Citation :
On reconnaît un arbre à ses fruits
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Lettre à Monsieur Barroso,
Président de la Commission Européenne.
dimanche 27 mars 2005
Monsieur le Président,
Alors selon vous, Monsieur le Président, le NON français à la constitution européenne nest quun problème de pédagogie vis à vis du peuple français. Nous sommes des crétins en sorte.
Il est inutile de lire la constitution dans le détail. Nous avons en France, un héritage intellectuel, qui vient du fond des ages, dont lorigine nest pas forcément française, souvent européenne, qui nous guide chaque jour. Cest ce que nous appelons les adages. Comme par exemple : « On reconnaît un arbre à ses fruits », ou « Un tiens vaut mieux que deux tu lauras » ; « un homme averti en vaux deux »,
Et il serait intéressant que nous mélangions nos adages entre européens, pour senrichir mutuellement. Car je suis persuadé que nous avons beaucoup à apprendre de nos voisins, à défaut de lapprendre de notre histoire commune.
La directive sur les services, fruit de la commission européenne, des présidents qui vous ont précédé et de vous, ne correspond pas du tout à notre attente.
Vous voulez niveler lEurope par le bas, alors montrez-nous lexemple. Allez habiter dans un hôtel miteux de la banlieue de Bruxelles et réunissez-vous à vingt cinq dans un bureau miteux de vingt cinq mètres carrés. Si vous nen trouvez pas sur Bruxelles, je vous donnerai des adresses sur Paris.
En ce sens, Monsieur Barroso, nous ne vous signerons pas un chèque en blanc à travers cette constitution. Et aussi parce que vous ne voulez pas entendre le mécontentement du peuple européen qui souffre.
Quelle est cette association de personnes qui ne prend pas la responsabilité de ses décisions et qui refuse dentendre la voix du peuple quil prétend diriger ? Appelez-vous ça un gouvernement ?
Mes plus respectueuses salutations.
Un citoyen français.