Reprise du message précédent :
quitter son pays, c'est dur
mais pas nécessaire pour changer de vie.

 
on est tout a fait d'accord sur ce principe.
 

 
Ben moi à une époque avec un pote on avait le projet de se barrer au Canada (moi réellement motivé, lui un peu moins) vu que les perspectives locales étaient pas fameuses
J'avais commencé à me renseigner pour les démarches, la sélection, je m'étais documenté, et je préparais un premier voyage pour voir si le courant passait entre la Belle Province et moi
Et puis finalement ça s'est pas fait, en raison de quelques impératifs persos, et surtout d'une amélioration de ma situation
 
Bizarrement, ces derniers temps ça me reprend itou ; l'ambiance actuelle en France me semble délètère et moisie (c'est mon avis perso à moi, je sais pas si je rentre dans la catégorie des francosceptique 'fin bref c'est comme ça) et dans ma vie j'ai l'impression de tourner en rond sans trouver un truc qui me convienne
Et l'herbe parait toujours plus verte ailleurs  
D'autant que je fréquente de gens qui ont eu ce genre d'expérience, qui ont été expats ou qui ont simplement tout plaqué : d'où l'appel du large  
Donc un jour why not  
 
En revanche, j'ai connu une nana qui a été dans ce cas : mauvaise ambiance familiale (selon elle) et d'autres raisons ont fait qu'elle s'est barrée en Irlande en très peu de temps ; les parents chez qui elle vivait ont été mis au parfum quelques jours avant son départ, et elle a tout plaqué, famille, amis, études
Elle s'est trouvé un taf là-bas, moyennement bien payé, et le cout de la vie à dublin fait qu'elle s'est retrouvé dans une coloc à se bagarrer tous les mois pour joindre les 2 bouts (car tout est super reuch là bas, et le confort de vie est pas le même qu'en France - mais bon c'est un autre débat)
Socialement, elle s'est repliée sur un petit cercle d'expats/émigrés français qui compose sont environnement social - et j'ai l'impresison qu'ils sont dans le même trip qu'elle
Mais bon, apparemment elle y trouve son compte
 
Donc globalement, en recensant toutes les personnes de ma connaissance qui ont eu ce genre de décision, il y a 2 catégories :
- ceux qui ont un réel projet, attirés par une culture/pays, un business en tête, ou juste envie de prendre l'air ailleurs, etc.
- ceux qui fuient quelque chose, et ce sont souvent des problèmes familiaux ou sociaux (mon anecdote précédente en faisant partie) qui en sont à la base
Problème : les soucis restent en France et t'attendent à ton retour  
Problème2 : comme c'est plus une fuite qu'un réel projet d'émigration, ya des effets secondaires une fois sur place
 
Sinon, dans d'autres cas/circonstances, et dans une moindre mesure, rien que changer de région souvent ça fait pas de mal  

En general, ceux qui en profitent sont ceux qui sont envoyés en mission par une boite qui a un contrat juteux sur place.
La seule difficulté qu'ils ont (outre, on s"en doute,le fait de vivre à l'etranger),c'est de revenir en France avec des salaires, avantages fiscaux, niveaux de vie réduits.
Leurs gosses ne comprennent pas ou sont passés la villa sous les palmiers  et les domestiques quand ils arrivent dans la grisaille parisienne

D'autres avis / conseils, ou ceux qui ont tout plaqué ont aussi renoncé à leur accès au net ?

c'est pas le plus dur a mon avis... au niveau d mail y'a le net au taf et sinon pour les infos suffit d'une tv meme pourrie... apres pr ma xbox ca serait plus problematique

 
Bah moi chuis partie de chez mes parents quand j'avais 17 ans, avec 10.000 Francs en poche et pour aller à 10.000 kms de chez eux (Réunion, aller simple pour Paris)...  
Bon, c'est vrai que c'est toujours la France, mais là je pense refaire le grand saut pour le Canada    

Très juste ! Mais tu oublies la piscine ! (dans la villa ?)

 
Tu y es toujours ? Tu peux raconter un peu ?

 
Pour faire court, oui j'y suis toujours (je suis partie en 1997 donc ca commence a dater). J'ai fait 5 ans d'études, financés par des bourses et surtout des petits boulots vu que mes parents ne payaient rien. Je leur reproche rien hein, c'est moi qui voulait me débrouiller toute seule malgré leurs sinistres prédictions ("tu finiras sous les ponts !" "tu sauras pas te débrouiller toute seule!", etc.). C'est vrai que j'en ai quand meme pas mal bavé les premières années (budget mensuel à l'époque : 2500 F), mais ca valait vraiment le coup. Et puis là, comme j'ai envie de voir du pays et qu'une petite vie tranquille et routinière ne me convient pas trop, c'est pour ca que je pense repartir (Canada d'abord, puis peut etre le Japon plus tard   )

moi, perso, je te conseille de tout plaquer si c'est ce que t'as envie de faire, sans hésiter, sinon, dans 10 ans t'auras plus la force et tu regretteras toute ta vie.
après, si t'as pas de ronds d'avance, c'est pas beaucoup plus compliqué : tu bosses 4/5 mois dans cette optique (tu verras du coup tu seras plus motivé lol avec cette perspective) et tu te trouves une destination ou la vie est pas chère genre laos ou birmanie (faut pas être accroc à notre mode de vie, je précise), comme ca tu te payes un aller, tu met assez de coté pour le retour au cas ou un jour tu sois dans la merde ou que tu petes un cable, parce que la bas meme si tu bosses, il te faudra 5/6 ans pour mettre assez de coté pour repartir ;-) , et pour le reste, avec 60/70$ par mois tu devrais t'en sortir pour te nourrir et te loger le temps de trouver un travail pour t'occuper.
voila je pense que pour qui en a marre c'est la meilleure solution.

 
Tiens justement une question qui me taraude
 
Est-ce qu'il existe des organismes permettant de guider / aider à trouver une orientation / changer de vie ?
J'entends surtout par là : apprendre un nouveau métier, faire certifier son activité actuelle, trouver un emploi ailleurs, identifier une pénurie dans un secteur, etc.

 
Si tu est étranger, sarko peut te donner un coup de main pour te barrer.

J'ai aussi un projet de départ ! Tiens Kotontij je te retrouve par rapport au topic de Reims : a part le champagne.  
 
Bon au départ je souhaite quitté Reims pour diverses raisons:  
 
- Je me suis jamais fais a reims je viens de boulogne sur mer
- J'ai un boulot qui me plait mais après 4 ans dans la meme boite je reste au SMIC
- Problème familiaux
 
Je souhaite et je vais partir avec ma copine a Bordeaux, l'an prochain, mais ma copine rêve tellement de partir en Australie, pour y vivre etc ... Moi j'étais assez réticent, mais franchement ma vie, je la vois au soleil, avec du travail en décallé, je suis graphiste, donc pourquoi pas bosser la nuit en freelance, ... J'ai pas mal d'idée ...  
 
Mais bon je sais pas pourquoi mais j'ai quelque chose qui me bloque un mauvais présentiment. De plus ma copine, n'est pas au courant que maintenant je suis chaud pour partir vivre en Australie, je veux lui annoncé au moment propice, mais elle est aussi indécise elle prévoit de faire ca dans 2 ou 3 ans a la fin de ses études.
 
Donc deux choix : sois je pars a bordeaux, ou elle pourra aller a la fac, mais ou moi je vais me galérer a me retrouver un taff .... Ou sois je prépare tout pour qu'on parte en Australie. En plus on peux prendre un Visa d'un an.  
 
Donc je suis un peu déboussollé par tout ca ... Mais l'esprit Australien, les vagues, les grands espaces, et l'envie d'amener la french touch graphique en australie commence sérieusement a prendre le dessus.  
 
Qu'en pensez vous ???

 
je pense que le changement est ce qu'il y a de plus jouissif
 
je ferais Bordeaux, pour finir mes études, c'est très important ... mais si c'est pour vivre dans un univers ou les connaissances ne sont pas les même ça sert à rien, mais bon .. l'australie, c'est pas le paradis, donc, et j'irais non pas en Australie par-ce que j'ai rien à y faire mais en Inde, j'y ai des interretx primordiaux, mais moi je m'occupe de mont pays et de l'Europe en attendant la mondialisation.

Oui c'est sur j'imaginé la réaction pour les études.  
Mais sachant que nous irons en Australie et qu'il n'y a pas d'équivalence, il n'y a pas d'intérêt sauf si on pense revenir en france, mais je pense pas qu'on reviendrai sauf si nous étions expulsés ou que nous serions dans la misere financiere, mais au niveau de l'emploi, ca n'a rien a voir avec la france, en australie tu passe 3 entretien par jour et tu dois limite sélectionner le poste qui t'intéresse.

Quel sont tes argument pour et contre, quel est l'argument determinant dans les deux classes, sont il comparable, si non, le quel des deux et le plus determinant, si oui faire pencher la balance du coter du poids le plus fort .. si il sont egaux, rester immobile.

Si tu veux j'ai pensé a tout ça, mais l'australie reste l'inconnu ...  
Ca vient peut etre de la le problème

Sûr, c'est peut-etre la motivation la plus importante, un prise de risque inconcidéré, l'avanture quoi, sortir du carquant.

Salut moi aussi je veux partir... je suis étudiant en 3eme année d'ostéopathie j'en ai marre et je sens que je ne me plairais pas enfermé dans un cabinet tout les jours...Je pense a partir dans une ile comme la martinique et tout plaqué pour retrouvé du travail la bà ..ça me prend souvent mais j'ose pas le faire (pression que ma mere me met pour mes études).. voila jvoulais savoir ce que vous en pensiez...

 
Ben j'pense juste qu'il y a pas de boulot en Martinique

Bonjour à tous,
Je travaille actuellement à RTL et nous préparons une émission qui débute le 30 Juin mettant à l'honneur les Français qui ont décidé de changer de vie.
Je suis donc à la recherche de témoignages de personnes ayant tout quitté pour redémarrer une nouvelle vie.
Pour ceux qui seraient intéressés de témoigner contactez moi via mon email :
 
julie.poujol@rtl.fr

Bonjour,
 
J'avais un travail très enrichissant financièrement et intellectuellement et un jour j'ai décidé de changer complètement de vie : je suis allé travailler comme journaliste chez RTL.

Up moi aussi j'ai envie de partir... Dur dur de trouver un point de chute...

Ma mère en avait marre du froid à Strasbourg, sur un coup de tête elle demande sa mutation à ... l'Ile de la réunion (endroit qu'elle ne connaissait absolument pas, où elle n'était jamais, où elle n'avait aucune attache/amis). Et quelques mois plus tard la réponse est positive.
 
Tchao les amis, la famille, elle m'embarque sous son bras (j'avais 3ans à l'époque), et elle débarque dans une contrée totalement inconnu où elle fait la découverte des ravines, des cyclones et piments très fort.
 
Aujourd'hui elle ne regrette absolument pas, faut dire qu'on a vraiment eu une vie rêvée, depuis 2ans elle est partie vivre à ... Nouméa en Nouvelle Calédonie.
 
0 regrets et que du bonheur (pour elle comme pour moi)

Enfin c'est pas pareil elle est parti avec son boulot, donc pas trop de risque si sa ne marche pas elle peut faire machine arrière, beaucoup parte sans boulot avec 3 sous en poche et la c'est autre chose... Mais bon content pour toi que tu es profité également de cet occasion, sa doit etre vraiment super comme vie la bas

Bonjour à tous
 
Comme vous, j'ai envie que le monde change, de changer de vie, c'est pourquoi j'ai crée un petit site qui ne demande qu'a grandir autour d'une reflexion commune CHANGER DE MODE DE VIE. pour cela connectez vous sur http://www.no-fuel.com où un forum de reflexion sur les différents éléments à prendre en compte pour CHANGER DE VIE..
 
http://www.no-fuel.com
collecteur d'idée

Bonjour à tous  
   
Comme vous, j'ai envie que le monde change, de changer de vie, c'est pourquoi j'ai crée un petit site qui ne demande qu'a grandir autour d'une reflexion commune CHANGER DE MODE DE VIE. pour cela connectez vous sur http://www.no-fuel.com où un forum de reflexion sur les différents éléments à prendre en compte pour CHANGER DE VIE..  
 
http://www.no-fuel.com  
collecteur d'idée

hmmm on veut toujours ce qu'on a pas pas etonnant que l'herbe semble plus verrte chez le voisin.
 
Pour les reveurs en anglais ya un proverbe qui dit "better the devil you know than the one you don't" (vaux mieux avoir les ennuis qu'on connait que ceux qu'on ne connait pas)

 
 
A 23 ans j'ai fini la fac et je suis partie en Afrique où j'ai vécue 8 ans. Puis l'Indonésie pendant 1 an et demi. Je suis partie avec quasiment rien en poche (ce qui m'a forcée a être trés réactive on va dire). Sans boulôt sur place, juste un point de chute provisoire. J'ai eu toutes les aventures dont je révée depuis tjs... et quelques autres dont je ne revais pas du tout. J'ai fait des jobs incroyables & finalement plus d'argent que ce que je pensais. Bref, j'ai été vraiment heureuse, et j'ai appris beaucoup sur moi & les autres. Une expérience irremplacable de mon point de vue. Maintenant je suis rentrée, mais grâce à ces 10 années, j'apprécie la couleur de l'herbe ici aussi, ce que je n'aurais pas pu faire sinon.

T'as fais quoi comme job? Et qu'à tu fais en arrivant en Afrique (où?) alors que tu n'avais pas d'argent ou presque?
Avec le recul quelles ont été tes erreurs, quelle sont les choses dont tu ne rêvais pas du tout?
 
C'est intéressant tout ça, qu'est ce qui t'as fais revenir en France? Je me dis que si je saute le pas et que je m'en sors, je suis pas prêt de revenir...

Oui, là vous en dites pas assez. Faut raconter un peu plus.

 
Ah oui un peu plus de détails s'il te plait
 

J'suis à Montréal depuis 2004. Avant j'étais dans le Val d'Oise (95).

 
tiens, je viens de te lire sur "ratal". Quel style!!!!!
 
bon, voici je résumé trés succint de mes périgrinations:
 
j'ai débarqué en Ouganda, 1 semaine pour me retourner, m'acclimater, ect...
 
puis je suis allée au Kenya. J'avais trés peu d'argent & j'ai attéri à l'auberge de jeunesse de Nairobi ou j'ai fait la connaissance de 2 photographes qui bossaient sur 2 bouquins differents. Le 1er, un indo-kenyan, sur le Masai Mara, le second, un brésilien, sur divers lacs.
Le kenyan m'a fait faire des faux papiers et je suis donc partie, alternativement, avec l'un & l'autre en brousse. On dormait souvent dans les camps de rangers, ect... un pied incroyable, mais, à part le gîte & le couvert, rien.
 
je suis ensuite repartie vers l'Ouganda.
J'ai d'abord été travaillé dans une unité d'observation politique pour la DG8 (partie de la communauté européenne responsable  l'époque des affaires humanitaires - c'était l'époque du conflit Burundi, Rwanda, ect...). Mais, pour des raisons idéologiques dira t-on, j'ai rapidement cherché autre chose.
Et je suis donc devenu prof de français-histoire géo au lycée français de Kampala. Je précise que j'étais payée 5000 francs à l'époque & que je devais en dépenser 500 (4500F d'économie par mois à 23 ans, c'est pas mal, non?)
 
Puis, la bougeote me reprenant, je suis allée vivre en Côte d'Ivoire.
J'ai squatté pendant une 10ene de jours le CCF, où se réunissaient tout ce que la ville comptait d'artistes, producteurs...
 
- j'ai travaillé sur la pré-production d'un film, ce qui m'a permis de me prendre un appart trés sympa.
- Un des producteurs du film m'a démandé d'être rédactrice pour une émission musicale
- j'ai travaillé avec un réalisateur qui m'a fait participer à une série de micro-programmes pour canal horizon
- puis il m'a présenté à son ancienne boîte de pub Ogilvy & Mather. Je débuté comme assistante prod. Puis je suis devenue acheteur d'art pour la boîte & prod radio. En parallele, j'ai monté une agence de mannequin avant un photographe free-lance. Je devais gagner entre 20000 & 40000 francs/mois, et en dépenser 1000.
 
Les événements ont commencé & mon quartier a à moitié brulé, alors j'ai pris mes cliques & mes claques direction le Soudan, Khartoum.
Je voulais voir à quoi ressembler la vie des femmes dans certains pays... et j'ai vu. La bas je m'occuper d'une maison d'expats.
 
Ensuite l'Indonesie- Jakkarta où je donnais des cours.
 
Voilà pour les grandes lignes. Sinon, j'ai aussi gagné ma vie au Malawi (cad un lit & les repas) en faisant des tournois de baby-foot. Je ne me suis pas éternisée mais j'ai bien ris!!
 
 
 
 
 
 

 
  Beau parcours !

Joli...faut en avoir des corones pour aller seul à Karthoum en etant une femme blanche
 
t'as jamais pu sortir dehors non ?

 
Je ne suis pas partie seule à Khartoum. Je suis partie avec un membre d'une ONG avec qui je me suis mariée. D'ailleurs je ne suis même pas sûre qu'on puisse obtenir un visa indépendament d'un contrat de travail. Et oui, je suis peu sortie, tjs couverte d'un voile qui me couvrait completement, tjs accompagnée de ma garde prétorienne... un enfer! Mais une expériente extrémement enrichissante, et certainement pas la pire que j'ai vécu.

Moi je l'ai fait. En famille. On en avait marre de la ville.
Un ami m'avait dit que j'avais raison de partir mais que fuir la ville ça suffisait pas à se faire une autre vie. Je l'ai compris tout de suite en débarquant en Normandie. Il a fallu qu'on se réinvente tout seuls nos nouveaux repères, une autre façon de (bien !) vivre. C'est pour ça que j'ai créé des stages de préparation pour les candidats au changement de vie. Si ça vous intéresse, voilà mon site : http://www.alteraction.fr.
A bientôt peut-être !
 

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