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Auteur Sujet :

Bouddhisme ?

n°1131059
Atman
Posté le 08-09-2003 à 10:40:35  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Osama a écrit :

Tous ceux qui voudraient définir le moi sans s'appuyer sur la psychanalyse sont condamnés à des discussions stériles pseudo philosophiques de comptoir


Ttoutefois,la psychanalyse a un siecle, l'hindouisme + de 3 millénaires

mood
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Posté le 08-09-2003 à 10:40:35  profilanswer
 

n°1131694
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 08-09-2003 à 12:33:43  profilanswer
 

Osama a écrit :

Tous ceux qui voudraient définir le moi sans s'appuyer sur la psychanalyse sont condamnés à des discussions stériles pseudo philosophiques de comptoir


 
La psychanalyse moderne s'appuie bcp sur les techniques de méditation et sur la philosophie boudhique en général. Pourquoi ? Parce que maitriser le flux de ses pensées est le premier objectif dans les deux cas.

n°1131808
Ryan
Foupoudav
Posté le 08-09-2003 à 12:54:24  profilanswer
 

Osama a écrit :

Tous ceux qui voudraient définir le moi sans s'appuyer sur la psychanalyse sont condamnés à des discussions stériles pseudo philosophiques de comptoir


 
c'est faut, les bouddhiste étudie l'esprit depuis 2500ans et sont bien plus avancés que les pshychanaliste je crois.

n°1131834
Ryan
Foupoudav
Posté le 08-09-2003 à 12:59:57  profilanswer
 

Hermes le Messager a écrit :


 
La psychanalyse moderne s'appuie bcp sur les techniques de méditation et sur la philosophie boudhique en général. Pourquoi ? Parce que maitriser le flux de ses pensées est le premier objectif dans les deux cas.
 


 
Le simple fait de constater que les humeurs et le flux de pensée ne sont pas directement basé sur notre volonté est suffisant pour dire que le "moi" est impersonnel pour eux, en y réfléchissant bien (j'aimerais bien le faire en méditant mais je n'en suis pas encore capable:D) je me sens vraiment en accord avec cette facon de considérer la conscience

n°1131850
Ryan
Foupoudav
Posté le 08-09-2003 à 13:03:29  profilanswer
 

Lynk a écrit :


 
Qu'est que tu appelles par ego personel ?  En gros on pourrait dire que leur "moi propre" est le conscient et le "moi" est l'inconscient non ? Et que finalement tout ca n'est qu'une descente vers l'inconscient ... ? :o  


 
je vois ça comme une annihilation de tout état inconscient, d'ailleur selon eux encore une fois, en occident on aurait trop tendance à "gonfler" le role de l'inconsciet, et à remettre tout sur son dos lorsqu'ils ne savent pas expliquer tel ou tel chose chez quelqu'un alors que chez les bouddhistes, les tendancecs naturelles des individus ancré des leur naissance peut s'expliquer par leur vie antérieure.
 

n°1133384
Lynk
Steam: Lynkk
Posté le 08-09-2003 à 17:08:21  profilanswer
 

Hermes le Messager a écrit :


 
La psychanalyse moderne s'appuie bcp sur les techniques de méditation et sur la philosophie boudhique en général. Pourquoi ? Parce que maitriser le flux de ses pensées est le premier objectif dans les deux cas.
 


 
Ce qui voudrait dire que la science ou medecine psychanaliste est similaire au boudhisme, dans le sens qu'il recherche le meme but mais avec des techniques differentes ? Au final cela reviendrait au meme ... Sauf que le Boudhisme et autre sont plus "avances" ou alors la psychanalisme moderne reprend des idees deja concuent de ses croyances et serait en fait une sorte d'evolution ?  :??:

n°1133396
Lynk
Steam: Lynkk
Posté le 08-09-2003 à 17:10:32  profilanswer
 

ryan a écrit :


 
je vois ça comme une annihilation de tout état inconscient, d'ailleur selon eux encore une fois, en occident on aurait trop tendance à "gonfler" le role de l'inconsciet, et à remettre tout sur son dos lorsqu'ils ne savent pas expliquer tel ou tel chose chez quelqu'un alors que chez les bouddhistes, les tendancecs naturelles des individus ancré des leur naissance peut s'expliquer par leur vie antérieure.
 
 


 
De toute facon, aux dernieres nouvelles, il n'y a pas de definition exacte de l'inconscient  :o

n°1134317
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 08-09-2003 à 19:40:41  profilanswer
 

Lynk a écrit :


 
Ce qui voudrait dire que la science ou medecine psychanaliste est similaire au boudhisme, dans le sens qu'il recherche le meme but mais avec des techniques differentes ?


 
Le "but" du boudhisme ("l'éveil" ) est nettement plus élevé que le but des psy ("le bien-être psychique" ).
 
 

Citation :

Au final cela reviendrait au meme ... Sauf que le Boudhisme et autre sont plus "avances" ou alors la psychanalisme moderne reprend des idees deja concuent de ses croyances et serait en fait une sorte d'evolution ?  :??:


 
Non, ce n'est pas ce que je veux dire. Le Boudhisme n'est pas "plus avancé", c'est différent. Mais la psychanalyse moderne s'appuie de plus en plus sur les techniques de relaxation, de maitrise de soi issue de la méditation boudhique.
La psychanalyse utilise donc "certaines méthodes" du boudhisme, mais le but n'est pas vraiment le même, et la panoplie de moyen diffère également. Pour les boudhistes, tout ce qui peut altérer les perceptions est "mauvais" dans le sens ou cela constitue un frein pour la méditation (Ils ne vont rien t'interdire non plus).
 

n°1135539
Ryan
Foupoudav
Posté le 08-09-2003 à 22:56:10  profilanswer
 

Hermes le Messager a écrit :


 
Le "but" du boudhisme ("l'éveil" ) est nettement plus élevé que le but des psy ("le bien-être psychique" ).
 
 

Citation :

Au final cela reviendrait au meme ... Sauf que le Boudhisme et autre sont plus "avances" ou alors la psychanalisme moderne reprend des idees deja concuent de ses croyances et serait en fait une sorte d'evolution ?  :??:


 
Non, ce n'est pas ce que je veux dire. Le Boudhisme n'est pas "plus avancé", c'est différent. Mais la psychanalyse moderne s'appuie de plus en plus sur les techniques de relaxation, de maitrise de soi issue de la méditation boudhique.
La psychanalyse utilise donc "certaines méthodes" du boudhisme, mais le but n'est pas vraiment le même, et la panoplie de moyen diffère également. Pour les boudhistes, tout ce qui peut altérer les perceptions est "mauvais" dans le sens ou cela constitue un frein pour la méditation (Ils ne vont rien t'interdire non plus).
 
 


 
Tout à fait, d'ailleur le bouddhisme pousse plus à la transformation complete intérieure, à changer ses habitude de vie, à appréhender chaque situation avec un état d'esprit souple, le cadre est plus général le but visé mène au bonheur et à l'éveil.
 
Dans la pshychanalyse, on vise juste à traiter certaines afflictions et penchants destructeurs inconscient sans jamais indiquer la voie de la félicité , on parle rarement de bonheur dans la pshycho:)


Message édité par Ryan le 08-09-2003 à 22:57:13
n°1135583
Lynk
Steam: Lynkk
Posté le 08-09-2003 à 23:00:35  profilanswer
 

ryan a écrit :


 
Tout à fait, d'ailleur le bouddhisme pousse plus à la transformation complete intérieure, à changer ses habitude de vie, à appréhender chaque situation avec un état d'esprit souple, le cadre est plus général le but visé mène au bonheur et à l'éveil.
 
Dans la pshychanalyse, on vise juste à traiter certaines afflictions et penchants destructeurs inconscient sans jamais indiquer la voie de la félicité , on parle rarement de bonheur dans la pshycho:)


 
Pourtant ds le fond, c'est le but recherche. Tu vas pas chez le psy te sentir malheureux en y sortant  :o

mood
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Posté le 08-09-2003 à 23:00:35  profilanswer
 

n°1135681
MiniPingui​n
Oui ! Enfin...non...quoique...
Posté le 08-09-2003 à 23:08:55  profilanswer
 

C'est vrai que l'approche en psycho est surtout axée sur le pathologique, on s'intéresse généralement à ce qui ne va pas, plutôt que ce qui va bien.
Mais c'est une tendance qui commence petit à petit à disparaitre, de plus en plus, on commence à prendre en compte ce qui fonctionne correctement chez l'individu, et on s'intéresse aussi de plus en plus aux facteurs qui font que l'individu est bien ou résiste bien là ou la plupart des individus craquent et présentent des troubles. (Comme par exemple la résilience)
 
Mais ca peut se comprendre, la psycho/paychanalyse est jeune et on essaye de comprendre comment fonctionne la psyché humaine à partir de l'étude du fontionnement pathologique.
C'est la même approche globale que la médecine au fond.

n°1136649
JacenX
Light Years Ahead
Posté le 09-09-2003 à 01:56:56  profilanswer
 

Amazan a écrit :

Rogr "ceci me paraît très intéressant, j'y connais rien, quelqu'un pourrait un peu développer ? Est-ce que cette affaire aurait à voir avec le yin et le yang ?"
 
Non, y a bien un "équivalent" au Yin/Yang qui sont les 3 gunas (lumière, mouvement, ténèbres) mais rien à voir avec le karma. Imagine que chaque acte plante une graine, mais que le fruit dépende de l'action (mauvaise = fruit pourri, bonne = bon fruit). Le karman, c'est l'acte et le fruit de l'acte. Fruit désiré (l'argent obtenu en tuant des gens) et non désiré (être arrêté, tué, renaître comme femme ou comme chien en punition).  
 


C'est quoi ce délire?  :lol:


Message édité par JacenX le 09-09-2003 à 01:59:28
n°1137014
Atman
Posté le 09-09-2003 à 04:02:20  profilanswer
 

Amazan a écrit :


 
Le désir est ce qui mène à la délivrance autant qu'il en éloigne, même si ça paraît paradoxal. Le renoncement est renoncement aux fruits des actes, donc au désir mais aussi à des concepts comme le dharma ou la connaissance, ça peut aller très loin puisque ça doit même dépasser le désir de la délivrance.
 


 
Tu es sur de ça ?
Le dharma c'est en quelque sorte le devoir, agir par devoir et non par désir. "faire ce qui doit etre fait" , ne pas s'impliquer émotionnellement. C'est ça etre détache (du fruit des actes). On voit bien ça dans le Mahabaratha (conversation etre Khisna et Arjuna) ou il est question de savoir si l'action est supérieure a la pensée ou l'inverse. Khrisna dit que la pensée est supérieure a l'action mais que puisque l'on ne peut pas ,dans ce monde, se priver de l'action, il faut pratiquer l'action désintéressée (Dharma). C'est un peu similaire a la pensée stoicienne: "il ne faut pas s'affliger des choses qui ne dépendent pas de nous", autrement dit,"faire de son mieux et puis basta" ;)  
Il est vrai que le Mahabaratha fait partie de l'hindouisme mais il métonnerait que le bouddhisme différe a ce point :??:

n°1137017
chris25fr
Posté le 09-09-2003 à 04:06:45  profilanswer
 

est ce que le dharma a voir quelque chose avec la dharmatologie ???


Message édité par chris25fr le 09-09-2003 à 04:07:29
n°1139805
Ryan
Foupoudav
Posté le 09-09-2003 à 16:55:33  profilanswer
 

chris25fr a écrit :

est ce que le dharma a voir quelque chose avec la dharmatologie ???


 
non :lol:

n°1140748
Amazan
Pourquoi non ?
Posté le 09-09-2003 à 19:21:51  profilanswer
 

D?abord, il est utile de décrire les fausses compréhensions courantes du concept du non-moi Bouddhique: La vacuité ou le non-moi ne veulent pas dire que les choses autour de nous n?existent pas ou que nous n?existons pas. Nous existons et le monde extérieur existe aussi, mais pas de la façon dont nous le pensons. Il existe sous forme d?unités de base qui apparaissent et disparaissent si rapidement qu?elles nous donnent l?illusion d?être permanentes (effet des images qui défilent à grande vitesse pour donner un film)
 
L?instantanéité des choses est une doctrine qui me laisse perplexe : elle ne semble pas observable ni prouvable, et est aussi gratuite qu?inutile (inutile parce que si on la remplace par " les choses existent dans une continuité, s?inscrivent dans la durée ", ça ne change pas grand chose ; c?est apparemment juste une manière de pousser l?impermanence à son paroxysme pour nier quelques théories d'autres écoles). C'est vrai cependant que la pensée humaine est "instantanée": l'Amazan qui finit de taper ces lignes est imperceptiblement différent de l'Amazan qui les a commencées. Mais il y a une continuité dans ces millions d'Amazan s'enfilant comme des perles.
 
Jacenx: "C'est quoi ce délire?"  
 
Beaucoup ont prétendu établir ce qui était une bonne et une mauvaise renaissance, parfois avec des listes variées.
Le statut de chien est généralement considéré comme moins bon que celui de l'homme parce qu'il est moins aisé pour un chien d'accéder à la délivrance, qu'il a une vie difficile et qu'il ne comprend pas le monde qui l'entoure, il le subit. La femme souffre du même problème en moins grave: on lui refuse l'accès au savoir, on la confine dans un rôle de femme marié, et ainsi de suite.
Ca a parfois été très loin, certaines castes n'ayant paraît il pas la même humanité que les autres (brefs des sous-hommes plus proches d'un chien que d'un prêtre). Il faut toutefois se garder de réduire l'hindouisme (ou le bouddhisme) aux esprits étroits qui ont marqué leur empreinte dans leurs livres. Le bouddhisme a eu et a encore des monastères de nonnes, et certains boddhisattva sont des femmes (par contre dans l'hindouisme le statut de la femme a plutôt été en se dégradant, la société devenant plus puritaine). De plus décréter qu'une personne ne peut gagner la délivrance, ou souffre pour ses crimes passés est effectivement un peu gros.
 
Le désir est ce qui mène à la délivrance autant qu'il en éloigne, même si ça paraît paradoxal. Le renoncement est renoncement aux fruits des actes, donc au désir mais aussi à des concepts comme le dharma ou la connaissance, ça peut aller très loin puisque ça doit même dépasser le désir de la délivrance.
 
Tu es sur de ça ?
Le dharma c'est en quelque sorte le devoir, agir par devoir et non par désir. "faire ce qui doit etre fait" , ne pas s'impliquer émotionnellement. C'est ça etre détache (du fruit des actes). On voit bien ça dans le Mahabaratha (conversation etre Khisna et Arjuna) ou il est question de savoir si l'action est supérieure a la pensée ou l'inverse. Khrisna dit que la pensée est supérieure a l'action mais que puisque l'on ne peut pas ,dans ce monde, se priver de l'action, il faut pratiquer l'action désintéressée (Dharma). C'est un peu similaire a la pensée stoicienne: "il ne faut pas s'affliger des choses qui ne dépendent pas de nous", autrement dit,"faire de son mieux et puis basta"  
Il est vrai que le Mahabaratha fait partie de l'hindouisme mais il métonnerait que le bouddhisme différe a ce point

 
J'ai trouvé un exemple pour expliquer un peu mieux ce que j'ai écrit (je pousse à faire un contresens, c'est ennuyeux, la prochaine fois j'écrirais moins mais mieux). Le dharma dont tu parles est un dharma "exalté", compris et surpassé, très loin des obligations de la vie sociale, du dharma de tous les jours (dharma supérieur dont Krishna peut dire en s'y identifiant "je suis le désir en harmonie avec l'ordre universel" ). Ce n'est que par le détachement que l'on parvient à un tel dharma.
 
Si tu es attaché à un objet que tu possèdes au point de ne pouvoir t'en séparer, tu ne le possèdes pas vraiment, car c'est plutôt lui qui te possède. De même il faut parvenir à se détacher du dharma, ce qui ne veut pas dire ne plus le respecter mais le faire sans y être contraint (y compris moralement). Krishna lui-même se donne en exemple de personne agissant "dharmiquement" mais sans aucune obligation de le faire (ce qui n'est pas le cas d'une personne qui n'a pas renoncé au dharma dans sa tête; pour faire simple, si tu voles une pomme et que tu en éprouves de la honte; Krishna lui organise la mort d'un milliard d'humains sans sourciller...).
 
Bon, le paragraphe suivant est sautable pour ceux qui ne sont pas spécialement intéressé :D après tout j'y parle surtout de l'hindouisme vu par la Baghavad Gita...
_____________________________________________________

 
Quelqu'un qui est lié à des valeurs hautement positives ne peut se délivrer. Krishna parle de gens liés par la connaissance et même par "l'être" (sattva, la partie de la pensée qui est "transparente" à la "lumière" de la divinité). Cela parce que celui qui considère les choses en tant que "bien" et "mal" discrimine. Rechercher le dharma c'est discriminer, donc retomber dans la dualité. Il offre alors une manière de vivre en conciliant la nécessité d'agir avec la non-discrimination.  
 
Appelons par convention devoir le dharma, délivrance le moksha, et désir et intérêt le kama et l?artha pour que tout le monde puisse suivre. Pour ceux qui n?ont pas lu le Mahabharata : imaginez un mélange entre les chevaliers du zodiaque et des siècles de réflexion de saints hommes. C?est l?idée :D
 
Le devoir n?est pas par nature désintéressé : par le devoir on acquiert de bons " fruits ", une récompense. Ce que dit Krishna c?est que le devoir lie donc tout autant que n?importe quel acte, puisque l?homme désire le fruit de son acte, que le renoncement doit donc être renoncement aux fruits de l?acte mais que l?action est préférable à l?inaction, donc que le renoncement n?implique pas le renoncement aux actes. Le devoir est donc réhabilité, pourvu qu?il soit désintéressé. Ainsi on en évite les fruits et on peut semer le vent sans récolter la tempête ou du moins sans en souffrir.
 
Le devoir n?est pas naturellement renoncement, c?est juste que les différents buts de l?homme (les trois buts sociaux, désir, intérêt, devoir, et leur opposé, le renoncement) sont inséparables les uns des autres, bien que d?une théorie à l?autre l?un d?eux se taille la part du lion (généralement le devoir). Le devoir implique de tenir compte des autres buts de l?homme et il entend englober le renoncement, tout comme le désir englobe les autres buts à sa manière. Le devoir n?est pas désintéressé par nature car l?homme espère en tirer profit (et notamment une place au Ciel !).
 
Le devoir personnel implique parfois de violer le devoir " général " pour respecter ses autres buts (un homme par exemple tue son fils par intérêt personnel ; pour un marchand ou un prêtre c?est un crime odieux contraire au devoir, pour un roi défendre son intérêt est justement son devoir personnel). Tu en as l?exemple dans le Mahabharata quand le roi autorise son frère à humilier un ennemi : c?est contraire au devoir du guerrier mais le roi tient compte du désir de son frère (qui a beaucoup souffert à cause de cet homme). De même le roi du Mahabharata englobe le renoncement dans sa pensée et vient en aide même à ses ennemis, et au contraire tue un de ses amis lorsque cela sert l?intérêt de son armée. On voit bien toutefois que le renoncement uni au devoir se heurte à son intérêt personnel, et qu?il ferait mieux de suivre son intérêt personnel : Krishna lui-même lui en fait reproche quand, la guerre gagné, il accepte de tout miser à nouveau sur un duel contre un des vaincus. Faire partie du "monde" (civilisé) c'est accepter des concessions (alors que le Bouddha lui s'est retiré du "monde" ).
 
Toute la problématique posée en toile de fond du Mahabharata est l?impossibilité apparente de concilier le devoir (qui est acte, cad à dire les sacrifices aux dieux, la dette envers la société, les devoirs de la caste et ainsi de suite) avec le renoncement (qui est présenté comme inaction ; dans le Mahabharata quand un roi en a marre de tuer des gens il part en forêt vivre avec les ermites et les ours, comme le firent les fondateurs du bouddhisme et du jaïnisme en leur temps, et pendant ce temps là c?est le foutoir dans son royaume ; le renoncement est clairement ici différent du devoir, il est renoncement aux obligations sociales). Beaucoup des héros tentent d?être désintéressés sans vraiment y parvenir à cause des concessions qu'ils doivent faire (comme le gars qui renonce à avoir une famille par devoir, mais se laisse entraîner dans le mauvais camp? par devoir).
 
Krishna expose alors une voie médiane au héros, qui a maîtrisé ses désirs mais qui bizarrement hésite à massacrer sa propre famille par devoir (il doit tuer son grand-père, ses cousins, son précepteur? le devoir est parfois assez éloigné de la vision occidentale du bien et du mal), par intérêt (il désire en les massacrant retrouver sa place dans la société et mettre son frère sur le trône) ou même par désir (après tout il n?aime pas ses cousins qui ont lui ont pourri la vie malgré tout ce qu?il a fait pour eux).  
 
Krishna réunit donc renoncement et devoir, désir, intérêt, faisant valoir que l?inaction n?existe pas (vivre c?est agir) et qu?il faut être détaché du fruit des actes mais agir tout de même, pour le bien des autres et de soi-même. Evidemment le bouddhisme n?ignore pas cet enseignement, mais il refuse généralement toute la partie sur la dévotion au Dieu (mais certaines branches parlent pour de bon de la grâce des bouddha pour les fidèles). Arjuna entreprend donc de massacrer sa famille.


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7 auteurs pour les écrire, des gens pour les acheter, 7 jeux pour les amener tous autour d'une table pour jouer, dans les pages du Lab où s'étendent 7 jdra.
n°1143064
Atman
Posté le 10-09-2003 à 08:26:54  profilanswer
 

chris25fr a écrit :

est ce que le dharma a voir quelque chose avec la dharmatologie ???

Tu confond pas plutot avec la pharmacologie ? :whistle:

n°1143137
Atman
Posté le 10-09-2003 à 08:50:25  profilanswer
 

Amazan a écrit :

[g]

Mais il y a une continuité dans ces millions d'Amazan s'enfilant comme des perles.

a bon ? :ouch:  
 
 

J'ai trouvé un exemple pour expliquer un peu mieux ce que j'ai écrit (je pousse à faire un contresens, c'est ennuyeux, la prochaine fois j'écrirais moins mais mieux). Le dharma dont tu parles est un dharma "exalté", compris et surpassé, très loin des obligations de la vie sociale, du dharma de tous les jours (dharma supérieur dont Krishna peut dire en s'y identifiant "je suis le désir en harmonie avec l'ordre universel" ). Ce n'est que par le détachement que l'on parvient à un tel dharma.
 


Ok! mais s'il faut a chaque fois considérer pour chaque notion ce qui est l'aspect supérieur (respectivement inférieur) on en a pas fini!
 
 
 

Si tu es attaché à un objet que tu possèdes au point de ne pouvoir t'en séparer, tu ne le possèdes pas vraiment, car c'est plutôt lui qui te possède. De même il faut parvenir à se détacher du dharma, ce qui ne veut pas dire ne plus le respecter mais le faire sans y être contraint (y compris moralement). Krishna lui-même se donne en exemple de personne agissant "dharmiquement" [i]mais sans aucune obligation de le faire[/i] (ce qui n'est pas le cas d'une personne qui n'a pas renoncé au dharma dans sa tête; pour faire simple, si tu voles une pomme et que tu en éprouves de la honte; Krishna lui organise la mort d'un milliard d'humains sans sourciller...).


La aussi nous sommes d'accord, mais ce que j'entend moi par dharma, c'est bien "agir dharmatiquement" .C'est a dire se placer au dessus meme de la morale (qui garde la notion dualiste de bien et de mal et donc contraire au détachement).
C'est une ethique qui implique donc une connaissance de "ce qui doit etre fait" meme au détriment de l'individu lui-meme (sacrifice).  
En bref,c'est quelque chose qui dépasse l'individu (absence de moi ?) et qui vise a l'harmonie de l'univers .
C'est notamment pour ça que je ne suis pas d'accord(cette fois) avec toi  quand tu dis plus bas que le dharma n'est pas désintéressé . Il est désinteréssé car il implique le renoncement au fruit des actes,c'est a dire renoncement a l'individu (au moi?)au profit du soi (le grand tout ?).
C'est notamment par ce biais la ,que Khrisna parviens a convaicre Arjuna de massacrer une bonne partie de sa famille,
non pas pour que ça lui profite a lui de quelque maniere, mais pour le bien supérieur de l'univers (ordre cosmique).
 
 
 
 

n°1147198
Amazan
Pourquoi non ?
Posté le 10-09-2003 à 19:40:08  profilanswer
 

J'ai trouvé un exemple pour expliquer un peu mieux ce que j'ai écrit (je pousse à faire un contresens, c'est ennuyeux, la prochaine fois j'écrirais moins mais mieux). Le dharma dont tu parles est un dharma "exalté", compris et surpassé, très loin des obligations de la vie sociale, du dharma de tous les jours (dharma supérieur dont Krishna peut dire en s'y identifiant "je suis le désir en harmonie avec l'ordre universel" ). Ce n'est que par le détachement que l'on parvient à un tel dharma.  
 
Ok! mais s'il faut a chaque fois considérer pour chaque notion ce qui est l'aspect supérieur (respectivement inférieur) on en a pas fini!
 
Mais justement c?est sans fin, dans le Mahabharata quand on demande lequel des buts de l?homme est le plus important, Arjuna ne répond pas le devoir, mais l?intérêt ! C?est parce que les buts de l?homme sont indissociables les uns des autres : favoriser le dharma au détriment des autres buts est une erreur. Seul le moksha, qui est un ajout au système des 3 buts, permet cela, en renonçant aux buts ou à leurs fruits.
 
Le dharma entend être le tronc de l?arbre qui contient ces valeurs, parce c?est lui qui leur permet de coexister (exemple : si le roi ne punit pas les méchants, ils attaquent les ascètes qui eux ne peuvent se défendre ; le dharma est donc nécessaire pour garantir le renoncement de ces ascètes). C'est ainsi qu'il y a dans le désir une possibilité de respecter en même temps le dharma, et ainsi de suite, le but étant d'assouvir ses buts sans léser le dharma. Mais le dharma est aussi le pont vers le moksha, puisqu'il est dépassement de soi (sur ce point je ne puis que t'approuver).
 
Mais comme toute situation est unique le dharma ne peut être que contextuel et varie parfois grandement de la théorie. Le dharma de détresse par exemple autorise à outrepasser le dharma classique dans les cas graves, quitte à commettre des fautes. L'individu se retrouve facilement enchaîné plus qu'aidé par le dharma.
 
Ce n?est alors qu?à travers le renoncement que le dharma prend son sens et sa valeur véritable, mais le dharma classique n?est pas, dans l?hindouisme, identique au détachement bien qu?il se nourrisse de ses valeurs. Et il en est de même pour le désir et l?intérêt. Arjuna par exemple a à c?ur l?intérêt de tous les êtres parce qu?il est détaché de son intérêt propre, de son égoïsme. On voit bien dans le Mahabharata que le roi met un moment à comprendre qu?il ne doit pas rejeter les trois buts pour le renoncement mais intégrer le renoncement aux trois buts, et régner avec du sang sur les mains.
 
Si tu es attaché à un objet que tu possèdes au point de ne pouvoir t'en séparer, tu ne le possèdes pas vraiment, car c'est plutôt lui qui te possède. De même il faut parvenir à se détacher du dharma, ce qui ne veut pas dire ne plus le respecter mais le faire sans y être contraint (y compris moralement). Krishna lui-même se donne en exemple de personne agissant "dharmiquement" mais sans aucune obligation de le faire (ce qui n'est pas le cas d'une personne qui n'a pas renoncé au dharma dans sa tête; pour faire simple, si tu voles une pomme et que tu en éprouves de la honte; Krishna lui organise la mort d'un milliard d'humains sans sourciller...).  
 
La aussi nous sommes d'accord, mais ce que j'entend moi par dharma, c'est bien "agir dharmatiquement" .C'est a dire se placer au dessus meme de la morale (qui garde la notion dualiste de bien et de mal et donc contraire au détachement).
C'est une ethique qui implique donc une connaissance de "ce qui doit etre fait" meme au détriment de l'individu lui-meme (sacrifice).  
En bref,c'est quelque chose qui dépasse l'individu (absence de moi ?) et qui vise a l'harmonie de l'univers .
C'est notamment pour ça que je ne suis pas d'accord(cette fois) avec toi quand tu dis plus bas que le dharma n'est pas désintéressé . Il est désinteréssé car il implique le renoncement au fruit des actes, c'est a dire renoncement a l'individu (au moi?)au profit du soi (le grand tout ?).
C'est notamment par ce biais la ,que Khrisna parviens a convaicre Arjuna de massacrer une bonne partie de sa famille,
non pas pour que ça lui profite a lui de quelque maniere, mais pour le bien supérieur de l'univers (ordre cosmique).

 
Si le seul problème d?Arjuna était sa récompense personnelle, il se laisserait tuer ou partirait vivre en ermite, il le dit dès le Chant 1. De même si son seul problème était son devoir de guerrier il ferait un carnage. Son problème est de réconcilier les impératifs de ses différents dharma, sans léser ses amis ni tuer sa famille.  
 
Car le dharma est une valeur sociale, pas une vérité absolue : doit il tuer par devoir ses cousins ? Cette question n?a de sens que dans le monde social. Dans l?autre monde, la " forêt " de l?épopée (qui a le bon goût de ne jamais être à plus de 3 minutes à pied de l?endroit où se trouvent les héros), cette question perdrait tout sens puisqu?il n?a plus de royauté à reprendre, plus de lignée à protéger, de sujets, d?ennemis, et ainsi de suite. Le renoncement paraît donc la solution sauf qu?elle serait contraire elle aussi au dharma, du moins dans ce contexte très particulier.  
 
C?est pour trancher entre les différents impératifs contradictoires du dharma que Krishna montre que la délivrance doit se faire en esprit plutôt que dans les actes.
 
Après, on peut évidemment penser que le vrai dharma est celui qui est désintéressé, je préfère pour ma part dire qu?il s?agit du meilleur des différents dharma parce qu'il est surpassé. Si le dharma nous contraint, si on se laisse contraindre par lui, on n'est pas libre dans sa tête.


---------------
7 auteurs pour les écrire, des gens pour les acheter, 7 jeux pour les amener tous autour d'une table pour jouer, dans les pages du Lab où s'étendent 7 jdra.
n°1150432
Atman
Posté le 11-09-2003 à 11:19:27  profilanswer
 

Amazan a écrit :


 
 
C’est pour trancher entre les différents impératifs contradictoires du dharma que Krishna montre que la délivrance doit se faire en esprit plutôt que dans les actes.
 
Après, on peut évidemment penser que le vrai dharma est celui qui est désintéressé, je préfère pour ma part dire qu’il s’agit du [i]meilleur
des différents dharma parce qu'il est surpassé. Si le dharma nous contraint, si on se laisse contraindre par lui, on n'est pas libre dans sa tête.


 
Je pense en effet que le dharma est différent pour chacun (chacun son dharma),on pourrait dire que chaque individu a son role a jouer dans l'univers.
Renoncer aux fruits des actes, c'est evidemment la délivrance en esprit, agir suivant son dharma (interet supérieur de l'univers (soi) au détriment (eventuel) de l'individu (moi).
En fait, moi je préfère ne retenir que cette notion du dharma,
le dharma supérieur. Celui qui vise a l'harmonie cosmique et donc au dépassement de la notion de moi.

n°1312647
Ryan
Foupoudav
Posté le 11-10-2003 à 08:24:17  profilanswer
 

Atman a écrit :


 
Je pense en effet que le dharma est différent pour chacun (chacun son dharma),on pourrait dire que chaque individu a son role a jouer dans l'univers.
Renoncer aux fruits des actes, c'est evidemment la délivrance en esprit, agir suivant son dharma (interet supérieur de l'univers (soi) au détriment (eventuel) de l'individu (moi).
En fait, moi je préfère ne retenir que cette notion du dharma,
le dharma supérieur. Celui qui vise a l'harmonie cosmique et donc au dépassement de la notion de moi.


 
au dela de ces termes et de ces concepts compliqués, le dharma, il faut non pas seulement saisir ce qu'il représente intelectuelement, il faut en faire l'expérience quotidienne ;) ce n'est pas quelque chose de définissable, une chose que l'on pourrait enfermer dans une petite boite, et s'en resservir, un peu comme la vérité, il faut trouver l'équilibre pour ressentir le dharma, et essayer de dépasser son égo
 
rahh que c'est difficile à expliquer :)

n°1312660
Atman
Posté le 11-10-2003 à 09:00:27  profilanswer
 

ryan a écrit :


 
au dela de ces termes et de ces concepts compliqués, le dharma, il faut non pas seulement saisir ce qu'il représente intelectuelement, il faut en faire l'expérience quotidienne ;) ce n'est pas quelque chose de définissable, une chose que l'on pourrait enfermer dans une petite boite, et s'en resservir, un peu comme la vérité, il faut trouver l'équilibre pour ressentir le dharma, et essayer de dépasser son égo
 
rahh que c'est difficile à expliquer :)


Faire l'expérience de son dharma ?
Tous les matins en se regardant dans la glace. :)

n°1312669
Lynk
Steam: Lynkk
Posté le 11-10-2003 à 09:12:54  profilanswer
 

Les reponses sont a l'interieur, par contre qu'est ce que c'est dure di voir claire... Quand on pense en plus que c'est nous meme qui se bloquons, ca en est a perdre la tete :o

n°1312830
Ryan
Foupoudav
Posté le 11-10-2003 à 10:48:23  profilanswer
 

ben oui :)
 
nous ne somme limité que par notre esprit, mais y'a t'il vraiment moyen de dépasser cette limitation et ces obscurcissement par l'exercice de la vue claire et toute les techniques décrites dans le bouddhisme ?
 
j'viens d'apprendre quelque chose d'assez troublant sinon,il semblerait qu'il existe 7 "règne" d'existence, le règne humain, animal...et les 5 autres que l'ont ne peut voir..
 
d'après ce que j'en ai déduis, ces être n'ont pas besoin de support matériel, ils les appellent les "devas", on en fait référence dans la religion chrétienne en tant qu'ange.
 
Toujours selon le bouddhisme, selon le degré de réalisation d'un être, après le trépas, on peux passer outre les hallucination du au karma imprégné de l'esprit pour choisir ou, quand et dans quel règne renaitre, soit dans le but de devenir un bodhisatvas (grande compassion) voire ne plus renaitre du tout
 
Moi perso je me demande comment une religion-philosophie qui se base non pas sur des écrit divin ou quelconque croyance, et uniquement sur l'expérimentation a pu retranscrire tout ca, cela prouve que le degré de méditation peut etre tres tres élever au point de ne plus etre limité par son propre corp physique, ce qui induit ne plus etre non plus limité par les idées et les concept que le cerveau conceptualise, Ok, mais:
 
d'une maniere ou d'une autre, lorsqu'on médite, la cadre de la conscience se trouve malgré tout limité par notre cerveaux et nos capacités intresèques non ?
 
je suis une goute dans un océan, et j'ai du mal à réaliser que je suis l'océan lui meme, pourquoi ? parce que j'ai l'impression d'etre indépendant de l'océan lui meme, c'est l'illusion du samsara (souffrance, soif de renaitre, insatisfaction existentielle) qui reproduirait sans cesse ce shéma là
 

n°1313301
Atman
Posté le 11-10-2003 à 12:51:06  profilanswer
 

ryan a écrit :

ben oui :)
 
nous ne somme limité que par notre esprit, mais y'a t'il vraiment moyen de dépasser cette limitation et ces obscurcissement par l'exercice de la vue claire et toute les techniques décrites dans le bouddhisme ?
 
j'viens d'apprendre quelque chose d'assez troublant sinon,il semblerait qu'il existe 7 "règne" d'existence, le règne humain, animal...et les 5 autres que l'ont ne peut voir..
 
d'après ce que j'en ai déduis, ces être n'ont pas besoin de support matériel, ils les appellent les "devas", on en fait référence dans la religion chrétienne en tant qu'ange.
 
Toujours selon le bouddhisme, selon le degré de réalisation d'un être, après le trépas, on peux passer outre les hallucination du au karma imprégné de l'esprit pour choisir ou, quand et dans quel règne renaitre, soit dans le but de devenir un bodhisatvas (grande compassion) voire ne plus renaitre du tout
 
Moi perso je me demande comment une religion-philosophie qui se base non pas sur des écrit divin ou quelconque croyance, et uniquement sur l'expérimentation a pu retranscrire tout ca, cela prouve que le degré de méditation peut etre tres tres élever au point de ne plus etre limité par son propre corp physique, ce qui induit ne plus etre non plus limité par les idées et les concept que le cerveau conceptualise, Ok, mais:
 
d'une maniere ou d'une autre, lorsqu'on médite, la cadre de la conscience se trouve malgré tout limité par notre cerveaux et nos capacités intresèques non ?
 
je suis une goute dans un océan, et j'ai du mal à réaliser que je suis l'océan lui meme, pourquoi ? parce que j'ai l'impression d'etre indépendant de l'océan lui meme, c'est l'illusion du samsara (souffrance, soif de renaitre, insatisfaction existentielle) qui reproduirait sans cesse ce shéma là
 
 

Les Bouddhistes se veulent des champions de l'esprit, ils l'étudient depuis 2500 ans et aujourdhui ils travaillent avec les plus grands specialistes scientifiques.
ps: Tu diras bonjour de ma part au dalai-lama ;)  (je suppose que tu vas a bercy ce week-end ?)

n°1313647
Ryan
Foupoudav
Posté le 11-10-2003 à 14:50:53  profilanswer
 

Atman a écrit :

Les Bouddhistes se veulent des champions de l'esprit, ils l'étudient depuis 2500 ans et aujourdhui ils travaillent avec les plus grands specialistes scientifiques.
ps: Tu diras bonjour de ma part au dalai-lama ;)  (je suppose que tu vas a bercy ce week-end ?)


 
ah m*** je pensais que c'était déja passé :(
 
 
j'aurais voulu y aller mais là c'est trop tard et j'ahbite trop loin
 
Enfin il n'y a pas besoin de l'écouter parler en direct je pense pour en tirer plus que ce que je ne peux lire dans la littérature ;)
 
si ce n'est d'être mystifiquement transcandé par sa présence :D

n°1320277
Lynk
Steam: Lynkk
Posté le 12-10-2003 à 20:22:50  profilanswer
 

ryan a écrit :

ben oui :)
 
nous ne somme limité que par notre esprit, mais y'a t'il vraiment moyen de dépasser cette limitation et ces obscurcissement par l'exercice de la vue claire et toute les techniques décrites dans le bouddhisme ?
 
j'viens d'apprendre quelque chose d'assez troublant sinon,il semblerait qu'il existe 7 "règne" d'existence, le règne humain, animal...et les 5 autres que l'ont ne peut voir..
 
d'après ce que j'en ai déduis, ces être n'ont pas besoin de support matériel, ils les appellent les "devas", on en fait référence dans la religion chrétienne en tant qu'ange.
 
Toujours selon le bouddhisme, selon le degré de réalisation d'un être, après le trépas, on peux passer outre les hallucination du au karma imprégné de l'esprit pour choisir ou, quand et dans quel règne renaitre, soit dans le but de devenir un bodhisatvas (grande compassion) voire ne plus renaitre du tout
 
Moi perso je me demande comment une religion-philosophie qui se base non pas sur des écrit divin ou quelconque croyance, et uniquement sur l'expérimentation a pu retranscrire tout ca, cela prouve que le degré de méditation peut etre tres tres élever au point de ne plus etre limité par son propre corp physique, ce qui induit ne plus etre non plus limité par les idées et les concept que le cerveau conceptualise, Ok, mais:
 
d'une maniere ou d'une autre, lorsqu'on médite, la cadre de la conscience se trouve malgré tout limité par notre cerveaux et nos capacités intresèques non ?
 
je suis une goute dans un océan, et j'ai du mal à réaliser que je suis l'océan lui meme, pourquoi ? parce que j'ai l'impression d'etre indépendant de l'océan lui meme, c'est l'illusion du samsara (souffrance, soif de renaitre, insatisfaction existentielle) qui reproduirait sans cesse ce shéma là
 
 


 
Et pourquoi on peut pas "voir" tous ca ? :o

n°1320312
Ryan
Foupoudav
Posté le 12-10-2003 à 20:28:43  profilanswer
 

il semblerait que le "plan" dans lequel vivent ces être "vibre" plus rapidement que le nôtre
 
c'est mot pour mot ce que j'ai lu dans un bouquin, c'est tres tres vulgariser, peut etre trop même parce que là le truc des vibration euh...
 
c'est un peu comme jean clode vandamme, y'a quand meme une certaine vérité derriere tout ca je pense :)

n°1320381
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 12-10-2003 à 20:37:33  profilanswer
 

Lynk a écrit :


 
Et pourquoi on peut pas "voir" tous ca ? :o


 
On peut "TOUS" voir ça. Il suffit de s'en donner les moyens en pratiquant ce que les boudhistes appellent la méditation boudhique (le vrai yoga).
 
Prendre conscience que ce que tu vois autour de toi est faux est très simple et très rapide. Il suffit de te concentrer sur la manière dont ton esprit fonctionne et surtout la manière dont tes sens te rapporte les informations avec les "déformations" évidentes.
 
La science également peut te permettre de voir que ce que nous voyons est faux.
 
Une table, c'est surtout du vide et des atomes agencés d'une certaine manière. Est-ce que tu le vois ? Non.  
Pour toi c'est une table, parce que tu as appris que c'est une table. Pour un babouin, c'est juste "un support pratique pour s'assoir".
etc...


Message édité par Hermes le Messager le 12-10-2003 à 20:38:19
n°1321077
Lynk
Steam: Lynkk
Posté le 12-10-2003 à 22:57:14  profilanswer
 

Ce que je me demandais; pourquoi a l'origine on ne sait pas? La "verite" est en nous pourtant ? Quelle raison nous bloque? Pourquoi doit-on passer par un processus pour la decouvrir?

n°1321119
JacenX
Light Years Ahead
Posté le 12-10-2003 à 23:02:52  profilanswer
 

ça s'apprend ou le "vrai yoga"? c compatible avec la pratique d'un art martial? :o

n°1321122
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 12-10-2003 à 23:03:07  profilanswer
 

Lynk a écrit :

Ce que je me demandais; pourquoi a l'origine on ne sait pas? La "verite" est en nous pourtant ? Quelle raison nous bloque? Pourquoi doit-on passer par un processus pour la decouvrir?


 
Non, la vérité n'est pas en nous. Nous sommes la vérité, et il est très difficile pour toute chose de se voir elle-même.

n°1321142
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 12-10-2003 à 23:04:59  profilanswer
 

JacenX a écrit :

ça s'apprend ou le "vrai yoga"? c compatible avec la pratique d'un art martial? :o


 
ça s'apprend généralement avec des maitres boudhistes. Sinon, tu peux commencer par lire certains livres sur la question dont un principalement qui explique très bien de quoi il s'agit :
 
http://www.amazon.fr/exec/obidos/A [...] 95-1130565
 
Il est en rupture de stock actuellement... [:ddr555]
 
Sinon pour les arts martiaux, ben oui, c'est compatible, étant compatible avec toutes choses (les arts martiaux ne font pas exception).
Cependant, les arts martiaux sont aussi une manière de "méditer". En effet, le fait de se concentrer "réellement" sur des enchainements et uniquement sur ceux-ci, c'est de la méditation.
Peler des pommes et ne penser qu'à ça également...  
 


Message édité par Hermes le Messager le 12-10-2003 à 23:07:14
n°1321150
JacenX
Light Years Ahead
Posté le 12-10-2003 à 23:06:14  profilanswer
 

m'intéresse pas les bouquins, nico ppc a dit que la littérature récente est nul à chier :o

n°1321162
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 12-10-2003 à 23:08:27  profilanswer
 

JacenX a écrit :

m'intéresse pas les bouquins, nico ppc a dit que la littérature récente est nul à chier :o


 
Dans ce cas, renseigne toi dans ta ville pour trouver des assoc. boudhistes et trouve toi un maitre qui t'apprendra à méditer.

n°1321211
Lynk
Steam: Lynkk
Posté le 12-10-2003 à 23:14:15  profilanswer
 

Hermes le Messager a écrit :


 
Non, la vérité n'est pas en nous. Nous sommes la vérité, et il est très difficile pour toute chose de se voir elle-même.


 
Pourquoi?(et oui encore un :sweat: )
 
 Si la verite est moi, je devrais la connaitre non ? Ou au moin essayer de la voir ds un miroir ?  :(


Message édité par Lynk le 12-10-2003 à 23:17:22
n°1321282
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 12-10-2003 à 23:25:14  profilanswer
 

Est-ce que tu vois la couleur de tes yeux ? Non, pas sans un mirroir.
Est-ce que tu vois ton estomac ? Non, pas sans des appareils spécialisés.
 
Il est toujours difficile de se regarder soi-même, que ce soit physiquement ou mentalement. Apprendre à se connaitre soi-même est un apprentissage très long et sans fin (enfin dans presque tous les cas - je pense que certains grands maitres qui consacrent toute leur vie à ça y arrivent... et pas seulement des boudhistes...)

n°1321375
JacenX
Light Years Ahead
Posté le 12-10-2003 à 23:36:30  profilanswer
 

ça demande de l'argent un maitre bouddhiste?

n°1321629
Hermes le ​Messager
Breton Quiétiste
Posté le 13-10-2003 à 00:37:18  profilanswer
 

JacenX a écrit :

ça demande de l'argent un maitre bouddhiste?


 
Normalement non. Il se peut qu'il officie dans une assoc qui pour sa survie demande de l'argent à la limite... Comme lorsque tu fais un art martial... (mais c'est exceptionnel, normalement, on ne te demandera pas d'argent).

n°1321664
Atman
Posté le 13-10-2003 à 00:50:37  profilanswer
 

Hermes le Messager a écrit :


 
ça s'apprend généralement avec des maitres boudhistes. Sinon, tu peux commencer par lire certains livres sur la question dont un principalement qui explique très bien de quoi il s'agit :
 
http://www.amazon.fr/exec/obidos/A [...] 95-1130565
 
Il est en rupture de stock actuellement... [:ddr555]
 
Sinon pour les arts martiaux, ben oui, c'est compatible, étant compatible avec toutes choses (les arts martiaux ne font pas exception).
Cependant, les arts martiaux sont aussi une manière de "méditer". En effet, le fait de se concentrer "réellement" sur des enchainements et uniquement sur ceux-ci, c'est de la méditation.
Peler des pommes et ne penser qu'à ça également...  
 
 

On le trouve a Gilbert jeune , j'y suis passé jeudi dernier

n°2630104
PaGaN
Posté le 05-05-2004 à 09:29:42  profilanswer
 

http://forum.hardware.fr/hardwaref [...] 8315-1.htm
 
REPRISE DE LA DISCUSSION DANS LE TOPIC CLOSED :
 

generalyamato a écrit :

C'est un moine boudhiste qui m'a expliqué le tout pendant des heures....
un moine Thaï avec qui je m'entend assez bien, quoi que l'interprètation du boudhisme doit certainement etre différente suivant la région.
Je ne veux pas critiquer le boudhisme plus que je critiquerais une religion, mais pour moi ca ne vaut pas mieux qu'une religion. Le boudhisme bénéficie juste d'un effet de mode à l'heure actuelle.
Sinon je connais mon: MAKA HANNYA HARAMITA SHINGYO par coeur :)


 
Il en en effet fort probable que pour les bouddhistes, Dutroux soit considéré comme une victime... Une victime parmi les victimes de cette affaire.
 
Toute personne qui ne parvient pas à se maîtriser, à maîtriser ses émotions négatives et qui les laisse prendre le contrôle est considéré un peu comme une personne "malade" selon le bouddhisme.
Ne pas savoir maîtriser ses émotions nuisibles à autrui est une sorte de maladie...et en général on est plutôt victime d'une maladie. D'où le fait que Dutroux sera plutot percu comme une personne atteinte de cette "maladie".
Par contre, le fait de dire que les bouddhistes voient les enfants comme les méchants, c'est complètement faux. Ce sont eux les vraies victimes des actes d'une personne "malade".
 
Pour ce qui est du pote dans la merde etc... faux aussi. Une des valeur fondamentale du bouddhisme est la compassion pour autrui.
 
En revanche, il est vrai qu'un bouddhiste pratiquant expliquera les malheurs d'une personne par son "karma"... Ses malheurs peuvent donc être dû à ce qu'il a semé dans sa vie (ou dans des vies antérieures, mais ca, c'est autre chose).
Un proverbe que les bouddhistes approuvent serait sans doute : qui sème le vent, récolte la tempête.


Message édité par PaGaN le 05-05-2004 à 09:30:21
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