chose à la fenêtre. Réaction vive des élèves situés  
dans la rangée du côté de la fenêtre.
Il faut savoir que les fenêtres des deux classes sont parfaitement alignées
D'aucuns m'ont dit plus tard que le papier demandait "est-ce que vous me voyez ?".
Heureusement pour L, la prof n'a pas le temps de lire le papier.
Elle remarque juste la réaction des élèves mais poursuit le cours.
 
Vendredi 14 mai, 14h39.
Un autre papier est montré à notre fenêtre par  
La prof réagit au quart de tour et se rue par une porte commune
dans la classe jouxtant la notre, et réussit à prendre L sur le fait.
Et là... C'est le drame.
De l'autre classe, on entend la prof en train de passer un savon à L.
Elle revient finalement en ayant prit les affaires de L comme pièce à conviction,
lui ayant dit "je ne vous les rendrais que si vous me donnez ce que vous avez montré par la fenêtre."
 
Vendredi 14 mai, 14h42.
L revient et lui donne un brouillon de maths  
en espérant qu'elle ne s'aperçoive pas de la supercherie.
Elle prend la feuille, la déchire, jette les morceaux à terre.
- Donnez-moi le VRAI papier !
- Hé, c'est bon, maintenant, rendez-moi mes affaires !
- NON ! DONNEZ-MOI LE PAPIER D'ABORD !
- Bon alors je vais aussi vous prendre vos affaires, moi...
- NON !
Elle réagit au moment où il rejoint le geste à la parole,  
l'empêchant de justesse d'appliquer la loi du Talion.
 
Sur ce, les deux protagonistes face à face commencent à se dévisager l'un l'autre en silence.
Et ce devant les élèves effarés et muet de stupéfaction.
Au moment où le vol d'une mouche commençait à se faire entendre, L brise le silence :
- Ben, je vous emmerde alors.
- MOI AUSSI !
Quelques secondes de silence à nouveau, puis :
- Donnez-moi mon sac !
- NON ! Votre sac, vous irez le récupérer chez le directeur !
Et laissez-moi tranquille, j'ai un cours à finir !
- Donnez-moi au moins mes affaires de maths !
- J'VOUS AI DIT NON ! Qu'un des délégués aille me chercher le surveillant général ! ET VOUS, RETOURNEZ DANS VOTRE CLASSE !
 
Je suis un des délégués de ma classe. Mais sur le coup, je suis tellement tétanisé par ce qui arrive que je suis incapable d'avoir la moindre réaction.
Le second délégué, voyant mon absence de réaction, se lève et s'execute.
 
Vendredi 14 mai, 14h45.
Reviennent le délégué, L et un des surveillant  
(à ce qu'il parait, celui qui s'entend le mieux avec la prof).
La prof expose brièvement la situation au surveillant.
Le surveillant qui veut régler cette afaire à la régulière, explique à la prof qu'il va aller déposer  
le sac "pris en otage" chez le CPE.
Cette nouvelle met la prof hors d'elle-même. Elle se met à crier sur le surveillant :
- NON !! LE SAC RESTE ICI ! JE L'EMMENERAI MOI-MÊME CHEZ LE DIRECTEUR !
ET LUI (à propos de L) N'A RIEN A FAIRE DANS CETTE CLASSE !
Le surveillant conduit donc L dans sa classe, puis revient dans la notre :
- Donne-moi quand même son sac, je vais le porter au CPE,  
nous allons résoudre cette affaire à la régulière !
Là, la prof sort réellement de ses gonds :
- NON ! Et maintenant pars !!! C'est pas possible, normalement les surveillants sont là  
pour soutenir les profs, pas pour leur taper sur les doigts !
Le surveillant, avec un air blasé, sort de la classe en nous disant au revoir.
 
Vendredi 14 mai, 14h48.
La prof a subit une telle pression emotionnelle qu'elle n'est plus en mesure d'assurer son cours.
C'est un peu le calme après la tempête, c'est même pire que ça :  
elle a l'air complètement déprimée et démotivée.
A mi-voix mais toujours avec un ton de colère, elle nous explique que c'est trop pour elle,  
et que de surcroit ce n'est pas la première fois que ce genre de chose arrive,
que des élèves la poussent à bout pour qu'elle craque et commette un impair.
On m'en a déjà parlé, c'est vrai que nombreux sont ceux qui se sont amusés à jouer avec ces nerfs.
 
Elle nous parle de harcèlement moral.  
Le débat qu'on a fait précédemment en ECJS nous donne assez de recul  
pour comprendre que ce n'est pas totalement irraisoné.
Les mains tremblantes, notre prof nous demande une feuille  
et consigne tout ce qui s'est passé lors du cours.
Elle nous demande à tous de signer la feuille afin d'avoir une preuve tangible de ce qui s'est passé.
Il est vrai que les attaques morales sont difficiles à prouver,
ce qui est d'autant plus grave pour la victime.
Certains n'ont pas signé. Après une courte hésitation,
une reflexion sur l'engagement que ça pouvait me faire prendre,
j'ai décidé de signer. Et je n'en ai bien sûr pas honte.  
Ce n'est rien d'autre qu'un témoignage de ce qui s'est passé réellement,  
comme celui que j'écris actuellement.
Il n'y a rien de mal à dire la vérité, et si ce témoignage dérange quelqu'un
c'est forcément qu'il a quelque chose à se reprocher...
 
Maintenant, libre à chacun de se faire son point de vue de la situation.
Je ne prendrai la défense d'aucuns des deux car ils sont autant défendables qu'indéfendables
L est quelqu'un d'intelligent, que je jugeais plutôt mature.
Je ne comprend pas ce qui lui a prit pour qu'il agisse comme ça.
Du côté de la prof, c'est vrai qu'elle a un statutde victime, mais son énervement (bien que relatif) lui donne des torts.
 
Je ne me risquerai à aucun commentaire supplémentaire,  
et je suis bien incapable d'en faire  
tellement cette histoire m'a mit dans une confusion totale.
C'était comme dans une sorte de rêve irréaliste, j'avais l'impression
que c'était une sorte de film qui se déroulait devant moi.
 
Encore maintenant, je n'en reviens toujours pas.
J'ai l'impression que tout le monde a pété les plombs...
C'était vraiment une histoire de fous.

ben il attendait peut etre un débat sur le problème de fond, a savoir les conditions d'enseignement, pas un c'est-moi-qui-ai-le-plus-gros-kiki.
 
On est tous conscient qu'il se passe chaque jour 10 fois plus grave dans bcp de lycée, quelques personnes lui ont expliqués, pas besoin de faire 40 pages de faits divers.

Pourquoi c'est pas exeptionel pour toi ?
Parce que tu t'en ai fait une habitude. Pour les gens vivant en Afrique c'est pas choquant de marcher a coté des serpents, des araignés de 50cm... Bon l'exemple est un peu nul , mais tout ce qui est surprenant ne peut etre une habitude.  
 
Tu n'a pas été choqué la premiere fois que tu as vecu cela ?  

je trouve aussi que ca n'a pas beaucoup d'interet d'etaler pendant des pages entieres tout ce qui peut etre pire mais cela dit j'ai vraiment pas l'impression qu'il voulait lancer un debat de fond
 
Le premier post ressemble plus à: "mais ecoutez ca c'est un histoire de fou   hein que c'est une histoire de fou?!   "
 
Donc je donne mon avis sur la question: non ce n'est pas une histoire de fou et je trouve sincerement que certes c'est normal d'etre mal à l'aise/choqué sur le moment mais s'emouvoir de ca au point de parler d'avant et d'apres....

Ouai et puis ya les potes du mec qui se disent "oh punaise il attaque notre pote", ils s'amenent, te cassent la gueule et la prof ne peut rien faire, elle se prend des tartes et personne bouge parce qu'ils se chient tous dessus.
 
Au lieu d'une bonne engueulade ça aura fini en pujilat. Bref, t'as eu le temps de rélféchir, mais t'aurais du réfléchir 5 minutes de + je pense.

tout ca pour ca...

J'ai cherché, je n'ai pas vu de post ou ce genre d'histoire pouvait figurer... C'est tellement unique et tellement dingue...
 
Enfin bon, je pense que ce topic est à la place ici, je veux juste savoir si je suis le seul à trouver que la situation est kinda weirdo  
 
Aujourd'hui, au lycée, j'ai assisté à quelque chose de vraiment bluffant.
Le genre d'évènement qui vous met --->
Comme me l'a dit un de mes camarades de classe, il y aura un "avant" et un "après" ce jour-là.
 
Venons en au fait.
 
Vendredi 14 mai 2004, 14h.
Notre paisible classe de Terminale S passait son dernier cours de la semaine
(dernier excepté pour ceux qui ont des options après).
C'était un cours de philosophie.  
Dans la classe d'à côté, quelques personnes de l'autre Terminale S
s'affairaient à réviser leurs maths ou je ne sais quoi.
Ils devaient probablement avoir étude ou sortie à 14h,  
mais le fait est qu'il n'avaient pas cours de 14h à 15h
Quoi qu'il en soit le cours se passe paisiblement pendant un bon moment, on n'entend
 
 
Vendredi 14 mai 2004, 14h26.
Irruption d'un élève (que nous appelerons L) dans la classe.
La classe appréhende un peu ce qui va se passer,  
car il y a eu des conflits récents entre la prof de philo  
et certains élèves de l'autre classe, en particulier avec L.
Il dit à la prof : "Vous pourriez parler un peu moins fort s'il vous plaît ?".
Celle-ci s'énerve mais tâche de garder son calme, puis elle lui demande, plus ou moins énervée, de retourner dans sa classe.
Le cours reprend.
 
Vendredi 14 mai, 14h31.
Bruits venants de l'autre classe,  
La prof reste calme et nous dit que la meilleure attitude à adopter est l'ignorance,  
qu'elle l'attend au tournant pour prendre la sanction adéquate.
 
Vendredi 14 mai, 14h36.
Il se passe quelque chose à la fenêtre. Réaction vive des élèves situés  
dans la rangée du côté de la fenêtre.
Il faut savoir que les fenêtres des deux classes sont parfaitement alignées
D'aucuns m'ont dit plus tard que le papier demandait "est-ce que vous me voyez ?".
Heureusement pour L, la prof n'a pas le temps de lire le papier.
Elle remarque juste la réaction des élèves mais poursuit le cours.
 
Vendredi 14 mai, 14h39.
Un autre papier est montré à notre fenêtre par  
La prof réagit au quart de tour et se rue par une porte commune
dans la classe jouxtant la notre, et réussit à prendre L sur le fait.
Et là... C'est le drame.
De l'autre classe, on entend la prof en train de passer un savon à L.
Elle revient finalement en ayant prit les affaires de L comme pièce à conviction,
lui ayant dit "je ne vous les rendrais que si vous me donnez ce que vous avez montré par la fenêtre."
 
Vendredi 14 mai, 14h42.
L revient et lui donne un brouillon de maths  
en espérant qu'elle ne s'aperçoive pas de la supercherie.
Elle prend la feuille, la déchire, jette les morceaux à terre.
- Donnez-moi le VRAI papier !
- Hé, c'est bon, maintenant, rendez-moi mes affaires !
- NON ! DONNEZ-MOI LE PAPIER D'ABORD !
- Bon alors je vais aussi vous prendre vos affaires, moi...
- NON !
Elle réagit au moment où il rejoint le geste à la parole,  
l'empêchant de justesse d'appliquer la loi du Talion.
 
Sur ce, les deux protagonistes face à face commencent à se dévisager l'un l'autre en silence.
Et ce devant les élèves effarés et muet de stupéfaction.
Au moment où le vol d'une mouche commençait à se faire entendre, L brise le silence :
- Ben, je vous emmerde alors.
- MOI AUSSI !
Quelques secondes de silence à nouveau, puis :
- Donnez-moi mon sac !
- NON ! Votre sac, vous irez le récupérer chez le directeur !
Et laissez-moi tranquille, j'ai un cours à finir !
- Donnez-moi au moins mes affaires de maths !
- J'VOUS AI DIT NON ! Qu'un des délégués aille me chercher le surveillant général ! ET VOUS, RETOURNEZ DANS VOTRE CLASSE !
 
Je suis un des délégués de ma classe. Mais sur le coup, je suis tellement tétanisé par ce qui arrive que je suis incapable d'avoir la moindre réaction.
Le second délégué, voyant mon absence de réaction, se lève et s'execute.
 
Vendredi 14 mai, 14h45.
Reviennent le délégué, L et un des surveillant  
(à ce qu'il parait, celui qui s'entend le mieux avec la prof).
La prof expose brièvement la situation au surveillant.
Le surveillant qui veut régler cette afaire à la régulière, explique à la prof qu'il va aller déposer  
le sac "pris en otage" chez le CPE.
Cette nouvelle met la prof hors d'elle-même. Elle se met à crier sur le surveillant :
- NON !! LE SAC RESTE ICI ! JE L'EMMENERAI MOI-MÊME CHEZ LE DIRECTEUR !
ET LUI (à propos de L) N'A RIEN A FAIRE DANS CETTE CLASSE !
Le surveillant conduit donc L dans sa classe, puis revient dans la notre :
- Donne-moi quand même son sac, je vais le porter au CPE,  
nous allons résoudre cette affaire à la régulière !
Là, la prof sort réellement de ses gonds :
- NON ! Et maintenant pars !!! C'est pas possible, normalement les surveillants sont là  
pour soutenir les profs, pas pour leur taper sur les doigts !
Le surveillant, avec un air blasé, sort de la classe en nous disant au revoir.
 
Vendredi 14 mai, 14h48.
La prof a subit une telle pression emotionnelle qu'elle n'est plus en mesure d'assurer son cours.
C'est un peu le calme après la tempête, c'est même pire que ça :  
elle a l'air complètement déprimée et démotivée.
A mi-voix mais toujours avec un ton de colère, elle nous explique que c'est trop pour elle,  
et que de surcroit ce n'est pas la première fois que ce genre de chose arrive,
que des élèves la poussent à bout pour qu'elle craque et commette un impair.
On m'en a déjà parlé, c'est vrai que nombreux sont ceux qui se sont amusés à jouer avec ces nerfs.
 
Elle nous parle de harcèlement moral.  
Le débat qu'on a fait précédemment en ECJS nous donne assez de recul  
pour comprendre que ce n'est pas totalement irraisoné.
Les mains tremblantes, notre prof nous demande une feuille  
et consigne tout ce qui s'est passé lors du cours.
Elle nous demande à tous de signer la feuille afin d'avoir une preuve tangible de ce qui s'est passé.
Il est vrai que les attaques morales sont difficiles à prouver,
ce qui est d'autant plus grave pour la victime.
Certains n'ont pas signé. Après une courte hésitation,
une reflexion sur l'engagement que ça pouvait me faire prendre,
j'ai décidé de signer. Et je n'en ai bien sûr pas honte.  
Ce n'est rien d'autre qu'un témoignage de ce qui s'est passé réellement,  
comme celui que j'écris actuellement.
Il n'y a rien de mal à dire la vérité, et si ce témoignage dérange quelqu'un
c'est forcément qu'il a quelque chose à se reprocher...
 
Maintenant, libre à chacun de se faire son point de vue de la situation.
Je ne prendrai la défense d'aucuns des deux car ils sont autant défendables qu'indéfendables
L est quelqu'un d'intelligent, que je jugeais plutôt mature.
Je ne comprend pas ce qui lui a prit pour qu'il agisse comme ça.
Du côté de la prof, c'est vrai qu'elle a un statutde victime, mais son énervement (bien que relatif) lui donne des torts.
 
Je ne me risquerai à aucun commentaire supplémentaire,  
et je suis bien incapable d'en faire  
tellement cette histoire m'a mit dans une confusion totale.
C'était comme dans une sorte de rêve irréaliste, j'avais l'impression
que c'était une sorte de film qui se déroulait devant moi.
 
Encore maintenant, je n'en reviens toujours pas.
J'ai l'impression que tout le monde a pété les plombs...
C'était vraiment une histoire de fous.

D'aucun diraient que non obstant l'interêt fondamentalement limité de cette scénette de la vie courante et finalement une illiustration pertinente du manque de respect d'une part et de la répartie et de l'assurance vacillante de l'autre, le véritable drame de cette histoire, tant important qu'il saute aux yeux tel le guépard des plaines, est qu'on puissasse encore se retrouver en terminal et être capable spontanément d'ecrire pompeusement des textes afreusement lourds, chargés tout en étant pleinement vide de sens.

C'est tout ?
Telle fût ma réaction comme tant d'autres içi, ayant passé quelques minutes à lire ce récit que nous pensions être d'un intérêt tout particulier.
 
Putain clair que t'aurais pu te retenir d'écrire cette chose...
Tu serais pas dans un lycée bien "coté" pour trouver ca dingue ?  
 
...
 
Ca me laisse sans voix.

Il est facile de se faire une opinion, mais nous avons une juste 1 vision de l'histoire, qui se limite à ce moment-là, sans tenir compte, ni expliquer les antécédents,...

On est tous conscient qu'il se passe chaque jour 10 fois plus grave dans bcp de lycée, quelques personnes lui ont expliqué, pas besoin de faire 40 pages de faits divers.

Donc je donne mon avis sur la question: non ce n'est pas une histoire de fou et je trouve sincerement que certes c'est normal d'etre mal à l'aise/choqué sur le moment mais s'emouvoir de ca au point de parler d'avant et d'apres....

*** mon post n'englobe pas les instituteurs/institutrices qui ont IMHO des enjeux vitaux dans les mains... *** (etc.)

up pour ce sujet qui me fait marrer

ouahouuu lhistoire de fou!!! et dire qu'au collège on avait envoyé 1 prof d'anglais en dépression par an, que des élèves mettaient des droites aux profs, que les gds freres venaient menacer les CPE... et que tout le monde trouvait ca "normal"... ct le bon temps (pas si vieux que ca pourtant!!! )
ca met un peu d'ambiance au moins

ouahouuu lhistoire de fou!!! et dire qu'au collège on avait envoyé 1 prof d'anglais en dépression par an, que des élèves mettaient des droites aux profs, que les gds freres venaient menacer les CPE... et que tout le monde trouvait ca "normal"... ct le bon temps (pas si vieux que ca pourtant!!! )
ca met un peu d'ambiance au moins
 
moi ca me fait tripper de voir la prof de philo (ca fait 3 mois qu'elle est prof, elle remplace l'ancien parti a la retraite) se rendre compte du désinteret général porté a la philo... quand elle a demandé au 1er cours ce qu'on faisait de nos cours : appris, relu ou rien? et que 95% de la classe a répondu rien... qu'elle passe ses cours a soupirer...
 
bref cette histoire n'a pour moi rien d'interessant... a part que c'a m'aurait bien fait marrer d'assister a la scène, c'a m'aurait réveillé

oui c'et super t'a juste foutu la vie de deux ou trois prof en l'air en t'amusant a les rendre malade
avec de la chance tu a même rendu leur conjoint depresif et foutu en l'air l'adolescence d'un de leur fils.
j'aime les gens comme toi

ouahouuu lhistoire de fou!!! et dire qu'au collège on avait envoyé 1 prof d'anglais en dépression par an, que des élèves mettaient des droites aux profs, que les gds freres venaient menacer les CPE... et que tout le monde trouvait ca "normal"... ct le bon temps (pas si vieux que ca pourtant!!! )
ca met un peu d'ambiance au moins
 
moi ca me fait tripper de voir la prof de philo (ca fait 3 mois qu'elle est prof, elle remplace l'ancien parti a la retraite) se rendre compte du désinteret général porté a la philo... quand elle a demandé au 1er cours ce qu'on faisait de nos cours : appris, relu ou rien? et que 95% de la classe a répondu rien... qu'elle passe ses cours a soupirer...
 
bref cette histoire n'a pour moi rien d'interessant... a part que c'a m'aurait bien fait marrer d'assister a la scène, c'a m'aurait réveillé

Je partage assez tout ce que tu racontes.  
 
Pour ma part je suis actuellement à l'IUFM d'Aix-en-Provence et prépare le CAPES externe de SES. Je viens de manquer l'admissibilité pour la seconde fois, avec des notes certes en progrés, mais insuffisantes quand même. Le concours est plutôt "chaud" (le plus dur CAPES avec celui d'"Arabe" ) avec un taux de réussite de 7%. Il y a donc peu d'élus chaques années.
 
Où je veux en venir ? Tout simplement au constat que la plupart de ceux qui gagnent leur billet pour être prof ne sont pas forcément ce que je considère comme des "bons" profs. Et ne le seront peut-être jamais (bien qu'on puisse toujours espérer et y croire, avec l'âge, la maturité, l'expérience, etc.). Ce que j'appelle "bons profs" ce sont ceux qui nous marquent pour toute notre vie, sûrement comme la petite demi-douzaine de profs que tu mentionnes dans ton texte. Des profs "de la vie" en quelque sorte, qui sortent de ce cadre à la con made-in "éducation nationale" où il faut suivre (souvent bêtement) un programme, même si celui-çi est mal foutu et que tout le monde le sait.
 
Le problème, à mon humble avis, se situe aussi là. A savoir que les quelques élus qui débarquent avec leur nouveau statut de prof sont trop souvent des premiers de la classe (pour caricaturer), qui n'ont pas souvent connu l'échec dans leur scolarité, et qui ne comprendront jamais vraiment ce que vivent les élèves en difficultés notamment, c'est à dire la grande majorité des classes. Et outre la différence de niveaux, qui ne sortiront jamais de leurs cours si parfaitement organisés dans ces Grand I, Grand II, Petit 1, Petit 2, etc. qui les rassurent tellement.
 
Bref, il est tard et je suis fatigué (désolé pour les éventuelles fautes et la lourdeur du style) mais je voulais juste signifier à quel point il est nécessaire que l'école s'humanise et serve enfin à la construction de l'esprit des jeunes qui sont sur ses bancs. Au développement d'un esprit critique et ouvert sur leur monde et sur leur vie. Car parfois un seul cours d'un prof peut changer une vie ! Cela a été le cas pour moi, quand mon prof de SES de l'époque nous a parlé de notre vie comme jamais je ne l'avais imaginé. Qu'il m'a fait prendre conscience de nos illusions, de notre absence de liberté dans le monde qui nous entoure, de ces choix qui semblent être les notres mais qui ne sont dictés que par les contraintes extérieures multiples, etc.
 
Voilà. C'était juste un petit coup de plume de 5h30 sans autres ambitions. Sur ce je vais me coucher.

Enfin, ce qui m'embete le plus, c'est que certains (la plupart?) des élèves s'imaginent que les profs sont là seulement pour les faire ch***, alors qu'en fait on veut leur apprendre des choses et les aider à progresser. Je trouve ça triste.

Bin oui mais on s'en bat les couilles de la bio

heu attends, c'est un lycée privé, ils sont en terminale
c'est pas un zoo non plus, si à 17 ans tu te comportes comme ça c'est qu'il y a un problème

bah c'est la france... un zoo géant  

Un jour quand j'etais au lycée,en cours de japonais,un gars a chauffé le prof (un petit bonhomme,tout petit,toujours en costard noeud pap',mais sec comme un Bruce Lee).
 
Le prof de jap qui d'habitude etait toujours tout sourire a pris une soudaine tete "de tueur" et a envoyé une sorte de mawashi-kata bizarre dans une table vide au premier rang,l'envoyant s'eclater contre le mur.
 
 
Plus jamais fait emmerder lui

Vendredi 14 mai, 14h48.
La prof a subit une telle pression emotionnelle qu'elle n'est plus en mesure d'assurer son cours.
C'est un peu le calme après la tempête, c'est même pire que ça :  
elle a l'air complètement déprimée et démotivée.
A mi-voix mais toujours avec un ton de colère, elle nous explique que c'est trop pour elle,  
et que de surcroit ce n'est pas la première fois que ce genre de chose arrive,
que des élèves la poussent à bout pour qu'elle craque et commette un impair.
On m'en a déjà parlé, c'est vrai que nombreux sont ceux qui se sont amusés à jouer avec ces nerfs.
 
Elle nous parle de harcèlement moral.  
Le débat qu'on a fait précédemment en ECJS nous donne assez de recul  
pour comprendre que ce n'est pas totalement irraisoné.
Les mains tremblantes, notre prof nous demande une feuille  
et consigne tout ce qui s'est passé lors du cours.
Elle nous demande à tous de signer la feuille afin d'avoir une preuve tangible de ce qui s'est passé.
Il est vrai que les attaques morales sont difficiles à prouver,
ce qui est d'autant plus grave pour la victime.
Certains n'ont pas signé. Après une courte hésitation,
une reflexion sur l'engagement que ça pouvait me faire prendre,
j'ai décidé de signer. Et je n'en ai bien sûr pas honte.  
Ce n'est rien d'autre qu'un témoignage de ce qui s'est passé réellement,  
comme celui que j'écris actuellement.
Il n'y a rien de mal à dire la vérité, et si ce témoignage dérange quelqu'un
c'est forcément qu'il a quelque chose à se reprocher...
 
Maintenant, libre à chacun de se faire son point de vue de la situation.
Je ne prendrai la défense d'aucuns des deux car ils sont autant défendables qu'indéfendables
L est quelqu'un d'intelligent, que je jugeais plutôt mature.
Je ne comprend pas ce qui lui a prit pour qu'il agisse comme ça.
Du côté de la prof, c'est vrai qu'elle a un statutde victime, mais son énervement (bien que relatif) lui donne des torts.

Tu veux pas non plus mettre "filles a poil inside" dans le titre du topic, non ?

Ben c'est vrai que y'a eut une modif, ceux qui ont déjà lu le topic devaient en être avertis  

Elle est nulle a chier ton histoire va falloir que tu t'en rendes compte.