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Auteur Sujet :

grandes ecoles

n°8359359
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 09-05-2006 à 10:10:16  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

dolohan a écrit :

trouve toi toutes les excuses que tu veux. en generale, quand on y arrive pas, c'est plus souvant de notre faute que de celle des autres.

 

ceci dit, quand on relit ses fiches, les hurlements ne genent pas. sinon, c'est qu'on manque de concentration.
enfin bon, je dis ca moi...

 

Je n'ai pas d'excuses à trouver, hein.

mood
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Posté le 09-05-2006 à 10:10:16  profilanswer
 

n°8359362
dolohan
Busard amateur
Posté le 09-05-2006 à 10:10:51  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

oui mais entre un mec de niveau social élevé qui bosse et un mec de milieu populaire qui bosse , ya pas photo non plus


t'as été en taupe ?
sinon, sur quelle experience te bases tu ?

n°8359370
charlie 13
Posté le 09-05-2006 à 10:12:08  profilanswer
 

Si c'est pour dire que la vie est plus dure pour les pauvres que pour les riches, y a pas à discuter.
On bosse mieux dans un appartement confortable que dans une soupente glaciale, mais c'est pas le fond du problème.
J'ai fait pas mal d'études, mais le fait de ne pas avoir un rond m'a plutôt aidé, parceque ça donne envie de s'en sortir et donc de bosser pour, et puis , sans un rond, pas question de faire la fête.

n°8359376
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 09-05-2006 à 10:12:45  profilanswer
 

dolohan a écrit :

t'as été en taupe ?
sinon, sur quelle experience te bases tu ?


 
 
J'ai fait une prépa sciences po ( après avoir fait 3 mois d'école d'ingé )
Je me base sur les études sociologiques de la stratification sociale et de la reproduction sociale depuis 30 ans
 
http://socio.ens-lsh.fr/agregation [...] urdieu.php
 
http://louis.chauvel.free.fr/ofcer [...] onnel5.pdf
http://louis.chauvel.free.fr/ecoleLouis.htm
http://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/revue/9-79.pdf
 
Les cinq inégalités scolaires
 

Citation :

Un processus essentiel du système est resté à l’écart du champ des décisions publiques, même s’il est au centre des discussions sociologiques comme politiques sur le rôle de l’école : la question des inégalités des chances à la naissance entre les enfants des différentes classes sociales. Malgré la massification, elles se sont maintenues. Pour la génération 1930, le dixième le plus diplômé dépassait le baccalauréat ; 52,2 % des enfants de cadre y parvenaient, et 3,6 % des enfants d’ouvrier. Pour la génération 1960, le dixième supérieur correspond aux études de deuxième cycle universitaire ou plus, soit 36,9 % des enfants de cadre et 3,2 % des ouvriers. Les chances d’accès des enfants de cadre ont décru, mais celles des ouvriers aussi : les catégories mieux dotées à la naissance sont plus nombreuses, maintenant, et la concurrence plus âpre, pour tous. Hier, naître dans un berceau de cadre plutôt que d’ouvrier donnait 14 fois plus de chances d’arriver au sein de cette élite. Maintenant, le rapport " n’est plus que " de 11. Au Canada, où l’on dispose de mesures relativement proches, le rapport n’est que de 1 à 5. Ici, les inégalités ont baissé, significativement d’un point de vue statistique, mais de façon insignifiante, socialement. Faudrait-il un siècle encore de cette tendance pour assurer l’égalité des chances ? L’âge de fin d’études médian sera-t-il de 35 ans ?


Citation :


Ces inégalités à la naissance remettent en question le rôle de l’école. Si les origines sociales déterminent à ce point les chances de succès scolaire, l’école ne peut être vue comme donnant des armes égales aux enfants de toute origine pour affronter les épreuves scolaires. La famille reste alors la meilleure école de la République... Pourtant, dire cela, et seulement cela, c’est omettre l’existence de quatre autres formes sous-jacentes d’inégalités scolaires. Les oublier est le meilleur moyen, en fait, de reproduire la reproduction.


 
Inégalités d’exclusion externe :
 

Citation :

Le propre de la sélection scolaire est d’exclure de certains niveaux de scolarité une partie de la population, d’où une inégalité entre inclus et exclus. La massification implique une réduction continue des inégalités d’exclusion externe : des niveaux ouverts naguère à une minorité se généralisent. Pourtant, contrairement à l’idée de Raymond Aron, cette réduction peut ne rien changer aux inégalités dans leur ensemble, si elles se reconstituent ailleurs : si le baccalauréat prend le rôle du certificat d’études du début du XXe siècle, et si les grandes écoles celui de filtre de l’excellence naguère dévolu au baccalauréat, rien n’est vraiment changé. Le prolongement pour tous peut dissimuler la conservation des autres inégalités.


 
Inégalités d’exclusion interne :
 

Citation :

Une forme pernicieuse de l’exclusion est de produire l’illusion que les exclus sont intégrés. En effet, il est possible de donner, sous l’apparence d’un même niveau scolaire, des titres de valeur sociale inégale, comme le bac + 5 du polytechnicien et du titulaire d’un DEA de socio. De même, du bac professionnel au bac général, la différence n’est pas anecdotique. La gradation des filières implique des inégalités sous-jacentes souvent radicales. Plus encore, au sein d’une même filière, les différences entre établissements marquent des inégalités subtiles, les exclus du système pouvant avoir l’impression d’être à égalité avec les autres. L’élève de terminale S du lycée Jacques Brel de la Courneuve croit qu’il est au lycée, et son camarade de Louis-le-Grand, aussi, mais ce ne sont pas les mêmes.



Inégalités de répartition :

 

Citation :

Si les exclus de l’école voient s’allonger leur scolarité, les mieux nantis peuvent aussi bénéficier de prolongations, plus amples encore, au point d’accroître l’intensité des inégalités de répartition scolaire. Elles peuvent se lire à l’écart entre les premiers et les derniers sortis du système.
 
Entre la base et le sommet de la pyramide scolaire, la distance n’est pas donnée pour toujours. En effet, en 1950, entre le premier dixième des sortants et le dernier, l’écart n’était que de 6 ans. Aujourd’hui, les uns sortent à 17 ans et les autres à 26 ans : l’écart s’est creusé encore de 3 ans. La pyramide scolaire s’allonge, faute de réflexion sur un minimum scolaire ambitieux, volontariste, et fondé sur l’investissement de moyens en direction des plus démunis, de façon à amoindrir l’écart entre les premiers et les derniers. La question est bien celle d’un maximin rawlsien appliqué à l’école, ce que d’autres appellent un SMIC scolaire, à savoir certifier un niveau minimal volontariste et produire des efforts spécifiques vers les moins dotés de façon à ce que ces connaissances de base soient universellement partagées. On a fait tout le contraire, dans un laissez-faire propice à ceux qui disposaient déjà des meilleures ressources. La création des ZEP apparaît alors comme une action isolée de discrimination positive, mais elle n’a visiblement pas suffi à réduire l’écart se creusant entre la cime et l’abîme.


Inégalités de destin après l’école :
 

Citation :

L’ensemble des inégalités scolaires serait sans grande importance si les carrières professionnelles fonctionnaient sous la forme d’une seconde chance. Le modèle français fonctionne aux antipodes de celui-là : dès l’âge de vingt ans, après le baccalauréat et les concours d’entrée dans les grandes écoles, les jeux sont faits, pour toujours. Les positions scolaires obtenues conditionnent le niveau d’entrée dans la hiérarchie sociale, et le reste de la carrière en dépend rigidement, faute de formation continue et de modèle de promotion des catégories populaires. Ce fonctionnement touche l’ensemble des sphères de l’existence : l’accès à la culture, à l’expression politique, le beau mariage, etc. tout un ensemble de caractéristiques distinguent une élite marquée scolairement dès l’âge de 20 ans, sans grand brassage ultérieur des cartes, bien au contraire. Pour les derniers des derniers d’aujourd’hui, ceux qui cessent leurs études à l’âge de 20 ans ou avant, la perspective de destin est la même que pour ceux, nés cinquante ans avant, mais sortis à l’âge de 14 ans. Le niveau a monté, mais la ligne de flottaison aussi.


 
 
 

Citation :

L’oubli de ces formes d’inégalité fait de l’école d’aujourd’hui, au même titre que celle d’hier, l’institution de triage social et de reproduction. Malgré la massification, d’où une réduction des inégalités d’exclusion externe, les inégalités de répartition se sont accrues. La fonction de triage du lycée de naguère est dissimulée maintenant par une diversification des filières et des établissements du secondaire, entre l’" excellence " et le " déchet ", et repoussée dans l’enseignement supérieur. Les inégalités de destin après l’école sont maintenues, voire amplifiées du fait de l’émergence du chômage de masse surconcentré sur les moins diplômés. L’intensité du processus reproductif, malgré les révolutions sociales et scolaires des cinquante dernières années, n’est qu’à peine diminuée (4).
 
Derrière la " démographisation " du lycée, d’autres inégalités aussi criantes se sont développées, un peu comme si chaque pas avait été contré par la force d’inertie des inégalités, au gré du contournement de la carte scolaire, de l’usage stratégique des filières, de la prolongation plus que proportionnelle des études des plus favorisés, etc. Du point de vue du projet démocratique de l’école, la " démographisation ", la croissance numérique sans moyens idoines, fut une fuite en avant dissimulant la réflexion sur les principes fondamentaux. Il faut y revenir, maintenant.


Message édité par Magicpanda le 09-05-2006 à 10:20:11

---------------
" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°8359407
dolohan
Busard amateur
Posté le 09-05-2006 à 10:17:44  profilanswer
 

Magicpanda a écrit :

c'est minime.
Parce qu'il y a une liaison entre l'argent qu'on possède et le niveau culturel/scolaire , mais ce n'est pas une liaison directe.
On peut avoir assez peu d'argent et accorder bcp d'importance à la réflexion intellectuelle , à la culture , à l'art , mais c'est moins fréquent


bien sur que cette liaison existe, mais comme cela a été dit, ce qui prime c'est la condition et l'exigence culturelle des parents. les vrai avantagés du systeme sont les fils de proffesseurs ca c'est une donnée.
 
l'argent c'est le facteur demago-gauchiste mis en avant par la gauche molle pour trouver des excuses a tout le monde. le systeme en souffre et va en souffrir de plus en plus.

n°8359428
Hougabouga​35
Quel pseudo à la con...
Posté le 09-05-2006 à 10:23:14  profilanswer
 

Ouais clairement, ya des tonnes d'enfants de médecins qui tentent médecine, certains réussisssent mais beaucoup d'autres se plantent face à des enfants de "pauvres".


---------------
Everything in its right place
n°8359445
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 09-05-2006 à 10:26:39  profilanswer
 

dolohan a écrit :

bien sur que cette liaison existe, mais comme cela a été dit, ce qui prime c'est la condition et l'exigence culturelle des parents. les vrai avantagés du systeme sont les fils de proffesseurs ca c'est une donnée.
 
l'argent c'est le facteur demago-gauchiste mis en avant par la gauche molle pour trouver des excuses a tout le monde. le systeme en souffre et va en souffrir de plus en plus.


 
 
je suis d'accord, d'ailleurs je suis fils de prof :D
 
j'espere que mon edit est pas trop gros, enfin qu'il est suffisament mis en page pour que vous ayez envie de le lire
 
Pour préciser, il existe un effet de conversion de capital.
 
Les gens qui ont de l'argent mais peu de culture vont investir leur argent pour acquérir de la culture.
Et ils vont investir pour améliorer le niveau culturel et scolaire de leur enfants, meme si ca coute cher.
 
Le capital économique est un élément de conversion, qui sert avant tout à obtenir du capital culturel


Message édité par Magicpanda le 09-05-2006 à 10:29:06

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" Quel est le but du capital ? Le but du capital c'est produire pour le capital. L'objectif, lui, est illimité. L'objectif du capital c'est produire pour produire." - Deleuze || André Gorz - Vers la société libérée
n°8359485
charlie 13
Posté le 09-05-2006 à 10:34:05  profilanswer
 

Un problème est totalement occulté ,car "politiquement incorrect":
 L'invasion de certaines classes ou lycées par des individus qui n'ont rien à y faire, parcequ'ils sont bien décidés à ne rien foutre, sauf foutre la zone et empêcher les autres de travailler.
Pour quelle raison?
Pas necessairement leur origine sociale, plutôt leur QI.
 Autrefois, les instituteurs les envoyaient dès 12 ans garder les chèvres ou faire l'arpète sur un chantier, sachant qu'ils perdaient leur temps en classe.
Maintenant, on les traine jusqu'au bac, et ils sont un frein pour ceux de la classe qui voudraient et pourraient bosser.
 C'est sûr qu'à Louis le grand on ne trouve pas ce genre d'elève.
De ce point de vue, le niveau social joue un rôle, dans les lycées "de la haute", on s'arrange pour faire un tri qu'on ne fait pas ailleurs.

n°8359493
dolohan
Busard amateur
Posté le 09-05-2006 à 10:36:16  profilanswer
 

ton edit n'est qu'un constat dont je peine a determiner la pertinence.  
oui il y a de l'inegalité au niveau de nos filieres selectives. disons plutot que nous avons pour une traitement de l'eleve que l'on souhaite uniforme, des resultats differents.
mais a aucun moment tes textes ne semblent s'avancer a expliquer cela (j'ai lu en diagonale ceci dit).
 
l'argent est un facteur important. les cours privés offrent un meilleur cadre pour l'eleve et les cours particuliers permetent de consolider le savoir aquis en classe.
mais pretendre que l'argent est un facteur determinant, non  non et non !
 
c'est le contexte socio-culturel qui est determinant, sinon, autant nier l'anomalie statistique que constitu le taux de reussite des eleves asiatiques immigrés ou fils d'immigrés.
 
c'est le sens culturel du travail et de la rigueur qui va pousser l'enfant riche ou pauvre a se depasser.  
 

n°8359504
Hougabouga​35
Quel pseudo à la con...
Posté le 09-05-2006 à 10:37:19  profilanswer
 

Mouais, enfin je trouve que c'est vrai jusquau collège voir seconde ça,mais en Term S ya pas un grand nombre de "boulets" (pour le niveau lycée j'entends).


---------------
Everything in its right place
mood
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Posté le 09-05-2006 à 10:37:19  profilanswer
 

n°8359534
Naxos
\o/
Posté le 09-05-2006 à 10:41:44  profilanswer
 

L'argent ne va pas acheter des points de QI, et ce n'est pas parce que le fils à papa a eu plein de cours particuliers qu'il va déchirer le concours de l'X, c'est sûr :D


---------------
[Folio Photos]
n°8359618
Profil sup​primé
Posté le 09-05-2006 à 10:53:22  answer
 

Naxos a écrit :

L'argent ne va pas acheter des points de QI, et ce n'est pas parce que le fils à papa a eu plein de cours particuliers qu'il va déchirer le concours de l'X, c'est sûr :D


 
 
... des huîtres avec de bons résultats scolaires ce n’est pas ce qui manque.
 
Les résultats aux concours ne sont pas liés  à la faculté de raisonnement , à l'ouverture d'esprit , aux connaissances culturelles mais à un bon par coeur .
 
Il y'a ceux qui arrivent  à s'intégrer parfaitement dans le système scolaire (huître ou pas) et qui font un tout droit jusqu'au bout, et  d'autres qui ont du mal à suivre les cours, mais ça n'empêche pas qu'ils soient intelligents.
 
 
 
Je pense que c'est juste une faculté d'adaptation à : je bouffe des choses qui ne m'intéressent pas toute la journée.

n°8359638
charlie 13
Posté le 09-05-2006 à 10:56:06  profilanswer
 

Ben oui, et après, au boulot, ça sera pareil:
C'est rare qu'on soit payé pour boire le coup sous les palmiers avec des nenettes, le travail remunéré aussi consiste à "bouffer toute la journée des choses qui ne m'interessent pas" dans la pluspart des cas.

n°8359661
Profil sup​primé
Posté le 09-05-2006 à 10:59:37  answer
 

charlie 13 a écrit :

Ben oui, et après, au boulot, ça sera pareil:
C'est rare qu'on soit payé pour boire le coup sous les palmiers avec des nenettes.


 
 [:cybersonic]
 
 
EDIT: caÿ clair tout le monde n'est pas cadre sup sorti d'hec qui va faire son ptit diner d'affaire de 12h à 15h avec ses collaborateurs / trices [:chupachupz]


Message édité par Profil supprimé le 09-05-2006 à 11:02:59
n°8363957
frednoob
Posté le 09-05-2006 à 20:57:21  profilanswer
 

Faut pas oublier qu'avant de bosser pour réussir, il faut vouloir bosser. Et qu'avant de vouloir bosser, il faut réaliser que ça a un intérêt. Quand on a 10 ans, notre entourage proche représente la norme. À cet âge là, mes parents rentraient du boulot et se mettaient devant le jeu télévisé de TF1 à 19h, sans le moins du monde m'inciter à bosser. Parfois chez des potes, je voyais des parents qui mettaient le nez dans le cahier de textes de leur gosse, et j'me disais "putain j'ai trop de chance, j'suis peinard". J'étais vraiment loin de me douter que certaines personnes avaient des activités intellectuelles.
 
Si à la naissance, on m'avait échangé avec le fils d'un autre couple (privilégié ou pas), j'aurais pas eu le même parcours. Ça aurait pu être pire ou mieux, mais ça montre bien que c'est l'environnement qui fait une personne, et non pas son seul corps.
 
Je veux bien être d'accord avec ceux qui disent "quand on veut, on peut", mais faut pas oublier que dans certaines circonstances, on ne peut pas vouloir. On a certainement plus de chances de vouloir quand on naît dans un loft du 7ème arrondissement de Paris que dans une cîté de HLM, parce que notre "norme" sera des gens qui ont une vie forcément un minimum axée sur la réussite. Au niveau de l'instruction, pas forcément au niveau financier. C'est peut-être pour ça que y'a pas mal de fils de profs dans les grandes écoles.

n°8364065
The NBoc
Quo Modo Deum
Posté le 09-05-2006 à 21:08:38  profilanswer
 

Hougabouga35 a écrit :

Dans les grandes écoles il n'y a que des gens qui ont énormément bossé, les autres, riches ou pas, n'y rentreront jamais.


Je suis une erreur alors [:rhetorie du chaos]

n°8364069
charlie 13
Posté le 09-05-2006 à 21:08:54  profilanswer
 

Tout à fait, le rôle des parents est important dans l'éducation, surtout si l'enseignement en classe est un peu juste, là aussi, les meilleurs profs demandent rarement à aller dans un lycée pourri.
Je suis sorti un temps avec une fille qui enseignait dans le 93, il m'est arrivé de la récuperer le soir au bord de la crise de nerfs, à cause de sa classe d'abrutis qui ne pensaient qu'à foutre la zone.
Si dans sa classe il y avait des élèves valables, je les plains, ils avaient interêt à bosser chez eux.

n°8364106
mullet
soo woo ! soo woo !
Posté le 09-05-2006 à 21:12:45  profilanswer
 

Si je puis apporter mon point de vue ...
 
En tant que taupin, je fréquente bon nombre de mes congénères, et ce que j'ai pu constater c'est que l'on retrouvait tous les profils sociaux. Cela va du mec qui vient de sa campagne gersoise ou au fils d'avocat.
 
Les exemples n'ont pas valeur de généralité, mais à titre d'illustration, le major de ma classe est un de ces ruraux. Il torche en math, en physique, en SI, bref tout ce qui est science. En revanche il est faible en langue et Français (il ne connaissait pas le mot "sommité" par exemple...). Tout ça pour dire, qu'il est quasi assuré d'intégrer une excellente école. De même pour plusieurs de mes camarades.
 
Il est facile de dire que notre milieu social nous prédestine en qque sorte, mais c'est un raccourci bien facile. Seul  le boulot compte, le boulot encore et encore. Y'a pas de miracle, et c'est pas un papa chirurgien qui va bosser à votre place.
Je vois poindre le coup du "oui mais la capacité de travail s'acquiert durant toute la jeunesse etc ...". Je suis partiellement d'accord. Certains (la majorité des gens que je connais en fait) n'ont jms rien foutu jusqu'au BAC et s'en sont très bien sorti, tout simplement parce que le pré-bac c'est de la gnognotte a coté de ce qu'on demande en prépa.
 
 
J'ai pas fait avancer le schmilblik, mais bon ...

Message cité 1 fois
Message édité par mullet le 09-05-2006 à 21:13:42
n°8364130
Hougabouga​35
Quel pseudo à la con...
Posté le 09-05-2006 à 21:15:55  profilanswer
 

The NBoc a écrit :

Je suis une erreur alors [:rhetorie du chaos]


 
Mouais t'es surement une exception, ou tu veux te la péter en faisant croire que t'as réussi sans bosser  :o  
 
Sinon je plussoie sur le fait que c'est apres le BAC qu'on voit qui sont vraiment les bosseurs, on peut pas faire de pronostic avant.


---------------
Everything in its right place
n°8364144
frednoob
Posté le 09-05-2006 à 21:17:14  profilanswer
 

MulleT :
Ben disons que chronologiquement, tu pars du moment où le gosse veut bosser. Là, oui, le plus dur est fait. Mais c'est avant que se situe le problème, je pense. Et là, c'est pas un raccourci facile que de dire que le pauvre gamin il y peut rien !

Message cité 1 fois
Message édité par frednoob le 09-05-2006 à 21:18:09
n°8364170
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 09-05-2006 à 21:20:36  profilanswer
 

mullet a écrit :

Si je puis apporter mon point de vue ...

 

En tant que taupin, je fréquente bon nombre de mes congénères, et ce que j'ai pu constater c'est que l'on retrouvait tous les profils sociaux. Cela va du mec qui vient de sa campagne gersoise ou au fils d'avocat.

 

Les exemples n'ont pas valeur de généralité, mais à titre d'illustration, le major de ma classe est un de ces ruraux. Il torche en math, en physique, en SI, bref tout ce qui est science. En revanche il est faible en langue et Français (il ne connaissait pas le mot "sommité" par exemple...). Tout ça pour dire, qu'il est quasi assuré d'intégrer une excellente école. De même pour plusieurs de mes camarades.

 

Il est facile de dire que notre milieu social nous prédestine en qque sorte, mais c'est un raccourci bien facile. Seul le boulot compte, le boulot encore et encore. Y'a pas de miracle, et c'est pas un papa chirurgien qui va bosser à votre place.
Je vois poindre le coup du "oui mais la capacité de travail s'acquiert durant toute la jeunesse etc ...". Je suis partiellement d'accord. Certains (la majorité des gens que je connais en fait) n'ont jms rien foutu jusqu'au BAC et s'en sont très bien sorti, tout simplement parce que le pré-bac c'est de la gnognotte a coté de ce qu'on demande en prépa.

 


J'ai pas fait avancer le schmilblik, mais bon ...


 
Pourquoi le rural serait un type défavorisé ? Campagnard, ça veut pas dire pauvre ou famille peu instruite hein.

 

n°8364177
mullet
soo woo ! soo woo !
Posté le 09-05-2006 à 21:21:36  profilanswer
 

frednoob a écrit :

MulleT :
Ben disons que chronologiquement, tu pars du moment où le gosse veut bosser. Là, oui, le plus dur est fait. Mais c'est avant que se situe le problème, je pense. Et là, c'est pas un raccourci facile que de dire que le pauvre gamin il y peut rien !


 
Les conditions sociales sont bien sûr un facteur important, mais pas le plus important à mon avis.
Certes je ne suis pas issu d'un milieu ouvrier, dans lequel je n'aurais peut être jms su ce que sont l'X ou les Mines.
 
Le concept d'habitus chez Bourdieu théorise bien tout ça il me semble :o

n°8364184
mullet
soo woo ! soo woo !
Posté le 09-05-2006 à 21:22:53  profilanswer
 

radioactif a écrit :

Pourquoi le rural serait un type défavorisé ? Campagnard, ça veut pas dire pauvre ou famille peu instruite hein.


 
J'ai fait un raccourci idiot c'est vrai.
Je me basais sur l'exemple de mes camarades, qui eux n'ont strictement aucune culture générale et dont les parents sont chomeurs ou ouvriers. Mais ils s'en sortent très bien parce que les math, ca se bourine avec son cours.

Message cité 1 fois
Message édité par mullet le 09-05-2006 à 21:23:33
n°8364195
The NBoc
Quo Modo Deum
Posté le 09-05-2006 à 21:24:21  profilanswer
 

Bon allez j'y vais de mon petit commentaire...
 
De ce que je constate dans mon école d'ingé c'est que globalement les gens sont loin d'être plus intelligent qu'ailleur. C'est con à dire mais la prépa a eu cet effet pervers d'allouer plus de "cases" du cerveau au bachottage, à la conscience de l'absolu importance de tout ce qui est demandé par l'école, même le truc le plus con... ("quoi t'as pas été à la réunion de présentation des options de 3ème année, mais t'es un fou :ouch:")
 
Le recul des élèves sur ce qu'ils font est assez souvent vraiment très faible, pourtant je ne suis pas dans une école généraliste ou on touche à tout et rien...
La prépa n'est pas une sélection par l'intelligence, mais par la mémoire et la faculté d'accepter son sort, aussi horrible soit-il. C'est du conditionnement pur et simple.
J'ai d'ailleur entendu à la radio dernièrement, c'est domage je ne me souviens plus ou, un chercheur en neurologie expliquant que le système de classe préparatoire occultait à 100% tout un pan de l'intelligence, à savoir l'intuition. (bon c'est quand même ça qui m'a sauvé, mais au prix d'une non-acceptation de ma façon de faire des profs, viré les 2 années, pourtant aux concours je finis dans le premier 10ème de la population :o, j'ai eu ma revanche)  
 
Je reviens au conditionnement, c'est une chose suffisament peu naturelle pour que l'influence des parents soit déterminante, et globalement plus les parents ont une situation importante, plus ils peuvent peser sur le gamin, en lui faisant comprendre que pour avoir des choses, il faut bosser.
Le crédo doit pour moi être, dès la prépa; l'épanouissement ne passe que par le travail. Au détriment de tout le reste. L'inculture est flagrante.

n°8364204
The NBoc
Quo Modo Deum
Posté le 09-05-2006 à 21:25:13  profilanswer
 

Hougabouga35 a écrit :

Mouais t'es surement une exception, ou tu veux te la péter en faisant croire que t'as réussi sans bosser  :o  
 
Sinon je plussoie sur le fait que c'est apres le BAC qu'on voit qui sont vraiment les bosseurs, on peut pas faire de pronostic avant.


Non, j'ai compris la vanité d'apprendre avant de comprendre.

n°8364225
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 09-05-2006 à 21:27:05  profilanswer
 

mullet a écrit :

J'ai fait un raccourci idiot c'est vrai.
Je me basais sur l'exemple de mes camarades, qui eux n'ont strictement aucune culture générale et dont les parents sont chomeurs ou ouvriers. Mais ils s'en sortent très bien parce que les math, ca se bourine avec son cours.

 

Oui, je trouve aussi que les maths sont la voie la plus égalitaire, les sciences dures en général, mais il y a un paquet de variables après, qui relèvent de la sociologie, et qui sont la base des inégalités.

n°8364249
mullet
soo woo ! soo woo !
Posté le 09-05-2006 à 21:29:32  profilanswer
 

radioactif a écrit :

Oui, je trouve aussi que les maths sont la voie la plus égalitaire, les sciences dures en général, mais il y a un paquet de variables après, qui relèvent de la sociologie, et qui sont la base des inégalités.


 
Bah les sciences dures c'est 80%, dirais-je, de l'intégration aux Grandes écoles :spamafote:

Message cité 1 fois
Message édité par mullet le 09-05-2006 à 21:31:52
n°8364293
radioactif
Mighty mighty man
Posté le 09-05-2006 à 21:33:59  profilanswer
 

mullet a écrit :

Bah les sciences dures c'est 80%, dirrais-je, de l'intérgation aux Grandes écoles  :spamafote:

 

A conditions initiales égales oui.il y a elui qui arrive crevé chez lui après X temps de transport, celui qui a une famille de chiards qui hurle dans sa chambre, celui qui est obligé de faire gaffe pour ses courses parce qu'il n'a pas de thunes, celui qui se bat avec son banquier, tu as pas mal de cas de figures qui rendent la vie réellement plus compliquée. Et ça influe.

n°8364323
mullet
soo woo ! soo woo !
Posté le 09-05-2006 à 21:37:39  profilanswer
 

J'suis d'accord sur tout ça. Je nuancerais juste en disant que les internats sont quasi tjs présents dans les prépas.
 
 

n°8364356
M_Solo91
Toffees fanboy
Posté le 09-05-2006 à 21:39:57  profilanswer
 

frednoob a écrit :

Faut pas oublier qu'avant de bosser pour réussir, il faut vouloir bosser. Et qu'avant de vouloir bosser, il faut réaliser que ça a un intérêt. Quand on a 10 ans, notre entourage proche représente la norme. À cet âge là, mes parents rentraient du boulot et se mettaient devant le jeu télévisé de TF1 à 19h, sans le moins du monde m'inciter à bosser. Parfois chez des potes, je voyais des parents qui mettaient le nez dans le cahier de textes de leur gosse, et j'me disais "putain j'ai trop de chance, j'suis peinard". J'étais vraiment loin de me douter que certaines personnes avaient des activités intellectuelles.
 
Si à la naissance, on m'avait échangé avec le fils d'un autre couple (privilégié ou pas), j'aurais pas eu le même parcours. Ça aurait pu être pire ou mieux, mais ça montre bien que c'est l'environnement qui fait une personne, et non pas son seul corps.
 
Je veux bien être d'accord avec ceux qui disent "quand on veut, on peut", mais faut pas oublier que dans certaines circonstances, on ne peut pas vouloir. On a certainement plus de chances de vouloir quand on naît dans un loft du 7ème arrondissement de Paris que dans une cîté de HLM, parce que notre "norme" sera des gens qui ont une vie forcément un minimum axée sur la réussite. Au niveau de l'instruction, pas forcément au niveau financier. C'est peut-être pour ça que y'a pas mal de fils de profs dans les grandes écoles.


 
J suis d accord
La volonté de faire mieux ou autant qu ses parents incitent les gosses de riches a resussir car la barre familiale est haute.  
 
après il existe qd meme ceux qui rejète le modèle "cadre-bourge-rangé" et qui font pas d etudes et ceux qui rejète le monde "ouvrier-HLM-etc" et se surpasse dans leurs études
 
 

n°8364400
force_jaun​e
you play, you pay
Posté le 09-05-2006 à 21:44:18  profilanswer
 

Très intéressant ce topic :jap:.
Je suis tout à fait d'accord avec radioactif. S'il y a un problème de sous-représentativité des classes sociales inférieures en études supérieures, c'est en partie dû à un manque d'informations. J'ai croisé au cours de mes études (plutôt professionnalisantes) tout un tas d'élèves excessivements doués, mais qui n'ont jamais tenté la prépa et les grandes écoles par manque d'information. Heureusement qu'il existe maintenant des passerelles avec des écoles correctes après les DUT.
A mon avis il y a un autre facteur explicatif à ce phénomène: c'est la volonté qu'ont les gens de faire mieux que leurs parents. Mais juste mieux.
J'ai croisés beaucoup d'élèves qui ont arrêté leurs études puisqu'ils avaient dépassé le niveau de leurs parents. Du coup ils s'étaient préparé à une vie un peu meilleure que leur parents, ils avaient atteint leur objectif.
 
edit: un peu burned pour la fin  [:jultey]


Message édité par force_jaune le 09-05-2006 à 21:45:36
n°8364438
The NBoc
Quo Modo Deum
Posté le 09-05-2006 à 21:47:45  profilanswer
 

dolohan a écrit :

bien sur que cette liaison existe, mais comme cela a été dit, ce qui prime c'est la condition et l'exigence culturelle des parents. les vrai avantagés du systeme sont les fils de proffesseurs ca c'est une donnée.
 
l'argent c'est le facteur demago-gauchiste mis en avant par la gauche molle pour trouver des excuses a tout le monde. le systeme en souffre et va en souffrir de plus en plus.


Houla que c'est faux!
Ce n'est pas l'exigence culturelle, c'est justement l'exigence la plus matérielle qui soit, à savoir la réussite passant par la quantité.

n°8364609
Svenn
Posté le 09-05-2006 à 22:08:54  profilanswer
 

Je suis assez d'accord sur le fait que la reproduction sociale est de plus en plus forte. Même si il faut arrêter de croire qu'on peut rentrer à l'X sans rien faire. Ca doit concerner 10% d'une promo, les 90% restants y sont entrés à la sueur de leur front en bosssant 70 heures par semaine pendant 2 ou 3 ans.
 
Par contre, je ne suis pas d'accord sur les causes de cette aggravation. Pour moi, la principale raison de ce terrible échec, c'est l'ignoble tromperie des "80% d'une génération au bac". Les élèves en 2006 ne sont pas plus intelligents qu'en 1950. Ce ne sont pas les élèves qui se sont mis au niveau du bac, c'est le bac qui s'est mis à leur niveau. Là où un BEPC permettait d'avoir un niveau correct pour s'insérer dans la société, il faut aujourd'hui un BTS ou une licence. Et c'est là qu'est le piège.
Dans une famille pauvre, un enfant qui fait des études, ça coute cher, très cher. Et donc il va être fortement incité (par ses parents notamment) à arrêter ses études aussi vite que possible. Et il va arrêter ses études avec un DEUG qui ne vaut absolument rien sur le marché du travail ==> Direction l'ANPE.
Plus les programmes sont allégés, plus le niveau du bac baisse, et plus les élèves issus de milieu défavorisés arrêteront leurs études avec un niveau faible. Et pendant ce temps, les élèves plus favorisés pourront poursuivre leurs études jusqu'à ce qu'ils atteignent les limites de leur cerveau.
 
Et comme la mode est à la dévalorisation des programmes, je suis convaincu que la crise va s'aggraver dans les années à venir, malgré les cache-sexe des ZEP ou de la discrimination positive dans certaines écoles. :/

n°8364630
The NBoc
Quo Modo Deum
Posté le 09-05-2006 à 22:10:40  profilanswer
 

Svenn a écrit :

Je suis assez d'accord sur le fait que la reproduction sociale est de plus en plus forte. Même si il faut arrêter de croire qu'on peut rentrer à l'X sans rien faire. Ca doit concerner 10% d'une promo, les 90% restants y sont entrés à la sueur de leur front en bosssant 70 heures par semaine pendant 2 ou 3 ans.


Pour l'X, même les 10% restant ont bossé comme des malades :o

n°8364657
WestCoast8​5
Posté le 09-05-2006 à 22:12:30  profilanswer
 

[:drapal]

n°8364663
Svenn
Posté le 09-05-2006 à 22:13:01  profilanswer
 

The NBoc a écrit :

Pour l'X, même les 10% restant ont bossé comme des malades :o


 
Les 10% restants ont quand même bossé largement plus que les 35 heures, on est bien d'accord, je precise au cas où :D

n°8364737
Hougabouga​35
Quel pseudo à la con...
Posté le 09-05-2006 à 22:19:11  profilanswer
 

Popopo ce post bien de droite :lol:


---------------
Everything in its right place
n°8364751
Svenn
Posté le 09-05-2006 à 22:20:58  profilanswer
 

Hougabouga35 a écrit :

Popopo ce post bien de droite :lol:


 
Et sur le fond, tu en penses quoi ? :o

n°8364759
WestCoast8​5
Posté le 09-05-2006 à 22:21:39  profilanswer
 

Hougabouga35 a écrit :

Popopo ce post bien de droite :lol:


 
[:urgences]
 
l'art et la manière de tout mélanger [:kiki]

n°8364768
Hougabouga​35
Quel pseudo à la con...
Posté le 09-05-2006 à 22:22:12  profilanswer
 

Comme j'ai déjà dit que la quantité de travail est de loin le facteur le plus déterminant pour réussir ses études :o


---------------
Everything in its right place
n°8364775
Hougabouga​35
Quel pseudo à la con...
Posté le 09-05-2006 à 22:23:09  profilanswer
 

WestCoast85 a écrit :

[:urgences]
 
l'art et la manière de tout mélanger [:kiki]


 
le fait de citer bien 35h, le smiley, plus le titre du topic toussa  :o  

Spoiler :


Certes c'était facile...


---------------
Everything in its right place
mood
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